Cette découverte a été faite dans le cadre de fouilles effectuées par les experts de l’INAH dans le centre historique de Mexico où les Aztèques ont fondé la cité de Tenochtitlan.
Le tzompantli (une structure de poteaux en bois sur lesquels étaient empalés les crânes humains des victimes sacrifiées en Mésoamérique), selon les enquêteurs, était situé dans la zone du Templo Mayor, la grande pyramide qui a dominé le siège de l’empire et sur laquelle les conquérants espagnols ont construit la cathédrale métropolitaine.
Les chercheurs, qui poursuivent avec soin l’excavation, ont estimé que la plate-forme mesure environ 34 mètres de long et environ 12 mètres de large, et au vu de ses caractéristiques, elle a dû être érigée à l’étape 6 de la Grande Tenochtitlan, entre 1486 et 1502 de notre ère.
Les scientifiques supposent que les décapitations qui ont donné lieu à ce genre d’offrandes rituelles sont liées à l’ancien jeu de balle durant lequel les joueurs étaient décapités après la partie, et d’autres cérémonies au caractère sacré.
Les études ont révélé que les crânes appartiennent principalement à de jeunes adultes de sexe masculin, mais il y a aussi certainement des crânes appartenant à des femmes et des enfants.
Les chercheurs révèlent également que cette découverte est cohérente avec les sources historiques des conquérants espagnols, Hernán Cortés et Bernardo Diaz del Castillo, dans leurs récits évoquaient l’existence d’un tzompantli dans le domaine du Templo Mayor.
On estime que les Aztèques ont fondé Tenochtitlan en 1325 pour développer un empire qui a dominé les peuples environnants, mais avec l’arrivée des conquérants espagnols cette cité a été condamnée en 1521.
Pour Eduardo Matos, chercheur émérite à l’Institut national d’anthropologie et d’histoire (INAH), le tzompantli était une représentation mexica, à la fois un avertissement envers les ennemis, en rapport avec le jeu de balle et la guerre. C’était également commun aux autres cultures méso-américaines comme la culture maya ou tolteca.
Le tzompantli (une structure de poteaux en bois sur lesquels étaient empalés les crânes humains des victimes sacrifiées en Mésoamérique), selon les enquêteurs, était situé dans la zone du Templo Mayor, la grande pyramide qui a dominé le siège de l’empire et sur laquelle les conquérants espagnols ont construit la cathédrale métropolitaine.
Les chercheurs, qui poursuivent avec soin l’excavation, ont estimé que la plate-forme mesure environ 34 mètres de long et environ 12 mètres de large, et au vu de ses caractéristiques, elle a dû être érigée à l’étape 6 de la Grande Tenochtitlan, entre 1486 et 1502 de notre ère.
Les scientifiques supposent que les décapitations qui ont donné lieu à ce genre d’offrandes rituelles sont liées à l’ancien jeu de balle durant lequel les joueurs étaient décapités après la partie, et d’autres cérémonies au caractère sacré.
Les études ont révélé que les crânes appartiennent principalement à de jeunes adultes de sexe masculin, mais il y a aussi certainement des crânes appartenant à des femmes et des enfants.
Les chercheurs révèlent également que cette découverte est cohérente avec les sources historiques des conquérants espagnols, Hernán Cortés et Bernardo Diaz del Castillo, dans leurs récits évoquaient l’existence d’un tzompantli dans le domaine du Templo Mayor.
On estime que les Aztèques ont fondé Tenochtitlan en 1325 pour développer un empire qui a dominé les peuples environnants, mais avec l’arrivée des conquérants espagnols cette cité a été condamnée en 1521.
Pour Eduardo Matos, chercheur émérite à l’Institut national d’anthropologie et d’histoire (INAH), le tzompantli était une représentation mexica, à la fois un avertissement envers les ennemis, en rapport avec le jeu de balle et la guerre. C’était également commun aux autres cultures méso-américaines comme la culture maya ou tolteca.
Un « tzompantli » est une structure de poteaux en bois sur lesquels étaient empalés les crânes humains des victimes sacrifiées en Mésoamérique.
Étymologiquement, ce mot nahuatl est composé de « tzom » (crâne) et « pantli » (mur).
Entre des rangées de pieux étaient fixées des perches sur lesquels on enfilait par les tempes les crânes des victimes. Il en existait une autre version, plus fréquente chez les Mayas, où les crânes étaient enfilés sur des perches verticales.
On en trouve des représentations dans divers codex du XVIe siècle, notamment une version miniature sur la célèbre première page du codex Mendoza, qui représente sans doute symboliquement le tzompantli du principal centre cérémoniel de Mexico-Tenochtitlan, le Templo Mayor. Une autre illustration est celle du codex Ramírez (es) (1587) où un tzompantli est dessiné à côté d'un autel sacrificiel.
Entre des rangées de pieux étaient fixées des perches sur lesquels on enfilait par les tempes les crânes des victimes. Il en existait une autre version, plus fréquente chez les Mayas, où les crânes étaient enfilés sur des perches verticales.
On en trouve des représentations dans divers codex du XVIe siècle, notamment une version miniature sur la célèbre première page du codex Mendoza, qui représente sans doute symboliquement le tzompantli du principal centre cérémoniel de Mexico-Tenochtitlan, le Templo Mayor. Une autre illustration est celle du codex Ramírez (es) (1587) où un tzompantli est dessiné à côté d'un autel sacrificiel.
Bernardino de Sahagún nous en donne un exemple curieux, accompagné d'une image dans le manuscrit : lors de la conquête de Tenochtitlan par les Espagnols, les Aztèques, ayant capturé des soldats espagnols et des chevaux, les sacrifient et « [...] lorsqu'ils ont été immolés, alors ils ont enfilé sur des baguettes les têtes des Espagnols ; ils y ont piqué aussi les têtes des chevaux. En bas ils les ont placées, et les têtes des Espagnols ils les ont mises plus haut ».
On a également trouvé sur plusieurs sites archéologiques mésoaméricains des bas-reliefs représentant des tzompantlis, notamment sur le site aztèque du Templo Mayor ainsi que celui maya de Chichén Itzá.
On a également trouvé sur plusieurs sites archéologiques mésoaméricains des bas-reliefs représentant des tzompantlis, notamment sur le site aztèque du Templo Mayor ainsi que celui maya de Chichén Itzá.
Une bonne idée pour un décors ou pour illustrer les rituels d'une tribu dans un contexte Pulp, genre Terre Creuse ou Sword & Sorcery. Cela pourrait aussi servir comme culte ou rituel pour un peuple du Multivers, il n'y a plus qu'à...
Un peu morbide (forcément!), mais très intéressant article...
RépondreSupprimerMerci beaucoup, j'ai trouvé l'idée intéressante pour un futur décors, dans un cadre plus fantastique pour notre univers de jeu mais comme je m'autorise pourquoi pas des aventures dans des cadres plus historiques j'imagine bien nos héros propulsés à l'époque des conquistadores qui sait :)
SupprimerJe suis en train de relire Azteca", un roman de Gary Jennings. C'est un gros pavé narrant les aventures et mésaventures d'un mexica, avant et pendant la conquête espagnole. C'est une très chouette lecture pour découvrir les cultures méso-américaines en général et les Aztèques en particulier. Ça reste une fiction: le décor culturel sert (bien) la narration et c'est une lecture où l'on ne s'ennuie guère. Je le relis avec beaucoup de plaisir. Je recommande.
RépondreSupprimerSinon il y a aussi ce très beau livre de JMG Le Clézio: "Le rêve mexicain ou la pensée interrompue", beaucoup moins fictionnel et autrement plus littéraire.
Merci pour les conseils, il faudra que je me les procure, c'est vrai que j'ai une certaine fascination pour ces cultures là, j'aimes beaucoup tes articles d'ailleurs sur les Vampires du Mexique et récemment sur les méga-cités d'Amérique du Sud dans Rifts.
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