lundi 2 janvier 2017

Petit achat inattendu - Kyubi

Tout d'abord je vous souhaite une bonne année à vous lecteurs de ce Blog.

L'autre jour en allant au marchand de journaux, je suis tombé sur une petite surprise inattendue. Je savais qu'il y avait une collection de figurines Naruto publiée par Altaya en vente en ce moment mais j'avais aperçu quelques figurines, bien trop grandes pour le jeu et en plus n'étant pas plus que ça fan de cette série je n'y avais que peu prêté attention.

Mais là, surprise, je vois une figurine de Kyubi le Démon Renard à neuf queues. Sachant que mon Fils adore la série et que c'est sa créature préférée et voyant que l'échelle de celle-ci la place dans la catégorie des figurines "Huge" par rapport à des collections du type D&D Miniatures ou Pathfinder, ce qui en plus correspond à peu près à la taille de Kyubi dans la série qui est très grand par rapport aux humains, je me dis : je prend.




Voici quelques photos de comparaison avec des figurines "Huge" D&D d'anciennes séries et de la toute dernière collection et avec des figurines "autres", une Papo et une créature maison + quelques photos avec des figurines Heroscape de taille "humaine". On note en plus que le socle de la figurine est quasiment similaire à ceux des D&D. Au début je pensais la retoucher un peu et plus je la vois, plus je me dis qu'elle est très bien ainsi. Et puis n'étant pas un intégriste de la figurine pure et dure et n'étant pas sensible à tel ou tel dogme, règle de jeu, bestiaire... Tout est bon pour donner vie à notre univers.











Je ne m'attendais pas du tout à trouver cela, d'autant plus que je suis en plein dans la création d'une faction de type Japonaise. Du coup le scénario de la prochaine aventure commence à prendre corps et va en partie s'articuler autour de Kyubi. J'avais déjà commencé à parler ici de ce que je prévoyais pour ma faction Japonaise, mais en gros ça donnera cela : Nos héros, après avoir traversé un portail se retrouve donc dans un monde dominé par un tyran démoniaque (ma figurine de Ganondorf) qui peut devenir un Géant (Géant du Feu D&D). Après diverses alliances ils doivent pénétrer sur le territoire d'une faction Japanisante, qui est la résistance face au tyran, afin de récupérer un Artefact sensé les aider à le vaincre. En fait cet Artefact permet de contrôler Kyubi qu'ils vont devoir retrouver et apprivoiser pour lutter contre le Tyran... Tout sera plus développé durant la partie.





Kurama (九喇嘛, Kurama), aussi connu sous le nom de Kyûbi (九尾, Kyûbi, Signifiant littéralement : Neuf Queues), est le bijû enfermé dans le corps de Naruto Uzumaki. D'après la Légende, une seule frappe de l'une de ses queues peut provoquer un raz-de-marée ou aplatir une montagne. Lorsqu'il attaqua Konoha, Minato Namikaze, le Quatrième Hokage, se sacrifia pour le sceller dans le corps d'un nouveau-né, Naruto Uzumaki.




Personnalité :

Kyûbi est malveillant, sadique, rusé et sarcastique, mais il possède un certain sens de l'honneur et de la fierté, et il possède un respect issu de son aversion envers Naruto et Minato. Désirant à l'origine tuer Naruto, Kyûbi réalise rapidement que leurs destins sont liés, Naruto étant son hôte, et en déduit que la coopération en cas de danger de mort semble plus raisonnable. Plus tard, Kyûbi est furieux et méprisant envers Naruto lorsque celui-ci désire de rejeter son chakra, bien que cette rage puisse aussi s'expliquer par le fait qu'ainsi Kyûbi perd toute chance de prendre le dessus sur l'esprit de Naruto et de briser le sceau.

Alors qu'Hachibi avoue ne pas aimer Kyûbi, celui-ci se montre indifférent par rapport à Hachibi, se montrant dédaigneux face à l'aide qu'il apporte à Naruto lors de leur affrontement. De plus, sa réaction face au nouveau sceau de Naruto montre qu'il connaît le Sage des six Chemins et son origine, Jûbi.

Kyûbi voue une haine profonde envers les Uchiwa et leur Sharingan, certainement due aux multiples manipulations que Madara lui a infligées par le passé. Il remarque même que Sasuke ressemble à Madara de par sa maîtrise du Sharingan. En réalité, Kyûbi sait toute la vérité concernant le clan Uchiwa et concernant Naruto, mais il n'a aucune intention de révéler ce qu'il sait. Il semble être très imbue de sa puissance, se référant au nombre de queues pour désigner la puissance d'un bijû même si en vérité ce n'est pas le cas. Au fur et à mesure de l'histoire, Kyûbi va s'adoucir envers Naruto grâce à sa promesse qu'il va aider les bijûs. Contre Madara, il accepte de donner son chakra à Naruto pour qu'il puisse le vaincre et face à l'homme masqué, il accepte de prêter son chakra à Naruto une deuxième fois et s'apprête maintenant à faire un duo avec lui pour vaincre l'homme masqué.




Apparence :

Bien qu'il ait principalement l'apparence d'un renard gigantesque à la fourrure orange et aux yeux rouges injectés de sang, la partie supérieure de son corps possède des points communs avec l'être humain : notamment des pouces opposés sur ses pattes avants. De tous les bijûs, Kyûbi est celui dont la silhouette est la plus proche de celle de Jûbi.




Compétences :

D'après la légende, Kyûbi est capable de soulever des raz de marée et détruire des montagnes rien qu'avec un battement de ses queues. Sa réputation n'est pas usurpée car il est le plus puissant bijû parmi les neufs. Il montre sa force dans ses différents combats notamment contre Pain ou Orochimaru et Naruto. Contre Orochimaru, il n'utilise que quatre de ses queues pour faire jeu égal avec lui. Contre Pain, il utilise six queues pour le battre puis huit pour se libérer. Il utilise toute sa puissance contre Naruto mais se fait battre.

Kyûbi est, d'après Naruto, très rapide et puissant. Il peut envoyer une bombe de bijû qui provoque une immense explosion. Il est le seul bijû qui puisse envoyer une bombe de bijû sans être forcément en mode bijû. Il le prouve en envoyant des bombes de bijû avec quatre queues ou six queues. Ses queues sont aussi très résistantes vu qu'il résiste à un gros Rasengan de Naruto en mode ermite. De plus, quand il donne son chakra à Naruto, ce dernier a su faire un barrage d'énormes Rasengan alors que Naruto lui avait déjà volé une grande partie de son pouvoir et que Minato avait divisé son pouvoir en deux. Autrement dit, le chakra qu'il a donné à Naruto n'était environ qu'un tiers de son véritable pouvoir ce qui prouve son immense puissance.

Il peut transmettre son chakra à ceux qui l'entourent d'un simple contact quand il le souhaite.[13] Il semble qu'il lui faut huit minutes pour remplir ses réserves de chakra une fois vide ; d'après lui, c'est plus long que lorsqu'il était en possession de tout son pouvoir.




Anecdotes :

Kurama (九喇嘛) signifie littéralement « neuf lama ». Kishimoto fut principalement inspiré pour créer Kurama en se basant sur le personnage avec le même nom du manga Yû Yû Hakusho. Ce nom peut aussi faire référence au Mont Kurama (鞍馬山), une montagne sacré considérée comme la demeure du Tengu Sôjôbô qui enseigna le ninjutsu et d'autres arts martiaux japonais à la population.




Il est à noter qu'Ichibi et Kyûbi ne sont pas en bons termes car Kyûbi calcule la puissance des bijûs sur leur nombre de queues.

Dans le folklore japonais, le Kitsune (狐, Français : renard) est un animal polymorphe doté de pouvoirs magiques importants, comme la possession, la capacité de souffler du feu, ou d'ignition en frottant leurs queues les unes contre les autres. Les kitsune sont connus pour être des créatures rusées et espiègles avec des capacités comme changer de forme, l'utilisant pour se transformer en belles femmes et ainsi séduire les hommes (peut-être que ce fut une inspiration pour le Sexy-Méta). Il est également dit qu'ils sont rivaux aux tanuki.

Parmi toutes les bêtes à queues, seul Kurama fut montré comme étant soumis à la technique d'Invocation.

À l'exception de Minato Namikaze , Zetsu Noir et Obito Uchiwa tous les hôtes de Kurama étaient du clan Uzumaki.




Kitsune :

Au Japon, le terme kitsune (狐, renard) désigne le renard, ainsi qu'un personnage du folklore japonais, un esprit surnaturel (yōkai), animal polymorphe, tout comme le tanuki (狸, chien viverrin). Le kitsune a souvent été associé à Inari, une divinité shintoïste, comme étant son messager.




Origines :

Il est largement accepté que la piste de nombreux mythes japonais concernant les renards peut être retracée jusqu'en Chine, en Corée ou en Inde. Les contes populaires chinois parlent d'esprits renards nommés huli jing, qui peuvent avoir jusqu'à neuf queues, Kyūbi no kitsune en japonais, ou Hồ Li Tinh (en) en vietnamien. Les plus anciennes histoires étant parvenues jusqu'à nous sont compilées dans le Konjaku Monogatari, un recueil de textes chinois, indiens et japonais datant du XIe siècle.

Il y a un débat sur l'origine des mythes du kitsune : sont-ils en totalité originaires de sources étrangères ou une partie provient d'un concept indigène japonais datant du Ve siècle av. J.-C. ? Le folkloriste japonais Kiyoshi Nozaki argue que les Japonais considéraient le kitsune de manière positive dès le IVe siècle apr. J.-C. ; les seuls éléments importés de Chine ou de Corée étaient les attributs négatifs du kitsune. Il affirmait que, selon un recueil du XVIe siècle nommé le Nihon Ryakki, les renards et les humains vivaient côte à côte dans le Japon ancien, et il soutient que les légendes indigènes concernant les créatures sont apparues par la suite. L'érudite Karen Smyers remarque que l'idée d'un renard séducteur et le lien entre les mythes des renards et le bouddhisme ont été introduits dans le folklore japonais à travers des histoires chinoises similaires, mais elle maintient que certaines histoires de renards contiennent des éléments propres au Japon.




Caractéristiques :

Les kitsune posséderaient une intelligence supérieure, une longue vie et des pouvoirs magiques. Ils sont un type de yōkai ou d'entité spirituelle, et le mot kitsune est souvent traduit par « esprit renard ». Cependant, cela ne signifie pas que les kitsune sont des fantômes, ni qu'ils sont fondamentalement différents des renards normaux. Car le mot « esprit » est utilisé pour refléter un état de connaissance ou d'illumination, tout au long de leur longue vie, les renards gagnent des capacités surnaturelles.

Il y a deux classifications communes de kitsune. Les zenko (善狐, littéralement les « bons renards ») sont des renards célestes bienveillants, associés au dieu Inari ; ils sont quelquefois simplement appelés « les renardes d'Inari ». De l'autre côté, les yako (野狐, littéralement « les renards des champs »), aussi appelés nogitsune (野狐) tendent à être espiègles voire malicieux. Les traditions locales ajoutent d'autres types. Par exemple, un ninko est un esprit renard invisible que les êtres humains ne peuvent percevoir seulement quand il les possède. Une autre tradition classifie les kitsune dans un des treize types définis par les capacités surnaturelles que possède le kitsune.

Physiquement, les kitsune sont connus pour avoir jusqu'à neuf queues. Généralement, un grand nombre de queues indique un renard plus vieux et plus puissant ; en fait, quelques contes populaires disent que le renard n'aura de queues supplémentaires que lorsqu'il aura plus de 100 ans. Une, cinq, sept, neuf queues sont les nombres les plus courants dans les histoires populaires. Quand un kitsune gagne sa neuvième queue, sa fourrure devient blanche ou dorée. Ces renards à neuf queues (九尾の狐, kyūbi no kitsune) acquièrent la capacité de voir et d'entendre ce qui arrive n'importe où dans le monde. D'autres récits leur attribuent une sagesse infinie (l'omniscience).


Change-forme :

Un kitsune peut prendre forme humaine, une capacité apprise quand il atteint un certain âge : habituellement 100 ans, cependant quelques récits disent 50 ans. Le prérequis commun pour la transformation est que le renard doit placer sur sa tête un roseau, une large feuille ou un crâne. Les formes communes prises par les kitsune incluent des belles femmes, des jeunes filles ou des hommes âgés. Ces formes ne sont pas limitées par l'âge ou le genre du renard, et un kitsune peut se déguiser sous les traits d'une personne spécifique.

Les renards sont particulièrement connus pour se faire passer pour des belles femmes. La croyance commune dans le Japon médiéval était que n'importe quelle femme seule rencontrée en particulier au crépuscule ou la nuit pouvait être un renard. Kitsune-gao, ou « visage de renard », se réfère aux femmes qui ont un visage étroit avec des yeux rapprochés, des sourcils minces et des pommettes hautes. Traditionnellement, cette structure faciale est considérée comme attirante, et certains récits l'attribuent aux renards sous forme humaine. Des variantes sur ce thème présentent des renards possédant d'autres traits vulpins, tel qu'un fin pelage, une ombre en forme de renard ou un reflet qui montrent sa vraie forme.

Dans certaines histoires, les kitsune ont des difficultés à cacher leur queue quand ils prennent forme humaine ; chercher une queue, quand le renard est ivre ou ne fait pas attention, est une méthode ordinaire pour discerner leur véritable nature. Un individu particulièrement croyant peut même voir à travers le déguisement du renard. Les kitsune peuvent aussi être exposés quand ils sont sous forme humaine par leur peur et haine des chiens, et certains deviennent si perturbés par leur présence qu'ils revêtent la forme d'un renard et s'enfuient.

Une histoire populaire illustrant ces imperfections de la forme humaine du kitsune concerne Koan, un personnage historique crédité de sagesse et de pouvoir magique de divination. Selon l'histoire, il résidait dans la demeure d'un de ses adeptes quand il s'ébouillanta le pied en entrant dans le bain parce que l'eau était trop chaude. Puis, « de douleur, il courut hors du bain nu. Quand les gens de la maison le virent, ils furent étonnés de voir que le corps de Koan était en grande partie recouvert de fourrure, et sa queue de renard. Puis Koan se transforma devant eux, devenant un renard âgé et s'enfuit ».

D'autres capacités surnaturelles communément attribuées aux kitsune incluent la possession, une bouche ou des queues qui génèrent du feu ou des éclairs (connu comme le kitsunebi, « feu du renard »), des apparitions dans les rêves des autres, le vol, l'invisibilité, et la création d'illusions si élaborées qu'elles sont difficilement distinguables de la réalité. Certains récits parlent de kitsune ayant de grands pouvoirs, capables de tordre l'espace-temps, de rendre les gens fous, ou prendre des formes fantastiques comme celle d'un arbre d'une hauteur incroyable ou d'une seconde lune dans le ciel. D'autres kitsune ont des réminiscences caractéristiques des vampires ou des succubes, et se nourrissent de la vie ou de l'esprit des êtres humains, généralement par contact sexuel.


Kitsunetsuki :

Kitsunetsuki (狐憑き, 狐付き, aussi écrit kitsune-tsuki) signifie littéralement l'« état d'être possédé par un renard ». La victime est toujours une jeune femme, le renard est entré en elle en passant sous ses ongles ou à travers sa poitrine. Dans certains cas, les expressions faciales de la victime changeraient pour ressembler à celles d'un renard. La tradition japonaise retient que la possession du renard peut permettre aux victimes illettrées de gagner la capacité de lire. Bien que les renards dans le folklore peuvent posséder une personne de leur propre volonté, le kitsunetsuki est souvent dû aux intentions malveillantes d'un employeur héréditaire[pas clair] de renard ou tsukimono-suji.

Le folkloriste Lafcadio Hearn décrit cet état de possession dans le premier volume de ses Glimpses of Unfamiliar Japan :

« Étrange est la folie de ceux en qui les démons renards entrent. Quelquefois ils courent nus et crient dans les rues. Quelquefois, ils s'allongent, de l'écume aux lèvres, et poussent des glapissements de renard. Et sur certaines parties du corps des possédés, une boule mobile apparaît sous leur peau, qui semble avoir une vie propre. Si on la pique avec une aiguille, elle glisse instantanément à un autre endroit. Aucune prise ne permet à une main puissante de la compresser sans qu'elle ne glisse sous ses doigts. On dit aussi que les gens possédés peuvent parler et écrire dans des langues dont ils étaient totalement ignorants avant la possession. Ils ne mangent exclusivement que ce qu'on pense que les renards aiment — comme du tofu, des aburaage, des azukimeshi, etc. — et ils mangent beaucoup alléguant que ce n'est pas eux, mais le renard, qui est affamé. »

Il poursuit en indiquant que, une fois libéré de la possession, la victime ne sera jamais plus capable de manger du tofu, des azukimeshi ou d'autres aliments favoris des renards :

« L'exorcisme, souvent pratiqué dans un sanctuaire d'Inari, peut provoquer le départ du renard de son hôte. Dans le passé, lorsque de telles mesures douces échouaient ou qu'aucun prêtre n'était disponible, les victimes des kitsunetsuki étaient battues ou gravement brûlées dans l'espoir de forcer le renard à partir. Des familles entières ont été ostracisées par leur communauté après qu'un membre de la famille était soupçonné d'être possédé. »

Au Japon, le kitsunetsuki est reconnu comme maladie dès l'époque Heian et est resté un diagnostic ordinaire pour les maladies mentales jusqu'au début du XXe siècle. La possession était l'explication pour les comportements anormaux des individus qui en étaient affligés. À la fin du XIXe siècle, le Dr Shunichi Shimamura remarqua que les maladies physiques causant de la fièvre étaient souvent considérées comme un kitsunetsuki. Cette croyance est tombée en désuétude, mais des histoires de possession par un renard arrivent encore, telles les allégations que les membres du culte Aum Shinrikyo étaient possédés.

En médecine, le kitsunetsuki est un syndrome lié à la culture qu'on ne retrouve que dans la culture japonaise. Ceux qui en souffrent croient être possédés par un renard. Les symptômes incluent des envies de riz ou de asukimeshi sucré, de l'apathie, de l'agitation et de l'aversion pour les contacts les yeux dans les yeux. Le kitsunetsuki est similaire mais distinct de la lycanthropie clinique.


Hoshi no tama :

« Kitsunebi (“renards de feu”), la nuit du Nouvel An sous l'arbre enoki près d'Ōji », dans Cent vues d'Edo par Hiroshige. Chaque renard a un kitsunebi flottant devant sa tête.

Les représentations des kitsune, ou de leurs victimes possédées, peuvent présenter des boules blanches rondes ou en forme d'oignon, connues comme hoshi no tama (ほしのたま, « balles d'étoile »). Les récits les décrivent comme brillant du kitsunebi (« feu du renard »). Certaines histoires les identifient comme des joyaux ou des perles magiques. Quand il n'est pas sous forme humaine ou qu'il ne possède pas un humain, un kitsune tient la balle dans sa bouche ou la porte sur sa queue. Les joyaux sont un symbole habituel d'Inari, et les représentations des renards sacrés d'Inari sans eux sont rares.

Une croyance veut que quand un kitsune change de forme, sa hoshi no tama garde une portion de son pouvoir magique. Une autre tradition dit que la perle représente l'âme du kitsune ; le kitsune mourra s'il s'en sépare trop longtemps. Ceux qui obtiennent la balle peuvent être capables d'exiger une promesse au kitsune en échange de son retour. Par exemple, un récit du XIIe siècle décrit un homme utilisant la hoshi no tama d'un renard pour sécuriser une faveur :

« “Trouvé !” glapit le renard. “Rends-moi ma balle !” L'homme ignora sa requête jusqu'à ce qu'il dise en larmes : “D'accord, tu as la balle, mais tu ne sais pas comment la garder. Elle ne sera pas bonne pour toi. Pour moi, c'est une perte terrible, si tu ne me la rends pas, je serais ton ennemi à jamais. Si tu la rends cependant, je serais pour toi comme un dieu protecteur.” »

Plus tard, le renard lui sauve la vie en lui faisant éviter une bande de voleurs armés.




Représentation :

Serviteurs d'Inari :

Les kitsune sont associés à Inari, la divinité shintoïste du Riz. Cette association a renforcé l'importance surnaturelle du renard. Originairement, les kitsune étaient les messagers d'Inari, mais la ligne entre les deux est maintenant si floue qu'Inari lui-même est dépeint comme un renard. De plus, des sanctuaires entiers sont dédiés aux kitsune, où les fidèles peuvent laisser des offrandes. Les esprits renards seraient particulièrement friands de tofu frit, appelé aburaage, qui est utilisé dans les plats à base de nouilles, le kitsune udon et le kitsune soba. De même, Inari-zushi est un type de sushi nommé d'après Inari, qui consiste en des poches de tofu frites remplies de riz. Il existe une spéculation parmi les folkloristes selon laquelle une autre divinité renard shinto existait par le passé.

Les renards ont été longtemps adorés comme kami.

Les kitsune d'Inari sont blancs, couleur de bon augure. Ils possèdent le pouvoir de protéger du mal, et ils servent quelquefois comme esprits gardiens. En plus de protéger les sanctuaires d'Inari, ils sont habilités à intervenir en faveur des paysans et à les aider particulièrement contre les nogitsune, ces esprits renards qui ne servent pas Inari et qui causent des problèmes. Les renards noirs et les renards à neuf queues sont aussi considérés comme de bon augure.

Selon les croyances dérivées du fusui (feng shui), le pouvoir des renards sur le mal est tel qu'une simple statue de renard peut dissiper le kimon démoniaque, ou l'énergie, qui provient du nord-est. Beaucoup de sanctuaires d'Inari, comme celui de Fushimi Inarià Kyoto ont de telles statues, et certains lieux en abritent en grand nombre.

Les kitsune sont liés à la religion bouddhiste par les dakiniten, déesses confondues avec l'aspect féminin d'Inari. La dakiniten est dépeinte comme un bodhisattva féminin tenant une épée et chevauchant un renard blanc volant.


Le sanctuaire Fushimi Inari à Kyoto et ses nombreuses statues de kitsune.


Farceurs :

Les kitsune sont souvent représentés comme des farceurs, dont les motivations vont de la malice à la malveillance. Des histoires racontent que des kitsune jouent des tours aux samouraïs trop fiers, aux marchands cupides et aux roturiers fanfarons, pendant que les plus cruels abusent des pauvres commerçants et fermiers, ou de fervents moines bouddhistes. Leurs victimes sont habituellement des hommes ; les femmes sont plutôt possédées. Par exemple, les kitsune emploieraient leur kitsunebi pour égarer les voyageurs à la manière d'un Will o' the Wisp. Une autre tactique consiste pour le kitsune à plonger sa victime en pleine confusion au moyen d'illusions et de visions18. Les autres buts des kitsune farceurs incluent la séduction, le vol de nourriture, l'humiliation du fier ou la vengeance pour un trop peu perçu.

Un jeu traditionnel appelé kitsune-ken (« renard-poing ») se réfère aux pouvoirs du kitsune sur les êtres humains. Le jeu est similaire à pierre-papier-ciseaux, mais les trois positions de la main signifie un renard, un chasseur et le chef du village. Le chef bat le chasseur qu'il dépasse, le chasseur bat le renard qu'il tire, le renard bat le chef qu'il ensorcelle.

Cette représentation ambiguë, couplée à leur réputation de vengeance, mènent les gens à essayer de découvrir les motivations du renard problématique. Dans un cas, au XVIe siècle, le daïmio Toyotomi Hideyoshi écrivit une lettre au kami Inari :

« À Inari Daimyojin,

Mon seigneur, j'ai l'honneur de vous informer qu'un des renards sous votre juridiction a ensorcelé un de mes serviteurs, causant à lui et aux autres de nombreux problèmes. Je dois vous demander de faire une enquête minutieuse sur la question, et vous efforcer de découvrir la raison de la mauvaise conduite de votre sujet, et me laisser en connaître le résultat.

S'il s'avère que le renard n'a pas de raisons suffisantes expliquant son comportement, vous devrez à la fois l'arrêter et le punir. Si vous hésitez à agir, j'ordonnerai la destruction de tous les renards de cette terre. Pour tous les autres renseignements dont vous pourriez souhaiter être informé sur ce qui est arrivé, vous pourrez l'apprendre du haut prêtre de Yoshida. »

Les kitsune tiennent leurs promesses et s'efforcent de rembourser les faveurs. Occasionnellement, un kitsune s'attache à une personne ou à une demeure, où il peut causer toutes sortes de méfaits. Dans une histoire du XIIe siècle, seule la menace du propriétaire d'exterminer les renards les ont convaincus de bien se comporter. Le patriarche des kitsune est apparu dans les rêves de l'homme :

« Mon père a vécu ici avant moi, messire, et maintenant j'ai beaucoup d'enfants et petits-enfants. Ils ont causé de nombreux méfaits, j'en ai peur, et je suis toujours après eux pour les arrêter, mais ils n'écoutent jamais. Et maintenant, messire, naturellement vous en avez assez de nous. Je crois comprendre que vous allez tous nous tuer. Mais je veux juste que vous sachiez, messire, combien je suis désolé que ce soit la dernière nuit de notre vie. Ne nous pardonnerez-nous pas, une fois de plus ? Si jamais nous vous causions de nouveau des problèmes, alors bien sûr, vous pourrez agir comme vous pensez qui sera le mieux. Mais les jeunes — je suis “sûr” qu'ils comprendront quand je leur expliquerais pourquoi vous êtes si en colère. Nous ferons tout ce que nous pourrons pour vous protéger à partir de maintenant, si seulement vous nous pardonnez, et nous vous informerons si quoi que ce soit de bien arrive ! »

D'autres kitsune utilisent leur magie pour le bénéfice de leur compagnon ou de leurs hôtes aussi longtemps que les êtres humains les traitent avec respect. En tant que yōkai, cependant, les kitsune ne partagent pas la morale humaine, et un kitsune qui a été adopté dans une maison de cette manière pourrait, par exemple, apporter à ses hôtes de l'argent ou des objets qu'il a volé aux voisins. Par conséquent, les ménages ordinaires pensaient qu'abriter un kitsune risquait de leur poser des problèmes.

Étrangement, les familles de samouraïs sont souvent réputées pour partager de tels arrangements avec les kitsune, mais ces renards sont considérés comme des zenko et l'usage de leur magie est un signe de prestige. Les maisons abandonnées sont ordinairement hantées par des kitsune. Une histoire du XIIe siècle raconte qu'un ministre déménageant dans une vieille demeure découvrit une famille de renards vivant là. D'abord, ils essayèrent de l'effrayer, puis ils clamèrent que la maison « a été la [leur] depuis tant d'années, et… [qu'ils souhaitent] vigoureusement protester ». L'homme refusa, et les renards partirent et déménagèrent dans un bâtiment abandonné des environs.

Les récits distinguent les dons des kitsune des paiements des kitsune. Si un kitsune offre un paiement ou une récompense qui inclut de l'argent ou de la richesse matérielle, une partie de toute la somme consistera en de vieux papiers, des feuilles, des brindilles, des pierres ou d'autres objets sans valeur pris dans une illusion magique. Les vrais dons des kitsune sont habituellement intangibles comme une protection, des connaissances ou une longue vie.


Veuves et amantes :

Les kitsune sont ordinairement représentées comme des amantes, habituellement les histoires impliquent un jeune homme et un kitsune qui prend la forme d'une femme humaine. Le kitsune peut être une séductrice, mais ces histoires sont souvent plus romantiques. Typiquement, le jeune homme se marie avec un renard sans le savoir, et ce dernier se révèle être une femme dévouée. L'homme finit par découvrir la vraie nature du renard, et la femme-renarde est contrainte de le quitter. Dans quelques cas, le mari se réveille comme si c'était un rêve, sale, désorienté et loin de chez lui. Il doit alors revenir pour affronter sa famille abandonnée dans la honte.

Beaucoup d'histoires parlent de femme-renarde portant des enfants. Quand la progéniture est humaine, elle possède des qualités surnaturelles ou physiques qu'elle transmet à ses propres enfants. L'astrologue-magicien Abe no Seimei est réputé avoir hérité de tels pouvoirs extraordinaires.

D'autres histoires racontent que les kitsune se marient entre eux. La pluie tombant d'un ciel bleu est appelée kitsune no yomeiri ou « mariage des kitsune », en référence à un récit populaire décrivant qu'une cérémonie de mariage entre créatures se tient dans de telles conditions. L'événement est considéré comme de bon augure, mais le kitsune cherchera vengeance contre les visiteurs non-invités, comme dépeint dans le film Rêves d'Akira Kurosawa.

Stephen Turnbull, dans Nagashino 1575, relate le récit de l'implication du clan Takeda avec une femme-renarde. Le seigneur de guerre Takeda Shingen, en 1544, a vaincu au cours d'une bataille le seigneur de guerre local nommé Suwa Yorishige et l'a conduit à se suicider après une conférence de paix « humiliante et fallacieuse », après quoi, Shingen força dame Koi, fille aînée de Suwa Yorishige et propre nièce de Shingen, âgée de 14 ans, à l'épouser. Turnbull écrit : « Shingen était si obsédé par la fille que ses partisans s'alarmèrent et crurent qu'elle était l'incarnation d'un esprit renard blanc du sanctuaire de Suwa, qui l'avait ensorcelée afin de se venger. » Quand leur fils Takeda Katsuyori prouva être un chef désastreux et mena le clan à une défaite dévastatrice à la bataille de Nagashino, Turnbull note : « Les vieilles têtes sages acquiescèrent, se souvenant des circonstances malheureuses de sa naissance et de sa mère magique. »


Dans la culture populaire moderne :

Dans la culture populaire moderne, ils peuvent aussi se manifester dans le monde onirique, créer des illusions, courber l'espace et le temps, rendre les gens fous, distinguer les illusions, contrôler l'âme et l'esprit des gens et se transformer.

On les retrouve, actuellement, dans les mangas et autres éléments de la culture japonaise.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire