Lorsque, le 11 novembre 1918, survint l’armistice qui mettait fin aux hostilités entre l’Allemagne et les Alliés, la France était à la veille d’utiliser, sur une grande échelle, une invention qui devait lui assurer une suprématie telle que toute guerre devenait impossible.
Il s’agissait, en l’espèce, d’un système éclairant, dont les ministères de la guerre et de la marine poursuivirent simultanément les essais.
Des commandes avaient été déjà passées à l’inventeur.
Or, un jour, dans la salle des essais de l’inventeur, une transposition des connexions électriques donna naissance à des phénomènes électriques connus en physique sous le nom d’« arc chantant ». C’est-à-dire que le système cessa d’éclairer et émit un son grave musical.
Les propriétés de l’« arc chantant » sont connues et tous les hommes de science le comprendront.
La lampe, à ce moment-là, marchant sous quarante ampères, il suffisait de porter son énergie à un nombre X d’ampères et sélectionner les rayons rouges émis, pour en faire l’arme défensive la plus dévastatrice qui ait jamais été conçue.
En d’autres termes, pour bien fixer les idées, l’électrode dont se servait l’inventeur ayant de huit à dix millimètres de diamètre pour une énergie de quarante ampères, il suffisait de concevoir une électrode de quatre-vingts centimètres à un mètre vingt de diamètre, émettre des rayons infra-rouges, véhicules d’un potentiel X intercalé dans leur circuit, pour obtenir des effets destructifs tels que tout organisme atteint par ces rayons devait être anéanti.
Si la guerre s’était prolongée, il eût donc suffi d’équiper une ou plusieurs centrales électriques pour amener à pied d’œuvre le courant nécessaire au fonctionnement de la plus formidable machine de guerre qui ait jamais germé dans l’esprit des hommes.
À dater du moment de la mise en fonctions des dits appareils, les frontières terrestres, maritimes et aériennes de la France devenaient infranchissables.
La paix est venue sinon interrompre ces travaux, du moins les mettre en sommeil.
Paru in Le Nouvelliste Valaisan (Suisse), le 17 avril 1924
Image détournée du film Dr Mabuse et le Rayon de la mort
Il s’agissait, en l’espèce, d’un système éclairant, dont les ministères de la guerre et de la marine poursuivirent simultanément les essais.
Des commandes avaient été déjà passées à l’inventeur.
Or, un jour, dans la salle des essais de l’inventeur, une transposition des connexions électriques donna naissance à des phénomènes électriques connus en physique sous le nom d’« arc chantant ». C’est-à-dire que le système cessa d’éclairer et émit un son grave musical.
Les propriétés de l’« arc chantant » sont connues et tous les hommes de science le comprendront.
La lampe, à ce moment-là, marchant sous quarante ampères, il suffisait de porter son énergie à un nombre X d’ampères et sélectionner les rayons rouges émis, pour en faire l’arme défensive la plus dévastatrice qui ait jamais été conçue.
En d’autres termes, pour bien fixer les idées, l’électrode dont se servait l’inventeur ayant de huit à dix millimètres de diamètre pour une énergie de quarante ampères, il suffisait de concevoir une électrode de quatre-vingts centimètres à un mètre vingt de diamètre, émettre des rayons infra-rouges, véhicules d’un potentiel X intercalé dans leur circuit, pour obtenir des effets destructifs tels que tout organisme atteint par ces rayons devait être anéanti.
Si la guerre s’était prolongée, il eût donc suffi d’équiper une ou plusieurs centrales électriques pour amener à pied d’œuvre le courant nécessaire au fonctionnement de la plus formidable machine de guerre qui ait jamais germé dans l’esprit des hommes.
À dater du moment de la mise en fonctions des dits appareils, les frontières terrestres, maritimes et aériennes de la France devenaient infranchissables.
La paix est venue sinon interrompre ces travaux, du moins les mettre en sommeil.
Paru in Le Nouvelliste Valaisan (Suisse), le 17 avril 1924
Image détournée du film Dr Mabuse et le Rayon de la mort
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