lundi 18 septembre 2017

Jeux Vidéos : Pan-Pan, Monument Valley & Zelda - The Minish Cap

Quelques jeux vidéos qui sont venus alimenter notre réservoir d'idées et d'influences pour nos aventures à venir.

Si vous lisez ce Blog régulièrement, vous avez constaté que point de vu jeux vidéos, nous sommes plutôt attirés (avec mon Fils), vers les jeux rétros de type 8Bits ou les jeux Indépendants aux univers singuliers. Pas que certes mais c'est le type de jeux qui nous éclatent le plus et dans le style on vient de découvrir Pan-Pan :




Le scénario de Pan-Pan est plutôt simple : la navette de votre personnage s’est crashée sur une planète inconnue mais, heureusement pour vous, les habitants locaux sont plutôt amicaux et retaperont gratuitement votre vaisseau à condition que vous trouviez les pièces maîtresses de ce dernier, parsemées dans ce monde étrange !




Le gameplay suit la même ligne directrice que le récit: la simplicité. En effet, toute la jouabilité tient dans la main, au sens propre du terme puisque vous n’avez besoin que de votre souris (ou manette) pour déplacer votre astronaute ! A vous d’explorer le petit monde sur lequel vous avez échoué en pensant surtout à ouvrir les yeux et à enclencher vos neurones car les puzzles présents ne seront pas forcément évidents !





Pan-Pan ne plaira pas à tout le monde ! Très simpliste, épuré mais débordant de couleurs, le soft qui pourtant ne paie pas de mine au premier abord séduit très vite grâce à sa réalisation quasi enfantine. Le titre nous donne presque l’impression de participer à l’élaboration d’une histoire d’aventure, que l’on conterait à ses gamins avant de les mettre au lit.




De fait, si vous vous attendez à ce que tout vous soit expliqué, révélé dans les moindres détails, vous pouvez vous gratter ! Vous allez surtout devoir enclencher votre sens de l’observation et votre logique de déduction pour des énigmes qui peuvent sembler un peu galère au départ. On vous rassure: au final, quand on comprend les mécaniques du jeu, tout s’enclenche rapidement et on prend plaisir à parcourir les différentes zones de ce petit monde.




La bande-son, quant à elle, est mignonnette tout comme les voix des personnages. Jamais envahissante, on pourrait même lui reprocher sa trop grande discrétion par moment.




Pan-Pan est un soft qui laisserait presque de marbre, mais pourtant il mérite que l’on s’y attarde. Pleins de couleurs, de bons moments même si on patauge au départ, le jeu au design pop séduit de par sa simplicité et l’intelligence de ses puzzles. Ce jeu nous en a rappelé un autre auquel nous avons beaucoup joué et dont je profite pour parler : Monument Valley.




Monument Valley est un voyage surréaliste qui prend place dans une architecture fantastique à la géométrie impossible. Le joueur devra guider Ida, princesse silencieuse, et traverser un monde magnifique peuplé de corbeaux jacasseurs et de golems. Le jeu est présenté en perspective isométrique. Le joueur doit aider Ida à trouver son chemin vers la sortie de chacun des niveaux.

Le jeu comporte dix niveaux appelés chapitres de difficulté croissante.








La musique s'inspire des travaux ambient de Brian Eno.

Les dessins sont en partie inspirés par les gravures de l'artiste néerlandais Maurits Cornelis Escher, connu notamment pour ses représentations d'objets impossibles. Il faut que je me prenne le 2 d'ailleurs, vais y penser.





Pour terminer, un bon vieux Zelda initialement sorti sur Game Boy Advance: The Legend of Zelda - The Minish Cap.




Les Minishs qui aident Link dans ce jeu font leur première apparition avec ce jeu. Pour les habitants d'Hyrule, ils sont une légende : d'une taille miniature, ils ont aidé les hommes il y a fort longtemps. Ils sont cependant visibles des enfants et vivent dans les greniers, les arbres et les fissures des murs et montagnes. Link rencontre les Minishs grâce à Exelo, un chapeau vivant, qui devient son allié et lui permet de rapetisser. Il découvre ainsi les peuples Minishs : sylvestres dans la forêt du sud-est, forgerons dans la montagne du nord-ouest et citadins cachés dans la ville d'Hyrule.




La porte vers le monde des Minishs ne s’ouvre que tous les 100 ans. Lors de la fête qui précède l'ouverture de la porte, Vaati lance un sort à la princesse Zelda qui la transforme en statue de pierre. Durant ces événements, Link, l'ami d'enfance de la princesse est présent et décide de tout faire pour sauver Zelda. Plus tard, Link rencontre Exelo un chapeau qui doit sa forme à Vaati, son apprenti, qui lui a dérobé un chapeau qui exauce les vœux de son porteur, et qui décide d'aider Link dans sa quête.





The Legend of Zelda: The Minish Cap est le second jeu de la série des Zelda sortie sur Game Boy Advance, le premier fut une adaptation de The Legend of Zelda: A Link to the Past, sorti sur Super Nintendo, complété, sur la même cartouche, de The Legend of Zelda: Four Swords, premier Zelda basé intégralement sur le multijoueur. The Legend of Zelda: The Minish Cap reste dans l'esprit de ses prédécesseurs, même si le style graphique s'adapte aux goûts des joueurs actuels.







On y retrouve les éléments qui avaient fait le succès de la série, comme les bracelets de force, l'arc, le boomerang, etc. L’originalité de ce jeu se trouve dans le chapeau, Exelo, que Link trouve dans cet épisode. Il lui permet de rétrécir puis de retrouver sa taille normale, ceci aide particulièrement lorsqu’on désire passer dans des endroits normalement inaccessibles, comme par exemple passer dans des trous de souris, grimper sur des nénuphars, tout en faisant attention aux rats et à la pluie dont les gouttes sont aussi grosses que lui. Ce jeu explore ainsi le principe de la double utilisation de l'espace, en effet, tout en restant rigoureusement le même, l'espace n'est pas appréhendé de la même façon par le grand Link et le petit Link.







Autres détails, les fragments de bonheurs. Ce sont des moitiés de médaillons que Link trouve un peu partout dans le monde. En discutant avec les villageois (ou autres PNJ), il peut comparer leurs fragments de bonheurs aux siens, s’il en possède un qui correspond à ceux d’un des personnages du jeu, un phénomène se produit (l'apparition d'un trésor, l'ouverture d'une porte secrète, une aide à une personne, etc.) et apparaît sur la carte, rapprochant ainsi ce jeu des collecting games.

Voila, la prochaine fois je parlerais de films et d'animés entre autre.

vendredi 8 septembre 2017

Artworks - Frank R. Paul

Né à Vienne en 1884, Frank R. Paul a émigré aux USA pour y devenir un des grands illustrateurs de Pulp des années 20. Il a fait pas mal de couvertures pour Amazing Stories dont le numéro 1, Wonder Stories et Planet Stories. Il a eu une énorme influence sur les illustrateurs qui l’ont suivi mais aussi sur pas mal d’écrivain de science-fiction comme Ray Bradbury ou Arthur Clarke. Frank R. Paul est mort en 1963 dans le New Jersey. J'ai découvert cet artiste dont certaines œuvres nous sont pourtant familières en parcourant le Blog de Jerry Frissen.







mercredi 6 septembre 2017

Contexte de jeu inspirant - Crimson Dragon Slayer

Crimson Dragon Slayer est un hommage à la culture pop geek des années 80 et du début des années 90. Ses ingrédients de base sont :

- Donjons et Dragons classiques.
- Jeux d'arcade 8 bits.
- Des films fantastiques dont la qualité (et les cotes d'écoute) varient d'œuvres bien connues et appréciées telles que l'"Histoire sans fin" et "Conan" à des films B louches comme "Kull" et consorts.
- Médias sur des personnes banales et réelles transportées inexplicablement dans un autre monde, comme "Tron" et le dessin animé "Donjons et Dragons".




J'ai grandi dans les années 1980 et j'avais juste le bon âge pour toutes sortes de médias et de marketing. Quand j'étais enfant, les jeux vidéo étaient primitifs et maladroits, les dessins animés télévisés étaient mal animés et moche, il n'y avait pas d'internet et les téléphones portables étaient utilisés exclusivement par les gens super riches et célèbres.

Comme d'autres de ma génération, j'ai été témoin de l'évolution progressive de la technologie et du divertissement (du moins en termes de qualité technique). Les choses vont de mieux en mieux. Cependant, il y a un énorme renouveau de la culture pop de cet âge primitif de l'électronique maladroite. Même les personnes nées dans les années 2000 ont sauté dans ce train en marche. Tout le monde profite de cette vague nostalgique, produisant des œuvres qui ont le goût des années 80 mais qui sont de loin, de loin supérieures en qualité et en style. Les développeurs de jeux indépendants modernes créent des jeux vidéo "old-school" qui ne le sont pas du tout : pour être old-school, vous auriez besoin d'une palette de couleurs extrêmement limitée, de commandes maladroites et gênées par des contrôleurs bon marché et rigides et d'un réglage de difficulté insensé.

D'une certaine manière, cela ressemble beaucoup à la renaissance après l'âge "sombre" médiéval. Les gens ont fortement et inexactement romancé une période qui n'était vraiment pas si géniale. Mais les artistes, écrivains et musiciens ont produit des œuvres merveilleuses à partir de cette dévotion nostalgique à une époque qui n'a jamais existé.

Cela étant dit, j'aime sincèrement ce battage médiatique qui infecte tout, de la mode, de la musique, du cinéma et des jeux vidéo. C'est comme redevenir un enfant, seulement tout va mieux maintenant, malgré la superficialité et le cynisme ambiant.

Alors, quand je tombe sur un jeu de rôle qui se délecte de cette nostalgie, mon intérêt est piqué.

Crimson Dragon Slayer est donc un Jdr fantastique rétroclone basé sur d6 et qui émule certaines mauvaises idées de films d'épée et de sorcellerie (tendance nanars des années 80), associe l'esthétique étrange des dessins animés de la même époque, rassemble des éléments des films d'horreur de ces glorieuses années, des jeux vidéo et des produits de votre imagination juvénile ou d'ados de cette décennies si injustement décriée. La répartition est vaguement basée sur le jeu de rôle fantastique le plus populaire au monde. Imaginez qu'un événement se produise et que soudain le monde moderne de 1986 ou 87 soit plongé dans un vortex spatio-temporel et que tous les éléments de la haute fantaisie, de l'épée et de la sorcellerie deviennent réalité. C'est en quelque sorte la toile de fond de Crimson Dragon Slayer. 

Fondamentalement, ce jeu prend tous ces éléments totalement géniaux et les versent dans un rétroclone entièrement fonctionnel. Lorsque le jeu commence, votre personnage est aspiré dans un jeu d'arcade (numérisé comme dans Tron) et apparaît dans un monde étrange. Nous sommes en 1983 et vous entrez ce nouveau jeu génial dans votre Commodore 64 à la pointe de la technologie, équipé de votre carte graphique Ultimax de pointe. Vous vous préparez pour une expérience vraiment immersive et laissez votre stéréo diffuser un merveilleux mélange de musique vague infusée de métal et de synthétiseur, puis l'impensable se produit - des faisceaux laser bleus jaillissent de l'écran et soudain, vous vous retrouvez dans Thulé ! Dans les temps anciens, Thulé a vu des soulèvements androïdes, des gangs mutants et des colonisations extraterrestres. Désormais, les humains, les elfes, les nains et même des êtres plus étranges vivent dans la peur des hordes interminables de dragons cramoisis et du sorcier maléfique Valkon. La seule façon de sauver ce monde - et peut-être de rentrer chez vous - est de vous aventurer dans les donjons, les cavernes, les villes et les lieux sauvages de Thulé jusqu'à ce que vous deveniez un digne prétendant de la reine Valeecian. Mais si vous atteignez ce point, voudrez-vous même rentrer chez vous ?




Ce jeu émule tout ce qui est bizarre et sauvage dans les campagnes de cafétéria de style collège américain dans les fictions de l'époque. Vous connaissez le genre ? Celui dont on ne parle pas parce que le D&D old school est en quelque sorte devenu un art. Eh bien, oubliez, ce rétroclone transforme tous ces terribles jeux créés et tracés à partir de clips musicaux des années 80 et d'une grande bizarrerie en un jeu utilisable.

Alors l'auteur, Venger Satanis est un personnage controversé, certes, il est plutôt polémique quand à ses idées politiques et sa vision de la société américaine, mais il faut croire, à l'instar d'un Zak Smith lui aussi controversé pour d'autres raisons, que ces personnages aux idées parfois nauséabondes ont une fertilité incroyable quand il s'agit de créer des univers de jeux totalement barrés et WTF, et c'est ce que je retiens essentiellement, car c'est le genre d'univers qui moi aussi me plaît, je dissocie complètement les personnes et leurs mauvaises pensées et les créateurs qui eux sont inspirés par ce truc bien gonzo que j'affectionne. Car le jeu étant en anglais, je ne l'achèterai de toutes façons pas et ne participerai pas à l'enrichissement de quiconque, de même que je passerai à côté de tous sous entendus cachés si il y en a, vu que je ne le lirai pas. Non ce que je retiens, c'est juste un univers bourré de trucs qui me font kiffer et régit par un système qui me parle, ça me donne juste des idées pour mes propres paramètres de contexte et c'est ça qui me motive à parler de ce jeu.

Selon Venger Satanis : "Revoir des films fantastiques mauvais / ringards des années 80 comme The Dungeon Master, Deathstalker et Tron a alimenté le récit. Après tout, des milliers de Jdr vous livrent un tas de règles et vous déposent dans un cadre vague et conforme au genre ou, au contraire, barbouillé de méta-intrigue. Je voulais juste un cadre intéressant, puis reculer pour laisser le Dragon Master et les joueurs s'en occuper. Enfin, je voulais montrer mon sens de l'humour. Pourquoi ne pas le rendre un peu drôle... une auto-parodie parfois stupide de ce que nous considérons comme un jeu de rôle fantastique à l'ancienne ?".

Tout ici est donc basé sur un jet de d6. Vous pouvez donc le mettre à l'échelle selon vos besoins. Vous lancez plusieurs d6, plus c'est haut, mieux c'est. Toutes les races et classes préférées de la tradition sont ici. Si vous avez joué à OD&D ou AD&D 1ère édition, il n'y aura pas de surprises. Ce qui est différent, c'est d'appliquer un aspect de fantaisie semi-moderne ou bizarre au matériel. Vous obtenez un cadre qui peut s'adapter à votre horreur préférée ou à votre trope des années 80 mélangé à tous les éléments de l'épée et de la sorcellerie VHS traditionnelles. Un bon exemple du genre de film semi-fantastique scientifique qui pourrait s'inspirer des années 80 est "Les aventuriers de la quatrième dimension", film dans lequel Michael, un cancre de première classe, se fait sans cesse réprimander par son professeur de science Robert "Bob" Roberts. Lorsqu'il doit lui fournir un projet scientifique qui ferait remonter sa note, Michael décide d'aller, avec sa nouvelle fréquentation nommée "Ellie", dans une vieille réserve désaffectée de l'armée américaine. Il y découvre une machine étrange qui absorbe l'énergie électrique de n'importe quel objet fonctionnant à l'électricité (ampoules, prises de courant, batterie de voiture, etc.). Une fois chargée électriquement, la machine déforme les frontières entre les dimensions, toutes normalement séparées à l'intérieur d'un même espace. Résultat : tout va de pire en pire, jusqu'à supprimer totalement les limites de chaque dimension, les mélangeant alors de manière catastrophique. Le temps et l'espace s'en retrouvent alors sens dessus dessous, toutes les époques (Jurassique, Antiquité, Moyen Âge, futur lointain, etc.) se retrouvant en un seul et même point. Pendant que Roberts, son professeur de science, est envoyé au milieu des années 60, Michael doit donc retrouver la machine afin de l'éteindre et ainsi redéfinir les frontières inter-dimensionnelles, tout en sauvant Ellie, la fille qu'il aime. Un gadget spatial étrange arrache les murs de la physique et de la réalité permettant au groupe de se rassembler et d'entrer au cœur de l'aventure.




Ce n'est pas un jeu si vous cherchez un rétroclone sérieux. Il s'agit d'un excellent jeu de récupération qui permet à un groupe de plonger dans l'étrangeté profonde de la semi-conscience d'une campagne quelque part entre les journaux poubelles des années 70, enveloppée dans le point de vue d'horreur de la VHS trash et branlée sur un mauvais roman fantastique de poche. Ici, la mécanique prend pleinement en charge ces styles de jeu ridicules, rejetant les conventions désuètes comme le "réalisme". Les jets de sauvegarde contre la mort ont une chance de recharger complètement votre santé. Faire des one-liners ringards ou des références des années 80 vous fournira des dés supplémentaires. Les succès critiques peuvent être empilés pour créer des résultats incroyablement puissants. Combinées, chaque rencontre de Crimson Dragon Slayer est complètement incroyable, tout comme les histoires de genre des années 1980 qui l'ont inspirée.

Crimson Dragon Slayer est bien pour :

- Fonctionner avec d'autres matériaux OSR et il peut être adapté rapidement et facilement en un jeu rapide.
- Les personnages fantasy, modernes et post-apocalyptiques se mélangent facilement dans un solide mélange de trucs géniaux des années 80.
- Des références bizarres de Lovecraft éparpillées partout.
- Gérer tout, de l'horreur à la haute fantaisie, grâce à son étrange système de magie désinvolte qui fonctionne.

Personnellement et en me cantonnant juste à l'univers proposé et les idées qu'il me procure, je trouve mon compte et de l'inspiration pour de gros mélanges boursouflés comme je les aimes...

jeudi 31 août 2017

Procrastination Time




Parce qu'un Gif je trouve que ça met un peu d'animation et que j'ai rien d'autre à faire à l'instant T.

mercredi 30 août 2017

Campagne 1 - Aventure 2 - 5ème Partie : L'esprit du feu

Le weekend dernier nous avons continué notre campagne, pas longtemps mais de quoi amorcer la partie finale de la 2ème aventure qui sera une grosse escarmouche entre plusieurs factions. Ensuite nous pourront passer à une nouvelle table.

Nous avions laissé nos héros, qui avaient enfin retrouvé le Professeur Davies et fuyaient les Orks à leurs trousses, dans une sorte de sanctuaire macabre au sein d'une caverne, là ils avaient été confronté à une sorte de gros mutant à deux têtes dont Jambo c'était débarrassé sans trop de mal.





Nos héros explorent la caverne.









Pendant ce temps là, les Orks se regroupent et cherchent à forcer le passage que nos héros avaient bloqué dans leur fuite, les membres de la Guilde des Pirates qui commandent les Orks ont été prévenus de l'intrusion et de la libération du Professeur Davies, ils donnent les directives. Des Orks rameutés par l'alarme arrivent de tout le complexe et libère l'Androïde que nos héros avait enfermé à la place du Professeur.











Dans la caverne, remplie de vieux ossements et crânes que Boric observe avec dégoût, un squelette se relève entouré de flammes. Nos héros le neutralise et une sorte de Chauve-Souris de feu émerge de celui-ci et s'échappe, les portes semblent s'ouvrir devant elle.






Après un jet de dés pour la forme, nos héros décident de la suivre mais le choix n'est pas trop difficile car de l'autre côté, ce sont les Orks qui les attendent. Ils rappellent le Chef des Hommes Rats qui montait la garde et parte à la poursuite de la Chauve-Souris de feu. Ils arrivent dans une salle où trône au milieu une sorte de grande vasque remplie de lave. Il y a d'ailleurs de nombreux trous laissant apparaître de la lave dans cette salle. La Chauve-Souris est positionnée au dessus de la lave et semble les attendre. Aussitôt nos héros pénétrant dans la salle, elle reprend son envol et disparaît par une issue située au fond de la pièce.









Nos héros la suive et arrivent dans une caverne à l'atmosphère suffocantes où se trouve un petit lac de lave et de nombreux ruisseaux où coule celle-ci. La Chauve-Souris est là, au milieu du lac.






C'est alors qu'à la place de la Chauve-Souris, une énorme créature de lave apparaît. D'une vois caverneuse et menaçante elle demande "qui ose pénétrer dans mon antre". Elle s'avance vers nos héros, les dominant de sa taille et propulsant vers eux une vague de lave qu'elle stoppe in-extremis.




Devinant qu'ils ne doivent pas répondre n'importe quoi, Joe Gillian prend la parole après un jet de Charisme réussi. Il décide d'être honnête et explique toutes les aventures qui les ont conduit ici même. A quoi bon mentir, si cette créature est leur ennemi, ils n'ont pas beaucoup de chance de s'en sortir de toutes façons.






Après avoir écouté Joe Gillian, la créature reprend la parole, elle communique en fait par télépathie et tous entendent la même chose dans leur tête. Elle est un esprit très ancien, un Elémentaire du feu. Elle existe depuis la création de l'univers et depuis que le feu existe.

Il y a bien longtemps elle a été invoquée par un peuple bienfaisant, ceux que vous appelez les Grands Anciens dit-elle, bien qu'ils n'ai pas eu de noms et qu'à travers les millénaires on leur en ai donné des tas. Ceux-ci étaient en guerre contre une race qu'ils avaient crée mais qui était devenue aussi puissante qu'eux et extrêmement belliqueuse.

Cette race avait construit un complexe sur cette planète afin d'extraire de la lave qui compose une grande partie de celle-ci, par le biais d'une sombre magie et d'une technologie pervertie, une énergie puissante pour alimenter leurs machines de guerre et réveiller leur sombre dieu, une créature terrifiante vivant depuis le fond des temps dans une autre dimension, existant peut-être même avant la création de l'univers tel qu'on le connaît et à l'origine de la décadence de cette race qu'elle a réussi à retourner contre ses créateurs.

Ces derniers m'ont alors invoqué pour qu'avec mon pouvoir je déchaîne la lave et le feu sur leurs ennemis. C'est ce que j'ai fait, les ennemis survivants ont fui laissant leur complexe en ruine derrière eux.

Pendant des millénaires j'ai veillé, parfois des peuples nouveaux arrivaient sur la planète pour l'explorer, beaucoup n'y voyaient pas d'intérêts, d'autres voulaient découvrir ses sombres secrets et je les effrayais pour les chasser. Puis plus rien, depuis déjà fort longtemps je n'avais plus de nouvelles de mes invocateurs ou de leurs ennemis, et plus aucuns visiteurs ne débarquaient sur la planète, alors je me suis endormi.

Puis, récemment, ils sont arrivés, les mêmes qui semblent t'il vous pourchassent, ces ignobles créatures vertes et leurs chefs. Au début ils m'ont fait croire être des alliés de mes anciens invocateurs, qu'ils poursuivaient leur œuvre pour pacifier l'univers, mais rapidement j'ai vu qu'ils mentaient et voulaient piller l'héritage malfaisant de nos anciens ennemis, pour de sombres desseins également. Mais affaibli par mon long sommeil, je n'ai pas réagi à temps quand un sorcier qui les accompagnait à réussi à voler mon cœur et mon âme, les emprisonnant dans des boules de feu et m'empêchant ainsi de quitter les lieux et de faire appel à toute ma puissance. Ce sorcier est ensuite parti loin de cette planète, pour mettre en lieu sur mon cœur et mon âme prisonniers, dans l'ancien sanctuaire de la Confrérie des Assassins, je l'ai entendu dire. Je ne sais où cela se trouve, sur quelle planète, dans quelle galaxie ???

Aussi, comme nous avons des ennemis communs et que vous me semblez des gens fidèles et honnêtes, je vais vous demander votre aide, si vous m'aidez à retrouver mon cœur et mon âme, je pourrai à nouveau me matérialiser n'importe où dans l'univers, loin de ce complexe où je suis retenu, et disposer à nouveau de toute ma puissance pour vous aider dans vos aventures, où que vous soyez. Cette Chauve-Souris de feu qui est une partie de moi vous guidera hors de ce complexe et viendra avec vous, c'est l'infime partie de moi dont j'ai assez d'énergie pour la faire vivre loin de cette planète.

Si vous retrouvez mon cœur et mon âme, il suffira de lui donner pour que je puisse me matérialiser à sa place et retrouver ma liberté.

Après une longue délibération, nos amis décident de venir en aide à l'Elémentaire de feu, si ils arrivent toutefois à sortir vivant de cette aventure. L'Elémentaire leur dit alors que tant qu'ils sont dans le complexe et à proximité d'une source de feu ou de lave, il peut apparaître et les aider. Nos héros repartent alors guider par la Chauve-Souris de feu vers ce qu'ils espèrent être la porte de sortie de ce piège et pouvoir retrouver Quadrelin et Robbie.










Pendant ce temps là, les Orks ont réussi à forcer le passage et s'élancent dans les cavernes à la poursuite de nos héros... La suite au prochain épisode.