jeudi 30 avril 2020

Le petit shoot de noir et blanc du jour pour illustrer le Multivers...

Parce que je kiffe...




















Lecture : Jesus Elvis Junkie Blues - De GG Allin à Lux Interior, Nick Cave & Stu Spasm

Une petite lecture sympa dans les tréfonds du rock, celui que j'aime, parce qu'ici on parle de tout (ce qui m'intéresse)...




Que l'on n'attende pas de ce Jesus Elvis Junkie Blues une aimable hagiographie collectant les faits à la manière d'un universitaire critique-rock. Ici c'est un récit sauvage, punk et romantique, innervé par une écriture brûlante, dont le fil conducteur d'électricité, l'affection vasculaire, serait GG Allin, ce diable d'homme, de sa naissance à sa mort. Merle Leonce Bone y raconte cette vie indocile, à sa façon. Le lecteur, en état second, doit s'attendre, au rythme des dérives, à emprunter des portes, basculer et voyager à travers des visions, des anecdotes au factuel chirurgical, des géographies inquiétantes, où l'on y croise tant des figures tutélaires, Nick Cave, Kid Congo Powers, Rowland S. Howard, Blixa Bargeld, Theo Hakola ou Lydia Lunch, à la même enseigne, épique, que des maudits, artisans orfèvres de ce radical underground. Que l'on n'espère pas de ce Jesus Elvis Junkie Blues qu'il se fasse tour-opérateur, guide touristique sur les sentiers balisés d'une Histoire officielle morte, pourrie sous le botox. Ici c'est un hommage vibrant à la part la plus sombre, musique du Diable sous Haute Dépendance Stooges, Birthday Party, Scientists, Gun Club & Cramps, d'un certain Rock'n'roll possédé, tapi dans l'ombre, celui des caves, des cryptes, des garages, des marécages et des backrooms. Fruit de trente années d'une passion indéfectible, obsessionnelle, à dénicher des tubercules, creepy, sleaze & swamp, rares, Merle Leonce Bone y conte, néo-dada expressionniste, les scènes musicales de ceux qui, de la fin des années 70 aux années 80 et 90, à Melbourne, Berlin, Adelaide, Sydney, San Diego, Philadelphie, Prague ou Boston, ont dévoué leur vie et leur âme à l'hybridation dangereuse du blues, du rock urbain, de l'art brut, de la shooteuse et du voodoo. Ce qu'est aussi ce Livre d'essence Monstre : un cri de guerre esthétique conspuant l'hygiénisme bigot, consumériste, ambiant.


The Cramps - Surfin' Bird

Comment imaginer Mineternia pour mon Multivers...

Un récent échange avec l'un des lecteurs de ce Blog, sur les Maîtres de l'Univers, m'a fait réfléchir sur la façon dont je gérerais un monde de type MOTU. Compte tenu des multiples canons, il s'agit de choisir et d'affiner. Voici ce qui m'intéresse et qui trouve plutôt sa source dans Mineternia, le monde des Maîtres de l'Univers exploité dans les minicomics du début et comment je pourrais exploiter cela, quels rajouts faire... (La source de ces idées vient du Blog From the Sorcerer's Skull)




Mineternia : Les minicomics qui étaient inclus avec les jouets, avant le prince Adam, Orko, She-Ra et avant le dessin animé de la filmation (ce que les fans appellent Mini Eternia ou Mineternia ou le "Canon sauvage") placent l'action dans un monde de science-fiction post-apocalyptique, avec quelque chose de l'esthétique des films de barbares des années 80, mélangée à celle des bandes dessinées de barbares des années 70. Depuis, il y a eu un certain nombre d'ajouts intéressants aux Maîtres de l'Univers originaux et ce monde détaillé dans seulement quelques livres dans une ligne de jouets est finalement assez simple, donc ce canon Sword & Sorcery / Science Fantasy serait le point de départ.




Épées et sandales : MOTU à la base présente un terrain plutôt austère et des héros musclés de films de barbares des années 80, mais ce monde semble appeler aussi à une approche un peu plus "mythologique", donc je pense à une autre sorte de héros musclés qui est une bonne référence, le péplum. Les protagonistes seraient en grande partie comme les bienfaiteurs ou les antagonistes de ce type de films, pensons à Hercule, Goliath, Maciste...




Une technologie suffisamment avancée : MOTU c'est de la science-fiction, mais sa technologie (en particulier si vous vous rappelez du dessin animé et de certains jouets) semble être unique plutôt que produite en masse. Même si nous pouvons imaginer que tout soit récupéré d'anciennes caches pré-cataclysmiques, cela ne devrait pas être adapté de manière unique à chaque individu mais plutôt manufacturé à la base. Je pense que la technologie MOTU ressemble, au final, plus à des objets magiques (peut-être même qu'elle puise son énergie de la magie). Les individus ne peuvent donc "s'accorder" qu'à un élément technologique à la fois.




Plus d'hommes de main, plus de sous-chefs : MOTU dans les bandes dessinées et les dessins animés qui suivent finit par fonctionner comme les comics de super-héros, où Skeletor et ses copains sont vaincus, mais autorisés à s'échapper pour combattre un autre jour - ou dans les dessins animés parfois mis en prison ! Conformément à une ambiance de fiction plus fantastique, plus d'hommes de main seraient amenés à mourir. Pour donner plus de chances aux méchants uniques, leur maître, Skeletor, devrait être une immense menace à supprimer, et même ses subalternes traditionnels devraient commander des gangs, des armées... Vaincre un méchant unique qui serait finalement une sorte de "Boss de fin de niveau" devrait généralement être quelque chose relevant de l'exploit.


mercredi 29 avril 2020

Expressions maudites & autres malédictions langagières sur Ωmega TrΔsh

Yann à publié sur son nouveau Blog une chouette table, il en publie d'ailleurs beaucoup d'autres qui sont très bien mais celle-ci m'a particulièrement inspiré et je pense probablement l'utiliser lors de nos prochaines parties. Il s'agit d'une table de 20 "Expressions maudites & autres malédictions langagières" à faire subir à vos PJ et PNJ que je vous invite à aller consulter de ce pas.




D'ailleurs, en parlant de notre prochaine partie avec nos nouvelles règles, je détiens mon pitch. Les PJ vont se réveiller sans mémoire dans un lieu inconnu et je vais faire jouer cela en trois tableaux correspondant à trois décors. Je vais m'inspirer des concepts développés dans Millevaux Mantra et Mantra Oniropunk et du système OSR d'Into the Odd encore plus allégé. Le tout pour une fuite en avant teintée d'énigmes et surtout d'illusions. L'illusion sera en effet le thème central de cette aventure. Evidemment, c'est aussi les décors et figurines que j'ai sous la main qui m'ont donné des idées pour mettre cela en scène.

  • Le premier sera dans un bâtiment avec plusieurs salles dont une prison, il y aura un prisonnier dans une cellule et un antagoniste + une énigme.
  • Le second sera un décors de lave avec une énigme à résoudre et un choix à faire.
  • Le troisième sera un thème centré sur le monde des morts avec une célébrité des séries TV des années 80 qui aidera nos PJ dans leur fuite.

Ceux qui survivront poursuivront l'aventure sur la grosse table de jeu Post-Apocalyptique, que j'ai mis en place dans ma salle de jeu, et dont j'ai déjà parlé ces derniers mois, celle qui devait servir à une série de parties d'escarmouches.

Pour les énigmes, je suis tombé sur ces deux alphabets et je compte les utiliser pour rédiger celles-ci, les joueurs pourront utiliser les alphabets pour les traduire et pouvoir y répondre.





Oui ça cogite sérieux en ce moment, le confinement à du bon.

Une influence de Kirby ?? - Kamandi : Le Proto-Froghemoth

J'aime beaucoup Jack Kirby, j'en ai parlé à plusieurs reprises déjà sur ce Blog. Dans Kamandi 25 de 1975, Kamandi et son ami Ben Boxer rencontrent cet énorme monstre qui apparaît lors d'une marée.





Il n'apparaît que dans trois cases, Kamandi et ses amis s'échappent précipitamment.
Si vous le regardez de plus près, il a une apparence similaire au Froghemoth qui est apparu pour la première fois dans le module AD&D Expedition to the Barrier Peaks en 1980.




Il est amphibie. Il a trois yeux au-dessus de sa tête. La coloration est pratiquement la même. Et les triples langues auraient pu facilement être converties en tentacules.




Je me demande si Gary Gygax ou Erol Otus ont été inspirés par cette créature de Jack Kirby ou d'autres bandes dessinées de l'époque en général ? Sur la couverture du module, on voit aussi un personnage qui tire avec un pistolet laser, hors les mélanges du genre Space Fantasy étaient très en vogue dans la bande dessinée et les comics à cette époque.

Voici une sorte de combinaison des deux illustrations que j'ai trouvé sur le web qui montre bien à quoi pourrait ressembler une créature qui fusionne les caractéristiques des deux autres.


mardi 28 avril 2020

Une nouvelle dose de noir et de blanc pour illustrer le Multivers...

En fait ça me fait juste délirer et je trouve même, que sur certaines de ces images, cela donne un côté "fanzine", mauvaise impression papier... que j'apprécie particulièrement.