mercredi 11 janvier 2017

AD&D - Monde oublié - Holobar

Holobar était un monde fictif que plusieurs campagnes (d'AD&D mais aussi de Basic System) se partageaient en France et en Italie à la fin du siècle dernier. Il n'en reste pourtant déjà presque plus rien sur Internet actuellement. Pourtant, les parutions avaient l'air nombreuses, Holobar avait même son fanzine.

Il y avait sur Holobar un équivalent de Carthage et de la Rome antique.


Lucifer & Jésus

Un autre détail de la religion d'Holobar (si je me souviens bien), venu des systèmes d'Alignements d'AD&D était que dans cet univers, l'équivalent de Yahvé (Loyal-Neutre) avait eu deux fils, le Pseudo-Jésus (Loyal-Bon) et le Pseudo-Satan (Loyal-Mauvais) mais qu'ils luttaient tous contre les anciennes Divinités de la Nature (toutes chaotiques, des Démons aux créatures chtoniennes et faériques - le Chaos était du coup lié à l'élément "terre" dans cette cosmogonie opposant la Nature et la Loi). D'autres mondes AD&D ont dû faire le même dogme comme c'est un effet direct de la cosmologie des 9 Alignements.

C'était une intégration plausible du mythe monothéiste (version plus "manichéenne" voire "zoroastriste" si Ahriman et Ormuzd sont les enfants de Zurvan (le Zurvanisme est une branche éteinte de zoroastrisme où la divinité Zurvan est un premier principe (primordial de divinité créatrice) qui a engendré des jumeaux égaux mais opposés , Ahura Mazda et Angra Mainyu . Le zurvanisme est également connu sous le nom de "zoroastrisme zurvanite" et peut être mis en contraste avec le mazdaïsme . Dans le Zurvanisme, le Zurvan était perçu comme le dieu du temps et de l'espace infinis et était appelé aka ("un", "seul"). Zurvan a été dépeint comme un dieu transcendantal et neutre, sans passion, et pour qui il n'y avait pas de distinction entre le bien et le mal. Le nom 'Zurvan' est une interprétation normalisée du mot qui, en persan moyen, apparaît sous la forme de Zurvān , Zruvān ou Zarvān. Le nom persan moyen dérive de Avestan zruvan- , "temps", qui est grammaticalement sans sexe)) dans le schéma moorcockien, à la fois facile à comprendre et quand même assez différente de la cosmogonie habituelle.




Par ailleurs, le culte des Mormons (qui est sur certains points assez hétérodoxe par rapport aux autres mouvements chrétiens) a le même mythe que Lucifer serait le "petit-frère" corrompu de Jéhovah-Jésus (contrairement aux Gnostiques qui opposent d'habitude le Dieu transcendant, le Jéhovah subalterne de l'Ancien Testament et Jésus, les Mormons opposent Elohim-le-Père-Céleste, son épouse céleste, qui n'est pas la Marie terrestre, et Jéhovah-Jésus leur fils).

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