Il y a quelques semaines, nous nous sommes regardés Vampire Hunter D: Bloodlust avec mon fils, et quelle claque.
Vampire Hunter D: Bloodlust (バンパイアハンターD, Banpaia Hantā D) est un film d'anijeumation américano-japonais dirigé par Yoshiaki Kawajiri.
Synopsis
Dans un futur lointain, la Terre est encore dominée par les vampires, même si leur nombre est en constante diminution. Un nouveau type de chasseur est apparu, les chasseurs de vampires. D, dhampire, fils d'une mortelle et de l'ancien roi vampire, est l'un de ces chasseurs. Solitaire, isolé de tous, rejeté par sa race et celle des humains, il a fait le choix de chasser les vampires.
Meier Link est l'un des derniers vampires de son temps. Réputé pour sa violence envers les êtres humains, il enlève une jeune femme prénommée Charlotte Elbourne.
Le père de celle-ci engage l'équipe des frères Markus, redoutables mercenaires, composés de : Leila, sœur adoptive du quatuor Markus : Grove, très faible physiquement mais aux dons parapsychiques puissants, Borgoff, l'aîné, armé d'un arc au poing, Kyle, manipulateur de couteaux à lames multiples et Nolt, extrêmement grand et massif, armé d'une masse.
Et D, pour la retrouver, les mettant en compétition. Leur objectif : ramener Charlotte vivante, ou la tuer si nécessaire.
Ils doivent faire face à de nombreuses créatures malfaisantes, notamment la guilde des Barbarois, guerriers millénaires puissants. Et Meier, qui ne cesse d'adopter un comportement étrange envers la jeune Charlotte, multiplie les obstacles sur son chemin.
Ce film d'animation est remarquable par la richesse de ses inspirations : il s'inspire en effet de nombreux genres, de l'épouvante au western, en passant par un côté samouraïs mais en restant toujours cohérent.
A l'origine, le monde apocalyptique de Vampire Hunter D a été abondamment décrit dans un roman en douze volumes de Kikuchi Hideyuki, porté une première fois à l'écran en 1985. Kawajiri souhaitait depuis longtemps adapter les aventures tourmentées du Dumpeal, être mi-homme, mi-vampire, rejeté par tous, devenu chasseur de prime pour survivre dans un monde hostile. Le réalisateur y retrouve ses grands thèmes de prédilection: le héros solitaire, l'amour absolu et l'éternel combat entre le Bien et le Mal. Reste à soigner l'aspect graphique du long métrage. Aidé par les magnifiques illustrations de Amano Yoshikata, Kawajiri mêle différents genres, du gothique au western en passant bien sûr par la science-fiction. Saisissant, l'ensemble offre une expression des cauchemars de l'humanité et l'illusion d'un univers hors du temps et de l'espace.
Dès l'introduction, le spectateur est plongé dans une traque sans merci. Les scènes chocs se succèdent, la réalisation d’une grande inventivité ne laisse guère le temps de souffler. Aussi à l'aise dans l'action que dans le drame, Kawajiri parvient à faire coexister romantisme et barbarie, poésie et affrontements époustouflants à l'arme blanche. Linéaire, le scénario réserve néanmoins de nombreuses surprises.
"Dans un futur lointain, la Terre est encore dominée par les vampires, même si leur nombre est en constante diminution. Un nouveau type de chasseur est apparu, les chasseurs de vampires. D, Dumpeal, fils d’une mortelle et de l’ancien roi vampire, est l’un de ces chasseurs. Solitaire, isolé de tous, rejeté par sa race et celle des humains, il a fait le choix de chasser les vampires.
Meier Link est l’un des derniers vampires de son temps. Réputé pour sa violence envers les êtres humains, il enlève une jeune femme prénommée Charlotte Elbourne.
Le père de celle-ci engage l’équipe des frères Markus, redoutables mercenaires, composés de : Leila, sœur adoptive du quatuor Markus, Grove, très faible physiquement mais aux dons parapsychiques puissants, Borgoff, l’aîné, armé d’un arc au poing, Kyle, manipulateur de couteaux à lames multiples et Nolt, extrêmement grand et massif, armé d’une masse.
Et D, pour la retrouver, les mettant en compétition. Leur objectif : ramener Charlotte vivante, ou la tuer si nécessaire.
Ils doivent faire face à de nombreuses créatures malfaisantes, notamment la guilde des Barbarois, guerriers millénaires puissants. Et Meier, qui ne cesse d’adopter un comportement étrange envers la jeune Charlotte, multiplie les obstacles sur son chemin".
Vampire Hunter D est une série de romans débutée en 1983, écrite par Hideyuki Kikuchi et illustrée par Yoshitaka Amano. Toujours en cours de parution, il se compose de 33 romans s’étalant sur 45 volumes. Il a été adapté sur plusieurs supports. La série est indisponible en français mais une partie a été traduite en anglais et éditée par DH Press.
Deux adaptations ont été réalisées:
Vampire Hunter D – Chasseur de vampires (バンパイアハンターD) film d’animation japonais de 1985 dirigé par Toyoo Ashida, dessinée par Yoshitaka Amano (Final Fantasy).
Vampire Hunter D – Bloodlust (バンパイアハンターD) film d’animation américano-japonais de 2000 dirigé par Yoshiaki Kawajiri (Wicked city / La cité interdite (1987), Demon City Shinjuku (1988), Midnight Eye Goku (1989), Cyber City Oedo 808 (1990), Ninja scroll (1993)…)…
Vampire Hunter D – Bloodlust est remarquable par la richesse de ses inspirations. Il mélange allègrement éléments d’épouvantes, western, science-fiction et médiévaux dans une atmosphère post-apocalyptique tout en gardant une cohérence propre au travail de Yoshiaki Kawajiri.
Vampire Hunter D – Bloodlust mêle plusieurs trames narratives : celle du rapt et de la traque qui s’ensuit bien sur ou traqueurs et traqués alternent parfois comme dans Ninja scroll, celle de la découverte de l’amour (Wicked city / La cité interdite) et celle de la quête ou de la perte d’immortalité (Cyber City Oedo 808). L’ensemble prend la forme d’un road movie.
Ce film d'animation est une ressource intéressante pour un univers de jeu mettant en scène des vampires par exemple, évidemment, mais plus encore, pour de l'OSR gonzo, il est une excellente source d'inspiration pour vous montrer comment mélanger avec justesse des éléments médiévaux fantastiques / dark fantasy, cyberpunk / SF, horrifiques, avec une ambiance de western, le tout réuni dans le contexte d'un monde post-apocalyptique. Dans ce genre de mélange, ce film excelle et propose quelques lieux qui trouveraient facilement place dans un bon hexcrawl, en fait ce film est une sorte d'hexcrawl en puissance, à explorer de long en large et réservant quelques surprises de hautes dangerosités et des rencontres hautes en couleur réparties sur votre carte.
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