"Je suis le symbole de la création et de la destruction,
je suis le début et la fin.
Avec ma queue dans la bouche,
je suis le Cercle de l'Éternité.
La sagesse est dans mes yeux
Et le crépuscule de la sagesse se cache au milieu de mes replis.
Ma piste fait le tour du monde
Et je boucle mes bobines autour de l'Univers.
Ma tête flotte parmi les étoiles
Et les nations se prosternent devant moi.
Enroulé, la tête droite, je suis l'esprit de la mer.
Le dinosaure qui faisait trembler le monde était mon acolyte
et les dragons volants étaient mes valets.
Les anciens me connaissaient.
Ils ont élevé des sanctuaires et des autels
Et je leur ai enseigné une sagesse obscure et sombre.
Je me suis lové dans les ruines de Troie et de Babylone
Et dans les rues oubliées de Ninive.
Les Scandinaves m'appelaient Midgaard et construisaient leurs galères
comme un serpent de mer.
Les Egyptiens et les Indiens m'appelaient Ysis
Et les Phéniciens Baal.
Je suis la mer qui entoure le monde.
Je suis le premier et je serai le dernier.
Je suis le Serpent des Âges."
Avec ma queue dans la bouche,
je suis le Cercle de l'Éternité.
La sagesse est dans mes yeux
Et le crépuscule de la sagesse se cache au milieu de mes replis.
Ma piste fait le tour du monde
Et je boucle mes bobines autour de l'Univers.
Ma tête flotte parmi les étoiles
Et les nations se prosternent devant moi.
Enroulé, la tête droite, je suis l'esprit de la mer.
Le dinosaure qui faisait trembler le monde était mon acolyte
et les dragons volants étaient mes valets.
Les anciens me connaissaient.
Ils ont élevé des sanctuaires et des autels
Et je leur ai enseigné une sagesse obscure et sombre.
Je me suis lové dans les ruines de Troie et de Babylone
Et dans les rues oubliées de Ninive.
Les Scandinaves m'appelaient Midgaard et construisaient leurs galères
comme un serpent de mer.
Les Egyptiens et les Indiens m'appelaient Ysis
Et les Phéniciens Baal.
Je suis la mer qui entoure le monde.
Je suis le premier et je serai le dernier.
Je suis le Serpent des Âges."
Dans les histoires de Kull de Robert E. Howard, le peuple serpent adore un dieu connu sous le nom de Grand Serpent. Les écrivains ultérieurs identifieront le Grand Serpent avec le Grand Ancien Yig et avec le dieu serpent stygien Set des histoires du Conan de Howard.
Les Hommes Serpents ont été créés il y a des éons incalculables par le Grand Serpent. À un moment donné, les Hommes-Serpents ont connu une scission culturelle, un groupe devenant les Hommes-Serpents.
Le siège du Premier Empire du Peuple Serpent, à l' époque paléozoïque, est Valusia. Valusia est un pays fictif dans les histoires de Kull de Robert E. Howard et ses histoires racontent, entre autres choses, que les Hommes-Serpents tentent de conquérir à nouveau le monde, il y a environ 20000 ans, quand Kull de l' Atlantide régnait sur le royaume de Valusia, situé sur la côte ouest du continent principal de Thuria.
Valusia, était donc l'empire du Peuple Serpent et de ses dieux Set ainsi que Yig. Mais c'est vrai que Yig est distinct du grand ensemble des serpents. De nombreux changements survenus chez les Hommes-Serpents sont venus de la plume de Lin Carter. Dans les œuvres de Lin Carter liées à Hyperborée, Shuggon est l'ancien continent du Peuple Serpent mésozoïque détruit dans un cataclysme vers 65 millions avant notre ère, ce qui a provoqué la migration du Peuple Serpent survivant vers l'Ancien Valusia et a contribué à l'extinction des dinosaures. Shuggon est nommé dans le Necronomicon mais reste anonyme dans la plupart des autres textes. Peut-être que Shuggon est la même chose qu'Altuas ou Altuan (une ancienne île-continent habitée par le Peuple Serpent).
Après la destruction de Valusia, les Hommes-Serpents se sont enfuis vers Yoth, une caverne sous K'n-yan en Amérique du Nord. Ils ont construit des villes souterraines dont il ne reste que des ruines à l’époque moderne. Les explorateurs de K'n-yan rendaient fréquemment visite à Yoth pour en savoir plus sur les connaissances scientifiques des Hommes-Serpents. Leur chute suivante survint lorsqu'ils rapportèrent des idoles de Tsathoggua de N'kai et abandonnèrent leur divinité protectrice Yig pour adorer leur nouveau dieu. En guise de représailles, Yig leur lança une malédiction et força les quelques fidèles restants à fuir dans une série de cavernes sous le mont Voormithadreth.
Quoiqu'il en soit, les Hommes-Serpents et les mythes liés aux serpents dans des temps très anciens sont récurrents dans les œuvres de ces auteurs et de ces différents mythes. Vous savez si vous suivez ce Blog que je suis friand de Sword & Sorcery, de Conan, des mythes lovecraftiens... Mais ce poème m'évoque aussi le Serpent / le Cycle dans Mantra. Le Serpent fut un temps le maître des univers engendrés par la mort de l'Hommonde, il engendra Androgyne-Roi et le Lion, qui le jetèrent hors de son trône.
"Dans Mantra Oniropunk, il est dit de l'Hommonde, que c'est un dieu humanoïde contenant un chaos de créativité, Au sein de celui-ci, l'individualité n'existe pas. L'Hommonde est un monde linéaire, avec un début (ses pieds), un milieu (ses deux sexes), et une fin (sa tête). Il existe d'autres organes sacrés : le cerveau, le cœur, les poumons, le foie, le pancréas et les deux reins. Il crée d'incroyables mondes, peuples, concepts et parmi eux le concept du recommencement perpétuel : le Cycle ou le serpent Ouroboros, comme les Grecs anciens le surnomment. Au cours d'un débat métaphysique entre le Cycle et l'Hommonde sur la fin du monde, l'Hommonde prône sa propre disparition pour que son existence linéaire fasse sens, le serpent refuse cette perspective apocalyptique. Le Cycle blesse et paralyse son géniteur, ce qui le fait exploser métaphysiquement. Toutes se créations se mélangent, se découpent, se divisent, se dispersent. Ses os dérivent dans le néant au-delà de sa peau. Son squelette et ses organes deviennent le Sous-monde, un égout qui relie tous les mondes telle une toile d'araignée gluante faite de pétrol'magie : le sang de l'Hommonde. Le reste de son corps devient une multitude de réalités passées, futures et parallèles : le Multivers. Ces deux dimensions agissent comme des vases communicants, dans un va-et-vient métaphysique continu. L'Hommonde n'est pas vraiment mort. A travers ses fragments éparpillés qui continuent à se diviser, il vit toujours et meurt à la fois. Le Cycle prend la place de son créateur comme cosmologie dominante. Dans un océan de pétrol'magie, il pond un avatar pour communiquer avec les habitants du Multivers : Androgyne-Roi monte sur le trône de la réalité. Il sourit tout le temps, a le corps au genre indistinct, il est nu et sous sa peau de nacre des serpents se mordent la queue. Son trône est taillé dans un morceau du cerveau de l'Hommonde déchu".
Dans le poème d'Howard il est dit :
"Je suis le symbole de la création et de la destruction,
je suis le début et la fin.
Avec ma queue dans la bouche,
je suis le Cercle de l'Éternité".
Avec ma queue dans la bouche,
je suis le Cercle de l'Éternité".
Je pense évidemment au serpent de Mantra.
Dans Millevaux/Mantra, cela va encore plus loin : "Shub-Niggurath est Père et mère de Millevaux, de l'emprise, de l'égrégore et des horlas. Ce dieu suprême et incompréhensible vit sous la terre, réparti dans toute la sphère de Millevaux. Il est fait de pétrole, à moins qu'il lui ait donné naissance. Shub-Niggurath crée toute vie et toute mort dans l'univers. Il y a tout lieu de croire qu'ielle et le Serpent sont la même entité".
Dans le poème d'Howard il cite :
"Les Scandinaves m'appelaient Midgaard et construisaient leurs galères
comme un serpent de mer.
Les Egyptiens et les Indiens m'appelaient Ysis
Et les Phéniciens Baal".
comme un serpent de mer.
Les Egyptiens et les Indiens m'appelaient Ysis
Et les Phéniciens Baal".
Ça me ramène à un Post récent où j'évoquais la Phénicie dans Millevaux.
Je ne théoriserais pas plus loin ce soir car il se fait tard, que j'ai ma journée de boulot qui se fait sentir et que j'ai faim, mais ça me donne quelques futures pistes à étudier pour voir comment les lier et étoffer mes idées de campagnes.
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