Régulièrement et tard le soir, ils diffusent des films ou épisodes spéciaux de Mazinger Z sur la chaîne Manga, je les enregistre et on se les regardes avec mon fils.
Ce fut le cas aujourd'hui et j'avais envie de faire un petit post pour parler de cet animé très peu connu en France contrairement à Goldorak et que je trouve bien plus intéressant que ce dernier. En effet même si les animations sont vieillottes (ça date de 1972 / 1973), c'est bien plus coloré, les histoires sont plus sombres et les monstres supers imaginatifs. J'y retrouve beaucoup plus d'éléments que j'aime dans la Sci-Fi et l'animation Japonaise dans cette série que dans Goldorak dont je n'ai jamais été un grand fan.
Mazinger Z
Mazinger Z est une série japonaise créée par Gō Nagai, adaptée en animé. Elle est l'ancêtre des séries de mecha. La série fut créée par les Studio Toei en 1972 d'après le manga éponyme de Gō Nagai et diffusée entre le 3 décembre 1972 et le 1er septembre 1974 sur Fuji TV.
Mazinger Z :
Koji Kabuto (personnage présent plus tard dans Goldorak sous le nom d'Alcor dans la version française) est le petit-fils d'un célèbre savant. Quand le professeur Kabuto est mortellement blessé par les hommes du Docteur Hell, un mégalomane acharné à la conquête du monde, il révèle avant de mourir à son petit-fils qu'il a conçu un robot géant, Mazinger Z, capable d'arrêter les forces du Mal. Koji prend les commandes de Mazinger Z et parvient à le contrôler, mettant en fuite les sbires de Hell. Dans les épisodes qui suivront, Mazinger Z et ses alliés parviendront à vaincre tous les robots géants envoyés par le Docteur Hell et à faire échouer ses plans de conquête.
Mazinger Z obtient un très grand succès au Japon. En Occident la série est appréciée notamment en Italie et dans les pays hispaniques, mais aussi au Maroc. En Europe Mazinger Z arriva à la télévision espagnole avant l'arrivée de Goldorak en France. Mazinger Z débuta à l'antenne espagnole, sur TVE1 (aujourd'hui La 1), le 4 mars 1978, alors que la première diffusion de Goldorak en France eut lieu quatre mois plus tard, en juillet de la même année. Pour anecdote la série connue tellement de succès en Espagne qu'une statue géante de Mazinger Z est toujours visibles dans la région de Barcelone.
Mazinger Z est la toute première série à mettre en œuvre un robot piloté de l'intérieur. Avant lui, on avait déjà eu droit à Astro (l'enfant-robot) ou a Tetsujin 28 (robot commandé à distance par un gamin à l'aide d'une télécommande).
Série culte au japon, elle est passée relativement inaperçue en France (et pour cause, elle fut partiellement diffusée 10 ans après Goldorak). Mais lors de sa diffusion au pays du soleil levant, c'était une série révolutionnaire : des combats de robots géants, les fameuses attaques criées (rocket-punch, photon-beam, rust hurricane) par le pilote Koji Kabuto alias Alcor en France. À cela s'ajoutent des méchants d'envergure : le docteur Hell, savant fou voulant conquérir le monde, secondé par le baron Ashura, étrange personnage mi-homme mi-femme (un peu comme Minos dans Goldorak du même auteur).
Pour cela, il emploie des machines infernales, les Kikaijus, monstres mécaniques qui auront pour principale mission d'abattre Mazinger Z et de détruire le centre photo-atomique.
Série culte au japon, elle est passée relativement inaperçue en France (et pour cause, elle fut partiellement diffusée 10 ans après Goldorak). Mais lors de sa diffusion au pays du soleil levant, c'était une série révolutionnaire : des combats de robots géants, les fameuses attaques criées (rocket-punch, photon-beam, rust hurricane) par le pilote Koji Kabuto alias Alcor en France. À cela s'ajoutent des méchants d'envergure : le docteur Hell, savant fou voulant conquérir le monde, secondé par le baron Ashura, étrange personnage mi-homme mi-femme (un peu comme Minos dans Goldorak du même auteur).
Pour cela, il emploie des machines infernales, les Kikaijus, monstres mécaniques qui auront pour principale mission d'abattre Mazinger Z et de détruire le centre photo-atomique.
L'intrigue se résume à sa plus simple expression : à chaque épisode, un nouvel ennemi et/ou un nouveau traquenard. C'est assez répétitif mais il y a de bonnes idées, qui seront reprises plus tard dans un grand nombres de séries de robots géants (Gaiking, Yuusha Raideen, Goldorak etc...).
En ce qui concerne la réalisation, la série est certes moins aboutie que Goldorak, mais l'animation et les graphismes sont tout à fait acceptables si l'on garde en mémoire qu'elle date de 1972. Il est vrai que les premiers génériques font pitié à voir, mais heureusement, ils seront remplacés plus tard par de nouveaux bien plus réussis. Les musiques de Monsieur Kikuchi correspondent bien à l'ambiance de l'animé, avec des thèmes inquiétants pour illustrer Hell et ses sbires, et une musique plus dynamique quand intervient Mazinger Z. On a droit à la fille sympa, Sayaka (qui apprend à Koji à piloter sa machine), au gamin Shiro (petit frère de Koji) et au trio comique (avec Boss pour chef, que l'on retrouvera en guest dans 2 épisodes de Goldorak, "Le jour du Soleil Levant" et "Don Quichotte de l'espace". Celui-ci d'ailleurs sera présent dans la suite directe de Mazinger Z, Great Mazinger, toujours au commande de son ridicule mais sympathique Boss-Robot.
En ce qui concerne la réalisation, la série est certes moins aboutie que Goldorak, mais l'animation et les graphismes sont tout à fait acceptables si l'on garde en mémoire qu'elle date de 1972. Il est vrai que les premiers génériques font pitié à voir, mais heureusement, ils seront remplacés plus tard par de nouveaux bien plus réussis. Les musiques de Monsieur Kikuchi correspondent bien à l'ambiance de l'animé, avec des thèmes inquiétants pour illustrer Hell et ses sbires, et une musique plus dynamique quand intervient Mazinger Z. On a droit à la fille sympa, Sayaka (qui apprend à Koji à piloter sa machine), au gamin Shiro (petit frère de Koji) et au trio comique (avec Boss pour chef, que l'on retrouvera en guest dans 2 épisodes de Goldorak, "Le jour du Soleil Levant" et "Don Quichotte de l'espace". Celui-ci d'ailleurs sera présent dans la suite directe de Mazinger Z, Great Mazinger, toujours au commande de son ridicule mais sympathique Boss-Robot.
En conclusion, malgré les défauts inhérents à son époque, je pense que Mazinger Z mérite tout notre respect car c'est cette série qui a tout déclenché, et la multitude des robots animés qui ont suivis n'auraient peut-être pas vu le jour sans lui.
Transition avec Great Mazinger
Dans l'avant-dernier épisode, Mazinger Z parvient à venir à bout du Docteur Hell. Mais le dernier épisode voit apparaître de nouveaux envahisseurs, l'empire de Mykene, face auxquels Mazinger Z est dépassé. Alors que tout semble perdu, un nouveau et mystérieux robot géant apparait, Great Mazinger. Un remake de ce dernier épisode a été proposé en film, sous le titre Mazinger Z Vs. The Grand General of Darkness. Dans ce remake, Mazinger Z doit se battre contre une entière armée des Mykenes, mais quand Great Mazinger vient à son secours, il arrive encore à lutter. Dans la série TV, Mazinger Z est battu par 2 bêtes, dont une avait une attaque corrosive, avec laquelle l'alliage Z a été détruit.
Great Mazinger :
Tetsuya Tsurugi (Antarès en français) est un orphelin élevé par le professeur Kenzo Kabuto (père de Koji Kabuto - Alcor en français - , le héros de Mazinger Z), qui s'est fait lui-même passer pour mort afin de mieux préparer la défense de la terre contre des invasions. Le père du professeur Kenzo Kabuto avait mis au point le robot géant Mazinger Z, son fils crée Great Mazinger, une version encore plus puissante du même robot et entraîne Tetsuya à le piloter. Devenu adulte, Tetsuya est prêt à affronter la menace de l'empire de Mykene, un peuple humanoïdes venus du centre de la terre. Mazinger Z étant dépassé par ces nouveaux envahisseurs, Great Mazinger arrive à temps pour le sauver.
Koji étant parti terminer ses études à la NASA, Tetsuya se retrouve à l'avant-poste pour lutter contre l'empire de Mykene et ses attaques régulières de monstres mécaniques géants.
Diffusée en Italie et dans de nombreux pays occidentaux, la série est restée inédite en France.
Dans les films qu'on a regardé, il y avait un cross over avec un autre héros de l'auteur : Devilman.
Synopsis :
Un démon dont la race peuplait la Terre bien avant l'arrivée des hommes, s'éveille dans la montagne... Le Dr Hell décide de partir à sa recherche, persuadé qu'il a trouvé là un moyen d'anéantir Mazinger Z. Mais la créature se met à dévaster la ville et Devilman la reconnaît : il s'agit de Siren la harpie volante, un démon aux ordres du général Zanin.
Devilman :
La genèse :
La première œuvre du jeune créateur aura lieu dans un période assez particulière, 1968. La révolution des mœurs est en marche partout, en Europe ou aux États-Unis, mais aussi au Japon où les protestations des étudiants ou des intellectuels contre la guerre du Viêt Nam ou l'absence de respect de la nature se font particulièrement fortes.
C'est en cette période que naît un hebdomadaire qui connaîtra un succès sans cesse croissant : le Shōnen Jump. C'est Go Nagai qui lui apportera son premier grand succès, avec Harenchi Gakuen (le lycée dévergondé), œuvre où professeurs exhibitionnistes et lycéens pervers se côtoient.
Œuvre nouvelle et particulièrement choquante pour l'époque, elle sera même considérée subversive par certains comme la PTA, association parentale pour la protection de la jeunesse qui accuse l'œuvre de pornographie, ou encore par certains professeurs qui n'apprécient pas du tout la critique très dure qui est faite du système scolaire. Mais les plaintes de la PTA ne pourront aboutir, car malgré la représentation de la nudité, la série est une œuvre comique et non érotique. Même certains de ses aînés mangakas apprécient très peu ses représentations d'une femme forte et non plus reléguée au rang de potiche. Ainsi, dès sa première œuvre, Go Nagai s'imposera comme un mangaka révolutionnaire assez mordant et cru qui provoque l'opprobre des biens-pensants. Alors que le public plébiscite l'œuvre, les plaintes incessantes troublent le jeune mangaka qui cauchemarde toutes les nuits.
«Alors je décidai que ma prochaine BD serait destinée à un public plus adulte, et qu'elle mettrait en évidence ce côté sombre de la société : l'intolérance, les idées reçues, les à priori. C'est comme ça qu'est né Devilman.»
— Gō Nagai
Résumé :
Akira Fudô, jeune garçon froussard et peu sûr de lui, est incapable de défendre son amie agressée par des voyous. C'est alors que son ami d'enfance Ryô vient à son secours armé d'un fusil. Sa présence est toute sauf fortuite ; il est venu le chercher pour lui révéler sa terrible découverte : les démons existent et sont sur le point de se réveiller de leur prison polaire (l'enfer des glaces auquel Dante Alighieri avait assisté).
Anciens habitants de la Terre, vivant auparavant dans une période de guerre perpétuelle où seule la loi du plus fort existait et où chaque jour apportait son lot de massacres quotidiens, les démons commencent même à fusionner avec les hommes. Ce fut le cas du père de Ryô : grand chercheur devenu à moitié fou, il commença à massacrer leurs animaux domestiques avant de vouloir s'en prendre à son fils, puis décida finalement de mettre fin à ces jours en se brûlant vif tant qu'il lui restait un semblant de raison.
Ryô avertit Akira : le seul moyen de combattre les démons sera d'en devenir un. Pressés par le temps et l'apparition des premiers démons, ils se retrouvent obligés d'organiser un sabbat, une messe noire comme l'explique Ryô à son ami incrédule et naïf. Mais sa résolution est prise, même si c'est au coût de sa vie ou de son humanité il deviendra un homme-démon, seul rempart de l'humanité contre cet ennemi préhistorique.
Par la suite, Akira devra tout faire pour préserver son humanité. Sa foi en l'espèce humaine sera mise en doute par la panique générale qui sera créée par l'arrivée des démons, où une inquisition moderne s'érigera en protectrice de la société et où la délation sera devenue une méthode courante.
Une atmosphère trouble de paranoïa, de haine et de méfiance rappelant les heures sombres de l'histoire humaine. L'homme saura-t-il faire front contre l'ennemi ou au contraire son propre égoïsme, sa propre peur et sa propre bêtise le conduiront-ils à sa destruction ?
Une œuvre majeure :
D'après Nagai :
«Je suis l'auteur de Devilman malgré tout pendant sa création, je me suis senti comme poussé par une force invisible. Il n'y a pas de justice dans la guerre, aucune guerre, il n'y a non plus aucune justification à ce qu'un être humain en tue un autre. Devilman porte un message de mise en garde, tandis que nous marchons vers un futur radieux.»
Satan étant tombé amoureux de Akira, cela donnera lieu à un amour et un combat aux conséquences apocalyptiques. Déchiré entre ses pulsions et son humanité, son amour pour la race humaine et son nouveau côté démoniaque, quels seront les choix d'Akira ? Sauvera-t-il l'humanité ?
X, Parasite ou Berserk se sont bel et bien inspirés de la série. Il en est de même de la série de jeux vidéo Shin Megami Tensei.
Hideaki Anno, grand fan de l'œuvre de Nagai (il adaptera même Cutey Honey en film par la suite), avoue l'influence majeure qu'aura eu l'œuvre sur sa célèbre série Neon Genesis Evangelion, aussi bien pour l'ambiance apocalyptique que pour le savant mélange de références mythologiques et pour sa fin marquante.
Une œuvre culte qui a marqué des générations de japonais et posé les bases de l'horreur-fantastique dans les mangas. Elle offre une vision noire et pessimiste de la nature humaine mais a aussi apporté maturité au genre manga grâce à son traitement révolutionnaire de la sexualité et de la violence.
Alors là j'ai complètement découvert Devilman lors de ce film et je penses que je vais essayer de trouver d'autres animés ou mangas sur ce personnage car cet univers me parle vraiment, à suivre...
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