Un Blog dans lequel je laisse libre cours à mes idées pour parler de Multivers, de Pop Culture, de Mondes Imaginaires, de Jeux de Rôle, de Musiques et de Cultures Alternatives ou non, de Romans, BD, Comics, Mangas..., de Films et Animés, de Jeux Vidéo, de Figurines, d’Illustrations et d’autres trouvailles et Geekeries qui me passent par la tête, m’intéressent, m’inspirent. Un Blog où j’aime à mélanger, mixer tout cela dans un flot d'articles où je vous invite à venir vous perdre...
mardi 30 octobre 2018
La cité des brumes
Je me suis amusé à revisiter quelques vieilles photos avec des effets de brume comme il pourrait y avoir tôt le matin ou tard le soir en milieu urbain et en période hivernale. C'est juste pour le fun.
lundi 29 octobre 2018
Influences & Inspirations - Kris Kuski and more...
Hormis la table que je suis en train de préparer pour notre prochaine aventure et qui n'a pas beaucoup avancé depuis mon dernier Post à ce sujet, je pense que je viens de trouver la direction que je veux prendre pour mes prochaine table, les inspirations sont multiples bien évidemment et je reste fan de ce que je vois sur le site de Tom (qui ne poste malheureusement plus beaucoup) ou sur le forum Post Apoc Wargames par exemple et il y en a beaucoup d'autres comme ce Blog que j'adore (le mélange Rogue Trader/Motu/TMNT...je kiffe). Mais dernièrement ce qui m'inspire c'est un mélange du travail de John Blanche (pour l'ambiance qu'il dégage dans ses créations, dessins ou figurines) des tables vues sur ce Blog, et des créations de Kris Kuski que je viens de découvrir.
Son site : https://www.kuksi.com/
Peintre, dessinateur mais surtout sculpteur, Kris Kuksi possède plus d’une corde à son arc de talents. L’artiste Américain, dont les sculptures impressionnent par la complexité de l’assemblage, tente à travers ses créations d’éveiller un niveau de conscience nouveau chez le spectateur. Il estime en effet le monde d’aujourd’hui fragilisé par la cupidité et le matérialisme, et souhaite exposer les erreurs de l’Homme par ce biais artistique. Un travail d’orfèvre, soigné à la précision chirurgicale. Jugez plutôt.
Kris Kuksi est né en l’an de grâce 1973, dans le Missouri, à Springfield, mais a grandi dans le Kansas, un état frontalier. Son environnement familial compliqué aura tôt fait d’isoler le jeune garçon, de le confronter à la solitude, pavant ainsi le chemin vers un refuge psychologique que constitue l’imagination. Depuis sa plus tendre enfance, le grotesque lui apparaît comme magnifique, une fascination pour l’insolite qui est aujourd’hui représentatif de son travail artistique.
Son site : https://www.kuksi.com/
Peintre, dessinateur mais surtout sculpteur, Kris Kuksi possède plus d’une corde à son arc de talents. L’artiste Américain, dont les sculptures impressionnent par la complexité de l’assemblage, tente à travers ses créations d’éveiller un niveau de conscience nouveau chez le spectateur. Il estime en effet le monde d’aujourd’hui fragilisé par la cupidité et le matérialisme, et souhaite exposer les erreurs de l’Homme par ce biais artistique. Un travail d’orfèvre, soigné à la précision chirurgicale. Jugez plutôt.
Kris Kuksi est né en l’an de grâce 1973, dans le Missouri, à Springfield, mais a grandi dans le Kansas, un état frontalier. Son environnement familial compliqué aura tôt fait d’isoler le jeune garçon, de le confronter à la solitude, pavant ainsi le chemin vers un refuge psychologique que constitue l’imagination. Depuis sa plus tendre enfance, le grotesque lui apparaît comme magnifique, une fascination pour l’insolite qui est aujourd’hui représentatif de son travail artistique.
Sa technique sans commune mesure, chiadée et méticuleuse, donne naissance à des sculptures édifiantes qui lui valent nombre d’éloges dont ceux du réalisateur Guillermo Del Toro. Un processus fastidieux qui requiert précision et dextérité. Chaque sculpture représente les marques de sa philosophie et de sa pratique, tout en témoignant de la nature multiple de la perception. De références iconiques et intemporelles que sont les Dieux et Déesses, aux dogmes religieux et à la morale en passant par la lutte pour comprendre les limites de la mortalité, Kris Kuksi ne cesse de s’interroger et de questionner le spectateur.
Son travail satirique qui allie brillamment esthétique baroque et industrielle moderne se concrétisent par l’obtention de prix et de distinctions diverses. Il a, notamment, été présenté dans une centaine d’expositions, dans des galeries et musées à travers le monde et peut également être admiré dans un certain nombre de revues internationales d’art. Le plus surprenant, c’est que certaines figures dans ses œuvres viennent de vieux jouets et bibelots réutilisés.
Kris Kuksi possède de l’or au bout des doigts et parvient à mettre en forme les vicissitudes du monde moderne tout en suggérant la réflexion sur la capacité de l’Homme à se renouveler et améliorer sa condition. Son travail rigoureux et exigeant, qu’il qualifie d’industriel rococo, est réalisé avec maestria, jugez plutôt…
Son travail satirique qui allie brillamment esthétique baroque et industrielle moderne se concrétisent par l’obtention de prix et de distinctions diverses. Il a, notamment, été présenté dans une centaine d’expositions, dans des galeries et musées à travers le monde et peut également être admiré dans un certain nombre de revues internationales d’art. Le plus surprenant, c’est que certaines figures dans ses œuvres viennent de vieux jouets et bibelots réutilisés.
Kris Kuksi possède de l’or au bout des doigts et parvient à mettre en forme les vicissitudes du monde moderne tout en suggérant la réflexion sur la capacité de l’Homme à se renouveler et améliorer sa condition. Son travail rigoureux et exigeant, qu’il qualifie d’industriel rococo, est réalisé avec maestria, jugez plutôt…
Donc, je vais essayer, modestement bien sur, d'orienter mes prochains bricolages de décors et mes prochaines tables vers un mélange de toutes ces influences et on verra bien ce que cela donne.
Un maître de l'illustration de Science Fiction : Wally Wood
Wally Wood est peut-être le plus grand dessinateur de bandes dessinées qui ait jamais acheté un crayon. Sa carrière s'étend des années 1940 aux années 1980. Cet homme était un maître et il n’y a pas de doutes. Tout son art de la science-fiction est bourré de détails. Il n’y a pas de surface qui ne soit pas occupée du tout dans ses planches. C'est la marque d'un maître.
Il a travaillé pour EC Publishing dans les années 50 et a tellement fait que je ne peux même pas commencer à couvrir le travail de cet homme.
En plus des centaines de pages de bandes dessinées de Wood, il a illustré pour des livres et des magazines tout en travaillant également dans divers autres domaines - la publicité, l'emballages et les illustrations de produits, la bande dessinée comique, les pochettes de disques, des affiches, des cartes à échanger, y compris des travaux sur le jeu Mars Attacks.
Les années 1950
Wood, qui travaille alors dans un studio à Manhattan, au croisement de la 64e rue Ouest et de la Colombus Avenue, commence à se faire remarquer pour son travail de science-fiction chez EC et Avon Comics. Durant cette période, il crée des histoires dans une très grande variété de sujets et de genres, de l'eau-de-rose à l'aventure, en passant par la guerre, l'horreur, et l'humour satirique pour le Mad d'Harvey Kurtzman. Il dessine et encre ainsi plusieurs douzaines d'histoires dans les publications-phares d'EC Weird Science, Weird Fantasy, Two-Fisted Tales et Tales from the Crypt, mais aussi dans des titres moins connus : Valor, Piracy and Aces High.
À partir de scénarios et d'esquisses de Jules Feiffer, il travaille durant deux mois sur Le Spirit, pour l'histoire du début des années 1950, The Spirit in Outer-space. Eisner le paie « environ 30 $ par semaine [pour] le lettrage et des décors du Spirit. Parfois 40 quand je faisais tous les dessins. » Wood travaille aussi beaucoup dans les couvertures et l'illustration intérieure de livres de poche, dont celles de la réédition 1959 de la série de Bobbs Merrill « Childhood of famous Americans ».
De 1957 à 1967, il illustre aussi plus de 60 numéros du digest Galaxy Science Fiction, travaillant à partir d'histoires d'Isaac Asimov, Philip K. Dick, Jack Finney, C.M. Kornbluth, Frederik Pohl, Robert Silverberg, Robert Sheckley, Clifford D. Simak ou Jack Vance. Il réalise aussi six couvertures de Galaxy Science Fiction Novels entre 1952 et 1958. Il publie des dessins humoristiques dans les magazines pour hommes Dude, Gent et Nugget. En 1958, il encre durant les huit premiers mois de sa publication dans les journaux américains la bande dessinée Sky Masters dessinée par son légendaire collègue Jack Kirby.
L'Âge d'or
Wood travaille pour à peu près tous les grands éditeurs, de Marvel (Atlas Comics), à DC (House of Mystery, Plop!, Stalker, All Star Comics, Challengers of the Unknown), en passant par Warren (Creepy et Eerie), mais aussi pour d'autres plus petits, comme Avon (Strange Worlds), Charlton (War and Attack, Jungle Jim), Fox (Martin Kane, Private Eye), Gold Key (M.A.R.S. Patrol Total War, Fantastic Voyage), Harvey (Unearthly Spectaculars), King Comics (Jungle Jim), Atlas/Seaboard (The Destructor), Youthful Comics (Capt. Science), Tower Comics (T.H.U.N.D.E.R. Agents) et le fabricant de jouets Wham-O (Wham-O Giant Comics).
Pour Marvel, il est durant l'Âge d'argent des comics il dessine et encre Daredevil no 5 à 8 et encre (sur des dessins de Bob Powell) les numéros 9 à 11, créant le costume rouge caractéristique du personnage dans le numéro 7 ; il encre également les Vengeurs no 20 à 22. Il réalise aussi les dix premières pages de Dr. Doom dans Astonishing Tales no 1 à 4 (août 1970 - février 1971) et plusieurs histoires d'horreur dans Tower of Shadows no 5 à 6 (mai - novembre 1970).
Wood est également célèbre pour la création du poster satirique anonyme The Disneyland Memorial Orgy, dessiné pour The Realist de Paul Krassner. Ce dessin dépeint plusieurs personnages Disney copyrightés dans diverses activités (dont la fornication ou la prise d'héroïne), le château de Cendrillon irradiant de dollars. En 1981 encore, quand on lui demandait s'il avait réalisé ce dessin, Wood répondit seulement : « Je préfère ne rien dire ! Ça doit être le dessin le plus piraté de l'histoire ! Tout le monde en faisait des copies. Il paraît que des gens ont été arrêtés pour l'avoir vendu. J'ai toujours trouvé que les histoires Disney étaient sexy : Blanche Neige, etc. » Disney n'entreprit aucune poursuite contre Krassner ou sa publication mais attaqua en justice l'éditeur d'une version piratée.
Au cours des années 1960, Wood dessine de nombreux gags et illustre des cartes à collectionner pour Topps Chewing Gum, dont les crayonnés initiaux de la fameuse série de 1962 Mars Attacks! de Bob Powell and Norman Saunders. Actif dans les années 1970 au sein de l'Academy of Comic Book Arts, Wood collabore aux diverses éditions de l'annuel ACBA Sketchbook.
Wood éditeur
En 1966, Wood lance witzend, un comics underground, dans lequel il offrait à ses collègues la possibilité de créer en dehors des conventions de la bande dessinée industrielle. Après le quatrième numéro, Wood laisse la place à Bill Pearson, qui continue la publication jusqu'aux années 1980.
En 1969, il crée un autre comics underground majeur : Heroes, Inc. Presents Cannon, destiné à ses lecteurs militaires de Sally Forth. En collaboration avec Steve Ditko et Ralph Reese pour le dessin, et avec Ron Whyte pour les scénarios, il réalise Cannon, The Misfits et Dragonella.
Souffrant d'insuffisance rénale chronique à partir du début des années 1970, ayant perdu la vue d'un œil après une attaque cardiaque en 1978, Wood, face au déclin de sa santé, malgré la reconnaissance de ses pairs, se suicide par balle en 1981. Son travail, dès les années 1950, a une grande influence sur de nombreux auteurs, comme Bassford, Reese, Larry Hama, Kyle Baker, Hilary Barta, Sid Check, Rand Holmes, Wayne Howard, Howard Nostrand, Mark Schultz, William Stout, Tom Sutton, Bruce Timm, Bill Wray ou encore Bernie Wrightson.
Il a travaillé pour EC Publishing dans les années 50 et a tellement fait que je ne peux même pas commencer à couvrir le travail de cet homme.
En plus des centaines de pages de bandes dessinées de Wood, il a illustré pour des livres et des magazines tout en travaillant également dans divers autres domaines - la publicité, l'emballages et les illustrations de produits, la bande dessinée comique, les pochettes de disques, des affiches, des cartes à échanger, y compris des travaux sur le jeu Mars Attacks.
Wallace Allan Wood, plus connu sous le nom de Wally Wood (17 juin 1927 à Menahga - 2 novembre 1981 à Los Angeles) est un auteur et éditeur de bande dessinée américain, surtout connu dans le monde anglophone pour ses publications chez EC Comics et dans Mad et dans le monde francophone par les traductions parues dans L'Écho des savanes. William Gaines, directeur d'EC, a dit de lui : « Wally a dû être notre auteur le plus inquiet... Je ne prétend pas faire un rapport entre les deux, mais il a aussi peut-être été le plus brillant.
Les débuts
Dès son plus jeune âge, Wallace Wood lit et dessine des bandes dessinées. Ses premiers travaux sont très influencés par Roy Crane. En 1944, il quitte avec succès le lycée et se dirige vers la marine marchande pour la fin de la Seconde Guerre mondiale. En 1946, il s'engage dans le 11e régiment de paras de l'United States Army et est envoyé à Hokkaidō, parmi les forces d'occupation américaines du Japon. Ses obligations accomplies, il retourne à New York à l'été 1948, où il travaille comme aide-serveur chez Bickford's tout en suivant des cours à la Cartoonists and Illustrators School.
Aidé par le représentant d'auteurs Renaldo Epworth, il fait son entrée dans le monde de la bande dessinée en 1948 comme lettreur et encreur pour le Fox Features Syndicate : « Mon premier travail professionnel a été de lettrer des bandes dessinées sentimentales pour Fox en 1948. Ça a duré environ un an. J'ai aussi commencé à faire des décors, et à encrer. Surtout des trucs sentimentaux. Pour une page, je recevais cinq dollars... Deux fois par semaine, j'encrais dix pages en une journée. » Il travaille la même année comme assistant de George Wunder, qui avait repris la série de Milton Caniff Terry et les Pirates.
Toujours pour Fox, il publie sa première histoire fin 1948, The Tip-off woman dans le fascicule western Women Outlaws no 4 (daté de janvier 1949). Son histoire suivante est publiée dans My confession no 7 (août 1949). À partir de cette date, il collabore régulièrement à My Experience, My Secret Life, My Love Story et My True Love: Thrilling Confession Stories. Sa première signature, un Woody à moitié caché sur le fronton d'un théâtre, apparaît dans My confession no 8 en octobre 1949.
Il débute avec EC Comics, l'éditeur chez lequel il deviendra célèbre, en novembre 1949, comme encreur de I Thought I Loved My Boss, une histoire de sept pages publiée dans A Moon, a Girl...Romance no 10, et comme dessinateur à part entière de la principale histoire du fascicule Saddle Romances no 1 : I was just a playtime cowgirl, encrée par Harrison.
Les débuts
Dès son plus jeune âge, Wallace Wood lit et dessine des bandes dessinées. Ses premiers travaux sont très influencés par Roy Crane. En 1944, il quitte avec succès le lycée et se dirige vers la marine marchande pour la fin de la Seconde Guerre mondiale. En 1946, il s'engage dans le 11e régiment de paras de l'United States Army et est envoyé à Hokkaidō, parmi les forces d'occupation américaines du Japon. Ses obligations accomplies, il retourne à New York à l'été 1948, où il travaille comme aide-serveur chez Bickford's tout en suivant des cours à la Cartoonists and Illustrators School.
Aidé par le représentant d'auteurs Renaldo Epworth, il fait son entrée dans le monde de la bande dessinée en 1948 comme lettreur et encreur pour le Fox Features Syndicate : « Mon premier travail professionnel a été de lettrer des bandes dessinées sentimentales pour Fox en 1948. Ça a duré environ un an. J'ai aussi commencé à faire des décors, et à encrer. Surtout des trucs sentimentaux. Pour une page, je recevais cinq dollars... Deux fois par semaine, j'encrais dix pages en une journée. » Il travaille la même année comme assistant de George Wunder, qui avait repris la série de Milton Caniff Terry et les Pirates.
Toujours pour Fox, il publie sa première histoire fin 1948, The Tip-off woman dans le fascicule western Women Outlaws no 4 (daté de janvier 1949). Son histoire suivante est publiée dans My confession no 7 (août 1949). À partir de cette date, il collabore régulièrement à My Experience, My Secret Life, My Love Story et My True Love: Thrilling Confession Stories. Sa première signature, un Woody à moitié caché sur le fronton d'un théâtre, apparaît dans My confession no 8 en octobre 1949.
Il débute avec EC Comics, l'éditeur chez lequel il deviendra célèbre, en novembre 1949, comme encreur de I Thought I Loved My Boss, une histoire de sept pages publiée dans A Moon, a Girl...Romance no 10, et comme dessinateur à part entière de la principale histoire du fascicule Saddle Romances no 1 : I was just a playtime cowgirl, encrée par Harrison.
Les années 1950
Wood, qui travaille alors dans un studio à Manhattan, au croisement de la 64e rue Ouest et de la Colombus Avenue, commence à se faire remarquer pour son travail de science-fiction chez EC et Avon Comics. Durant cette période, il crée des histoires dans une très grande variété de sujets et de genres, de l'eau-de-rose à l'aventure, en passant par la guerre, l'horreur, et l'humour satirique pour le Mad d'Harvey Kurtzman. Il dessine et encre ainsi plusieurs douzaines d'histoires dans les publications-phares d'EC Weird Science, Weird Fantasy, Two-Fisted Tales et Tales from the Crypt, mais aussi dans des titres moins connus : Valor, Piracy and Aces High.
À partir de scénarios et d'esquisses de Jules Feiffer, il travaille durant deux mois sur Le Spirit, pour l'histoire du début des années 1950, The Spirit in Outer-space. Eisner le paie « environ 30 $ par semaine [pour] le lettrage et des décors du Spirit. Parfois 40 quand je faisais tous les dessins. » Wood travaille aussi beaucoup dans les couvertures et l'illustration intérieure de livres de poche, dont celles de la réédition 1959 de la série de Bobbs Merrill « Childhood of famous Americans ».
De 1957 à 1967, il illustre aussi plus de 60 numéros du digest Galaxy Science Fiction, travaillant à partir d'histoires d'Isaac Asimov, Philip K. Dick, Jack Finney, C.M. Kornbluth, Frederik Pohl, Robert Silverberg, Robert Sheckley, Clifford D. Simak ou Jack Vance. Il réalise aussi six couvertures de Galaxy Science Fiction Novels entre 1952 et 1958. Il publie des dessins humoristiques dans les magazines pour hommes Dude, Gent et Nugget. En 1958, il encre durant les huit premiers mois de sa publication dans les journaux américains la bande dessinée Sky Masters dessinée par son légendaire collègue Jack Kirby.
L'Âge d'or
Wood travaille pour à peu près tous les grands éditeurs, de Marvel (Atlas Comics), à DC (House of Mystery, Plop!, Stalker, All Star Comics, Challengers of the Unknown), en passant par Warren (Creepy et Eerie), mais aussi pour d'autres plus petits, comme Avon (Strange Worlds), Charlton (War and Attack, Jungle Jim), Fox (Martin Kane, Private Eye), Gold Key (M.A.R.S. Patrol Total War, Fantastic Voyage), Harvey (Unearthly Spectaculars), King Comics (Jungle Jim), Atlas/Seaboard (The Destructor), Youthful Comics (Capt. Science), Tower Comics (T.H.U.N.D.E.R. Agents) et le fabricant de jouets Wham-O (Wham-O Giant Comics).
Pour Marvel, il est durant l'Âge d'argent des comics il dessine et encre Daredevil no 5 à 8 et encre (sur des dessins de Bob Powell) les numéros 9 à 11, créant le costume rouge caractéristique du personnage dans le numéro 7 ; il encre également les Vengeurs no 20 à 22. Il réalise aussi les dix premières pages de Dr. Doom dans Astonishing Tales no 1 à 4 (août 1970 - février 1971) et plusieurs histoires d'horreur dans Tower of Shadows no 5 à 6 (mai - novembre 1970).
Wood est également célèbre pour la création du poster satirique anonyme The Disneyland Memorial Orgy, dessiné pour The Realist de Paul Krassner. Ce dessin dépeint plusieurs personnages Disney copyrightés dans diverses activités (dont la fornication ou la prise d'héroïne), le château de Cendrillon irradiant de dollars. En 1981 encore, quand on lui demandait s'il avait réalisé ce dessin, Wood répondit seulement : « Je préfère ne rien dire ! Ça doit être le dessin le plus piraté de l'histoire ! Tout le monde en faisait des copies. Il paraît que des gens ont été arrêtés pour l'avoir vendu. J'ai toujours trouvé que les histoires Disney étaient sexy : Blanche Neige, etc. » Disney n'entreprit aucune poursuite contre Krassner ou sa publication mais attaqua en justice l'éditeur d'une version piratée.
Au cours des années 1960, Wood dessine de nombreux gags et illustre des cartes à collectionner pour Topps Chewing Gum, dont les crayonnés initiaux de la fameuse série de 1962 Mars Attacks! de Bob Powell and Norman Saunders. Actif dans les années 1970 au sein de l'Academy of Comic Book Arts, Wood collabore aux diverses éditions de l'annuel ACBA Sketchbook.
Durant toutes ces années, de nombreux artistes travaillent dans son studio, parmi lesquels Dan Adkins, Richard Bassford, Tony Coleman, Nick Cuti, Leo and Diane Dillon, Larry Hama, Russ Jones, Wayne Howard, Paul Kirchner, Joe Orlando, Bill Pearson, Al Sirois, Ralph Reese, Bhob Stewart, Tatjana Wood ou encore Mike Zeck.
Wood éditeur
En 1966, Wood lance witzend, un comics underground, dans lequel il offrait à ses collègues la possibilité de créer en dehors des conventions de la bande dessinée industrielle. Après le quatrième numéro, Wood laisse la place à Bill Pearson, qui continue la publication jusqu'aux années 1980.
En 1969, il crée un autre comics underground majeur : Heroes, Inc. Presents Cannon, destiné à ses lecteurs militaires de Sally Forth. En collaboration avec Steve Ditko et Ralph Reese pour le dessin, et avec Ron Whyte pour les scénarios, il réalise Cannon, The Misfits et Dragonella.
Souffrant d'insuffisance rénale chronique à partir du début des années 1970, ayant perdu la vue d'un œil après une attaque cardiaque en 1978, Wood, face au déclin de sa santé, malgré la reconnaissance de ses pairs, se suicide par balle en 1981. Son travail, dès les années 1950, a une grande influence sur de nombreux auteurs, comme Bassford, Reese, Larry Hama, Kyle Baker, Hilary Barta, Sid Check, Rand Holmes, Wayne Howard, Howard Nostrand, Mark Schultz, William Stout, Tom Sutton, Bruce Timm, Bill Wray ou encore Bernie Wrightson.
dimanche 28 octobre 2018
Dans les dossiers de Land of Estebor - Images en vrac de la semaine...
Tous les jours, j'enregistre un tas d'images que je trouve cool afin d'illustrer mon Blog. J'en utilise beaucoup mais il y en a des tonnes qui passent à la trappe. J'ai décidé de faire tous les dimanches un post avec une sélection en vrac de ces images car j'ai malgré tout envie de les voir sur mon Blog. Cela fait un moment que j'ai fait le choix de ne plus consacrer celui-ci uniquement aux jeux de rôle et aux figurines, mais de le rendre bien plus large. C'est donc un gros mélange de geekeries diverses et variées mais qui ont toutes été choisies car elles incarnent des choses qui alimentent mon imaginaire ludique et ma culture Pop...
Inscription à :
Articles (Atom)