lundi 24 juin 2019

Culture Geek !!! One Piece et ses mutliples influences (références) - Eiichirō Oda un auteur de génie... Part. 2

7) Littérature :
– Les zombies mi-humains mi-animaux de Thriller Bark rappellent les créatures de l’Île du Docteur Moreau (écrit par H.G. Wells en 1896) où, sur une île tropicale, le docteur Moreau, un scientifique obsédé par la vivisection et la transfusion sanguine, et son assistant Montgomery se livrent à des expériences sur les animaux, en réalisant des greffes et de multiples interventions chirurgicales, afin d’en faire des hommes capables de penser et de parler.
Sur Thriller Bark, il s’agit d’une association entre le Capitaine Corsaire Gecko Moria (qui veut un équipage immortel donc invincible) et le médecin/chirurgien brillantissime (mais fou) Hogback : le premier fait capturer de puissants combattants puis vole leur ombre, tandis que le second (re)coud et modifie toutes sortes de corps (animaux, humains ou un mélange des deux). Il suffit ensuite de donner une ombre à un cadavre pour lui « donner vie » sous forme de zombie, obéissant aveuglément à Moria. Celui-ci doit peut-être aussi justement son nom au docteur (Moreau -> Moria).
– Le conte Rudolphe le renne au nez rouge a évidemment donné Chopper (qui a, lui, le nez bleu), qui rappelle aussi les histoires sur l’abominable homme des neiges (yéti) quand il s’était approché de village sous son apparence humaine, et quand il descendait de l’une des énormes montagnes de Drum (les Drum Rockies) sur un fil invisible, tirant un traîneau avec le Dr. Kureha, cela faisait penser à la légende du Père Noël ;
– Quand Jabura tente de faire croire à Sanji qu’il est le frère de Robin séparé d’elle depuis l’enfance afin de l’apitoyer, avant de l’attaquer par surprise (tout comme Sanji se présentant comme étant « le Chasseur« ), cela fait écho au conte du Petit Chaperon Rouge, dans lequel le loup tente aussi d’embobiner la petite avec ses ruses ;
– Le Soldat Fureur Eclair, le jouet de soldat unijambiste à Dressrosa, rappelle le conte d’Andersen Le Vaillant soldat de plomb, où un jouet cassé vit de grandes aventures avant de retrouver sa belle danseuse de boîte à musique ;
– De nombreux éléments provenant des histoires du Baron de Münchhausen (1720-1797) ont également été réutilisés dans One Piece :
>les animaux gigantesques à Skypiéa/sur la Lune,
>les coiffures des
Dragons Célestes/du Roi de la Lune,
>le
ventre de Franky/des gens de la Lune qui peut s’ouvrir et se refermer afin d’y placer ce qu’ils veulent (tout comme leur manque commun de pudeur),
>Kizaru/le baron qui monte sur un boulet de canon pour traverser un champ de bataille,
>le sniper
Van Auger/Adolphus capable de toucher une petite cible à une distance considérable…
L’oeuvre originale, en anglais, ‘’Baron Münchhausen’s Narrative of his Marvellous Travels and Campaigns in Russia’’ (1785) fut publiée après avoir recueilli et ordonné les récits du baron (du vivant de celui-ci), par l’écrivain allemand Rudolf Erich Raspe. De nombreuses adaptations plus ou moins fidèles à l’original arriveront plus tard au théâtre, à la télévision, au cinéma, et dans la littérature. ;
– Les Nains de la tribu Tontatta sont sans doute tirés du roman satirique Les Voyages de Gulliver, écrit par Jonathan Swift en 1721, surtout pour la scène où Robin est attachée au sol par Léo, ou peut-être aussi des Nains des folklores scandinaves/germaniques, qui sont une race d’êtres couramment représentés comme ayant des sortes de pouvoirs surnaturels et étant habiles dans le bricolage et la métallurgie.
Il est également possible qu’ils soient imaginés à partir des Minimoys (dans la série de romans pour enfants Arthur et les Minimoys). Les deux espèces sont minuscules, proches de la nature, avec des oreilles/nez pointu(e)s, et vivent dans une monarchie avec une princesse qu’ils protègent (Sélénia / Mansherry). ;
Cavendish est un personnage basé sur plusieurs contes : même si son nom vient du navigateur et corsaire anglais Thomas Cavendish alias « le Navigateur » (1560-1592), il est l’archétype du prince charmant des contes : d’une grande beauté, très charismatique, montant un cheval blanc, portant une rapière (Durandal, qui a le même nom que l’épée de Roland) qu’il manie avec talent, défendant Rebecca lors de son entrée dans l’arène du bloc D, etc.
Les noms de ses techniques sont des références à diverses œuvres artistiques européennes, comme la légende de la Table Ronde ou le Lac des Cygnes.
Enfin, il est très lié à L’étrange cas du Docteur Jekyll et M. Hyde de Robert Louis Stevenson (publié en 1886), de par sa double personnalité dont l’une est maléfique (Cavendish/Hakuba), son royaume d’origine (Rommel ressemble beaucoup à Londres à l’époque moderne) et même son nom (le Dr Lanyon, ami du Dr Jekyll, habite Cavendish Square)
Je ne sais pas s’il a aussi un rapport avec Butch Cavendish, un criminel à la tête d’une bande dans la série radiophonique puis télévisée ‘’The Lone Ranger’’, diffusée entre 1933 et 1957, de près de 3000 épisodes. C’est une icône de la culture pop américaine (le perso Lone Ranger, pas Cavendish). ;
Viola, aussi appelée Violette, a un nom et une capacité (Fruit du Regard) qui rappellent les ultraviolets (UV), permettant de voir les choses normalement invisibles pour l’œil humain.
Son pseudonyme peut aussi provenir de Violet Gibson, une Irlandaise ayant tenté d’assassiner le président du Conseil italien (et fondateur du fascisme) Benito Mussolini en 1926, ce qui concorde avec le fait que Viola veut renverser Doflamingo.
Pour finir, le fait qu’elle soit une danseuse de flamenco et une jolie femme passionnée qui utilise ses charmes pour parvenir à ses fins et manipuler les hommes rappelle le personnage de Carmen (1847) (voir ci-dessous). La pièce d’opéra tirée de la nouvelle est l’un des opéras les plus joués dans le monde de nos jours. ;
Carmen ‘’la flamboyante’’ était une cuisinière rivale de Sanji durant l’arc Loguetown (uniquement dans l’animé). Elle porte du maquillage, des bijoux, et est habillée comme une danseuse de flamenco (robe rouge foncé avec de la fourrure blanche) et tient souvent une louche dans sa bouche et/ou une rose comme les danseurs/seuses de flamenco. Elle pourrait être originaire de Dressrosa, ayant un accent que les personnes de Loguetown n’ont pas (et Viola danse le flamenco aussi).
C’est une référence à Carmen (1847), une nouvelle de Prosper Mérimée, dont a été tiré l’opéra-comique homonyme Carmen (1875), avec une musique composée par Georges Bizet. Carmen traite du sujet de l’amour tragique et de la jalousie amoureuse. La nouvelle met principalement en scène les personnages de Carmen et de Don José, dont l’amour passionné pour la belle bohémienne n’est pas payé de retour, ce qui le pousse finalement à la tuer.
Carmen est une jeune gitane qui entraîne dans sa chute son amant jaloux. C’est une femme sensuelle, qui utilise ses charmes et ses atouts féminins pour arriver à ses fins et manipuler ses amants. Elle envoûte littéralement le narrateur et Don José dès la première rencontre (ainsi que de nombreux autres hommes). Elle finira poignardée par ce dernier, devenu peu à peu fou de jalousie à cause de ses amourachements répétés, après qu’elle ait refusé de tout quitter pour partir avec lui en Amérique. ;
– Le nom de Donquixote Doflamingo vient de Don Quichotte du roman L’Ingénieux Noble Don Quichotte de la Manche écrit par l’écrivain espagnol Miguel de Cervantès et publié en deux parties, en 1605 et 1615. Dans cette œuvre, Don Quichotte est un homme d’un certain âge assez loufoque, en quête de justice et de vérité ; Doflamingo est lui aussi extravagant, mais son avis sur la justice est qu’elle l’emportera toujours, puisque « ceux qui se trouvent au sommet qui peuvent définir le bien et le mal comme ils l’entendent. […] Celui qui l’emportera deviendra la justice ! ». Il souhaite que la guerre de Marineford amène une Nouvelle Ère qu’il attend avec impatience, où les faibles ne pourront pas survivre.
(Tant qu’on y est : son prénom vient de l’espèce des flamants (« flamingo » en anglais), des oiseaux au plumage rose (de blanc rosâtre à rose très vif, selon les espèces). Il porte en permanence des lunettes de soleil dont les verres violets ont la forme de têtes de flamants roses inversées, ainsi qu’un grand manteau de plumes roses.) ;
– Le frère de Doflamingo, Rossinante, est lui aussi tiré du roman de Cervantès : il porte le même nom que le cheval de Don Quichotte, un canasson maigre et décharné, maladroit comme lui (qui chute souvent, voire se met le feu par inadvertance). En espagnol, rocín signifie « cheval de bas-rang », mais également « homme illettré et rustre », ce qui est assez correspondant à l’image qu’il donne au premier abord (muet et détestant les enfants), même s’il ne fait que cacher son jeu aux yeux de tous.
– La couverture du chapitre 34 du manga représente Luffy, Zoro et Nami en compagnie d’un âne, d’un chien, d’un chat et d’un coq, jouant tous d’un instrument ; il est également inscrit « Bremens » sur le piano de l’âne. C’est une référence au conte des frères Grimm Les musiciens de Brême (1819) : un âne, trop vieux pour travailler, décide d’aller à Brême pour devenir musicien. Il rencontre un chien, puis un chat et un coq. Ensemble, ils projettent d’aller à Brême. En chemin, ils s’arrêtent près d’une maison occupée par des voleurs, les mettent en fuite en provoquant un grand fracas dans la maison et s’installent confortablement dans la maison, où ils restent au final. ;
– Le bateau principal de la flotte de Barbe Blanche s’appelle le Moby Dick, par rapport au roman éponyme d’Herman Melville, écrit en 1851. C’est l’un des plus gros navires du monde de One Piece, et sa figure de proue représente justement une baleine blanche, tout comme le cachalot albinos particulièrement grand et féroce qui arracha la jambe du capitaine Achab, et dont celui-ci a juré de se venger, entraînant son équipage pour l’abattre, peu importe le prix à payer. ;
– En parlant de baleine, on peut aussi évoquer le fait que la Whale Island Laboon (qui avala le Vogue Merry à peine arrivé sur Grand Line) rappelle l’histoire de Jonas, le cinquième des douze petits prophètes de la Bible. C’est le personnage principal du livre de Jonas qui fait partie de la Bible hébraïque et de l’Ancien Testament chrétien. Il fut jeté à la mer et avalé par un gros poisson (une « baleine ») dans lequel il resta 3 jours et 3 nuits avant d’être recraché sur le rivage, afin d’accomplir sa mission confiée par Dieu (qui était de prophétiser la destruction de la ville de Ninive, capitale de l’empire assyrien), qu’il avait tenté de fuir dans un premier temps.
Le nom de Laboon est basé sur Boon Island, un
minuscule îlot rocheux (91 m de large sur 213 m de long) dans le golfe du Maine, à 10 km au large de la ville de York dans le Maine (USA). Sa seule installation est un phare, le plus haut du Maine et de la Nouvelle-Angleterre (137 pieds, soit 42 m). L’îlot est réputé être « l’endroit le plus abandonné qui puisse être imaginé », et a été le théâtre de plusieurs naufrages, dont celui du Nottingham Galley, le 11 décembre 1710, où les rescapés en vinrent au cannibalisme.
– Pendant l’arc Village de Syrup, le personnage d’Usopp, criant chaque jour depuis des années que les pirates débarquaient, mais que personne ne crût justement le jour où cela arrivait vraiment, a pour origine la fable d’Ésope « Le garçon qui criait au loup », dans laquelle un garçon s’amuse plusieurs fois à prétendre qu’il a vu un loup, ce qui le discrédite auprès des habitants de son village. Le jour où il voit vraiment un loup, personne ne prête attention à son cri d’alarme, et il se fait dévorer. C’est une histoire qu’on raconte généralement aux enfants pour leur apprendre à ne pas mentir.
Pekoms, un pirate de l’équipage de Big Mom, est une référence à la Mock Turtle (« Fausse-Tortue » en VF) dans Alice au Pays des Merveilles, la célèbre nouvelle de Lewis Caroll de 1865. C’est une tortue avec la tête, les sabots et la queue d’un veau, tandis que Pekoms est un lion mink (race d’animaux humanoïdes) possédant un fruit du démon Zoan (Kame Kame no Mi) qui lui permet de se changer en tortue ou en hybride lion-tortue. Sa carapace aussi solide que du diamant lui sert à encaisser des attaques sans subir de dommage.
Il est aussi lié à la Tarasque, une créature du folklore provençal qui était censée hanter les marécages près de la ville de Tarascon, semant le chaos et la terreur sur son passage. Ce monstre est un gloubi-boulga de créatures, qui changent + ou – selon les récits, mais ce serait « une sorte de dragon à six pattes courtes comme celles d’un ours, un torse comme celui d’un bœuf, recouvert d’une carapace de tortue et muni d’une queue écailleuse se terminant par un dard de scorpion. Sa tête a été décrite comme étant celle d’un lion aux oreilles de cheval avec un visage de vieil homme« . Sainte Marthe, venue évangéliser la Basse-Provence, réussit à soumettre la bête grâce à toute la compassion de sa foi chrétienne, et la mena en laisse dans la ville. ;
Dracule Mihawk a aussi, sans surprise, des liens avec le célèbre comte Dracula, l’antagoniste transylvain de l’œuvre majeure de Bram Stoker, qui paraît en 1897 : son nom (« Dracule ») ; son immense et sinistre château sur l’île de Kuraigana (apparemment déserte, mais ancien théâtre d’une grande guerre), où il y a toujours du brouillard et une grande lune paraissant rouge, ce qui donne l’impression qu’il y fait toujours nuit ; sa boisson favorite est le vin (sûrement un hommage à la fameuse réplique « je ne bois jamais… de vin. » de divers films sur le vampire, comme Dracula de Tod Browning (1931) avec Bela Lugosi, ou Dracula de Francis Ford Coppola en 1992) ; sa Barque Mortuaire, qui ressemble à un cercueil avec un mât en forme de crucifix ; peut-être aussi son regard perçant et ses yeux rouges dans le manga (même si ce sont ses pupilles, et pas ses sclères (blancs des yeux), ce qui fait qu’il n’a pas l’air d’avoir de la conjonctivite).
Mihawk ressemble aussi à Dracula des comic books d’horreur ‘’The Tomb of Dracula’’ (pour ses sourcils, notamment). La série a été éditée chez Marvel d’avril 1972 à août 1979 ; ses 70 numéros racontent les aventures d’un groupe de chasseurs de vampires se battant contre le comte Dracula et d’autres créatures surnaturelles. En de rares occasions, Dracula a aidé le groupe de chasseurs à éliminer des menaces communes, ou combattait seul d’autres menaces surnaturelles, mais le plus souvent, il était l’antagoniste principal. Dracula a aussi fait des apparitions dans d’autres séries Marvel, servant de supervillain contre Blade, Spider-Man, Werewolf by Night, les X-Men, Howard the Duck ou encore Solomon Kane (personnage sous licence de Robert E. Howard, le créateur de Conan le Barbare). ;
– Sur la couverture du chapitre 247, sous-titré « Wapol, le petit vendeur d’allumettes », l’ancien roi en est réduit à tenter de survivre en vendant des allumettes aux passants, tel un mendiant. Les habitants sont dégoûtés par sa crasse. C’est une allusion au (triste) conte La Petite Fille aux allumettes, écrit par Hans Andersen et publié en 1845 dans le cinquième volume de ses Contes. Il raconte l’histoire d’une fillette qui vend des allumettes aux passants, cherche à se réchauffer en les brûlant mais meurt de froid dans la nuit du Jour de l’An après avoir eu des visions fantastiques, dont celle du seul être humain qui l’ait jamais aimée : sa grand-mère récemment décédée. C’est un conte évoquant la misère du XIXe siècle, opposant l’opulence et l’égoïsme des uns (fêtant richement le Réveillon) à la misère, l’abandon, la faim, le froid et la maltraitance d’une petite fille innocente.
– L’ancien pirate Zeff aux Pieds Rouges, et actuel chef du navire-restaurant le Baratie, semble être un hommage à Long John Silver de « L’Île au trésor » de Robert Louis Stevenson, paru en 1883. Silver est le quartier-maître du vaisseau pirate Walrus, commandé par le capitaine Flint. Il a perdu sa jambe alors qu’il servait sous les ordres de « l’immortel Hawke ». On dit qu’il est le seul homme que Flint ait jamais craint. Comme nombre de personnages de Stevenson, il y a chez lui une dualité marquée : de prime abord, Silver est un compagnon et un marin agréable, et ce n’est que lorsque l’intrigue se déploie que l’on découvre graduellement la vilénie de sa nature. Sa relation avec Jim Hawkins est intéressante en ce qu’il lui sert de mentor et de figure paternelle. Bien que disposé à abandonner ses anciens alliés, à tout moment, dans l’intérêt de sa propre survie, Silver possède quelques vertus : il est assez sage pour prêter attention à l’usage qu’il fait de son argent, contrairement à la plupart des pirates, de tempérament dépensier, et il est physiquement courageux en dépit de son handicap, pouvant affronter plusieurs hommes à la fois. Il est surnommé le maître coq.
Zeff est une légende sur East Blue, puisqu’il a réussi à aller jusqu’au Nouveau Monde et à revenir sans perdre un seul membre de son équipage. Même si c’était un pirate, il a sacrifié sa jambe pour sauver Sanji (en la coupant avec une chaîne d’ancre pour le sauver de la noyade dans l’anime, ou en la mangeant pour lui laisser le sac de nourriture dans le manga), agissant par la suite comme un père et un mentor pour lui, lui enseignant le métier de cuisinier et la façon de se battre uniquement avec les jambes. C’est donc l’inverse de Silver dans le cas de sa personnalité (semblant être un pirate sans merci au début, avant de prouver qu’il a un bon fond, même s’il reste souvent bourru).
Silvers Rayleigh doit quant à lui son prénom à Long John Silver.
Wanze est un membre du CP7, et aussi un cuisinier spécialisé dans les nouilles ramen. Il ressemble au Chapelier Fou du film Disney Alice au Pays des Merveilles, pour son apparence d’attardé (sourire permanent, incisives proéminentes, cheveux blancs en bataille, « MAD » écrit au dos de sa veste) et sa personnalité (très fantaisiste, à la limite de la folie [il utilise des nouilles pour se battre], parfois distrait, mais assez irritable). Ils ont tous deux un fort rapport avec la nourriture : le thé ou les ramen.
– Oda semble décider beaucoup aimer Alice au Pays des Merveilles, car le puissant Mink félin de Zou, Maître Chavipère (Nekomamushi en VO), rappelle le Chat du Cheshire sur de nombreux points : son côté effrayant, ses rayures, sa large bouche remplie de dents affûtées, son apparence ronde, son épaisse queue touffe, et enfin le fait qu’il soit le gardien d’une forêt.
Il semble être aussi inspiré de Garfield, car ce sont tous deux de gros chats orange raffolant des lasagnes (et aimant se bagarrer avec leur camarade canin, c’est-à-dire Odie ou Caborage/Inuarashi). En revanche, si celui créé par Jim Davis est une grosse loque feignante au possible, le second est un guerrier exceptionnel, avec une puissance, une vitesse et une résistance absolument remarquables. ;
– Le Chat Zombie était un des nombreux zombies (figurants) qui peuplaient Thriller Bark, portant le numéro 193. Son large sourire inquiétant le faisait ressembler au Chat du Cheshire d’Alice au pays des merveilles.
Nekomamushi est lui aussi un gros chat au côté effrayant, avec des rayures, une large bouche remplie de dents affûtées, une apparence ronde et une queue large. Comme le Chat du Cheshire, il est le gardien d’une forêt.
– Le pouvoir de la princesse Mansherry de soigner n’importe quelle blessure grâce à un liquide guérisseur produit par ses mains ou ses larmes me rappelle beaucoup les larmes de phénix, un ingrédient extrêmement rare et possédant de puissantes propriétés curatives dans le monde d’Harry Potter. ;
– Le fait que l’île de Zou se trouve sur le dos d’un éléphant géant est probablement une référence au Disque-monde, un monde plat et circulaire soutenu par 4 éléphants géants se situant eux-mêmes sur le dos d’une immense tortue naviguant dans le cosmos, dans la suite de romans Les Annales du Disque-monde écrit à partir de 1983 par l’écrivain britannique Terry Pratchet (il en écrira plus d’une trentaine). C’est un monde imaginaire de fantasy burlesque, à l’opposé du Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien car, même s’il est peuplé de créatures typiques de fantasy (nains, trolls, gobelins, elfes…), le déroulement des aventures présente un univers où règnent l’irrationnel, la satire de la société humaine, le délire et l’humour absurde, un peu dans le style des Monty Python. ;
Big Mom, l’une des 4 Empereurs, rappelle de par son rire diabolique, sa méchanceté et son égoïsme le comportement des certaines sorcières dans les légendes, qui ont également parfois pour particularité de manger des humains (surtout les enfants). Dans le célèbre conte d’Hansel et Gretel, recueilli par les frères Grimm (Contes de l’enfance et du foyer, 1812), la sorcière a une maison comestible pour attirer les enfants puis les manger, de la même manière que tout l’archipel Totto Land de Big Mom est basé sur la nourriture, avec des maisons fabriquées en friandises (comme à Chocolate Town, sur l’Île Cacao). C’est encore plus vrai pour le personnage de Charlotte Brûlée, qui voulait faire cuire Carrot dans un chaudron d’eau bouillante mais s’est fait ébouillanter par l’eau, dans sa maison à l’intérieur du Mirror World.
Big Mom est de surcroît inspirée de plusieurs personnages célèbres d’Alice au Pays des merveilles :
> La Reine de cœur, elle aussi très égoïste et d’apparence proche (obésité, nez proéminent, taille anormale, robe, large sourire…). Elles ont également un penchant pour ordonner des décapitations.
> Le Chapelier fou, par rapport à son obsession avec les parties de thé.
> La Duchesse, pour ses changements d’humeur, sa tête surdimensionnée, son visage laid, et l’habitude de traiter ses enfants comme toute autre personne. ;
– Quant aux frères jumeaux Charlotte Dragée et Charlotte Dolce, ils semblent être beaucoup inspirés des frères Tweedeldee et Tweedeldum dans Alice au Pays des Merveilles : ils sont tout ronds et absolument identiques mis à part la couleur de leur pantalon, et habillés à peu près comme des écoliers (comme dans les illustrations de l’époque du livre). Ils aiment chanter et jouer avec leurs ballons. ;
– De manière générale, l’île de Whole Cake est inspirée par l’oeuvre de Lewis Caroll :
> Alice au Pays des Merveilles (1865) : pour la Forêt de la Tentation/Forêt de Tulgey qui ont un design proche et où il est facile de se perdre (et où il se passe des trucs pas très catholiques) ainsi que l’apparition et la disparition de Sanji/Chat du Cheshire dans celle-ci, Randolph/Le Lapin Blanc deux lapins couleur neige qui agissent comme des humains (le Lièvre de mars est aussi possible, car fou et fan des parties de thé), et une grande porte endormie Homie qui mène à une grande pièce avec de nombreuses portes.
> De l’autre côté du miroir (1871) : pour les pouvoirs de Charlotte Brûlée faisant qu’un miroir peut agir comme un portail vers un univers alternatif reflété (le Mirror World) où le sol est composé de carrés comme un plateau d’échec, les Homies soldats habillés comme des
pièces de jeu d’échec avec des motifs de jeu de cartes (Chess Soldiers en anglais), et le paysage de fleurs sentientes/fleurs Homies, voire même Diesel le Longs-Bras/le train bondissant qui transporte la/les protagoniste(s) à travers le Mirror World.
>Certaines espèces animales capturées et épinglées dans les livres de Charlotte Mont-d’Or, montrées par Big Mom à la famille Vinsmoke dans sa bibliothèque, sont des références à des personnages mineurs des nouvelles : le Griffon (de South Blue) est basé sur le Griffon du premier roman (ami de la Fausse-Tortue). La manticore et la licorne sont liées à la comptine mentionnée dans le deuxième roman : Le Lion et la Licorne ; ceux-ci se battent pour la couronne du Roi blanc, ce qui est absurde, vu qu’ils sont eux-même des pièces blanches. Carroll a inversé le point de vue traditionnel selon lequel un lion est alerte et calculateur en rendant celui-ci lent et plutôt stupide, bien que ce soit clairement le meilleur combattant. Le rôle de la Licorne est également inversé par le fait qu’il considère Alice comme un « monstre », bien qu’il promette de commencer à croire en elle si elle croit en lui..
– Le baron Tamago fait partie de la tribu des Longues-Jambes. Il aurait plusieurs origines :
> Ses habits font penser à ceux de la série animée japonaise des années 90 « 
Papa longues jambes« , un truc à la Princesse Sarah. On ne voit toujours que l’ombre de ce « papa », mais il a lui aussi une canne, un chapeau, et un style vestimentaire de l’époque victorienne. L’anime est adapté d’un roman épistolaire de 1912 écrit par l’écrivaine américaine Jean Webster. ;
> Il serait aussi une combinaison de Humpty Dumpty et de l’oiseau Jubjub. Le premier est originellement le personnage éponyme d’une petite
comptine anglaise extrêmement populaire, le plus souvent représenté comme un  »homme-œuf ». La comptine raconte qu’après qu’il soit tombé du haut mur où il était assis,  »tous les chevaux du Roi ni tous les hommes du roi » ne purent le remettre entier. Le baron Tamago, lui, peut se casser et changer de forme à chaque fois en cycle (oeuf -> poussin -> poulet -> oeuf).
> Bien évidemment, Humpty-Dumpty est aussi (encore) un personnage de Lewis Caroll, dans un chapitre de De l’autre côté du miroir. Il discute du sens des mots avec Alice. « Quand j’utilise un mot, dit Humpty Dumpty avec un certain mépris, il signifie exactement ce que j’ai décidé qu’il signifie, ni plus, ni moins » ; à l’objection d’Alice qui demande si on peut donner autant de sens différents à un mot, Humpty Dumpty répond « la question est de savoir qui est le maître ». Ce dialogue, où un œuf posé sur le sommet d’un mur étroit parle comme une personne de grand pouvoir (symbolisant sa position précaire réelle, bien qu’il fasse croire le contraire (?)), est devenu un lieu commun dans les discussions politiques, juridiques et académiques de plusieurs pays.
> L’oiseau Jubjub (Jubjubird en anglais) est une dangereuse créature mentionnée dans les poèmes « Jabberwocky » et « The Hunting of the Snark » aussi dans De l’autre côté du miroir. C’est
un oiseau au petit corps rond mais aux grandes jambes, avec un chapeau, dont la voix est un cri abominable, très aigu et strident (comme un crayon sur une ardoise) qui effraie tous ceux qui l’entendent. Ses traits de caractère incluent le fait qu’il est « désespéré » et « vit dans une passion perpétuelle« . « Son style vestimentaire est entièrement absurde car toujours largement en avance sur la mode. Il reconnaît les amis qu’il a déjà rencontrés une fois, et ne demande jamais qu’on lui donne un pourboire. » Le Boucher insiste particulièrement sur le goût qu’il a cuit, qu’il qualifie ‘plus exquis encore que le mouton, les huîtres ou les œufs ». Il faut cependant garder en vue la chose principale : « Préserver à tout prix sa forme symétrique. »
– Les faux maillets énormes d’Usopp sont un clin d’œil aux coups de marteaux surdimensionnés de Kaori Makimura, l’assistante de Ryo Saeba (dans le manga City Hunter/Nicky Larson), qu’elle utilise lorsqu’elle est agacée par la tendance de ce dernier à courir les jupons plutôt que de s’occuper du travail qui l’attend. ;
Doflamingo est surnommé Joker en raison de son grand sourire quasi-permanent, tout comme le Joker, ennemi juré de Batman (apparu dans Batman #1, au printemps 1940). Tous les deux sont des psychopathes se délectant du chaos qu’ils peuvent semé (« Certains hommes veulent juste voir le monde brûler »), et n’éprouvent pas de pitié ou de compassion, même envers leurs hommes de main (qui les craignent). Ils font le mal pour le mal, et n’ont ni morale ni éthique. Très cyniques, ils maîtrisent également l’art de la manipulation (Doflamingo a pris le pouvoir en une nuit tout en se faisant passer pour un héros). « Joker » est aussi un pseudonyme que Doflamingo utilise pour cacher sa véritable identité quand il mène des activités illicites, et le Joker est lui aussi très lié au monde de la pègre (par ses relations ou ses activités criminelles). Ultime lien avec le monde de Batman : la technique où Doflamingo crée un double de lui-même en fil est appelée « Black Knight« , soit « Chevalier Noir », un des surnoms habituels de Batman. ;
– Le déguisement de Luffy à Dressrosa (barbe + longues moustaches blanches + lunettes de soleil) est très certainement un clin d’oeil à l’apparence de Tortue Géniale (Kame Sennin en VO), personnage créé par Akira Toriyama dans le manga Dragon Ball en 1984. C’est l’un des plus grands maîtres des arts martiaux humain de l’univers de Dragon Ball, qui forma (entre autres) Son Gohan et Son Goku. ;
– Tant qu’on y est, faisons la liste de toutes les références (plus ou moins proches) à Dragon Ball et DBZ :
> L’Incision (Soru en VO), technique de déplacement éclair et spécialité du CP9 (mais pas que), est probablement basée sur les déplacements ultra rapides des personnages du manga. |
> Le Douriki, unité de mesure de la force d’un individu (1 soldat normal = 10 Dourikis) utilisée principalement au sein du CP9, rappelle les unités de puissance utilisées dans Dragon Ball (« It’s over NINE THOUSAAAAAND !« ), bien que Toriyama ait fini par déclarer qu’elles ne voulaient pas dire grand-chose. |
> Si les escargots ont été choisi pour assurer les communications entre les personnes dans la série One Piece (-> escargophones), c’est peut-être parce que dans Dragon Ball Z, les Nameks (des extraterrestres qui sont le croisement entre les humains et les escargots, comme Piccolo) peuvent communiquer à distance par télépathie. |
> Luffy fait beaucoup penser à Son Goku avec son gros appétit (et son manque de manières à table), sa grande puissance et les gros dégâts qu’il provoque lorsqu’il combat (et aussi le fait qu’ils utilisent des « transformations » pour augmenter leur puissance : Gears/Super Saiyans). Luffy recherche le précieux One Piece alors que Son Goku recherche les Dragons Balls, et le One Piece est son rêve tandis que les Dragons Balls sont utilisées pour réaliser des rêves. Son nom, « Monkey », signifie « singe » alors que Goku (en tant que Saiyen) peut se transformer en gorille géant.
> La façon dont Luffy en Gear 4 termine sa technique Leo Bazooka est semblable à celle du Kamehameha : il place ses bras devant lui, avec les paumes étendues, les doigts à moitié pliés et les poignets qui se touchent. |
> Il se peut que Piment, Oignon et Carotte, les enfants du village natal d’Usopp, aient des noms de légumes comme une bonne partie des personnages de Dragon Ball, quand ce n’est pas des putain de noms de sous-vêtements (niveau références culturelles, l’autre manga est dans les choux LOL). |
> Zephyr ressemble au Major Metallitron. C’est un androïde créé par l’Armée du Ruban Rouge, et le second adversaire de Goku dans la Muscle Tower. Il est lui-même basé sur le T-800 de Terminator. |
> La technique de Franky de concentrer de l’air avec ses deux mains tendues vers l’avant pour ensuite balancer une onde de choc d’air supersonique à ses ennemis (‘’Coup de Vent’’) peut faire penser à certaines attaques de Dragon Ball (Z), notamment le ‘’Buster Cannon’’ de Trunks du Futur : il tend ses bras devant lui, et charge deux boules d’énergie dans ses mains. Ensuite, il les combine ensemble devant lui pour envoyer un puissant rayon d’énergie. L’attaque de Franky pré-ellipse était déjà très puissante, ayant balayée les charpentiers de Galley-La et détruit en grande partie le chantier de construction n°1. |
> Dans sa forme de Gear 4, Luffy est recouvert par du Haki sur presque tout son corps, à l’exception de son abdomen, torse et tête, avec une ombre autour de ses yeux. C’est assez similaire au Super Saiyan 4 : au lieu de Haki, cette forme est couverte de poils rouges. Ces deux formes sont nommées d’après le nombre 4.
Cela rend également son utilisateur considérablement plus grand et plus musclé, comme l’a montré Végéta quand sa limite de temps a expiré et que sa taille s’est considérablement réduite pour revenir à la normale.
Cette forme donne à l’utilisateur la force et la rapidité extraordinaires d’un Grand Singe, tout en restant calme et intelligent. Mais pour d’autres, cela peut les rendre très froids et agressifs. Un utilisateur de cette forme perd une partie de sa rationalité (-> Luffy est dans une colère froide en Gear 4). |
> Le Grand Corsaire Edward Weevil et sa mère Bakkin pourraient être inspirés de Babidi et Majin Boo. Majin Boo se fait manipulé par Babidi pour tuer des gens, tout comme Bakkin manipule son fils pour retrouver Marco et le trésor qu’avait amassé Barbe Blanche (qu’il a en réalité dépensé pour son île natale très pauvre).
Bakkin et Babidi sont de petits êtres ridés et faibles physiquement, aux sombres desseins. Majin Boo et Edward Weevil sont de gros bêtas qui ont l’intelligence d’enfants, mais une force colossale. ;
Cosette, la pauvre chef cuisinière du Royaume de Germa que seul Sanji défend contre ses frères dépourvus de toute empathie, porte le même prénom que la célèbre enfant maltraité du roman « Les Misérables » (1862) de Victor Hugo. Pour trouver du travail, Fantine doit se séparer de sa fille Cosette, car, à l’époque, une mère célibataire était rejetée par la société. Elle la confie naïvement à un couple d’aubergistes du village de Montfermeil, les Thénardier, qui s’avéraient être des individus de la pire espèce. Ils vont être odieux avec l’enfant, qu’ils traitent comme leur domestique, tout en exigeant toujours plus d’argent de Fantine, embauchée comme ouvrière dans la fabrique de verroterie créée par Monsieur Madeleine (alias Jean Valjean) à Montreuil en 1817. Après la mort de Fantine, Jean Valjean finit par s’échapper de prison et vient récupérer l’enfant, dont il allait promis de s’occuper à sa mère sur son lit de mort. Il n’arrivera à l’arracher aux griffes des Thénardier qu’en la leur rachetant. ;
– Quant à Epony, la femme de chambre de la Famille Vinsmoke qui s’occupait de la reine Sora lors de son hospitalisation, son nom est peut être inspiré du personnage d’Éponine, toujours dans Les Misérables. Elle est l’aînée des enfants des Thénardier. Elle a le même âge que Cosette, toutes les deux sont nées vers la fin de l’année 1815. Elle est présentée comme le portrait emblématique de la faim ou, plus précisément selon Hugo, celui de « la misère de l’enfant » (ironiquement, Epony est une femme assez dodue de 40-50 ans). Amoureuse de Marius, qui n’aimera jamais que Cosette, elle est à la fois partagée entre la jalousie et le désir de plaire à l’élu de son cœur. Éponine sera tentée d’éloigner les amoureux l’un de l’autre lorsque l’occasion se présentera après avoir pourtant facilité leur rencontre, mais mettra toujours le bonheur de son aimé au premier plan… jusqu’au sacrifice de sa propre vie, quand elle s’interpose entre Marius et le soldat qui le visait pour mourir à sa place. ;
– L’Escouade de Mousquetaires sur Zo est celle qui s’occupe de la Principauté de Momoko le jour et qui servent le Duc Inuarashi. Parmi eux trois Minks surnommés « Les Trois Mousquetaires d’Inuarashi » (un lion, un renard et un zèbre Minks) sont dirigés par Sicilian, et ont une certaine autorité sur toute l’escouade. Le nom de cette escouade fait référence au roman Les Trois Mousquetaires, écrit en 1844 par Alexandre Dumas, avec Athos, Porthos et Aramis, mousquetaires au service du roi Louis XIII. ;
– Le nom de King Baum peut provenir de L. Frank Baum, l’auteur du roman fantastique « Le Magicien d’Oz », qui présentait des arbres ennemis parlant comme Baum. ;
– Les Hommes-poissons partagent de nombreux points commun avec les Atlantes, ou Homo mermani, une espèce de l’univers Marvel créée en 1939 :
> Ils sont tous deux une espèce proche des homo sapiens (ramification génétique pour les homo mermanus, mais on ne sait pas si c’est le cas pour les Hommes-Poissons ou s’ils descendent des humains ou inversement) ; ils sont cependant si proches que des humains et eux peuvent avoir une descendance hybride (ex : Chimney [1/4 triton, 3/4 humaine] / Namor).
> Tous les Hommes-Poissons sont naturellement 10 fois plus fort qu’un être humain moyen sur terre, et 20 fois plus dans l’eau. Les Atlantes posséderaient 10 fois la force d’un être humain, même si la force moyenne d’un homo mermanus est maintenant plutôt de 4 tonnes (à moins que ce ne soit que pour les hybrides, ou alors leur force s’est développée…).
> Ils sont tous deux parfaitement adaptés à la vie sous-marine, pouvant nager à grande vitesse (50-55 km/h pour les homo mermani, qui ont cependant aussi une vitesse supérieure « à celles du meilleur athlète humain » sur terre). Leur vision est adaptée à la noirceur des profondeurs et leur corps supporte le froid et la pression de l’eau. Ils ont tous les deux des branchies. Cependant, la plupart des Atlantes ne peuvent pas rester hors de l’eau pendant plus de 10 minutes sans aide artificielle, tandis que les Hommes-Poissons peuvent y vivre indéfiniment.
> Tous les deux ont une apparence très humanoïde (sauf les sirènes de One Piece qui ont une queue de poisson au lieu des jambes), mais une peau de couleur différente de celle des humains : bleu clair ou foncé pour les Atlantes, bleu ou rose avec de nombreuses teintes possibles pour les Hommes-Poissons.
> Tous les deux ont un système monarchique, même si celles des Atlantes ressemble plutôt à celle de la Rome antique à son zénith (très stratifiée, avec des « castes » plus ou moins explicites), et celle des Hommes-Poissons à une monarchie de notre monde contemporain, par exemple l’Angleterre, avec une famille royale et une garde royale mais des « sujets » libres de vivre comme ils le souhaitent.
> Tous les deux sont bien moins nombreux que les humains (- de 10 000 Atlantes sur Terre, mais quand 5 millions d’habitants rien que sur l’île des Hommes-Poissons), et ont longtemps eu de gros problèmes de cohabitation avec les humains : La relation humains/hommes-poissons est très rare. Il y a encore 200 ans, les hommes-poissons et les sirènes étaient considérés comme des poissons. De ce fait, ils étaient persécutés, rejetés et méprisés par les humains dans le monde entier. Il fallut attendre que le
Gouvernement Mondial reconnaisse l’Île des Hommes-Poissons par un traité pour que cela s’arrête… mais les sirènes sont toujours très recherchées par les vendeurs d’esclaves. ; Au cours du XXème siècle, les Atlantes ont commencé à entrer en contact avec leurs cousins humains. Ces contacts ont souvent été hostiles, et ont inclus de nombreuses invasions avortées et même des événements isolés où un grand nombre d’homo mermani ont été rendus comateux ou stérilisés pendant certaines périodes, mais ils ont tout de même aidé les forces alliées contre l’Axe lors de la 2nde guerre mondiale. ;
– La phrase « Ouvre, Chinjao« , que Don Chijao prononce au moment de fendre en deux, grâce à son crâne pointu, la glace extrêmement résistante recouvrant un grand trésor, fait référence à la célèbre phrase « Sésame, ouvre-toi » tirée de « Ali Baba et les quarante voleurs« , une histoire d’origine persane. Il s’agit d’un récit que l’on présente souvent comme faisant partie des contes Mille et Une Nuits traduits par Antoine Galland en 1701, bien qu’il n’ait jamais été présent dans les manuscrits initiaux mais à leurs côtés. Cette phrase magique ouvre l’entrée d’une caverne (en déplaçant un énorme rocher) dans laquelle les quarante voleurs ont caché un trésor, fruit de l’accumulation de tous leurs larcins. ;
Dogra et Magra sont des membres des bandits de Dadan qui habitent et sont actifs sur le Mont Corvo sur l’Île de Dawn. Ils ont aidé à prendre soin de Ace et Luffy pour Garp. Leur nom semble venir de la nouvelle de l’écrivain japonais Yumeno Kyūsaku (1889-1936) « Dogra Magra« , qui est considérée comme une précurseuse de la science-fiction japonaise moderne, et l’un des romans majeurs du XXème siècle au Japon. (lien du résumé) ;
Faust est un chat Mink et un membre de l’Équipage de Hawkins. Il est probablement nommé d’après le légendaire érudit allemand qui vendit son âme au diable pour une connaissance illimitée et pouvoir jouir des plaisirs de ce monde. Il vient à la base d’un conte populaire allemand ayant rencontré du succès au XVIème siècle, mais c’est l’adaptation de Goethe en pièces de théâtre qui est la plus connue, celle-ci étant considérée comme l’oeuvre la plus importante de la littérature allemande. Cela reste dans le thème de la magie noire que semblent partager les pirates de l’Équipage de Hawkins.
Raizo et ses techniques ninjas sont probablement un hommage à la représentation du ninja dans divers médias, y compris celui de la série de manga Naruto de Masashi Kishimoto ; d’ailleurs, sa pose lors de sa présentation est la même que celle de Jiraya quand il se présente face à quelqu’un. Son doubleur est également le même qu’un personnage de Naruto, Might Guy. ;
Lassou, le bazooka qui a mangé le Fruit du Canidé, modèle Basset (oui, dans cet ordre), doit sûrement son nom à Lassie, une chienne colley créée par Eric Knight dans son roman de 1940, Lassie, chien fidèle. De nombreux films et séries télévisées s’en sont inspirés. C’est l’histoire de Lassie, la magnifique chienne du petit Joe Carraclough, qui est vendue par le père de Joe à cause de la pauvreté. L’animal est emmené depuis l’Angleterre à la lointaine Écosse par son nouveau propriétaire. Mais Lassie, après moult péripéties et dangers, parvient à regagner son premier foyer.
La célébrité de Lassie a atteint un tel niveau qu’elle possède une étoile sur le fameux Walk of Fame à Hollywood. Seuls deux autres chiens, Rintintin et Strongheart, ont également été honorés de la sorte.
– L’apparence de Sabo est similaire à celle du personnage du jeune Jack Dawkins, pickpocket de son état, alias Artful Dodger (Rusé Matois en VF) dans Oliver Twist (1837) de Charles Dickens. Il faisait partie d’un gang d’enfants voleurs. Son habillement habituel inclut un haut-de-forme et un gilet d’adulte avec les manches retroussées, car ses vêtements sont bien trop grands pour son âge. C’est lui qui profitera de la naïveté d’Oliver Twist, et donc le responsable de sa descente aux enfers dans ce monde de délinquants et de criminels. Fagin, un juif sans scrupule, est le chef de la bande des petits voleurs dont Dodger est le champion. Jack est aussi très éloquent : sa conversation est un feu d’artifice de bons mots et, lors de son procès, il fait un brillant réquisitoire contre les institutions du Royaume, en particulier, la justice.
– Le Homie Rabian est un tapis volant (appartenant à Charlotte Pudding) comme celui (/ceux ?) des contes des Mille et Une Nuits. C’est un recueil anonyme de contes populaires d’origine persane et indienne écrit en langue arabe, dont le plus ancien fragment connu remonte au IXème siècle. Il est constitué de nombreux contes enchâssés et de personnages mis en miroir les uns par rapport aux autres. Dans l’histoire, les contes sont racontés par Schéhérazade à son mari le sultan de perse Chahriar qui, suite à l’infidélité de sa première épouse, avait pris l’habitude de se marier à une femme le soir et de la faire exécuter le matin pour être sûr qu’elle ne le tromperait pas. Étant donné qu’elle lui teasait toujours la suite pour le lendemain, il reportait à chaque fois son exécution, et au bout de 1001 nuits, elle gagna suffisamment sa confiance pour qu’il renonce à la faire tuer.
En réalité, Aladin ou la Lampe merveilleuse ne figure pas dans les manuscrits les plus anciens du recueil Les Mille et Une Nuits mais y a été associé à partir du XVIIIe siècle avec la traduction française du recueil par Antoine Galland qui l’augmente de plusieurs contes. Lui aussi fait état d’un tapis volant.
Cet objet magique apparaît dans la mythologie perse et arabe, mais aussi dans le folklore russe. Dans la mythologie perse, selon la légende, le roi biblique Salomon possédait un tapis volant dont certains personnages pensent qu’il lui fut offert par la reine de Saba. ;
– Le surnom de Randolph, « Crane rider » (« Chevaucheur de grue »), peut venir de Pak Wan-fai, l’héroïne principale de la nouvelle Xin Xian He Shen Zhen ( »The Magic Crane » en anglais) de Wolong Sheng (1930-1997), qui monte également une grande grue. La nouvelle est de type wuxia, un genre littéraire chinois ayant pour thème les aventures de « chevaliers errants » (artistes martiaux et justiciers) qui se déroulent généralement durant la Chine ancienne (époque des Royaumes combattants, du IVe au IIe siècle av. J.-C.). Le roman a été adapté en film en 1993. (impossible de trouver la date de publication de la nouvelle, bordel) ;
– Le Hobbit était un navire d’East Blue sur lequel Sanji s’est enrôlé comme apprenti cuisinier. Les Hobbits, également appelés Demi-hommes ou Periannath, forment un des peuples d’Hommes vivant en Terre du Milieu, dans le légendaire de l’écrivain britannique J. R. R. Tolkien. Ils apparaissent pour la première fois dans le roman Le Hobbit (1937) et sont mentionnés dans Le Silmarillion (1977), mais leur histoire est principalement racontée dans le roman Le Seigneur des anneaux (1954-1955), et plus particulièrement dans le prologue consacré aux Hobbits et à leur pays, La Comté. Les Hobbits sont des humanoïdes se caractérisant par leur petite taille, l’abondante pilosité qui croît sur leurs pieds, leurs oreilles légèrement pointues et leur visage rubicond. ;
– La Base G-8 de la Marine est aussi appelée Navarone. Elle apparaît uniquement dans l’anime. C’est dans cette base que le Vogue Merry atterrit en descendant de Skypiéa.
Le nom de l’île et sa structure lourdement armée de canons ressemblent à l’installation nazie sur le côté de la falaise dans le roman « Les Canons de Navarone« , publié par Alistair MacLean en 1957. Il a servi de base au scénario du film éponyme sorti en 1961. C’est un roman de guerre et d’aventure typique, où cinq héros membres d’un commando doivent mettre hors d’état de nuire d’énormes canons qui surplombent un détroit. L’île grecque de Navarone n’existe pas et la situation est fictive, mais l’action se place dans le contexte de la
Campagne du Dodécanèse durant la Seconde Guerre mondiale. (merci à Spoki dans les coms ^^) ;
– Dans les SBS du tome 91, on apprend que le pirate attendant d’être servi sur le  »Baratie » au chapitre 902 est Gary Croissant-de-lune, un personnage apparaissant dans Romance Dawn, le prototype de One Piece. ;
– La tenue… atypique de Rebecca au Colisée (bikini en cotte de mailles + bottes + gants + cape + épée) est similaire à la tenue de Red Sonja, un personnage de fiction d’heroic fantasy évoluant dans les comics Marvel. Apparue dans les histoires de Conan le Barbare, cette guerrière indomptable prendra peu à peu son indépendance, ayant droit à des aventures personnelles dans des romans, un film puis des bandes dessinées. ;
Tom, plus grand charpentier au monde et professeur d’Icebarg et Franky, a de nombreux points communs avec le personnage de Tom le bâtisseur dans le roman « Les Piliers de la Terre » (1990) de Ken Follett. Tom est un architecte qui aspirait à construire une cathédrale et a enseigné toute sa connaissance à ses deux élèves (son fils Alfred et son beau-fils Jack). Il a été tué lors d’un raid, mais l’un de ses élèves (Jack) a réussi à terminer son rêve.
De plus, le nom de famille de Jack est Jackson, comme l’Oro Jackson, le nom du navire construit par Tom pour Gol D. Roger, qui sera à la fois sa plus grande fierté et la cause de sa mort.
Franky est du coup basé en partie sur Jack le bâtisseur (Jack the Builder), un jeune et brillant architecte et maçon, qui partage le rêve de son tuteur (construire une cathédrale / construire un bateau qui fera le tour du monde). Fuyant Kingsbridge par désespoir de voir sa chère Aliena épouser Alfred, il parcourt l’Europe et, de chantier en chantier, il améliore ses connaissances : techniques de construction, mathématiques (en Espagne), techniques de l’architecture gothique (en France)… Il participe à la construction de la cathédrale de Kingsbridge, la première cathédrale gothique en Angleterre. Mais si Jack a hérité de son père un talent pour la poésie et les contes, Franky est tout le contraire du raffinement, se baladant en permanence avec une chemise hawaïenne ouverte, en slip de bain, et revendiquant haut et fort être un  »hentai » (= bizarre/pervers).
Icebarg ne ressemble pas à Alfred, qui n’est qu’un connard calculateur qui ne pouvait pas saquer Jack (et inversement), allant jusqu’à épouser la femme qu’il aime (Aliena) pour lui pourrir la vie, et la rendant malheureuse. Il se rapprocherait plutôt du prieur Philip, un moine dont le rêve est de développer la ville (Kingsbridge), comme Icebarg avec Water Seven. Il devient le dirigeant bienveillant de la ville, allouant les ressources, organisant le commerce, résolvant les disputes et rendant justice, la plupart du temps sans avoir recours à la force (Icebarg travaille dur et est apprécié de tous sur l’île). Sa rigueur morale peut parfois excéder certains personnages sympathiques du livre, mais il est dénué de méchanceté. Selon Aliena, sa capacité de pardon est surhumaine -> malgré le fait qu’il n’aimait pas les inutiles et dangereux Battle Franky de Cutty Flam et qu’ils causèrent la condamnation à mort de Tom, Icebarg a fini par lui pardonner et est resté son  »frère adoptif » et meilleur ami. ;
– La forme Missile Girl de Baby 5 ressemble à Torpedo Girl du manga Bobobo-bo Bo-bobo, qui est littéralement un missile avec des yeux, une bouche, des bras et des jambes féminines. Torpedo Girl est une force puissante et imprévisible qui s’énerve instantanément quand elle est témoin du moindre commentaire ou comportement stupide ou ridicule. Elle réagit alors immédiatement en propulsant son corps en forme de bombe vers son adversaire et en le frappant très violemment. ;
– Il y aurait au moins 4 références au manga Jojo’s Bizarre Adventures dans One Piece, même si les 2 premières me semblent assez… subtiles.
>Dans l’arc Impel Down, un prisonnier (du 6ème cercle, je crois) possède la marque des Joestar sur le côté du cou (une étoile). ->
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>X Drake peut se transformer partiellement ou complètement en dinosaure comme Diego Brando et son Stand ‘’Scary Monsters’’ : il a le pouvoir de se transformer en vélociraptor doué de pensées, et de changer n’importe quelle créature vivante en dinosaure, en la blessant avec ses griffes. (« Oh là là, il se transforme en dinosaure donc c’est forcément une réf à JJBA… » MOUAIS.) |
>Le nom de  »Diamant » Joz (ou Jozu) vient peut-être de Jôsuke Higashikata et son stand Crazy Diamond. C’est possiblement aussi une référence à la vieille chanson folklorique américaine Diamond Joe, avec sa « mâchoire en forme de diamant« , même si ça m’semble capillotracté. |
>Blueno partage son nom et son pouvoir avec Blono/Bruno Bucciarati. Son Stand  »Sticky Fingers » ressemble beaucoup au Doa Doa no Mi, dans le sens où c’est une technique à très courte portée (fonctionne au contact) qui permet de créer des ouvertures (portes/fermetures éclair) sur des objets ou personnes. Cela s’avère bien pratique pour traverser des murs ou cacher des objets. Sur les êtres vivants, les fermetures éclairs les désarçonnent, et les empêchent ainsi de se mouvoir correctement (comme avec Luffy), ou de lancer des attaques. ;
– Le Vice-Amiral Jonathan de la base G-8 (hors-série) devrait son nom, selon Konosuke Uda (réalisateur d’animes, dont One Piece), à Jonathan Livingston Seagull – A Story (1970), une œuvre de l’écrivain Richard Bach, ancien pilote de l’armée de l’air américaine. Le livre est illustré de photos de goélands prises par Russell Munson. Il s’agit de l’histoire métaphorique et allégorique d’un jeune goéland que l’amour du vol entraîne dans une quête d’absolu. ;
Charlotte Mont d’Or est probablement inspiré physiquement de l’épouvantail, issu de l’univers du livre « Le Magicien d’Oz » (1900) de L. Frank Baum, ce qui correspond au thème des contes de fées de l’Équipage de Big Mom (d’ailleurs, les mots Or et Oz se ressemblent). Dans sa première apparition, l’épouvantail révèle qu’il lui manque un cerveau et qu’il souhaite par-dessus tout en avoir un. En réalité, il n’est âgé que de deux jours et est simplement naïf. Tout au long du roman, il prouvera qu’il a le cerveau qu’il recherche. et est plus tard reconnu comme « l’homme le plus sage de tout Oz », bien qu’il continue à attribuer cela au sorcier. Il est cependant assez sage pour connaître ses propres limites et est heureux de confier à la princesse Ozma la gouvernance d’Oz, que le sorcier lui a transmis, et de devenir l’un de ses conseillers de confiance, bien qu’il passe généralement plus de temps à s’amuser qu’à conseiller.
Tout comme lui, Mont d’Or est présenté comme un adversaire faisant partie du haut du panier de la famille Charlotte : Luffy ne pourra rien faire face aux attaques des personnages du monde parallèle de ses livres. Il est aussi surnommé  »le Scribe », recensant apparemment les événements concernant Totto Land, et fut un excellent stratège dans l’organisation des forces de l’Équipage de Big Mom contre les Mugiwaras, les Germa 66 et l’équipage du Firetank. En revanche, il ne semble jamais de bonne humeur, étant habituellement grincheux et soupe au lait, s’énervant facilement. ;
– Le dragon sur la couverture de  »One Piece GRAND PAPER ADVENTURE 3D » ressemble au dragon bariolé sur la couverture de The Dragons of Blueland (1951), troisième et dernier livre de la trilogie My Father’s Dragon par Ruth Stiles Gannett. Le livre a été réédité plusieurs fois, par ex en 1987. C’est précis. Un peu trop, même. ;
Basil Hawkins ressemble à Joey Jordison du groupe Skipknot, mais aussi à Johannes Krauser II, guitariste enragé et leader du groupe de death metal DMC (abréviation de Detroit Metal City), du manga parodique du même nom. ;
Kong ressemble à Akira Kongō du manga Kongō Banchō. Le personnage principal est un grand homme au cœur encore plus grand. Il reste calme et ne le perd que lorsque ses amis sont blessés. Lorsqu’il parle, la plupart des gens ne peuvent s’empêcher de se sentir dépassés et de voir les erreurs qu’ils commettent. Il sauva Hinako de Kiryu Touya et devint le banchō du district de Chiyoda. Il aide tout le monde et ne se soucie pas d’être puissant ou riche.
Outre le désir de détruire le District Plan, il semble heureux de profiter des choses simples. Il va au lycée Raimei et suit ce qu’il appelle de la simple logique (si quelqu’un fait du mal à votre ami, vous lui faites mal en retour). Akira ne s’y connaît pas très bien en technologie. Sa force et sa carrure massive rendent son travail difficile. Outre la ‘’neutralisation’’ d’autres banchō, Akira aide également les habitants de leur district à résoudre leurs problèmes.
Akira se bat avec sa force surhumaine et sa capacité à rendre son corps plus dur que le plomb. Il peut porter une voiture avec un bras. ;
– Les okamas Splash et Splatter ressemblent à Gon Freecss (forme adulte) du manga Hunter x Hunter. ;
– Je trouve que Karasu ressemble au Vautour, un des ennemis récurrents de Spiderman, notamment en raison de sa calvitie, son masque en forme de bec et son rapport aux oiseaux (il peut contrôler les corbeaux, sûrement grâce à un fruit Zoan ou équivalent). ;
X Drake ressemble un peu, avec son  »loup », son costume noir et sa rapière, à Zorro. Ce justicier masqué de fiction est apparu pour la première fois dans Le Fléau de Capistrano (1919), une histoire de Johnston McCulley publiée en 5 parties dans le magazine américain All-Story Weekly. C’est un justicier masqué vêtu de noir qui défend les pauvres et les opprimés en Californie espagnole au XIXe siècle. Don Diego est secondé par Bernardo (dans la série au moins), son serviteur muet mais faisant semblant d’être sourd, et par Tornado, son cheval noir doté d’une intelligence hors du commun. Son principal ennemi est le sergent Garcia.
De nombreuses variations furent publiées en romans, bandes dessinées, films, séries télévisées, dessins animés et jeux, et il inspira d’autres héros masqués tels que Batman chez DC Comics (du propre aveu de ses créateurs), El Aguila chez Marvel Comics, ou Spider-Man.
(Inutile aussi de vous dire que Zoro doit son nom à Zorro) ;
– L’apparence et la capacité de s’allonger du Nouveau Climat-Tact de Nami peuvent être un hommage à « Ruyi Jingu Bang » (ou Bâton Cerclé d’Or), le bâton magique manié par Sun Wukong dans le conte chinois « La Pérégrination vers l’Ouest » (cf Ener). Le Nouveau Climat-Tact est la quatrième arme de Nami et la version améliorée du « Sorcery Climat-Tact ». Dans sa forme de base, c’est un bâton court orange avec des lignes parallèles rayées blanches et un bout rond de chaque côté. Les boules sur ses extrémités peuvent s’étirer pour s’allonger de chaque côté plus ou moins vite en fonction de la pression exercée sur le corps central.
Le bâton (ou
trique, même si on évite ce mot pour des raisons de synonymie avec une expression peu distinguée) apparaît d’abord dans le troisième chapitre lorsque le roi des singes se rend dans le royaume sous-marin d’Ao Guang, le Roi Dragon de la Mer de l’Est (-> encore une origine possible pour l’Île des Hommes-poissons ?), à la recherche d’une arme magique pour égaler sa force et son habileté. Lorsque toutes les armes magiques traditionnelles – épées, lances et hallebardes pesant des milliers de livres – échouent à atteindre ses objectifs, la reine-dragon suggère à son mari de donner à Sun un pilier de fer inutile qui prend de la place dans leur salle au trésor. Elle prétend que l’ancien pilier avait commencé à produire de la lumière divine depuis quelques jours et suggère que le singe est destiné à en posséder. Le roman n’explique jamais comment le pilier a été fabriqué, mais seulement qu’il a été utilisé à l’origine par Yu le Grand pour mesurer les profondeurs du déluge mondial lors de temps immémoriaux.
Le bâton est initialement décrit comme un pilier de fer noir de vingt pieds de hauteur (~ 6 mètres) et la largeur d’un baril. Ce n’est que lorsque le singe le soulève et suggère qu’une taille plus petite serait plus gérable que le personnel se conforme à ses souhaits et rétrécit. C’est à ce moment-là que Sun voit l’inscription dessus qui indique « La perche cerclée d’or conciliante ». L’inscription indique que le bâton suit les ordres de son propriétaire, grandissant (jusqu’à une taille infinie) ou rétrécissant à son gré, faisant des copies de lui-même, et qu’il est immensément lourd, pesant 7 760 kg (seul Sun Wukong est capable de la soulever et de la manier avec autant de dextérité, car sa force est incommensurable.) et indestructible. Quand il n’est pas utilisé, Sun Wukong le rétrécit jusqu’à la taille d’une aiguille et le garde caché derrière son oreille.
Le bâton est aussi connu pour son apparition dans le manga Dragon Ball (Nyoi-bō, ou ‘’bâton magique’’ en VF), qui fut longtemps l’arme de prédilection de Son Gokû enfant, et a là aussi la particularité de pouvoir s’étendre à l’infini et d’être incassable. ;
– Dans le tome 87, le nuage Homie Zeus déclare « Impossible, il n’y a que Mama qui puisse me chevaucher. » C’est une référence à Kinto-un, un petit nuage qui peut être utilisé comme un tapis volant, et dont Sun Wukong se sert. Seuls ceux ayant le « cœur pur » peuvent tenir dessus, les autres passants au travers. Le fait que seule cette garce de Big Mom puisse monter sur Zeus est alors peut-être une inversion de cette règle originelle (ou c’est simplement parce qu’il a été créé en utilisant une partie de son âme). Zeus rejoint ensuite Nami, qui a aussi un bâton semblable au singe (cf ci-dessus)..
Duval semble être inspiré d’un personnage de Jagi, un personnage de Ken le survivant (Hokuto no Ken en VO) portant un masque de fer, utilisant des armes à feu et vouant une haine profonde au protagoniste principal Kenshiro, car celui-ci l’a défiguré (même si c’est l’inverse pour Duval, que Sanji rend beau).
Daifugo, vice-directeur de la prison du pays des Wa, ressemble aussi à Jagi, dans le sens où il a une arme à feu (fusil), un masque, un pantalon en cuir noir, et montre un certain sadisme envers les prisonniers, estimant qu’ils doivent gagner leur nourriture eux-même en travaillant. ;
– Le samouraï zombie Ryuma est l’un des Généraux Zombies créé par le Dr. Hogback à Thriller Bark. Il possède l’ombre de Brook depuis 5 ans. C’était, avant d’être transformé en zombie, un légendaire samouraï du pays de Wa. Dans le manga Monsters de Eiichiro Oda sorti en 1994, Ryuma est un samouraï itinérant et est surnommé « The King« , mais il ne le sait pas. « The King » est le plus grand manieur de sabre de la planète, notamment réputé pour avoir décapité d’un coup le dragon qui menaçait un village
Le Ryuma de Monsters est un vagabond qui affronte un épéiste ressemblant à Œil de Faucon (Cyrano), ainsi qu’un dragon. On y découvre également qu’il rêve d’affronter un mystérieux « Roi des Épéistes ». Il s’agit donc d’un prototype de Zoro. Leur duel à Thriller Bark est alors une sorte de  »passation d’héritage » créative et narrative, où Zoro vainc Ryuma avec une attaque en forme de Dragon (référence à Monsters) et ce dernier reconnaît sa valeur en lui offrant son sabre (Shusui).
Oda révéla même dans les SBS du volume 47 que le Ryuma « zombie » est le même que celui de Monsters, ayant vécu dans le monde de One Piece des siècles avant les aventures de Luffy ! La boucle est bouclée. ;
– Dans le conte La petite sirène (1837) de Hans Christian Andersen, la jeune sirène est intéressée par le monde de la surface après que chacune de ses six sœurs aînées lui ait dit à quoi il ressemblait. Shirahoshi est aussi la plus jeune de sa famille (bien qu’elle n’ait que trois frères et pas de soeur) et est curieuse sur le monde au-delà de sa chambre, la quittant finalement après avoir rencontré Luffy. En outre, Shirahoshi était tourmenté par un amour non réciproque est similaire à la version originale de l’oeuvre par Hans Christian Andersen, sauf que dans le cas présent, Shirahoshi est l’aimée tandis que la sirène du conte est celle qui aime (le prince Philippe).
La princesse sirène qui a été enfermée dans la tour pendant 10 ans peut être en même temps une référence au conte de Raiponce (1812) des frères Grimm, racontant l’histoire d’une fille aux maintenue captive dans une haute tour sans escalier, utilisant ses très longs cheveux pour hisser sa sorcière de ‘’mère adoptive’’, puis plus tard un prince qui tombera amoureux d’elle. Shirahoshi a effectivement une très longue chevelure (même comparée à sa taille) mais est cependant enfermée pour sa propre sécurité, ne perd pas ses cheveux, et ne rencontre pas de prince (juste Luffy). ;
8) Jeux vidéo :
Même les jeux vidéo sont parfois utilisés par Oda :
– les super-colverts d’Alabasta (comme Karoo) font penser aux Chocobos, volatiles coureurs emblématiques de la série Final Fantasy, servant de montures aux gens. ;
– Oda a utilisé le personnage de M. Bison de Street Fighter pour le design de Shiliew de la Pluie. ;
– Le roi Elisabello II ressemble pas mal à King Hippo, un boxeur de la série de jeux Punch Out! : ils sont torse nu, portent des gants de boxe et une couronne, et ont une bouche assez large et un air renfrogné. Son nom vient en revanche de la reine d’Angleterre Elisabeth II. ;
– Quant à son conseiller, Dagara, il semble être inspiré du Dr Robotnik (Dr Eggman en VO), pour le physique (grande moustache hirsute, petites lunettes rondes, corps en forme d’oeuf et membres fins) et pour leur grande intelligence : Dagara est le stratège militaire du Royaume de Prodence ; il forma une alliance avec plusieurs autres gladiateurs pour protéger son roi dans le bloc B (et les trahissant ensuite), et il semblait très bien informé en ce qui concerne les autres compétiteurs du Colisée / Robotnik est un savant fou au QI de 300 qui maîtrise des domaines aussi variés que les stations spatiales, la robotique, la génétique, la mécanique… ;
– Le fait que ce gros tas de Machvise réussisse à voler malgré son obésité, couplé à son costume bizarre et le fait qu’il soit un peu attardé est, je pense, une référence à Mario. Mario raton-laveur est une transformation du personnage intervenant lorsqu’il touche une super feuille, depuis Super Mario Bros. 3 (NES). Cela lui permet de planer dans les airs et donner des coups de queue aux ennemis. Il a donc un costume rouge (si on oublie sa salopette) avec une queue, une casquette avec son symbole, et il plane allongé en écartant les bras : 3 points communs avec Machvise.
Et ce n’est pas tout ! Car l’autre transformation très connue de Mario est Mario tanuki, quand il obtient une super feuille ou un costume de tanuki. Elle lui permet aussi de voler et de donner des coups de queue, mais aussi de se changer instantanément en statue invulnérable (car selon la légende japonaise, les Tanuki pouvaient se transformer en statue grâce à une feuille), ce qui peut détruire quasiment tous les ennemis en l’utilisant dans les airs, car il s’écrasera tel un Thwomp (visible dans cette vidéo sur Super Mario Bros. 3). OR, la technique habituelle de Machvise est justement de s’envoler doucement… avant d’activer les pouvoirs de son fruit du démon (le Ton Ton no Mi) et de peser soudain plusieurs dizaines/centaines/milliers de tonnes (jusqu’à 10 000 T), dévastant ainsi la zone où il atterrit brutalement. ;
Shuuin (Aspireine en VF) est la directrice de l’Usine des Smiles et se bat avec un gros aspirateur dont la partie principale est sur son dos. Cela rappelle l’arme de Luigi dans la série de jeux « Luigi’s Mansion » .
– Une théorie peu connue mais très probable de fans japonais avance qu’Oda se serait inspiré des Sept Héros du RPG Romancing Saga 2 (sorti sur Super Famicom en 1993) pour créer les 7 Grands Corsaires (image comparant les personnages). Les Sept Héros sont les principaux antagonistes du jeu. Ils avaient autrefois sauvé le monde d’une terrible menace, puis ont disparu sans laisser de trace pendant des siècles, avant de revenir tous changés en démons, pour se venger de ceux qui les ont oubliés, eux et leur sacrifice. La famille royale d’Avalon les combat au fil des générations, les battant un par un. Cela aurait déjà un rapport avec les Corsaires, qui sont des pirates travaillant désormais pour le gouvernement mondial ? Il y a trop de coïncidences pour que ce soit simplement du hasard :
1) Rocbouquet – C’est la sœur de Noel et la seule femme des Sept Héros. Elle est d’une race pouvant assimiler les spectres, et peut charmer n’importe quel homme, aimant leur donner des ordres. Elle aurait été la reine de la Jungle, contrôlant tous les hommes des villages de la Jungle. Son attaque signature est « Tentation », qui charme tous les hommes du groupe adverse. Elle a un grand intérêt pour les trésors et tente de résoudre le secret d’un ancien temple dans la jungle au moment où le joueur la rencontre. Elle rêve de se marier avec Wagnas. (-> Hancock)
2) Kujinshi – Ressemblant globalement à un démon, il vole l’énergie vitale et les âmes pour gagner de la puissance, et a pour but la domination mondiale plutôt que la vengeance. Il est assez faible avant d’absorber de l’énergie et voulait donc aussi devenir plus fort. Il fut le dernier à rejoindre le groupe des Héros, principalement parce que tous les autres membres le détestent à cause de son comportement mal élevé et sa nature impulsive. (-> Moria)
3) Dantarg – Bien qu’il ne soit pas intéressé par la guerre ou la vengeance (il n’a pas rejoint l’attaque des Sept Héros contre l’humanité), ce vétéran montre une obsession pour le combat, et continua à absorber les puissants monstres du district Nazaire pendant plus de 1000 ans pour devenir plus puissant et améliorer ses compétences. C’est un énorme homme-bête avec la capacité d’absorber et d’assimiler les races (un genre de centaure qui peut accumuler des éléments de divers animaux) qui est spécialisé dans le combat au corps-à-corps, et l’un des plus puissants des Sept Héros. Il a quatre formes et devient plus puissant à mesure que le joueur augmente de niveau. Il souhaite juste faire de bons combats avec des guerriers. (-> Kuma)
4) Bokuohn – Un démon marionnettiste très intelligent, sournois et rusé, dont le but est de gagner de l’argent en utilisant ses médicaments/drogues. Ancien avocat, il avait pour rêve de réaliser un exploit qui changerait la politique et l’Histoire. Il a rejoint le groupe en utilisant des manipulations subtiles et des ruses stratégiques contre ses ennemis. C’est l’un des Héros les plus faibles, mais il peut contrôler les gens/monstres tels des marionnettes (et les utilise en premier lieu pour se battre à sa place), et possède le plus grand nombre de serviteurs (humains et monstres) parmi les Héros. Bien que l’image publiée pour lui soit celle d’un vieux, il est montré sous une
forme plus jeune dans des œuvres dérivées. Sa technique spéciale, « Marionnette », lui permet de contrôler tous les adversaires. (-> Doflamingo) (en plus, dans Romancing SaGa 3, un homme d’affaires de Wilmington et leader d’une grosse compagnie s’appelle Fullbright, tout comme une attaque de Doflamingo)
5) Subier – C’est le cousin de Wagnas, qu’il soutient et en qui il a toute confiance. C’est un hybride mi-homme mi-poisson (enfin, mi-pieuvre), mais dans sa seconde forme, il fusionne et a en plus le corps d’une baleine. Il a le contrôle de différentes créatures marines et de pirates. Son attaque signature est « Maelstrom », un coup puissant fait entièrement à base d’eau. Son passe-temps est le surf. (-> Jinbe)
6) Noel – Un maître épéiste qui tient toujours parole. Noel est très puissant, avec un code d’honneur et code moral strict. Il est toujours calme et peut choisir le débat au combat, car c’est un gentleman. Habillé de noir, il est très musclé et excelle dans le combat au corps-à-corps et à l’épée. C’est un ami proche de Wagnas, pour qui il est un bras droit loyal. Il a deux ans de plus que sa sœur Rocbouquet, qu’il aime beaucoup, et ils sont les deux Héros qui ressemblent le plus à des humains. Son hobby est l’observation astronomique. (-> Mihawk)
7) Wagnas – Le leader et cerveau des Sept Héros, qui créa le groupe dans l’espoir de sauver le monde. C’est l’un des membres les plus puissants, qui préfère la force brute aux machinations sophistiquées ; cela contraste avec les méthodes de Noel, son meilleur ami. Il a des caractéristiques d’ange et de papillon, mais malgré son air très féminin, c’est bien un homme (même si c’est assez flou, les testeurs n’auraient pas considéré Wagnas comme étant une femme). Il a réduit en esclavage la race Iris pour qu’elle exécute ses ordres, et réside dans un château volant au-dessus du Royaume de l’Est. Wagnas a aussi la distinction d’être le seul des Sept Héros à n’utiliser aucune attaque physique, toutes ses attaques étant basées sur la chaleur ou les problèmes de statut. Son attaque signature est le Psycho Bind, qui fait beaucoup de dégât à un personnage ciblé (avec une chance de le paralyser) et des dégâts collatéraux et problèmes de statut à ceux proches de lui.
Apparemment, son intrigue est qu’il voulait trouver une ancienne inscription indiquant l’emplacement d’une arme si puissante qu’il pourrait l’utiliser pour s’emparer d’un pays. (-> Crocodile ?) (L’ambiguïté sur son sexe pourrait confirmer la théorie du « Croco-Girl », par rapport au chantage du secret entre Ivankov et Crocodile, et qui voudrait dire que Crocodile était auparavant une femme.)
(attention, tout ceci vient principalement de la page Wiki JAPONAISE de Romancing SaGa 2, et le traducteur automatique Google étant ce qu’il est (càd pas terrible), il est possible que certains trucs aient été un peu compris de travers (mais le wiki du jeu était heureusement en anglais). Mais j’ai fait ce que je pouvais, esti d’calice.) ;
Killer, le pirate masqué de l’Équipage d’Eustass Kid, peut faire penser à Vega (Balrog au Japon) de la série de jeux vidéo de combat 2D Street Fighter. Les deux personnages sont blonds, portent couramment un masque (en permanence pour Killer), combattent avec des lames, sont très rapides et agiles (voire acrobatiques) dans leur manière de combattre, sont au service d’un chef plus puissant (Eustass Kid/M. Bison), n’ont pas de pouvoir surnaturel chelou, etc. S’ils aiment la violence et sont assez narcissiques (à l’extrême pour Vega), ils ne sont pas pour autant des brutes écervelées et sont assez intelligents et éduqués, préférant conclure des alliances s’ils le peuvent (et veulent). Cependant, si One Piece se passait dans le monde réel, Killer serait écossais, et pas espagnol comme Vega. ;
– J’ai trouvé ça un peu par hasard et je ne sais pas si c’est vrai, mais les Genma de la série Onimusha m’ont fait penser aux Germa 66. Outre la ressemblance des mots,  »les Genma sont une race diverse de créatures qui viennent dans toutes sortes de formes infernales. Certains sont des phénomènes apparaissant naturellement, tandis que d’autres ont été fabriqués par des scientifiques démons, notamment l’éminent Guildenstern. La plupart des Genma n’ont qu’un niveau basique d’intelligence, avec un instinct leur faisant semer mort et destruction. Cependant, il existe de rares espèces de Genma qui possèdent leur propre intelligence et leur propre personnalité. » (source)
Cela concernerait tous les soldats Germa (les quelques individus clonés à l’infini qui servent de soldats  »zombies »), mais aussi en particulier les enfants royaux : Ichiji, Niji et Yonji sont très doués au combat mais n’ont ni émotion, ni réels désirs (à part peut-être charnels) ; Reiju a toujours ses émotions mais est obligé d’obéir aux ordres de son père ; Sanji a lui intelligence, émotions et libre arbitre. ;
9) Le Japon :
Pourquoi Oda ne s’inspirerait-il pas aussi de son pays, le Japon ?
Perona est une gothic lolita, que ce soit avec ses vêtements flashy noirs, rouge foncé et blancs, ou de part son caractère enfantin (têtue, boude, fait des blagues, aime les animaux mignons) ;
– Etant donné que les amiraux de la Marine (Akainu, Aokiji et Kizaru) ont des noms évoquant les compagnons de Momotaro (chien, faisan et singe), ainsi que les mêmes personnalités (Aokiji et le faisan sont un peu paresseux, Kizaru et le singe sont distraits et irresponsables, et Akainu et le chien sont très fidèles), certains pensent que Sentomaru serait une référence à ce célèbre héros du folklore japonais.
Mais il est bien plus probable qu’il soit en réalité basé sur Kintarō, un autre héros du folklore japonais. Enfant à force surhumaine, il est élevé par une ogresse sur le mont Ashigara. Actif et inlassable, dodu et en bonne santé, il ne porte qu’un bavoir portant le caractère chinois signifiant « or » ( kin). Sa seule autre possession est une hachette (le symbole chinois du tonnerre). Il est autoritaire avec les autres enfants, et ses amis sont principalement les animaux des monts Kintoki et Ashigara. Sa force est phénoménale, étant capable de réduire les pierres en miettes, d’arracher les arbres de la terre, et de manipuler les branches comme de simples brindilles. Plusieurs légendes racontent ses aventures avec les démons et monstres, ses combats sumo avec des ours, et l’aide qu’il apporte aux bûcherons dans leurs tâches. C’est un personnage populaire des théâtres nô et kabuki. On expose des poupées Kintarō le jour de la fête des garçons (Tango no Sekku) dans l’espoir de voir les garçons devenir aussi courageux et forts que Kintarō.
En parallèle, Sentomaru est très zélé dans son travail, travaillant activement à gravir les échelons de la Marine, et réprimant à plusieurs reprises Kizaru, son oncle distrait et insouciant, pourtant Amiral. Il porte toujours son habit rouge orné d’un tomoe (symbole héraldique du Japon) ainsi qu’un mawashi (la ceinture portée par les sumos lors des entraînements et des compétitions), et se bat soit à mains nues (avec le haki de l’armement), soit en manipulant une grosse hache à double tranchant. C’est aussi le chef des Pacifistas, les « armes humaines » développées par Vegapunk, qui lui obéissent au doigt et à l’oeil. ;
Nero, le membre (inutile) du CP9 apparaissant brièvement lors de l’acheminement de Robin jusqu’à Enies Lobby par le Train des mers, fait référence à un yōkai japonais : le kamaitachi, un trio de belettes très agressives, infligeant de douloureuses blessures à ceux qu’elles rencontrent. Ceci car il ressemble à une belette, et a l’agilité (Geppo), la flexibilité (Kami-e), la vitesse (Soru), et la capacité de lancer des lames d’air (Rankyaku).
– Le Kama Kama no Mi, ou Fruit du Slash-Slash en français, est un Fruit du Démon de type Paramecia apparaissant seulement dans l’anime qui permet à son utilisateur (Eric) de faire pousser ses ongles à deux pouces de longueur et d’avoir la capacité d’attaquer avec des lames d’air. « Kama » signifie faucille en japonais, mais cela fait surtout penser là aussi au kamaitachi, le trio de belettes yokai. La première des trois renverse la victime qui a été attaquée par surprise ; la deuxième lui coupe les jambes tandis que la troisième lui applique les soins de première nécessité. Ainsi, lorsque la victime prend conscience de ce qui lui est arrivé, elle se retrouve avec de douloureuses blessures qui ne saignent pas.
– Enfin, Hakuba a pour épithète « kamaitachi« , toujours la même réf, vu que les belettes attaquent les gens si vite que c’est comme si les victimes étaient coupées par le vent. Hakuba attaque lui aussi en un clin d’oeil, ce qui les rend impossibles à voir ou éviter, sauf avec un bon haki de l’observation.
Ener est lui aussi bourré de références : ses pouvoirs et les tambours attachés dans son dos (avec un mitsudomoe sur chacun d’entre eux, un antique symbole héraldique japonais, symbolisant la terre, les cieux et l’humanité) sont ceux du dieu du tonnerre japonais, Raijin. Il se présente même en tant que tel : « Je suis la foudre » ou « Je suis Dieu ».
En outre, l’une de ses poses (allongé sur le côté) et ses lobes d’oreilles allongés (signe de haute spiritualité) rappellent des statues de Bouddha (celle du mardi, dans la posture du Parinirvana).
Son bâton en or (Nonosama Bo) et le sphéronimbus (nuage rond qu’il crée à partir d’un dial) pour se déplacer viennent de la légende de Sun Wukong, le Roi des singes de « Xiyouji » (« La Pérégrination vers l’Ouest« ), un roman fantastique chinois très connu datant de la fin du XVIème siècle et racontant l’épopée du moine bouddhiste Xuanzang, se rendant de Chine en Inde pour en rapporter les textes authentiques du courant de la Conscience seule (yogācāra), afin de les traduire en chinois. Il rencontre en chemin de nombreux monstres voulant le dévorer (car sa chair pure donnerait 10 000 années de vie à qui la mangerait) mais il est aidé par des divinités, des
immortels, des bodhisattvas et des bouddhas qui le protègent, dont Sun Wukong. Ce dernier possède la capacité de grimper et bondir sur les nuages, ainsi qu’un bâton magique (le Bâton Cerclé d’Or) pouvant s’agrandir ou se rétrécir à volonté. C’est aussi sur ce personnage qu’est basé Son Goku dans Dragon Ball.
Les noms de toutes ses attaques (sauf Vari, qui est l’onomatopée de l’électricité, comme « bzzzt », et Raigou, un jeu de mots entre « Raigou » = terme utilisé lors de la venue du Bouddha Amida pour accueillir les esprits des morts et le kanji « Rai » = le tonnerre) sont nommées d’après des divinités du tonnerre du monde entier :
> »El Thor » -> Thor -> Dieu nordique de la foudre et de la guerre |
> »Sango » -> Shangô/Sàngó -> Orisha (= divinité) de la mythologie
yoruba, associé avec la virilité, la masculinité, le feu, l’éclair,les pierres, les guerriers Oyo et le magnétisme. |
> »Kari » -> Karei -> divinité de la foudre chez les Pygmées de Malaisie |
>‘’Hino’’ -> Oiseau de foudre des légendes iroquoises |
> »Kiten«  (
Raijū) -> Créature (chat, renard, loup, belette, tanuki…) de foudre des légendes japonaises |
> »Julungul » -> Julunggul -> déesse serpent arc-en-ciel de la mythologie aborigène |
>’’Mamaragan’’ -> dieu de la foudre de la mythologie aborigène |
> »Amal » -> Amaru -> dragon/serpent des mythologies tiwanaku et inca, et jeu de mots sur « amoru » qui veut dire « descendre du ciel ». ;
– Le « moine de mer » Wadatsumi, un monstre marin à forme humaine vient des Umi-Bozu (littéralement « bonze marin »), des créatures fantastiques du folklore japonais, qui sont d’énormes yōkai marins naufrageurs. Son nom évoque Ōwatatsumi (pouvant aussi être prononcé Wadatsumi), l’autre nom de Ryūjin, le dieu des mers et mari de la princesse Otohime. Il s’agit d’une divinité majeure de la religion shintoïste, puisqu’il a été engendré par Izanagi et Izanami eux-mêmes. Il vit au palais de l’océan, luxueux palais sous-marin érigé à partir de coraux scintillants de toutes les couleurs, et commande l’ensemble des peuples marins. Ōwatatsumi est l’arrière-grand-père du premier empereur japonais, l’empereur Jimmu, et est donc considéré dans la religion shintoïste comme un ancêtre de la famille impériale. ;
Surume, le kraken apprivoisé par Luffy, a son nom qui vient du surimi, produit alimentaire réalisé à base de chair ou de pâte de poisson dont la recette fut créée au Japon par les femmes de pêcheurs et leurs enfants, pendant le XVIIe siècle. ;
– La reine Otohime porte le même nom qu’une déesse de la mythologie japonaise. Otohime (aussi appelée Toyo-tama), fille du dieu des mers Ryujin, épousa le chasseur Hoori et donna naissance à un fils, Ugayafukiaezu, qui engendra à son tour Jimmu, le premier empereur du Japon. ;
– Le membre du CP9 Kumadori est sûrement le personnage le plus japonais de One Piece (jusqu’à l’introduction de Momonosuke et cie) :
>Il semble suivre le code d’honneur des samouraïs notamment lorsqu’il tente comiquement de se faire seppuku après s’être déshonoré (ou pour faire pardonner les fautes des autres). Il pense que les vrais hommes ne doivent pas pleurer ou renoncer, ce qui explique pourquoi il a continué de se battre, même contre Chopper en Monster Point, alors qu’il savait qu’il n’avait aucune chance de le vaincre. Le seppuku consiste à s’ouvrir le ventre avec une lame, bien que ce soit traditionnellement sur le côté, pas juste à se planter une épée dans le bide.
>Kumadori ressemble à un personnage de kabuki (théâtre traditionnel japonais). Il a une étrange façon de parler, parlant plutôt lentement et ayant tendance à répéter ou à tirer des syllabes et des mots à la manière des acteurs de kabuki. Il a aussi tendance à soudainement déclamer des haïkus, même pendant les combats ou d’autres moments inappropriés. Un haïku est un petit poème extrêmement bref visant à dire et célébrer l’évanescence des choses. Il comporte traditionnellement 17 mores (= phonèmes), sous la forme 5-7-5, et est calligraphié traditionnellement sur une seule ligne verticale, au Japon, ou sur trois lignes, dans son adaptation francophone depuis 1905.
>Kumadori prétend être un sennin (un type d’ermite dans le folklore japonais qui peut contrôler même les fonctions autonomes de leur corps, ainsi que vivre éternellement), ce qui explique, selon lui, sa capacité à contrôler sa digestion afin de maigrir instantanément ou la capacité de contrôler ses cheveux (alors que cela est dû à la technique de Résurrection, que Lucci utilise aussi).
>Kumadori (et Kanjuro) ressemblent à des shishi du théâtre kabuki traditionnel. L’un a les cheveux blancs, l’autre les cheveux rouges avec une tenue verte. Kumadori a d’ailleurs pour thème le lion et c’est aussi son épithète.
Une des danses les plus populaires du théâtre japonais Kabuki est Renjishi, une parabole à propos de deux shishi, animaux mythologiques ressemblant à des lions. La première version, jouée à la fin de la période Edo, en 1861, était Katsusaburô Renjishi, inspirée par une pièce de théâtre Nô appelée Shakkyo (= pont de pierre). Renjishi raconte l’histoire d’un père shishi (représenté dans l’art avec des cheveux blancs) qui, désireux de tester le pouvoir et le courage de son fils, le jette d’une falaise. Le fils survit à la chute et parvient à remonter, la pièce se terminant par une danse célèbre célébrant les exploits des fils…
Le film Kagamijishi (La Danse du Lion) réalisée en 1936 montre aussi un shishi, dont la danse longue et complexe est apparemment le summum de la difficulté. Comme l’explique un fin connaisseur sur Allocine : ‘’Outre la complexité de l’enchaînement des gestes et de l’expression des sentiments, cette danse exige de l’endurance…du souffle et une chevelure à n’en plus finir ! On dit que personne d’autre que Kikugoro Onoe VI n’aurait réussi à exécuter cette danse à la perfection qui exprime la force et la joie ! Et le rideau doit tomber sur un lion apaisé !’’
>Kumadori porte un maquillage traditionnel japonais, le… kumadori. Il est porté par les acteurs du théâtre kabuki, en particulier lors des représentations de l’audacieux et emphatique style aragoto (qui fait appel à des kata [formes ou mouvements] et des paroles exagérés et dynamiques). Le maquillage kumadori se compose généralement de rayures de couleurs vives ou de dessins sur un fond blanc, les couleurs et les motifs symbolisant des aspects de la personnalité de l’acteur. Bien que le kumadori a été créé et développé largement par les membres de la lignée d’acteurs Ichikawa Danjūrō, quelques conventions sont des créations de la lignée Onoe Kikugorō.
Kumadori porte du maquillage bleu foncé voire violet-bleu assez léger : contour inférieur des yeux, en-dessous du nez et contour de la bouche. C’est plus rare que le maquillage intégral qu’on voit souvent, mais pas inventé pour autant (
lien de différents styles de kumadori).
Le rouge symbolise la vertu et la puissance. Les méchants sont souvent représentés avec une barbe noire, des veines violettes et des sourcils bleu foncé en forme d’andouillers. Le maquillage bleu peut représenter un fantôme, un esprit ou une autre créature magique (kitsune…), selon les motifs. Le bleu représente les émotions négatives comme la jalousie ou la peur.
>Kumadori est très théâtral et pose souvent, notamment avec une main tendue devant lui. Un mie (= ‘’apparence’’ ou ‘’visible’’) est une pose puissante et émotionnelle prise par un acteur de théâtre japonais qui se fige un instant. C’est un élément distinctif d’une représentation aragoto du théâtre kabuki, et l’un des principaux objectifs de cette convention est d’attirer l’attention sur une partie particulièrement importante ou puissante de la représentation. Il est destiné à montrer les émotions d’un personnage à leur apogée, et peut souvent être une pose d’une très grande intensité. Les yeux de l’acteur sont ouverts aussi grands que possible, et si le personnage est censé paraître agité ou en colère, l’acteur croise ses yeux de façon à loucher.
La pratique du mie serait apparue avec Ichikawa Danjūrō I (1660–1704) au cours de l’ère Genroku, avec le style aragoto lui-même. Il existe un grand nombre de mie, dont chacun porte un nom qui le décrit, et dont plusieurs sont associés à des lignées particulières d’acteurs. Dans le mie Genroku, l’un des plus célèbres et reconnus, la main droite de l’acteur est maintenue à plat, perpendiculaire au sol, tandis que sa main gauche est pointée vers le haut. Dans le même temps, l’acteur frappe puissamment le sol avec son pied gauche.
>L’arme de Kumadori s’appelle un khakkhara (mot sanscrit ; shakujō en japonais). Il s’agit d’un bâton qui était utilisé par les moines dans la prière, comme bâton de marche/bâton de cérémonie (suivant s’il a un manche long ou court) voire comme une arme. Le tintement des anneaux permet d’avertir les petits êtres sensibles, tels que les insectes, de quitter le passage du porteur et pour éviter de les piétiner accidentellement. Dans les temps anciens, il était également utilisé pour effrayer les animaux dangereux. Son tintement avertissait également les fidèles de l’arrivée du moine s’apprêtant à faire l’aumône.
Le khakkhara de Kumadori est extrêmement basique, composé seulement d’un bâton en métal avec un cercle au bout et 2 anneaux à l’intérieur. Habituellement, un khakkhara peut avoir :
>4 anneaux (pour les moines novices), représentant les «
Quatre Nobles Vérités » (四諦) -> Dukkha (souffrance), Samudaya (origine), Nirodha (fin) et Magga (chemin).
>6 anneaux (pour les Bodhisattvas), représentant les «
Six Perfections » (波羅蜜) ou les « Six états d’existence » (« Kāmaloka » [欲界]) -> hommes, animaux, fantômes affamés, titans, dieux et damnés).
>12 anneaux (pour le Bouddha lui-même), représentant la «
Chaîne de cause à effet » (十二因緣).
Dans les romans du genre «
Wuxia », le khakkhara peut également être manié comme une arme par les « moines guerriers », en particulier ceux du Temple Shaolin. Ces derniers étaient d’ailleurs spécialisés dans son maniement depuis des siècles, notamment pour les techniques défensives. Le « Shorinji Kempo » est un art martial japonais qui contient également des méthodes d’auto-défense à l’aide du khakkhara, cependant ces dernières sont rarement pratiquées de nos jours.
Le khakkhara est le symbole du
Dharma et l’un des 18 objets qu’un moine bouddhiste doit posséder. Dans la fiction populaire, les Tengu du folklore japonais, sont souvent représentés en portant un. Le cercle au sommet est souvent plus ou moins stylisé, avec toutes sortes de formes possibles. ;
Usopp a une fois été traité de « demonic tengu guy » par Kinemon (ses jambes, en fait) lorsqu’il a attaqué le dragon sur Punk Hazard avec une fleur de rafflesia géante. Profondément ancrés dans l’imaginaire japonais depuis des siècles, les tengu sont un type de créatures légendaires de la religion populaire japonaise, et ils sont aussi considérés comme des kamis (dieux) ou comme des yōkai (êtres surnaturels). Ils étaient représentés à l’origine comme des oiseaux rapaces, puis furent traditionnellement dépeints avec des traits humains et aviaires. Leur bec a été changé en un très long nez (jusqu’à plusieurs dizaines de cm), ce qui reste leur caractéristique principale et la plus connue. Dans le bouddhisme, les tengu furent considérés pendant longtemps comme des démons perturbateurs et des annonciateurs de guerres, mais sont maintenant plutôt considérés comme de puissants protecteurs des montagnes et forêts. Ils sont associés à la pratique ascète du shugendō (basée sur la relation entre l’homme et la Nature, portant sur l’ascétisme, la vie en montagne et inclut des enseignements de philosophies orientales), et ils sont habituellement représentés dans le costume distinctif de ses disciples, les yamabushi. Ils sont réputés vaniteux et très fiers, possèdent de grandes connaissances dans l’art du combat et de la magie, et ont pour habitude de tromper les gens pieux (par exemple avec de fausses images de Bouddha ou en possédant des femmes pour tenter de séduire des hommes saints).
Usopp ne ressemble pas à un oiseau, mais il a un long nez, et son pantalon ressemble celui d’un yamabushi. S’il est lui-même très peureux, émotif et toujours à la recherche de la moindre occasion de s’enfuir, il a parfois des moments de fierté, comme quand il voit qu’il apparaît sur l’avis de recherche de Luffy, qu’il tente de motiver Luffy à moitié mort lors de son combat contre Lucci, ou même qu’il tient tête à Ener pour permettre à Nami de s’enfuir. Il a plusieurs fois fait appel à Sogeking, son alter-ego « super-héros », qui est très confiant en ses capacités et il prend littéralement possession d’Usopp quand celui-ci revêt son masque, lui permettant de se battre sans peur. L’enseignement qu’il a reçu durant les deux ans sur une île inhabitée où la Nature est reine, et où il doit s’adapter et apprendre pour survivre, ressemble à la pratique du shugendō. Ses « Pop Green », graines grandissant quasi-instantanément en de grandes plantes, font penser à de la magie pour ceux qui ne les connaissent pas. Enfin, il a l’habitude de raconter des mensonges, même s’ils ne trompent personne la plupart du temps (« J’ai 8000 hommes sous mon commandement !« )… ;
– Le surnom de Doc Q, le médecin de l’Équipage de Barbe Noire, est « Shinigami » (littéralement « Dieu de la mort »). Cela renvoie au terme japonais utilisé originellement pour désigner les dieux psychopompes, c’est-à-dire qui conduisent les âmes des morts (comme un guide ou un passeur) vers l’au-delà (Enfer, Paradis, voire autre chose). Comme ils n’ont pas de représentation stéréotypée, ils apparaissent de façon variée dans de nombreuses fictions japonaises (comme Death Note, Soul Eater, Black Butler, Shinigami no Ballad…). ;
– La tribu des Longues-Jambes et celle des Longs-Bras semblent venir de deux yōkai japonais appelés Ashinaga-jin et Tenaga-jin, dont le premier a des jambes particulièrement longues (environ 6 m), et le second, des bras démesurés (jusqu’à 9 m). Ils viennent de deux pays différents, mais s’associent pour pêcher, celui aux grandes jambes portant l’autre qui attrapent les poissons avec ses longs bras : ils forment la paire appelée Ashinaga-Tenaga (soit « longues jambes longs bras ») et symbolisent l’aide mutuelle que l’on se doit l’un à l’autre. ;
– Les pouvoirs de Baggy venant du Bara Bara no Mi (Fruit de la Fragmentation) ont apparemment pour fondement le yōkai nukekubi (littéralement « cou manquant »), une sorte de vampire. La nuit, sa tête se détache de son corps et vole librement, attaquant et mordant les personnes aux alentours, tout en émettant des cris afin d’effrayer ses victimes. Lorsque sa tête est détachée, le corps du Nukekubi est inanimé. Attaquer le corps durant cette phase permet de détruire la créature. A ne pas confondre avec le rokurokubi, dont le cou s’allonge bizarrement. (-> nukekubi vs rokurokubi) ;
– Justement, au chapitre 919, la maîtresse d’école du Pays des Wa qui est vue interroger les enfants qui ont bien appris leurs leçons de propagande isolationniste et pro-Shogun allonge à un moment son cou comme une rokurokubi, ce qui amuse les enfants. Elle a alors à ce moment une longue langue bifide et de longues canines, comme les serpents, ce qui laisse à penser que c’est un fruit du démon de type Ophidien.
Un rokurokubi peut être soit un homme, soit une femme, dont le cou s’allonge pendant la nuit. Ils jouent des tours aux humains durant la nuit en les espionnant, en les effrayant, en buvant l’huile des lampes… Parfois, ils vont jusqu’à dévorer des personnes pendant leur sommeil. Cependant, les rokurokubi prennent parfois goût à leur vie et ont le désir de devenir des humains. Certains ne savent même pas qu’ils en sont un, pensant que les méfaits qu’ils ont commis pendant la nuit n’étaient autres qu’un rêve. On peut remarquer une veine violette sur leurs cous. ;
– Le vice-amiral Strawberry et l’ancien leader du Gang du Pays des Fleurs Don Chinjao ont un point commun : leur crâne démesurément allongé. Il est similaire à celui de Fukurokuju, une des Sept Divinités du Bonheur dans la mythologie Shinto. Son nom est composé des mots japonais fuku (“bonheur”), roku (“richesse”) et ju (“longévité”), et c’est le dieu de la richesse, de la longévité, de la virilité et de la sagesse. Il est représenté sous les traits d’un vieillard à la tête chauve et allongée, portant une barbe blanche, s’appuyant sur une canne orné d’un rouleau de document et tenant un éventail dans l’autre main. Fukurokuju est accompagné de grues. Il incarne l’étoile antarctique. ;
– L’amiral-en-chef Sengoku doit son nom à une période du Japon, seconde partie de l’époque de Muramachi (1333-1573), l’une des 14 subdivisions traditionnelles de l’histoire du Japon. Pendant cette période, le Japon fut contrôlé par des shoguns de la famille des Ashikaga, qui étaient installés à Kyōto. Cette période institutionnellement féodale est quelquefois considérée comme marquant le début du Japon « moderne » en raison du fort développement des arts et de la culture, et de son ouverture à l’étranger.
L’époque Sengoku (littéralement époque/ère des provinces en guerre), est une époque de turbulences sociales, d’intrigues politiques, et de conflits militaires quasi-constants qui s’étend du milieu du XVe siècle à la fin du XVIe siècle au Japon. C’est le Gekokujō, « le monde à l’envers », où tout le monde affronte tout le monde, où les vassaux renversent leur daimyo (seigneur féodal), où l’institution impériale est privée de revenu et de pouvoirs (un empereur aurait été réduit à vendre ses calligraphies pour vivre), tandis que des gouverneurs militaires des provinces (shugo) se considèrent comme des seigneurs (shugo daimyō). Il y a surtout une absence totale d’autorité centrale dans le pays. ;
Cindry, qui est une servante zombie obsédée par les assiettes, est similaire à Okiku dans l’histoire de fantôme japonaise « Banchō Sarayashiki« : la servante Okiku cassa un jour par accident une assiette d’un ensemble de 10 assiettes précieuses de porcelaine. Quand Shuzen, son maître violent et sans pitié rentra et apprit qu’une de ses assiettes préférées était cassée, il entra dans une violente colère, ligota la jeune fille, l’enferma dans un placard, et chaque jour, il lui coupa un doigt. Okiku, fermement ligotée et agonisante, ne pouvait pas bouger, mais elle parvint finalement à se détacher : elle s’enfuit dans le jardin, se jeta dans un puits et se noya. Depuis ce jour, chaque nuit, une voix sort du puits et compte : une assiette, deux assiettes, etc. jusqu’à 9, puis se met à pleurer. ;
– La pose que fait Luffy lorsqu’il active pour la première fois son Gear Fourth est comparable à celle des Nio, deux divinités guerrières géantes souvent représentées en statue à l’entrée des temples bouddhistes, monastères, sanctuaires, cimetières, et autres sites sacrés au Japon. De chaque côté de l’entrée principale, ils empêchent les démons et autres mauvais esprits de rentrer. Ce sont des symboles de l’art antique japonais pour illustrer la montée en puissance.
Lorsqu’il fait des attaques dans ce mode, Luffy rajoute le mot « Kong » dans leurs noms (comme il rajoutait « Jet » et « Giant » dans les Gear 2 et 3). Outre le lien avec King Kong, le célèbre gorille géant (son attaque ultime dans ce mode est d’ailleurs appelée « King Kong Gun » et est simplement CATACLYSMIQUE), c’est sûrement une référence au nom des Nio : Naraen Kongō et Misshaku Kongō (nommés aussi respectivement Ungyō et Agyō, parce qu’ils ont l’air de prononcer les sons « Un » (bouche fermée) ou « A » (bouche ouverte) ).
Comme Luffy a la bouche ouverte, il est lié au second, symbole de la violence accrue et exprimée (tandis que le premier est symbole de la force latente) ; il a également, comme lui, une couleur rouge (
visible dans l’anime), avec le bras gauche relevé vers la tête, le poing fermé (comme s’il se protégeait ou allait frapper) et le bras droit tendu vers le bas, main paume ouverte vers le bas.
Le fait que les statues protègent les temples ressemble bien à la volonté de Luffy de protéger ses compagnons avec sa vie.
Il aurait aussi une façon de parler semblable au théâtre nô (juste après la fin de sa transformation).
Izou, le Commandant de la 16ème flotte de Barbe Blanche qui participa à la Bataille de Marineford, est lui aussi un personnage pleinement empreint de culture japonaise : premièrement (et principalement), c’est un onnagata (littéralement « forme féminine »), un type de personnage du théâtre japonais désignant un homme qui interprète un rôle féminin pour exprimer de manière stylisée le cœur de la femme (le but étant pour l’acteur d’incarner la féminité de telle manière que son physique réel n’a plus d’importance dans l’interprétation de ses rôles. Seule la théâtralité compte). Créé par l’acteur de kabuki Ukon Genzaemon pour pallier l’interdiction shogunale de 1629 pour les femmes de monter sur scène, cette technique donna naissance à différents archétypes de caractères encore très vivants aujourd’hui. Souvent utilisé pour des acteurs de théâtre kabuki et de danse classique japonaise, l’onnagata peut aussi être appliqué à des acteurs du théâtre nô et du kyōgen (théâtre japonais traditionnel comique).
>Deuxièmement, il est habillé comme une geisha, ces femmes spécialement entraînées aux arts traditionnels japonais du divertissement : la musique, le chant, la danse, mais également l’art de la conversation ou la cérémonie du thé. Tous ces talents doivent être déployées pour animer et « enchanter » une rencontre ou un dîner entre personnages importants (politique, économie…). Le prix élevé des prestations restreint cette possibilité aux grandes sociétés ou partis politiques influents. Contrairement à l’idée reçue de beaucoup de gens, une geisha n’est pas une prostituée. L’acte sexuel entre une geisha et son client était courant mais pas obligatoire.
Donc, pour en revenir à Izou, sa coiffure est similaire à celle des
geisha, portant habituellement une perruque très simple appelée shimada, avec un peigne assez sobre comme ornement, il a le visage teint en blanc et porte du rouge à lèvres (sur le milieu des lèvres ou toute la bouche, suivant les plans). J’ai fait pas mal de recherches sur ce dernier point, et il semblerait que ce soit plutôt un truc de mode contemporain reconnu comme étant « le style de rouge à lèvre des geishas », alors qu’en fait pas vraiment (ou alors, j’ai mal cherché). Les geishas portent apparemment du rouge à lèvre sur toute la bouche (contrairement aux meiko, les apprenties geiko (geisha de Kyoto), qui en portent seulement sur la lèvre inférieure lors de leur première année d’apprentissage), mais il semble qu’à l’époque, le maquillage de la bouche, dont la moitié seulement est dessinée, répond à l’idéal de la beauté alors en vogue. Une grande bouche était considérée comme vulgaire. Peut-être qu’il y a donc une version « traditionnelle » (centre des lèvres) et une version « moderne » (toute les lèvres). En revanche, au niveau du visage, Izou respecte parfaitement les codes des geishas, dont celui des couleurs (uniquement du noir, blanc et rouge) ; la seule anicroche serait cette mèche qui pendouille, alors que la coiffure des geishas est normalement impeccablement tirée en arrière et sur les côtés.
>Troisièmement, il porte un kimono ouvert qui laisse voir son torse. D’après ce que j’ai vu, cela ne correspond pas aux
types de kimonos traditionnels pour femmes (généralement assez complexes, avec un obi, la sorte de ceinture large et très longue en tissu, avec des motifs et/ou des manches larges ; de toutes façons, ils descendent presque au niveau des chevilles et ne seraient absolument pas pratiques pour courir sur un champ de bataille), ni vraiment pour hommes (les versions traditionnelles ont une sorte de veste [haori] par-dessus, semblent bien serrés, et sont d’une seule pièce, sauf pour le mon-tsuki qui a un pantalon [hakama] qui remonte en haut des abdos). Il porte donc un genre de kimono plus proche de ceux des judoka/karatéka, mais croisé avec un peignoir ou je ne sais quoi (parce qu’un kimono de judo est simplement blanc ou noir/bleu foncé, pas rose clair, est en 2 parties [partie haute avec ceinture à nouer + pantalon], et n’a pas de col). Il porterait aussi des zōri, des sandales japonaises avec une semelle plate et deux lanières rondes séparant le gros orteil des autres orteils (selon ce fanart et si on suit la logique jusqu’au bout, mais pas moyen de voir le perso entièrement dans l’anime (et je ne vais pas me retaper tout l’arc Marineford pour vérifier ça)).
– Le Mur Zombie, un zombie de Thriller Bark qui est un mur avec un visage humain cousu dessus et des bras, est basé sur le yōkai Nurikabe (littéralement « mur peint/enduit »). Il se manifeste la nuit, sous la forme d’un grand mur carré invisible, blanc ou noir qui barre la route des voyageurs à pied. Essayer de le contourner est inutile, car il peut s’étendre à volonté ; on ne peut pas non plus passer par dessus, ni le renverser. Pour le faire disparaître, il suffit de prendre un bâton et de frapper sa partie inférieure (car il a les pieds très sensibles). Son origine est assez floue : on pense qu’il pourrait faire partie des esprits domestiques. Mais, il y a des cas où il apparaît pour faire vous connaître le danger dans la route devant vous. Le nurikabe a servi d’inspiration pour les Whomps et les Thwomps dans les jeux de la licence Super Mario.
– Complètement par hasard, j’avais découvert que les Zoan, les utilisateurs de fruits leur permettant de se transformer en animal ou en une créature hybride mi-animale mi-humaine (ou autre, selon leur race initiale) à volonté, seraient inspiré par les Hengeyokai (litt. « esprits/fantômes changeurs de forme »), une catégorie de yokai dans la mythologie japonaise. Techniquement, ce sont une sous-catégorie de obake (des monstres métamorphes), bien que les termes soient souvent utilisés de manière interchangeable, hengeyokai est un titre générique utilisé pour couvrir un éventail de monstres basés sur l’idée d’animaux magiques qui peuvent se transformer en forme humaine et souvent aussi en d’autres formes.
Le terme est en fait assez rare, et plus généralement ces créatures sont identifiées à la place comme « bakemono » (litt. « monstre »). Ce groupe inclut kitsune (le plus connu, un renard à plusieurs queues qui aurait 7 formes), tanuki (chiens viverrins avec DE GROSSES COUILLES, qui aiment se transformer pour se foutre des humains naïfs), bakeneko (chat yokai métamorphe), nekomata (chat yokai à queue qui se dédouble, sorte de bakeneko), mujina (des blaireaux métamorphes, très souvent confondus avec les tanukis), itachi (des belettes effrayantes craintes pour leur puissante magie -> hypnotisent les gens pour qu’ils deviennent leurs esclaves et se regroupent en groupes pour créer d’énormes tempêtes de feu), mais aussi des escargots marins épineux (Sazae-oni) et des femelles araignées (Jorogumo, litt. « araignée pute ») qui prennent tous deux la forme de belles femmes pour séduire puis dévorer des hommes,
etc.
C’est aussi une race jouable dans
Donjons & Dragons (4e edition), qui peut se métamorphoser entre une forme humaine, animale et anthropomorphe (-> comme les Zoan). Les Hengeyokai sont divisés en sous-races par rapport à l’espèce qu’est leur forme animale : blaireau, carpe, chat, crabe, grue, chien, canard, renard, lièvre, singe, tanuki, rat ou moineau. ;
– Certaines des attaques de Kizaru sont basées sur les 3 trésors impériaux du Japon (sabre, magatama, miroir) : il peut créer une épée de lumière pour se battre (Ama no Murakumo -> litt. « sabre de lumière »), tirer des faisceaux de lumière destructeurs (Yasakani no Magatama -> « joyaux aux huit facettes ») ou encore utiliser un faisceau de lumière rebondissant pour se déplacer très rapidement (Yata no Kagami -> « miroir impérial »).
Une autre de ses attaques, où il aveugle ses ennemis avec un grand flash créé entre ses doigts, est appelée (dans le jeu One Piece Pirate Warriors) Amaterasu (litt. « Illumination Divine ») : Amaterasu est la déesse du Soleil dans la religion shintoïste, et l’un des plus importants kamis (dieux). Selon cette religion, tous les empereurs japonais l’auraient comme ancêtre. Elle aurait introduit la riziculture, la culture du blé et les vers à soie. Elle figure sur le drapeau japonais sous l’apparence du disque solaire, accompagné ou non de ses rayons. (C’est aussi l’héroïne, sous forme de loup, d’Okami, le meilleur jeu vidéo du monde) ;
– Le jinbei, aussi connu sous le nom de jinbē ou hippari, est un vêtement traditionnel japonais porté par les hommes, les femmes, les enfants et les bébés durant l’été, constitué d’un kimono à manches courtes et d’un short long. Le jinbei est généralement porté en tant que vêtement de nuit ou vêtement d’intérieur. Les hommes japonais tendent à ne le porter que dans leur propre maison ou bien à l’extérieur à proximité immédiate de leur habitation (par exemple : pour aller chercher le courrier). Il remplace parfois le yukata (léger kimono d’été) pendant les festivités estivales. Jinbe dans One Piece a quasiment toujours été représenté avec un autre grand vêtement traditionnel japonais : le kimono. Les siens montraient divers motifs (sauf dans sa jeunesse ou quand il était dans la garde) et portait aussi à chaque fois un obi, une ceinture servant à fermer les kimonos ou keikogi/dogi (vêtements pour pratiquer les arts martiaux).
Également, en japonais, le requin-baleine est connu sous le nom de « requin-jinbei » (jinbei-zame) en raison des motifs sur sa peau qui évoquent ceux des jinbei traditionnels pour hommes. Or, Jinbe est un homme-poisson de type requin-baleine, et peut appeler ces poissons à la rescousse. ;
– Le karakusa est un motif traditionnel japonais, généralement imprimé sur du tissu (notamment les furoshiki, des tissus servant à transporter/emballer des objets), qui ressemble aux spirales caractéristiques des fruits du démon. Au Japon, le motif karakusa est symbole de bonheur et prospérité et la coutume veut qu’on offre à ses proches des objets aux imprimés karakusa, spécialement dans la couleur verte, parce qu’elle porte bonheur. On retrouve aussi d’autres couleurs, comme le rouge, le bleu marine, ou encore le marron. D’une manière générale, on utilise plutôt des couleurs « classiques » (généralement foncées et pas trop flashies).
Ironiquement, si le motif karakusa porte bonheur et prospérité, les fruits du démon ont plutôt la réputation inverse, surtout dans les contrées où ils sont considérés comme des mythes (hors de Grand Line) voire comme de la magie/sorcellerie (au pays des Wa), et transmettent à ceux qui les mangent la malédiction des mers et des océans, les empêchant de nager et les rendant sensibles au granit marin. ;
Sanjuan Wolf porte le nom du navire San Juan Bautista qui est l’un des premiers navires de haute mer japonais. Ce type de bateau est appelé au Japon kurofune (= « navire noir ») ou namban-sen (= « navire de barbare du sud »).
Marie et Judy sont deux personnages (très) secondaires de l’arc Sabaody : Marie, une infirmière, s’occupait d’un blessé quand le Dragon Céleste St Charlos remarqua sa beauté et décida de faire d’elle sa 13ème femme. Son fiancé Judy se révolta contre le comportement du dragon céleste, mais se fit tirer dessus pour « avoir osé s’opposer à sa volonté ». Il fut transporté à l’hôpital tandis qu’elle fut emmenée par St Charlos. L’attaque de Luffy contre ce connard lui permettra de s’enfuir. Ils sont un clin d’oeil à la bande de pop rock japonais Judy and Mary.
Mère Caramel (ou Carmel) était une trafiquante d’enfants orphelins renommée dans le monde de la Pègre il y a plusieurs décennies. Elle recueillait les enfants abandonnés dans sa « Bergerie »… avant de les vendre tous les 2 ans au Gouvernement Mondial pour en faire des Marines ou des agents du Cipher Pol. Le nom de Carmel peut être une référence à l’Ordre du Carmel, un ordre religieux catholique contemplatif, dont la branche japonaise est connue pour vendre des bonbons, ce qui correspond au thème religieux et aux titres de Carmel ( »Mère »,  »Soeur »,  »Sainte Mère »). Le rapport avec les bonbons rejoint aussi le thème culinaire de Big Mom et compagnie, tout comme le fait que le caramel est une confiserie réalisée en faisant cuire du sucre..
Son nom de code ( »Yamamba, la sorcière des montagnes ») fait référence à un yokai de la mythologie japonaise : Yama-Uba (littéralement  »sorcière de la montagne »), aussi appelée Yamamba ou Yamanba. Dans certaines versions de sa légendes, elle était plutôt sympa et (entre autres) s’occupait parfois des enfants portés disparus pendant 3 jours ; elle a d’ailleurs élevé le héros folklorique Kintarō. Mais dans d’autres versions, c’est un monstre mangeur d’hommes qui se transforme en magnifique jeune femme ou en gentille vieille dame pour gagner la confiance des voyageurs avant de les dévorer. On retrouve donc le côté hypocrite, la transformation en vieille, et le destin funeste de ses victimes (même si Carmel ne faisait que les vendre).
– Dans un court flashback de Momonosuke, on apprend que son père, Kozuki Oden, a été condamné à la mort par ébouillantage. Cela rappelle la fameuse fin d’Ishikawa Goemon, chef d’une bande de voleurs et de bandits, qui volait de riches seigneurs féodaux, des marchands et des temples et partageait son butin avec les paysans pauvres et oppressés (à la Robin des bois). S’il existe de nombreuses versions contradictoires sur les causes de sa mort (exécution publique en face de la porte principale du temple bouddhiste Nanzen-ji à Kyoto), voici l’une des plus célèbres : Goemon essaya d’assassiner le daimyo Toyotomi Hideyoshi pour venger la mort de sa femme Otaki et la capture de son fils Gobei. Il s’introduisit la nuit dans le château de Fushimi et entra dans la chambre d’Hideyoshi, mais renversa une cloche posée sur une table. Le bruit réveilla les gardes et Goemon fut capturé. Il fut condamné à mort en étant bouilli vivant dans un chaudron de fer avec son très jeune fils, mais fut capable de le sauver en le tenant au-dessus de l’huile.
De plus, l’oden est un pot-au-feu japonais… qui consiste donc en divers ingrédients longuement mijotés dans un bouillon. Humour noir de la part d’Oda, qui nomme ainsi un homme bouilli vivant. ;
Trafalgar Law apparaît à Hawkins à Wa avec une sorte de panier retourné sur la tête, pour cacher son visage. C’est une référence aux komusō, des moines mendiants japonais de l’école Fuke du bouddhisme zen, pendant la période d’Edo (vers 1600-1868). Les Komusō se distinguaient par le tengai, un panier de paille de jonc ou de roseau, qu’ils portaient sur la tête afin de manifester l’absence d’ego spécifique (de mise en valeur de soi-même). Ces moines sont aussi connus pour jouer du shakuhachi (une flûte de bambous japonaise) pendant une pratique méditative appelée suizen, à titre d’aumône, comme méthode pour atteindre l’illumination, ou encore comme procédé de guérison.
En raison de l’anonymat donné par leur tengai et de leur statut de moines (pacifiques), de nombreux samouraïs (surtout les rōnins, les samouraïs sans maître) et ninjas en profitaient pour se déplacer discrètement et/ou espionner. En raison de cela, après la période Edo, le gouvernement japonais introduisit des réformes, abolissant la secte Fuke et interdisant de jouer du shakuhachi.
– Les Berrys ont des pièces et billets semblables aux yens japonais : pièces de 1, 5, 10, 50, 100, 500 ฿ et billets de 1000, 5000 et 10.000 ฿ (dessin par Oda de toutes les versions). Les yens ont des pièces de 1, 5, 10, 50, 100 et 500 ¥ et billets de 1000, 2000, 5000 et 1000 ¥. Les billets de 100 et 500 ¥ n’existent plus et celui de 2000 ¥ est assez rare car seulement mis en circulation en l’an 2000 (même les distributeurs automatiques ne le prennent habituellement pas !).
Les pièces de 5 et 50 ¥ ont un trou en leur centre, et on dirait que c’est aussi le cas pour celles de 5 de 50 ฿.
La pièce de 10 ¥ montre une sorte de
couronne de laurier, remplacée par une mouette (symbole de la Marine) sur celle de 10 ฿ (qui ont donc la même forme).
La pièce de 500 ¥ a des sortes de
stries horizontales à l’intérieur des 0 et sur le 5 (pour sa barre supérieure, l’intérieur du demi-cercle et le bout à gauche), tout comme celle de 500 ฿.
On voit aussi que les personnages apparaissant sur les billets des berrys ont leur nom indiqué à côté, qui parodient ceux des figures des billets japonais de même valeur : ainsi, on a Hideo Usaguchi (Hideyo Noguchi + usagi [= lapin]), Ichiro Kumaguchi (Ichiyo Higuchi + kuma [= ours]) et Yukichi Skull (Yukichi Fuguzawa + skull [= crâne]).
Le symbole du Berry est basé sur celui du Baht (฿), la monnaie thaïlandaise. A l’heure actuelle, 1 euro vaut environ 35,629 THB. ;
Kukai était un membre de l’Équipage des Pirates Spade. Son nom peut être une référence à Kūkai (774 – 835), connu sous le nom de Kobo-Daishi et le saint fondateur de l’école bouddhiste Shingon. Grand religieux, homme de lettres, philosophe, poète et calligraphe, c’est une figure marquante de l’histoire du Japon : son esprit universel a fortement influencé la culture et la civilisation japonais et il est toujours réputé pour sa grande bienveillance envers tous les êtres. ;
Higuma est un bandit des montagnes et le premier antagoniste à faire son apparition dans la série (et le premier personnage nommé à mourir, dévoré par un monstre marin). Ses aliments préférés sont le saké, les herbes sauvages et de la viande d’ours. Higuma ( ou ヒグマ) est le nom japonais de l’ours brun. Il adore rappeler à tous qu’il a tué 56 personnes.
Étant donné tout ceci, cela m’amène à penser qu’il est peut-être une référence à l’incident de l’ours brun de Sankebetsu (三毛別羆事件, Sankebetsu higuma jiken), survenu en 1915, qui fut la pire attaque d’ours de l’histoire japonaise. Sept colons ont ainsi été tués dans les villages de Rokusensawa, Sankebetsu, Tomamae et Rumoi sur l’île de Hokkaidō au nord du Japon. L’affaire eut lieu du 9 au 14 décembre 1915 après qu’un grand ours brun se soit réveillé d’hivernation et ait attaqué à différentes reprises plusieurs maisons de la région. Après l’affaire, il fut découvert que l’ours en question faisait 2,70 m pour 340 kg.
– La raison pour laquelle la couleur associée à Momonosuke est le rose (kimono rose, devient un dragon rose et  »momoiro » =  »rose ») est parce qu’au Japon, c’est la couleur non pas de la rose ou des filles, mais des sakura célébrés durant hanami (la coutume traditionnelle d’apprécier regarder les fleurs, surtout celles des cerisiers). Le rose symbolise alors l’éphémérité de la vie et est associé aux samouraïs. ;
Bartholomew Kuma utilise en fait des techniques de sumo lors de ses rafales d’attaques : jambes écartées, pieds fermement plantés dans le sol, et attaques/parades/déviations uniquement en donnant des coups avec les paumes des mains. D’ailleurs, sa technique où il envoie une rafale de centaines de boules d’air inarrêtables en spammant les coups de paumes s’appelle  »Tsuppari Pad Ho », alors que  »Tsuppari » est un terme spécifique au sumo désignant une frappe avec la paume de la main. ;
– Luffy en Gear 4, César Clown en temps normal et Ener en dieu de la foudre ont comme une  »écharpe gazeuse » de fumée qui leur passe sur les épaules et derrière leur dos. J’ai galéré à trouver le nom de ce truc, alors écoutez bien : il s’agit d’un tenne (天衣, littéralement  »vêtements de ciel »), une longue bande étroite de tissu ornemental (en gaze), trouvée sur les images de bosatsu (= bodhisattva = bouddhas) et ten (Sk: deva = dieux).
Le (la ?) tenne est drapé sur les épaules et pend des deux côtés de la silhouette. Il est parfois enroulé autour des bras et des reins avant de retomber sur le piédestal. Certains Kannon (= statues) sont montrés portant un tenne, notamment les Niō. Les tennin (= Asparas) sont des servantes angéliques/jeunes filles célestes/fées divines/jeunes filles célestes volantes qui ornent les œuvres d’art bouddhistes de toute l’Asie. Elles portent généralement des vêtements célestes légers et flottants, ornés d’écharpes en gaze. (
lien) ;
– Lorsque Chopper est complimenté, il est gêné et fait une petite danse où il tape dans ses mains et les fait tourner devant son ventre : c’est la chorégraphie de ‘’変なおじいさん’’ [hen’na ojiisan], soit ‘’grand-père bizarre’’ un personnage incarné par un comédien très connu au Japon : Ken Shimura (1950-). Il a sa propre émission de variété, appelée ‘’Shimura Ken no Bakadono-sama’’.
Le gimmick « bakadono-sama » de Shimura est inhabituel chez les comédiens japonais, dans le sens où il fait la satire des actes des gardiens (?) actuels de la société contemporaine (un président de société, un homme politique, un chef de famille, un directeur d’école, le boss d’un gang de yakuza…) sous le prétexte de jouer un roi stupide qui vivait dans le pays il y a longtemps.
Un autre gimmick populaire de Shimura dans la même série est donc  »Henna Oji-san », un vieil homme très déplaisant qui se divertit en compagnie de filles nubiles. Après avoir été pris pour ses farces, le personnage termine régulièrement la scène avec une chanson : « Sou desu. Watashi wa Henna Oji-san desu » (= « C’est vrai. Je suis un grand-père bizarre. »). Shimura est surtout connu pour son rôle dans  »Hachiji Da Yo! Zen’in Shugo ! » (une série télé familiale entre 1969 et 1985) avec le groupe de comédie The Drifters et Fun TV avec Kato-chan et Ken-chan avec Cha Kato, un autre ancien membre de The Drifters. ;
– Le nom de Raizo, le ninja du pays des Wa, est similaire à celui de Raizo, le personnage principal du film Ninja Assassin (2009) et à celui de Raizō Ichikawa VIII (1931-1969), un acteur japonais (de film et de kabuki) qui a joué le rôle principal dans la série Shinobi no Mono (de 1962 à 1966), celui de Goemon Ishikawa, un célèbre hors-la-loi du 16ème s., dépeint ici comme un ninja qui combattait les seigneurs de guerre samouraï. ;
Krieg ressemble à un macaque japonais (Macaca fuscata), un singe catarhinien de la famille des cercopithécidés, largement réparti sur l’archipel du Japon (mais moins dans le nord). Il s’agit de la plus étudiée et de la mieux connue des espèces du genre. Le macaque du Japon s’est probablement différencié à partir des populations les plus orientales du macaque rhésus durant le pléistocène. Il a une longévité d’environ vingt ans.
C’est la plus septentrionale (= nordique) de toutes les espèces de primates, homme excepté. Aidé de son épaisse fourrure ocre plus ou moins claire ou foncée, il est très résistant au froid et à la neige, qui peut être abondante dans ses zones d’habitat. Lorsque les températures chutent en dessous de −5 °C, les macaques japonais se réchauffent régulièrement dans les sources thermales (onsen) qui existent dans leur habitat. Ils sont omnivores mais surtout végétarien, et leur structure sociale est organisée autour des femelles. ;
– La coiffure de Gedatsu ressemble à celle du personnage de Soga no Goro Tokimune dans le théâtre kabuki. C’est une histoire de vengeance et de piété filiale. Deux jeunes samouraïs, Soga Juro Sukenari et Soga Goro Tokimune, se sont vengés de la mort de leur père qui avait été tué 18 ans auparavant dans une dispute privée. Leur ennemi était un puissant daimyo et un conseiller du shogun, Minamoto Yoritomo. Leur tâche n’a donc pas été facile. Les deux frères ont été tués après avoir accompli leur dessein. (lien) ;
– A la fin de l’arc Dressrosa, pour prouver leur fidélité à Luffy, les 7 dirigeants d’équipages pirates proposent d’abord d’échanger des coupes de saké avec lui dans un Oyako Sakazuki. C’est un véritable terme yakuza, et la coutume quand un homme devient un ‘’Oyabun’’, terme japonais désignant le mot ‘’patron/chef’’ (ou plus précisément ici, ‘’parrain’’), et prend d’autres hommes en tant que ses ‘’kobun’’, ses subalternes. Au cours de cette cérémonie, l’Oyabun jure de protéger ses kobun comme s’il s’agissait de ses propres enfants (le sake symbolisant les liens du sang), et ils jurent d’écouter et de donner leur vie pour lui comme s’il était leur parent. Un tel arrangement est important car, normalement, un Oyabun ne peut exister sans un kobun et inversement.
Lorsque les 7 leaders décident de devenir les sous-fifres de Luffy peu importe ce qu’il souhaite (vivre une grande aventure pour s’amuser, pas pour être sérieux), ils partagent un ‘’Kobun Sakazuki’’. Ce terme et ce rituel n’existent pas mais indiquent exactement ce que les sept ont fait, jurant leur loyauté à Luffy dans un arrangement unilatéral.
(Et du coup, on a aussi l’origine du nom de l’amiral Akainu, alias Sakazuki. Il est froid et sans pitié, comme les chefs yakuza, et l’acteur sur lequel il a été dessiné, Bunta Sugawara, est un acteur japonais connu notamment pour ses rôles de yakuza.) ;
– Oda dit dans les SBS du tome 81 que l’espèce de broche dans les cheveux de Shirahoshi était (comme) un taiyaki. C’est un gâteau japonais en forme de poisson (taiyaki signifie littéralement « dorade cuite »). La plupart du temps, il est fourré d’anko, une pâte de haricots rouges sucrés (souvent utilisée en Chine/Japon/Corée pour des pâtisseries). D’autres garnitures possibles incluent la crème pâtissière, la crème au chocolat et la crème au fromage. Il est fabriqué en utilisant la pâte à pancake ou à gaufres et en la versant dans les deux parties d’un moule en forme de poisson. On le cuit des deux côtés jusqu’à ce qu’il devienne doré.
Le premier taiyaki a été cuit dans le magasin Naniwaya à Tokyo, en 1909. On peut en trouver actuellement partout au Japon, particulièrement dans les supermarchés et lors des festivals japonais (, matsuri).
Dogra a une tête qui ressemble à un dogū. Les dogū sont des statuettes énigmatiques de la période Jōmon (équivalent de notre Antiquité), le plus souvent en terre cuite, et le plus souvent aussi « féminines » mais pouvant aussi, peut-être, être asexuées. Elles datent de la période Jōmon, du Jōmon Moyen jusqu’au Jōmon Final (de 3000 à 400/300 av. J.-C.), voire encore plus tôt, et furent trouvées dans tout le Japon, surtout dans le nord. Ces figurines constituent les premiers témoignages de la sculpture japonaise.
Elles se présentent debout, pour la plupart, et de face, jambes écartées. Elles possèdent généralement des bras relativement petits et pour quelques groupes très connus, des yeux globuleux, parfois fendus d’un simple trait, comme des « yeux de grenouille » ou comme des « lunettes de neige ». Ces statuettes sont, souvent, couvertes de graphismes aux formes géométriques complexes. A part qu’on suppose qu’elles ont été utilisées lors de cérémonies diverses (en raison du contexte de leur découverte), on a aucune idée de leur usage, leurs fonctions, et encore moins leur(s) ‘’signification(s)’’.
– Les deux ministres du palais Ryûgu ne doivent pas leur nom au hasard ou à la flemme. Les postes administratifs de « Ministre de la Droite » et « Ministre de la Gauche » ont réellement existé pendant les périodes Nara et Heian au Japon.
 »Hina matsuri » (la « fête des poupées ») est une fête qui a lieu au Japon le 3 mars, jour consacré aux petites filles. Les jours précédant le 3 mars, les petites filles japonaises exposent de précieuses poupées posées sur des petites estrades à plusieurs niveaux. Elles représentent des personnages de la cour impériale de l’ère Heian : l’empereur et l’impératrice sur le plus haut niveau ; 3 dames de cour portant des flacons de saké sur le 2ème niveau ; 5 musiciens, dont un chanteur, sur la 3ème marche.
Sur les trois niveaux inférieurs sont présents divers personnages, comme des chars à bœufs. La quatrième étagère inclut souvent deux ministres : le ministre de gauche ( »sadaijin ») et le ministre de droite ( »udaijin »). On place également des hishimochi, des petits mochi tricolores, en forme de parallélogramme. Ceci est la disposition la plus complète. Cependant, on peut se contenter d’un ensemble plus simple, avec seulement le couple impérial. À défaut de poupées, on peut même représenter un couple en origami.
10) L’Histoire
Enfin, l’Histoire avec un grand H a également été utilisée à certains moments :
– Le voyage de Luffy et ses amis autour de Grand Line s’inspire pour plusieurs raisons du voyage de Magellan, premier homme à avoir fait une circumnavigation (enfin, presque, vu qu’il mourut à mi-chemin…) entre 1519 et 1522 :
>l’aventure reprend l’idée du tour du monde, monde encore globalement inconnu à l’époque, à la fois plein de dangers et de merveilles, entre les tempêtes, le gigantesque Pacifique où les marins crevaient de chaud et de faim (-> Calm Belts sans vent aussi), les indigènes qui les ont en majorité pillé et attaqué, mais aussi les paysages idylliques, les épices, et les oiseaux multicolores d’Indonésie.
>l’entrée de la route de tous les périls représenterait le détroit de Magellan du sud du Chili (connu pour sa difficulté : climat rude, passage parfois étroit, forts courants lors des marées, vents soudains, violents et difficilement prévisibles).
>on pourrait imaginer que la vue des ombres des « géants dans le ciel » (les habitants de Skypiéa) se rapporte au mythe des géants patagoniens (qui croyaient d’ailleurs que Magellan et ses hommes venaient du ciel). Géants qui n’étaient, en réalité, que des types bien plus grands que la moyenne européenne de l’époque (dans les 2 m), et pas des colosses, tout comme les Skypiéens n’étaient pas des humains gigantesques.
Précisons aussi que la seconde circumnavigation, bien plus réussie, fut réalisée par le pirate Francis Drake (de 1577 à 1580).
(merci à Gold D Melvyn dans les coms pour la réf ^^ )
– Les guerres de territoire entre Shandias et Skypiéns, rappellent le vol des terres des natifs américains par les colons blancs. ;
– D’ailleurs, il y a 400 ans, les ancêtres des Shandias sur Jaya avaient une culture basée sur l’adoration d’un serpent géant à « plumes » (Kashigami / Quetzalcoatl) qu’ils prenaient pour un Dieu et pour lequel ils faisaient parfois des sacrifices humains pour calmer sa colère (en cas d’épidémie ou de mauvaises récoltes), un peu à la manière des Incas, ceux-ci étant également connus pour leurs ornements et décorations en or (même si, en réalité, ils n’ont jamais construit de cité dans ce métal). Quetzalcóatl est d’ailleurs le nom donné, dans le centre du Mexique, à l’une des incarnations du serpent à plumes, qui était une des principales divinités pan-mésoaméricaines. ;
Fisher Tiger libéra tous les hommes-poissons et les humains qui étaient réduits en esclavage par les Dragons Célestes sur la terre de Marie-Joie. Il fut la première personne à les défier. C’est peut-être l’équivalent de Spartacus, esclave et gladiateur devenant le principal chef des révoltés lors de la Troisième Guerre servile en Italie entre 73 et 71 av. J.-C. S’il sert de référence aux anti-esclavagistes en tant que chef des esclaves révoltés, il est en revanche quasi ignoré des révolutionnaires en tant que chef des opprimés, car la « libération par la violence » qu’il symbolise en fait un personnage trop extrême à leurs yeux. ;
Megalo, le requin géant de compagnie de la princesse Shirahoshi, doit son nom à une espèce éteinte de requin qui a existé durant le Cénozoïque (de 28 à 1,5 millions d’années) et est considérée comme l’un des plus grands et plus puissants prédateurs dans l’histoire des vertébrés : le Mégalodon. ;
– Le personnage de Montblanc Norland est similaire à celui de Francisco de Orellana, un explorateur espagnol qui prétendait avoir trouvé l’El Dorado et d’autres civilisations tout en naviguant le long du fleuve Amazone. Les futures expéditions à la recherche de l’or n’ont trouvé aucune trace de ses « découvertes » (sauf celle d’Indiana Jones :p). Le nom « Mont Blanc » peut se référer au plus haut sommet d’Europe (4807 m), mais aussi à un dessert à base de châtaignes, comme celle présente sur sa tête. ;
– Les problèmes entre les Hommes-Poissons et les humains et le racisme que les habitants subissent sont semblables aux tensions entre blancs et afro-américains au début des années 1900. Les croyances d’Otohime suivent celles du docteur Martin Luther King Jr., qui rêvait de coexistence pacifique, tandis que les idées de Fisher Tiger, qui pensait devoir rester séparé des autres, se rapprochent de celles de Malcolm X. La reine fut d’ailleurs assassinée comme MLK : au grand jour.
L’assassinat d’Otohime peut aussi être rapproché de l’assassinat d’Yitzhak Rabin, premier ministre israélien, le 4 novembre 1995, à la fin d’une manifestation pour la paix en soutien aux accords d’Oslo à Tel-Aviv (Israël). L’assassin est un terroriste ultra-nationaliste israélien nommé Yigal Amir, fermement opposé à l’initiative de paix d’Yithzak Rabin et particulièrement à la signature des accords d’Oslo (qui pose les premiers jalons d’une résolution du conflit israélo-palestinien) : Hody Jones était lui aussi radicalement opposé à une coexistence pacifique entre humains et Hommes-Poissons.
– L’Équipage des Nouveaux Hommes-Poissons fut fondé après la mort de Fisher Tiger (ses membres pensaient qu’il était mort à cause du refus des humains de lui donner du sang, alors que c’est lui qui l’a refusé alors avoir été trahi) et a pour ambition de faire valoir la supériorité des Hommes-Poissons sur les Humains. Leur idéologie et leurs actions rappellent certains groupes des heures sombres de l’Histoire :
>Leur action d’attaquer et de brûler les maisons des personnes qui ont aidé les humains et de se concentrer sur la haine font penser au Ku Klux Klan, une organisation suprématiste blanche des États-Unis (1865-1877). D’extrême-droite, elle défendait les intérêts et préjugés des WASP, les White Anglo-Saxon Protestant (litt. « Anglo-saxons protestants blancs »), traditionalistes et xénophobes, appuyant leur revendication d’une »suprématie blanche » sur une interprétation très particulière de la
Genèse 9:27 et sur les doctrines racistes de l’anthropologie du XIXe siècle. Certains membres du Ku Klux Klan (pas tous, l’organisation comportant de nombreux groupes) portaient des robes à capuchon blanc et se livraient à des actes dirigés contre la communauté noire : incendies de croix, raids, lynchages, crimes de haine, agressions physiques, et autres actes de violence.
>Les Pirates du Soleil ayant inspiré l’Équipage des Nouveaux Hommes-Poissons peuvent être mis en parallèle avec le Black Panther Party dont la version extrême est le New Black Panther Party. Alors que les premiers sont des groupes révolutionnaires qui ont des objectifs honorables (groupe d’anciens esclaves se battant pour la liberté / groupe protégeant les Noirs contre les exactions de la police et luttant contre le racisme), les seconds ont quant à eux repris les bases de leur combat, mais en y intégrant la haine, la violence et l’extrémisme (groupe pensant que leur race, supérieure, est destinée à dominer le monde et à tuer tous les humains / groupe anti-blanc et antisémite, prônant le « droit à l’auto-détermination » des Noirs (surtout aux USA), et ayant des opinions religieuses suprématistes noires).
>Certains de leurs agissements montrent aussi un état d’esprit de terrorisme, se référant à leur abattage des êtres humains comme une guerre sainte, approuvant même des actions telles que les attentats-suicides, tant que les humains sont tués dans le processus.
>Pour terminer, et tant qu’on y est, on peut aussi dire que cet équipage est identique au nazisme pour certains points : parti créé suite à la rancœur et l’envie de vengeance par rapport à un événement passé proche (armistice de 1918 / mort de Fisher Tiger), oppression du pays par la force, bourrage de crâne des jeunes avec des idées xénophobes (et antisémites), notion de races « inférieure » et « supérieure », esclavagisme de la race inférieure pour qu’elle travaille pour eux, utilisation des drogues pour se battre (méthamphétamine, sous forme de comprimés de Pervitin, puis l’explosif
D-IX à la toute fin de la guerre, vers début 45 / Energy Steroids), comparaison de ceux qui veulent la paix entre les peuples à des traîtres, etc. Hody Jones et Hitler détestent aussi profondément une race (humains / Juifs) alors qu’elle ne leur a rien fait personnellement, juste parce qu’on leur a appris à la détester.
– Le nom complet de Law (Trafalgar D. Water Law) est un hommage à deux grandes batailles napoléoniennes (et deux grandes défaites françaises) :
>La bataille de Trafalgar (21 octobre 1805) entre la flotte franco-espagnole et la flotte britannique, commandées respectivement par le vice-amiral Villeneuve et le vice-amiral Nelson. Ce dernier y trouvera la mort, mais sa tactique vaudra aux Britanniques une victoire totale malgré leur infériorité numérique.
>Et la bataille de Waterloo (18 juin 1815), en Belgique, opposant l’armée française (ou Armée du Nord) commandée par Napoléon Ier, à l’armée des Alliés, composée de Britanniques, d’Allemands et de Néerlandais (unités belges et hollandaises), rejointe par l’armée prussienne. Elle s’est achevée par la défaite décisive de l’armée française. ;
– Le style (blouson de cuir noir, cheveux coiffés en banane, air méchant, « moto » à haut guidon) et la façon de parler (rebelle) de Charlotte Anglais rappelle les « blousons noirs« . C’est une sous-culture juvénile apparue en France dans les années 1950-60 (apogée en 1958-61), issue de l’influence américaine, associée à un code vestimentaire particulier et au rock’n’roll, elle a été la matrice du mouvement yéyé et de beaucoup de modes adolescentes ultérieures.
La petite délinquance est répandue dans ce milieu, sans être généralisée. Mais afin de choquer, les blousons noirs (qui se surnommaient eux-mêmes « loulous ») affectent de jouer les durs/machos et de parler des argots empruntés au monde des truands. Les médias de l’époque surenchérissent cette mouvance, allant jusqu’à les dépeindre comme des gangs d’une centaine de membres chacun, s’affrontant violemment (chaînes de vélos, poings américains, crans d’arrêt) afin de défendre leurs territoires urbains, ce qui a contribué plus qu’autre chose à promouvoir ce style de vie rebelle auprès des jeunes, qui procède d’une fatalité générationnelle et de l’incompréhension des adultes. ;
– Le Vice-Amiral Bastille doit son nom à la Bastille, qui était le nom d’une forteresse à Paris, connue officiellement sous le nom de la Bastille Saint-Antoine. Elle a joué un rôle important dans les conflits internes de la France et a été utilisée comme une prison d’État par les rois de France. Créée à partir d’une bastide (châtelet à deux tours) qui fut agrandie de 1370 à 1383, elle fut abattue à partir du 15 juillet 1789 jusqu’en 1806 : les pierres furent vendues comme souvenirs, ou servirent de matériaux de construction pour le pont de la Concorde.
Si le Vice-Amiral porte une sorte de masque en permanence, c’est peut-être parce qu’un des plus célèbres détenus de la Bastille fut le mystérieux Masque de fer. ;
– Si Mère Caramel était une nonne, mais également une vendeuse d’enfants, c’est peut-être basé sur l’Affaire des enfants volés du franquisme, dans lequel l’Église catholique espagnole a joué un rôle important. Dans les années 1940 et 1950, voire jusqu’aux années 1980, plus de 30 000 enfants (voire jusqu’à 300 000, car la pratique était quasi-systématique) sont retirés à leurs mères, pour des raisons idéologiques, basées sur les thèses controversées du psychiatre Antonio Vallejo Nágera, lui-même proche de Franco. Les enfants de familles républicaines sont déclarés comme étant mort-nés, puis placés dans des familles franquistes. ;
– Le Wind Granma est le navire du révolutionnaire Monkey D. Dragon. « Wind » fait possiblement référence aux pouvoirs de Monkey D. Dragon, alors que Granma est le nom d’un yacht mexicain qui a transporté 82 révolutionnaires cubains (dont notamment Fidel Castro, Raúl Castro, Camilo Cienfuegos et Che Guevara) à Cuba pour la révolution cubaine en 1956. ;
– Le nom de Tank Lepanto, le Commandant de l’escadron de l’Armée de défense de Dressrosa, viendrait de la Bataille de Lépante (Batalla de Lepanto en VO) , qui prit place pendant la Quatrième guerre vénéto-ottomane (1570-1573). C’est pendant cette bataille que Cervantes (l’auteur de Don Quichotte) perd l’usage de la main gauche, d’où son surnom de « manchot de Lépante ».
11) Divers :
Foxy semble être visuellement inspiré de la mascotte de céréales pour enfants « Chocula Count« , avec sa conception globale très similaire, ainsi que son nez et ses cheveux en particulier et son air idiot. ;
– Les noms de l’inséparable duo de criminels Abdullah et Jeet font référence à des stars du catch, respectivement à « Abdullah the Butcher » (qui a lui aussi une triple cicatrice sur le front) et à « Tiger Jeet Singh« . Lorsqu’Oda était à l’école primaire, le catch professionnel a explosé au Japon, et ces deux-là jouaient les méchants. ;
Jora, utilisatrice du Fruit de l’Art, utilise des styles artistiques inspirés de Pablo Picasso, Salvador Dali ou encore Edward Munch (comme la transformation de Brook venant du célèbre tableau « Le Cri« ). ;
Lao G, une des 4 stars du Colisée, est peut-être tiré de Tokijirou Kaizou, le personnage principal du manga Cyborg Grandpa G. Un jour, cet homme de 70 ans a décidé d’améliorer son corps pour être un cyborg et veut devenir le meilleur fermier du monde. Sa famille fut aussi déconcertée que le public. Ils sont tous deux des vieillards badass avec une certaine obsession pour la lettre G (à prononcer à l’anglaise, « dji », comme « jii », qui veut dire « grand-père » en japonais).
– Les noms des Sirènes Quintuplées viennent des chiffres 1 (Ichi pour Ichika), 2 (Ni pour Nika), 3 (Sin pour Sinka), 4 (Yon pour Yonka), 5 (Go mais son nom est Yonka 2 au lieu de Goka). ;
Buffalo, qui se sert de son pouvoir (Guru Guru no Mi, ou Fruit du tournis) pour créer des hélices sur son corps et voler comme un tiltrotor, doit peut-être son nom au F2A Brewster Buffalo, le premier avion de chasseur monoplan de la marine des États-Unis. Très inférieur à ses principaux contemporains, il fut toutefois utilisé au début de la Seconde Guerre mondiale faute de machines plus performantes et connut, pour les mêmes raisons, un certain succès à l’exportation. Le projet fut retenu parmi trois autres lors d’un appel d’offre de l’US Navy de 1935 pour trouver un avion devant dépasser les 300 mph (482 km/h). ;
– Les références à la musique sont plus ou moins évidentes dans One Piece : si le titre du chapitre 572 s’intitule « The Time they are A-Changin » comme la chanson de Bob Dylan de 1964, on est en revanche moins sûrs que le titre du chapitre 39 (et du tome 5) « Pour qui sonne le glas » soit un hommage à la chanson de Metallica « For Whom The Bell Tolls » (1984)
Dans les épisodes 517 et 519, Brook chante aussi une chanson intitulée « Bone to be wild« , jeu de mots entre « bone » (= « os » en anglais) et « Born to be wild«  (1968), le morceau qui rendit célèbre le groupe de rock Steppenwolf.
Notons enfin que Brook est surnommé king of soul. ;
– Le gouvernement mondial pourrait être grandement inspiré de l’Organisation des Nations Unis (ONU). Le premier compte + de 170 pays membres contre 193 États membres pour l’ONU. Les deux organisations sont nées après une période difficile (disparition de l’ancien Royaume / Seconde Guerre Mondiale) et ils tentent de maintenir la paix dans le monde. Cour de justice internationale au Pays-Bas qui juge des pays (ONU) vs Île judiciaire d’Enies Lobby qui juge des personnes (GM). 5 membres permanents dans le conseil de sécurité de l’ONU (et 5 doyens pour le GM). Deux doyens ressemblent à Gorbatchev et Gandhi : la Russie est un pays permanent du conseil de sécurité et l’Inde a été plusieurs fois un pays non permanent du conseil de sécurité (1972 et 1973 par ex). Côté politique, ils prennent des décisions pour protéger des populations fragiles dans des pays étrangers, et tenter de maintenir tant bien que mal un équilibre géopolitique. ;
Ace peut faire penser à Tank Girl, quant à leur façon de s’habiller (grand chapeau, torse nu, collier de perles/billes rouges, pendentif, short avec ceinture et boucle avec leur nom, bottes gris foncé), leur air de délinquants et l’espèce de smiley souriant de manière sadique sur le pendentif/chapeau, ainsi qu’un couteau : comparatif général. ;
– Le nom des « Bérets Blancs », la police de Skypiéa, a pour origine les « bérets verts », une coiffure militaire portées par les commandos britanniques de la Seconde Guerre mondiale. Elle est aujourd’hui portée par les unités (commandos) des forces spéciales en Australie, en Grande-Bretagne, en France, en Hollande, en Belgique (même si leur béret est marron), aux Etats-Unis, et en Iran. ;
– Le clan d’Ener et d’autres ennemis de Skypiéa sont nommés d’après des idées des religions dharmiques (un groupe de religions nées en Inde, qui comprennent l’hindouisme, le bouddhisme, le jaïnisme et le sikhisme). :
-> « Shura » est le mot japonais pour « carnage« . Il signifie aussi « Dieu » en sanskrit.
-> « Gedatsu » est le mot japonais pour « moksha« , terme sanskrit désignant la « libération finale de l’âme individuelle » du cycle des renaissances (le samsāra), conditionnées par le karma, et soumises à la souffrance, à l’attachement et à l’ignorance. (En gros, tant qu’on n’atteint pas ce « moksha » [par la méditation, le jeûne et la pitié], on renaîtra à l’infini). C’est un peu l’équivalent hindou du nirvāna bouddhique.
-> « Satori » est le terme bouddhiste japonais de l’illumination qui signifie littéralement « éveil », « compréhension« . C’est aussi le nom d’une créature du folklore japonais (yōkai) qui vit dans les montagnes ; il peut lire les pensées des gens et les répète à voix haute.
En plus d’avoir une certaine ressemblance avec l’acteur Dwayne Johnson (alias The Rock), Ohmu a un nom basé sur un jeu de mots entre « ohm » (Ω), une unité de mesure de la résistance électrique (avec la loi d’Ohm : U = R.I), et le fait que son boss Ener soit l’incarnation de la foudre. Le « Om̐ » ou « aùm » (ॐ) est la plus sainte syllabe dans l’hindouisme et commence la plupart des mantras (hymnes). D’un point de vue hindouiste, cette syllabe représente le son originel/primordial, à partir duquel l’Univers se serait structuré, représentant donc la totalité de ce qui existe (elle est « ce qui contient le passé, le présent et le futur, tout en étant d’essence autre »), ainsi que la trinité hindoue (la Trimūrti, la divinité suprême manifestée sous la forme des dieux Brahmâ (la création), Vishnou (la préservation) et Shiva (la destruction) pour présider aux différents états de l’univers). « Om mai padme hūm » (en sanskrit ॐ मणिपद्मे हूँ) est l’un des plus célèbres mantras du bouddhisme. C’est le mantra des six syllabes du bodhisattva de la compassion Avalokiteśvara (le grand bodhisattva le plus vénéré et le plus populaire parmi les bouddhistes du Grand véhicule, incarnant la compassion ultime), donc aussi nommé « mantra de la grande compassion » (mahākaruṇā).
-> « Holy » (le chien géant dressé de Ohmu) signifie « saint », « sacré » ou « divin » en anglais.
-> « Yama » est le mot japonais pour « montagne », mais c’est aussi le nom du dieu de la mort et juge des morts dans l’hindouisme et le bouddhisme. En sanskrit, ce terme signifie « contrôle de soi », « devoir moral », « règle », « observance », « austérité », « réfrènement ». C’est un code de conduite, une série de « règles de bonne vie » ou de règles éthiques dans l’hindouisme et la première étape du yoga intégral. Les Yamas constituent une forme d’impératifs moraux, de commandements, de règles ou de buts. Ils sont une liste de choses à ne pas faire, des restrictions qu’on s’impose à soi-même, qui représente généralement les engagements qui touchent aux rapports avec les autres et soi-même. Les Niyamas complémentaires représentent la liste des choses à faire, et ensemble, les Yamas et Niyamas sont des obligations personnelles pour bien vivre. ;
– A la fin de la célèbre bataille d’Ed War, Shiki le Lion Doré se retrouva avec la barre d’un navire coincée dans la tête. Son look spécial fait penser aux casques de plumes hawaïen, appelés « mahiole » dans la langue hawaïenne, étaient portés avec des manteaux de plumes (‘ahu’ula). Ils étaient des symboles du plus haut rang réservé aux hommes de la ali’i, la principale classe sociale d’Hawaii. Il existe des exemples de ce couvre-chef traditionnel dans les musées du monde entier, car le capitaine Cook a recueilli au moins seize de ces casques au cours de ses voyages. Ces casques sont fabriqués à partir d’une structure d’armature tissée, décorée de plumes d’oiseaux ; ce sont des exemples de techniques perfectionnées d’art plumaire. ;
– Le Supernova Basil Hawkins utilise souvent la divination et la cartomancie pour savoir les probabilités de réussite/échec de tel ou tel événements. Il possède aussi un Fruit du démon inconnu de type Paramecia qui lui permet de rediriger tous les dommages physiques qui lui sont infligés vers une autre personne en utilisant des poupées vaudou de paille.
Le vaudou a souvent été associé dans la culture populaire au satanisme, à la sorcellerie, aux zombies et aux « poupées vaudou ». La création zombie a été référencée dans la culture haïtienne rurale, mais ne fait pas partie du Vaudou. Les poupées n’apparaissent pas en tant que telles dans le vaudou. Les fidèles offrent des poupées sur les autels d’Erzulie (esprit/divinité de l’amour), mais elles ne visent pas à ensorceler. Les wangas (ou ouangas), permettent en revanche de jeter des sorts (maladie, échec, rupture amoureuse…) sans aller jusqu’à la mort. Ils prennent cependant la forme de paquets ficelés rassemblant plusieurs ingrédients, et non de poupées.
Les bokors sont des sorciers vaudous qui ont la réputation de jeter des sorts. La pratique de piquer des épingles dans les poupées vaudou trouve ses origines dans la magie populaire. Les « poupées vaudou » sont souvent associés au vaudou et au « hoodoo » (je ne sais pas le nom français) de la Nouvelle-Orléans, ainsi qu’aux objets magiques comme la poppet (poupée) et le nkisi ou bocio (statuettes anthropomorphique, fétiches, parfois avec des clous) de l’Afrique occidentale et centrale.
– Le nom d’un grand nombre de femmes dans One Piece vient de noms d’oiseaux :
> Tsuru = grue du Japon (« Tanchōdzuru » ou « Tsuru ») en japonais (Grus japonensis) |
> Kuina = râle d’Okinawa (en japonais « Yanbaru Kuina », soit « râle de Yanbaru ») (Gallirallus okinawae) |
> (Nico) Robin = rouge-gorge en anglais (le plus connu est Erithacus rubecula, mais ce nom est donné à plusieurs espèces de passereaux) |
> Nojiko = bruant du Japon en japonais (Emberiza sulphurata) |
> Aisa = Grand harle en japonais (« Kawāisa »), aussi appelé harle bièvre (Mergus merganser) |
> Tashigi = Bécassine des marais en japonais (Gallinago gallinago) |
> Kiwi = famille des kiwis (Apterygidae) |
> Mozu = famille des pies-grièches en général (Laniidae) en japonais |
> Chimney = Martinet ramoneur en anglais (« chimney swift ») (Chaetura pelagica) (+ rapport avec la cheminée des trains à vapeur, vu elle s’occupe du Train des Mers, comme conductrice avec sa grand-mère Kokoro puis comme chef de gare de Shift Station.) |
> Kalifa = Faisan leucomèle en allemand (« Kalifasan ») (Lophura leucomelanos) | ;
> (O-)Tsuru = famille des grues (Gruidae) en japonais |
> (Kozuki) Toki = Ibis nippon en japonais (Nipponia nippon) (+  »Toki » () est aussi le mot pour « temps », ce qui rappelle ses pouvoirs.)
– Le nom des femmes de l’équipage des Kuja à Amazon Lily, en revanche, est basé sur des noms de fleurs :
> Sweet Pea = pois de senteur en anglais (Lathyrus odoratus) |
> Gloriosa (ancien nom de mamie Nyon) = genre Gloriosa de plantes herbacées aux formes originales (Colchicaceae, anciennement Liliaceae) |
> Aphelandra = genre Aphelandrae d’arbustes tropicaux (Acanthaceae) |
> Rindo = Gentiane japonaise en japonais (Gentiana scabra) |
> Poppy = pavot (Papaver) ou coquelicot (Papaver rhoeas) en anglais |
> Pansy = pensée / violette en anglais (Viola) |
> Belladonna = belladone en latin (Atropa belladonna) (plante médicinale, en référence à son statut de médecin) |
> Kikyo = platycodon en japonais (alias campanule à grandes fleurs) (Platycodon grandiflorus) |
> Shion = genre Aster en japonais (Asteraceae) |
> Ran = orchidée en japonais (Orchidaceae) |
> Nerine = genre Nerine (Amaryllidoideae) |
> Cosmos = genre Cosmos (Asteraceae) |
> Blue Fan = surnom anglais d’un petit arbuste produisant de nombreuses fleurs groupées (Scaevola aemula) |
> Daisy = marguerite commune en anglais (Leucanthemum vulgare) |
> Enishida = genre Cytisus en japonais (Faboideae) |
> Kiku = chrysanthème en japonais (Chrysanthemum). |
> Boa Hancock = Symphorine de Chenault ‘Hancock’, ou snowberry en anglais (symphoricarpos x chenaultii hancock) + ‘’boa’’ par rapport à la famille de serpents des Boidae ou des Bolyeriidae.
– Si les noms des Agents de Baroque Works masculins ne sont que des numéros allant de 0 à 13 (du + fort au – fort), les noms des Agents féminins sont basés sur des jours ou périodes de l’année. Dans l’ordre de force :
> « Miss All-Sunday » -> littéralement « tout le dimanche » . Je n’ai pas réussi à savoir s’il y avait une explication plus profonde (mais je ne suis pas le seul). Peut-être simplement parce que le dimanche est la meilleure journée de la semaine, car jour du Seigneur/de repos ?
> « Miss Double-Finger » -> fait référence à la fête du début d’année. On lève deux doigts par coutume, un pour l’année passé et un pour celle à venir.
> « Bon Clay » dérive du mot japonais « Bonkure » qui fait référence à la période de la Toussaint.
> « Miss GoldenWeek » -> la Golden Week (« semaine dorée » en français) est une semaine de vacances au Japon, ce qui correspond bien à son caractère paresseux.
> « Miss Merry Christmas » -> « Joyeux Noël » en anglais. Elle a aussi une cravate en forme de sapin.
> « Miss Valentine » -> Saint-Valentin. Le pouvoir de Miss GoldenWeek révèle que le rêve de Miss Valentine est de vendre et fabriquer du chocolat, or on offre du chocolat aux filles à la Saint-Valentin.
> « Miss Mother’s Day » -> Fête des mères
> « Miss Father’s Day » -> Fête des pères
> « Miss Monday » -> Lundi
> « Miss Wednesday » -> Mercredi |
> « Miss Tuesday » -> Mardi |
> « Miss Thursday » -> Jeudi |
> « Miss Saturday » -> Samedi |
> et enfin, « Miss Friday » -> vendredi, ce qui s’accorde bien avec son partenaire Mr 13 pour former « vendredi 13 », un jour porte-malheur, comme eux (ils sont chargés d’éliminer les agents ayant échoué leur mission).
– Dans les SBS (le courrier des lecteurs), ceux-ci demandent souvent à savoir quelles sont les dates d’anniversaires des nouveaux personnages. Si elles sont souvent proposées au hasard par Oda ou les lecteurs, elles sont parfois choisies exprès pour leur relation particulière avec le personnage. Certaines dates viennent du site one-piece.com où les fans s’organisent pour ne pas saturer les SBS de demandes. (Je ne listerai pas les dates à la con style ‘’tel chiffre se lit comme tel mot donc on les assemble comme ça‘’) :
> Hina est née le 3 mars, un jour férié au Japon, le « Hina-matsuri » (ou Jour des Filles), rappelant son nom.
> Kalifa est née le 23 avril, le jour de la Fête des secrétaires, ce qui correspondait à son travail de secrétaire d’Icebarg (bien que ce fût proposé dans un SBS et qu’Oda ignorait que cette fête existait).
> Daz Bones et Ace sont nés le 1er janvier, soit le 01/01, probablement en raison du rang de « Mr 1 » pour le premier et de l’as, la carte du jeu de 52 cartes ayant la valeur 1, pour le second.
> Chopper est né le 24 décembre, en référence aux reines du Père Noël.
> Madame Shirley et Basil Hawkins sont nés le 9 septembre qui, au Japon, est considéré comme le jour de la divination, en accord avec leurs dons de voyance.
> Usopp est né le 1er avril, jour des farces, par rapport à son rôle de comique du groupe, et parce que les médias ont coutume de faire des canulars (-> mensonges).
> Jesus Burgess est né le 25 décembre, jour de naissance conventionnel de Jésus de Nazareth.
> Miss Father’s Day est née le 21 juin, jour de la fête des pères (3ème dimanche de juin au Japon).
> Gin est né le 7 avril, car le 7 avril s’écrit 4/7 au Japon, que  »gin » () signifie « argent » en japonais et le numéro atomique de l’argent est 47. (Fallait le trouver…)
> Leo est né le 24 juillet, le premier jour du signe astrologique du Lion (Leo = lion en latin).
> Miss Valentine est née le 14 février, jour de la Saint Valentin.
> Capone Bege est né le même jour qu’Al Capone, le 17 janvier.
> Les 3 amiraux pré-ellipse de la Marine sont nés le même jour que l’acteur à qui ils doivent leur chara-design : Borsalino et Kunie Tanaka le 23 novembre ; Sakazuki et Bunta Sugawara le 16 août ; Kuzan et Yūsaku Matsuda le 21 septembre.
> Tank Lepanto est né le 28 novembre, parce que c’est apparemment l’un des deux jours de lavage des voitures selon plusieurs sociétés automobiles japonaises (‘’tank’’ = ‘’réservoir’’ en anglais -> réservoir des voitures). Les dates sont tirées des mots « yoi + tsuya = bon + brillant = 4 + 28 = 4/28 = 28 avril » et « ī + tsuya = bon + brillant = 11 + 28 = 11/28 = 28 novembre »… YAVAIT PLUS SIMPLE.
> Ham Burger est né le 20 juillet car c’est le jour des hamburgers au Japon ; le premier McDonald’s du pays a ouvert le 20 juillet 1971, au premier étage du grand magasin Mitsukoshi à Ginza, Tokyo. Lors de la journée d’ouverture, plus de 10 000 clients ont rassemblé et enregistré des ventes de plus d’un million de yens par jour. Un hamburger était vendu 80 yens (= soit l’équivalent à l’époque de 23 centimes d’euros).
> Heat (de l’Équipage de Kid) est né le 1er décembre parce que c’est le jour des chauffe-mains au Japon, vu que la demande augmente en décembre, puisqu’il commence à faire bien froid. Les ‘’kairo’’ (懐炉 ou カイロ) sont des chauffe-mains d’origine japonaise.
> Pearl est né le 11 juillet, le jour de ‘’l’anniversaire de perle’’ (Shinju kinenbi). Le même jour en 1893, les fondateurs de Mikimoto, Kokikichi Mikimoto et Ume, ont réussi à cultiver des perles pour la première fois au monde.
> Gambie (de l’équipage de Bartolomeo) est né le 18 février, jour de l’indépendance de la Gambie. En effet, ce pays africain est devenu indépendant le 18 février 1965. C’est la dernière colonie anglaise à le devenir.
> Smiley est ‘’né’’ le 18 juillet, jour du smog photochimique au Japon (ça doit être la grosse teuf ce jour-là…). C’est en ce jour de 1970 que le premier smog photochimique s’est produit au Japon. Au cours d’un cours d’éducation physique dans un lycée à Suginami, à Tokyo, une étudiante s’est soudainement effondrée, se plaignant de douleurs aux yeux et de maux de tête, et 40 personnes ont été conduites à l’hôpital. Il a été déterminé que la cause était le smog photochimique (‘’Kōkagaku sumoggu’’).
> Les quintuplés Charlotte Opera, Counter, Cadenza, Cabalette et Gala sont nés le 29 septembre, qui est au Japon la journée de la pâtisserie (occidentale) (Yōgashi no hi). En France, l’archange Michel (Saint Michel) est le saint patron des pâtissiers et sa fête a lieu le 29 septembre.
> Bobby Funk est né le 19 février, jour du catch au Japon. Ce jour, en 1954, le premier match international à part entière de catch (lutte professionnelle) eu lieu au Japon, un match entre Rikidoyama et Masahiko Kimura contre les frères Sharp.
Blenheim est le commandant de la 9ème flotte de Barbe Blanche ayant combattu à Marineford pour sauver Ace. C’est aussi le nom de 5 anciens navires de la Royal Navy (HMS Blenheim), dont le nom vient de la (deuxième) bataille de Blenheim (ou bataille de Höchstädt), un affrontement majeur de la guerre de Succession d’Espagne qui opposa, le 13 août 1704, la France (de Louis XIV) à la Grande Alliance rassemblant l’Angleterre, les Provinces-Unies, le Portugal et le Saint-Empire romain germanique. Ce fut une écrasante victoire pour l’Alliance, et la bataille se termina à la nuit tombante avec des pertes françaises sévères : plus de 30 000 tués, blessés ou disparus.
– Sur l’archipel volant Merveille, où des îles flottent dans le ciel de Grand Line, les habitants utilisent les Daft Green, une espèce d’arbre, afin d’éloigner les animaux sauvages : leurs spores toxiques peuvent infecter le corps, couvrant la peau de couches vertes qui s’enfoncent jusqu’à atteindre le cœur, causant la mort de la victime. Le seul remède connu est une espèce de fleur appelée IQ qui existe aussi sur cette île. Sur Rusukaina, l’île où Luffy s’entraîne pendant l’ellipse de 2 ans, il y a un type d’arbre qui ressemble beaucoup aux Daft Green et qu’aucun animal n’approche, même si Oda a expliqué que ce n’en était pas et qu’ils ne produisaient pas de spores toxiques.
Ces 2 types d’arbres aux troncs bombés font penser à nos baobabs des savanes africaines/malgaches du genre Adansonia, qui résistent à des chaleurs intenses, peuvent vivre très vieux et mesurer 40 mètres de haut. « Daft » veut dire « bête/idiot », et « IQ » est le sigle anglais de « QI », pour désigner le Quotient Intellectuel d’une personne : ils sont donc opposés. Enfin, la toxicité de ces arbres m’a fait pensé au mancenillier (hippomane mancinella), classé « arbre le plus dangereux du monde » par le Guinness World Record, et surnommé en espagnol « arbol de la muerte » (arbre de la mort) : son bois, ses feuilles, sa sève et ses fruits sont hautement toxiques, et provoquent d’intenses éruptions cutanées semblables à des brûlures au moindre contact. « Toute interaction avec ou ingestion d’une quelconque partie de l’arbre peut être mortelle« , explique l’Université de Floride sur son site. Même le pollen des fleurs emporté par le vent peut causer de douloureuses dermatites s’il se colle sur la peau, et des conjonctivites si l’on reste en-dessous de l’arbre. Il est donc vivement conseillé à toute personne d’éviter de s’en approcher. ;
– La forme « Nightmare Luffy » que Luffy obtient en absorbant 100 ombres à Thriller Bark est un clin d’oeil à Hulk, le super-héros de Marvel. Ils partagent plusieurs similarités : couleur anormale (bleu / vert), grande taille (même si Nightmare Luffy doit bien faire 5-6 m de haut), corps musclé à l’extrême, et surtout, une force incroyable. Cependant, Nightmare Luffy semble davantage dans une colère froide plutôt que dans une rage difficilement contenue comme Hulk, et il manie également une énorme épée.
– Les longues pattes de Zunesha (qui marche au fond de l’océan tout en restant au-dessus de l’eau), l’éléphant géant qui transporte l’île de Zou, ont sûrement été inspirées par le tableau « Les Éléphants » de Salvador Dalí. Iladala erulla à l’envers donne « Allure aladali > Allure à la Dali », c’est une référence à l’artiste et à son tableau, son nom japonais suit la même logique, à l’envers, « Naitamie-Norida » donne « Darino-Emitaina > Dari no E mitai na (ダリの絵えみたいな) » ce qui signifie « Qui ressemble à une peinture de Dali » en japonais.
Ace est nommé d’après l’as, la carte classée au premier rang du jeu standard, et sa mère Portgas D. Rouge a un nom qui fait référence, outre que ce soit une des 2 couleurs habituelles des jeux de cartes, à « Red and Black » (en français rouge et noir), un nom que possèdent plusieurs jeux de cartes. ;
– Le nom de Ahho Desunen IX (père de Sabo) est une allusion à l’expression japonaise « Aho desunen » qui signifie « Je suis un idiot » en langage de comédie.
Quant à sa fille, son nom Ahho Zurako est une allusion au mot japonais « ahozura » qui signifie « visage idiot« . ;
– Les enfants de criminels, tels que Nico Robin, Portgas D. Ace et Monkey D. Luffy, furent chassés en fonction de leurs seules relations familiales ; C’est une pratique de Sippenhaft, ancienne peine du droit allemand. Ce terme fait référence à l’idée qu’une famille peut partager la responsabilité d’un crime ou d’un acte commis par l’un de ses membres : c’est une forme de punition collective. Cette pratique fut reprise par de nombreux régimes autoritaires, totalitaires et théocratiques, mais aussi par la pègre, les groupes paramilitaires et certains mouvements de guérilla, afin de dissuader les individus de se rebeller sous peine de voir leur famille et leurs amis être condamnés avec eux. ;
– Les prénoms des membres de la famille Charlotte sont basés sur la nourriture, en particulier les desserts. Classement par ordre de naissance et sexe :
> Charlotte Perospero (1er fils) -> de « pero pero », onomatopée japonaise du bruit quand on lèche quelque chose (il est ministre des bonbons et est presque toujours vu en train de lécher une énorme sucette).
> Charlotte Katakuri (2ème fils) -> « katakuri-ko » est le nom japonais de la fécule de pomme de terre. « katakuri » est une plante à bulbes utilisée originellement pour ça, mais la pomme de terre est aujourd’hui utilisée car moins chère et plus courante. En VF, son nom a été traduit en Charlotte Dent-De-Chien : la Dent-De-Chien est une fleur herbacée violette, cultivée comme plante ornementale, mais qui n’a rien à voir avec la nourriture…
> Charlotte Daifuku (3ème fils) -> le daifuku est une sucrerie japonaise (wagashi), consistant en une pâte extérieure de riz gluant (mochi) remplie en son centre (pâte de haricots rouges azuki (anko), fruits ou mélange de fèves et morceaux de fruits) et souvent saupoudrée de poudre de soja (kinako).
> Charlotte Oven (4ème fils) -> signifie « four » en anglais, un élément important des cuisines, fonctionnant au bois, au gaz ou à l’électricité.
> Charlotte Opera (5ème fils) -> l’opéra est un entremets au chocolat et au café, constitué d’une succession de biscuit Joconde imbibé d’un sirop au Grand Marnier ou au café, de ganache et de crème au beurre café, recouvert par un glaçage au chocolat. Il partage un thème musical (Big Mom adore la musique et le chant) avec ses 4 frères quintuplés. Un opéra est un ouvrage dramatique mis en musique, composé de récitatifs, d’airs, de chœurs avec accompagnement d’orchestre.
(Également, il semblerait que le pouvoir de son fruit, le Kuri Kuri no Mi, qui lui permet de créer et manipuler de la crème, et qui peut brûler des gens quand il augmente le taux de sucre, soit une blague par rapport à « crème brûlée ». MDR, les gens.).
> Charlotte Cadenza (6ème fils) -> dans le domaine de l’opéra ou de la musique concertante, une cadence (« cadenza » en italien) désigne une interprétation souvent improvisée jouée par un soliste, pendant que les autres instruments se taisent.
> Charlotte Cabalette (7ème fils) -> la cabalette est une brève pièce de chant, insérée dans un ouvrage lyrique, dont l’effet repose sur le retour uniforme du même motif rythmique.
> Charlotte Counter (8ème fils) -> une contre-mélodie (ou contre-chant) est une séquence de notes jouée simultanément avec la mélodie principale, en accompagnement. En anglais, « counter » signifie (entre autres) « comptoir » ou « bar, buffet », des éléments courants d’une cuisine.
>Charlotte Gala (9ème fils) -> la gala est une variété de pommes et de pommes de terre, et le mot grec pour « lait » . Egalement, un gala est une fête fastueuse présentant souvent des spectacles. (Fin du thème musical des quintuplés)
> Charlotte Cracker (10ème fils) -> un cracker est une variété de biscuit sec anglais. Ses cheveux ressemblent aussi à des pétards (« (fire) crackers » en anglais). |
> Charlotte Zuccotto (11ème fils) -> le zuccotto est un dessert semifreddo (« semi-froids », appelés « parfaits » en français), originaire de la ville de Florence, en Toscane..
> Charlotte Nusstorte (12ème fils) -> son nom vient de Bündner Nusstorte ou Engadiner Nusstorte, une tarte au miel et aux noix, pâtisserie traditionnelle sucrée et caramélisée du canton des Grisons en Suisse.
> Charlotte Basskarte (13ème fils) -> correspond aux noms sur le thème de la musique de la famille Charlotte, et peut être une référence à plusieurs choses : « Basskarte » est le nom d’une pièce musicale jouée sur une clarinette basse. Son orthographe japonaise ressemble à celle de la clarinette basse (« Basukurarinetto »). Enfin, son orthographe anglaise est composée des mots « Bass », un autre instrument de musique (-> basse), et « Quartet », composition musicale pour quatre voix ou instruments.
> Charlotte Dosmarche (ou Dosmarché) (14ème fils) -> pas sûr, mais ça pourrait être un jeu de mots avec le gâteau aux trois laits (pastel de tres leches ou postre de tres leches) en espagnol), un dessert traditionnel d’Amérique latine. Il consiste en un gâteau baigné et/ou composé de trois types différents de lait : du lait entier (ou de la crème), du lait concentré non sucré et du lait concentré sucré.
Son nom proviendrait aussi du Santa Marche, un produit japonais pour la peau à base de thé vert. (Selon sa page sur le wiki italien de One Piece)
> Charlotte Noisette (15ème fils) -> la noisette est le fruit du noisetier commun (Corylus avellana), ainsi que de diverses espèces voisines. L’amande qu’elle contient est consommée comme fruit sec. Elle est aussi souvent utilisée râpée en poudre, concassée, ou coupée en copeaux, en pâtisserie et confiserie sous diverses formes. On en extrait également une huile comestible mais sujette au rancissement.
> Charlotte Moscato » (16ème fils) -> les moscato sont des vins de muscat italiens (raisins à l’arôme muscaté, càd très parfumé).
> Charlotte Compo (17ème fils) -> Le mot « compo » vient de la « composition« , qui est la réunion et l’assemblage de plusieurs parties pour ne plus faire qu’un tout… ce qui peut se référer au mélange d’ingrédients (type, qualité, quantité…) tels que dans la cuisine, ou à une composition musicale (« Il se dit particulièrement de l’Art d’unir les différentes parties de la musique, suivant les règles, par exemple, l’accompagnement et la mélodie.« ).
> Charlotte Laurin (18ème fils) -> Son nom peut être une référence à l’acide laurique, un composant majeur du lait de coco et de l’huile de coco (ou huile de coprah), dont il constitue environ 50 % des acides gras. On le trouve également en faible quantité dans le lait de vache ainsi que dans le lait maternel humain. Laurin est aussi le nom d’une marque spécifique d’huile de coco.
> Charlotte Mont d’Or (19ème fils) -> les mont d’Or et Vacherin Mont-d’Or désignent deux fromages au lait de vache à pâte molle à croûte lavée. Ils sont élaborés des deux côtés de la frontière franco-suisse du massif du Jura, ce qui résulte en quelques différences (lait cru en France/lait thermisé en Suisse, et durée d’affinage de 12 jours en France/17 à 25 jours en Suisse).
> Charlotte High-Fat (20ème fils) -> Son nom fait référence aux aliments à haute teneur en graisse, notamment la poudre de cacao, le beurre, le saindoux, ou certains fruits (olives, avocats…).
> Charlotte Tablet (21ème fils) -> « Tablet » est le nom anglais du sucre à la crème, une pâtisserie sucrée originaire d’Ecosse. C’est une friandise constituée de crème, de sucre, de cassonade et optionnellement de beurre, cuits ensemble jusqu’au petit boulé, refroidi et ensuite malaxé. Populaire au Québec et ailleurs au Canada français, cette friandise est généralement servie sous forme de petits cubes en particulier pendant le temps des Fêtes.
> Charlotte Saint-Marc (22ème fils) -> Saint Marc Holdings est une entreprise japonaise qui exploite des restaurants et des cafés.
> Charlotte Basans (23ème fils) -> Son nom fait référence à une pâtisserie sans beurre de Kyoto que l’on nomme « pasan » (パサン, Pasan ou パサンズ, Pasanzu).
> Charlotte Dacquoise (24ème fils) -> la dacquoise est un gâteau originaire du Sud-Ouest de la France, constitué de deux ou trois disques de pâte meringuée aux amandes (mélangées éventuellement avec des noisettes, de la noix de coco, des pistaches), séparés par des couches de crème au beurre diversement parfumée, et poudré de sucre glace..
> Charlotte Snack (25ème fils) -> un snack est un en-cas, un casse-croûte destiné à être grignoté en dehors des repas (frites, chips, biscuits, popcorn, beignets…). Un snack (-bar) est aussi un café-restaurant moderne où l’on sert rapidement des repas légers à toute heure. Il arbore aussi sur sa tête une broche de Hanami dango, un dessert japonais composé d’une brochette de 3 boulettes de mochi (pâte de riz gluant) de 3 différentes couleurs.
> Charlotte Bavarois (26ème fils) -> la crème bavaroise, invention suisse, est une mousse collée à la gélatine, éventuellement parfumée d’un alcool associée à une crème anglaise. Le bavarois est un entremets, généralement à base de mousse de fruits, appartenant à la famille des crèmes. La bavaroise est une boisson typique de la gastronomie française (depuis le début des années 1700), faite avec du thé, du lait et de la liqueur, et généralement servie chaude. Elle se prépare traditionnellement de nos jours à partir de café, de crème et de rhum.
> Charlotte Kanten (27ème fils) -> « Kanten » est le nom japonais de l’agar-agar, une substance gélatineuse utilisée dans la confection de desserts. Extrait de certaines algues rouges, il est parfait pour remplacer la gélatine animale. Au Japon, il est utilisé dans certaines pâtisseries traditionnelles comme les yōkan (pâte de haricot rouge sucrée et gélifiée), ou sous forme de tokoroten (gélatine pressée sous forme de nouilles).
> Charlotte Kato (28ème fils) -> son nom en japonais est « 果糖 », qui peut se lire « kato », mais signifie le « fructose », un sucre simple que l’on trouve en abondance dans les fruits et le miel. Il a un pouvoir sucrant supérieur de 20% à 40% au saccharose, le sucre de table. (Il s’appelle Sucrage en VF…)
> Charlotte Montb (29ème fils) -> le Mont-blanc est un gâteau à base de crème fouettée et de purée de marrons. (son nom jap est « monbu », pour vous aider à la prononciation)
> Charlotte Chiboust (30ème fils) -> La crème chiboust ou chibouste ou crème saint-honoré est le résultat d’un mélange de crème pâtissière collée (en incorporant de la gélatine) et d’une meringue italienne.
> Charlotte Mobile (31ème fils) -> probablement une référence à la restauration mobile, la vente de nourriture à partir d’un véhicule ou d’un chariot (food trucks, triporteurs…).
> Charlotte Brownie (32ème fils) -> le brownie est un gâteau au chocolat, fondant par endroits, cuit au four.
> Charlotte Raisin (33ème fils) -> En anglais, « raisin » signifie « raisin sec ». C’est un raisin séché, pouvant être consommés crus tels quels ou cuits dans certaines recettes. Les raisins secs sont très doux en raison d’une concentration élevée en sucre. Ils souvent utilisé dans les pâtisseries et les desserts. C’est aussi le mot français pour le raisin, consommable frais, sec ou sous forme de jus (fermenté ou pas).
> Charlotte Mascarpone (34ème fils) -> Le mascarpone est un fromage italien, gras à base de crème, à pâte fraîche. Ingrédient de choix de la cuisine italienne, il entre dans la composition de nombreuses recettes de cuisine et particulièrement dans les desserts, dont le célèbre tiramisu. À l’origine, le mascarpone provient du lait de bufflonne, mais on retrouve aussi sur le marché un mascarpone au lait de vache.
> Charlotte Yuen (35ème fils) -> le tangyuan est un dessert chinois constitué de boulettes de farine de riz gluant trempées dans de l’eau sucrée.
> Charlotte Décuplets : Newichi, Newji, Newsan, Newshi et Newgo (36ème à 40ème fils) -> Newshi vient de « nyushibo », le mot japonais pour matière grasse, un composant naturellement présent dans de nombreux aliments et qui constitue une part essentielle de notre alimentation. Les noms des autres fils utilisent des chiffres, « shi » étant le mot japonais pour quatre. « Ichi » est le chiffre 1, « ji » = 2, « san » = 3, et « go » = 5.
> Charlotte Anglais (42ème fils) -> vient probablement de la crème anglaise, est une crème pâtissière légère utilisée comme crème ou sauce de dessert. C’est un mélange de sucre, de jaunes d’œufs et de lait chaud, souvent aromatisé à la vanille.
> Charlotte Uiro (43ème fils) -> Son nom est une référence à l’uirō, une pâtisserie traditionnelle japonaise, faite de farine de riz et de sucre, et cuite à la vapeur. Sa texture est élastique, proche du mochi, et son goût légèrement sucré. Parmi les saveurs habituellement rencontrées figurent la pâte de haricots azuki, le thé vert (matcha), le yuzu, la fraise et la châtaigne.
> Charlotte De-chat (Dosha en VO) (44ème fils) -> les langues-de-chat, ou langues de chat, sont des biscuits secs à la forme oblongue, plus ou moins allongé, qui datent peut-être du XVIIe siècle.
> Charlotte Dolce (45ème fils) -> en italien, « dolce«  signifie « doux, gentil, suave, sucré » si c’est un adjectif, et « bonbon » ou « gâteau » si c’est un nom. En cuisine, le terme « dolce » fait référence à tous les aliments qui contiennent une part importante de sucre ou de miel, souvent servis à la fin du repas comme dessert, mais aussi appréciés au petit-déjeuner ou au goûter. Cette catégorie comprend les produits de pâtisserie (biscuits, gâteaux et desserts), les confiseries (telles que bonbons et confitures), la crème glacée et les produits à base de cacao, tels que le chocolat.
> Charlotte Dragée (46ème fils) -> la dragée est une confiserie généralement constituée d’un noyau dur enrobé de sucre, et traditionnellement offerte à l’occasion de baptêmes, de mariages ou de communions.
> Charlotte Compote (1ère fille) -> une compote est une sorte de confiture faite avec des fruits cuits ou frais et peu de sucre. La compote n’est un dessert qu’en France, alors que dans l’Europe du Nord et de l’Est ou l’Amérique, les compotes accompagnent très souvent les viandes.
> Charlotte Mondée (« Monde » en VF) (2ème fille) -> une amande mondée est une amande pour laquelle on a retiré la fine peau marron (qui est pourtant la partie la plus riche en antioxydants, extrêmement nutritive et réputée pour ses propriétés anti-virales et anti-inflammatoires). C’est une opération assez fastidieuse mais nécessaire pour faire par exemple de la pâte d’amande.
> Charlotte Amande (3ème fille) -> l’amande est un petit fruit à coque, fruit de l’amandier, dont la chair reste mince, dure et sèche et ne devient jamais juteuse. Elle renferme habituellement une ou deux graines, également appelées « amandes ». L’amande sauvage est naturellement très toxique car elle est très riche en cyanure. L’amande douce est le produit d’une sélection par les êtres humains. (-> Charlotte Amande est surnommée « la femme démoniaque », car elle tue ses ennemis sans aucun scrupule, étant impitoyable et même sadique.)
> Charlotte Hachée (« Ash » en VF, « Asshu » en japonais) (4ème fille) -> il est plus probable que son nom vienne, comme ses sœurs, de l’amande hachée (amande nettoyée, émondée, puis séchée avant d’être hachée). À incorporer dans des sauces, farces, nougatines ou bien encore à parsemer sur une tarte aux pommes ou aux poires. Elle s’intègre également très bien aux préparations sucrées et salées (petits cakes, muffins, pâtisseries) réduite en petits morceaux. Néanmoins, certains penchent aussi pour l’aush (ou ash ou āsh) une soupe/ragoût épaisse généralement servie chaude et faisant partie de la cuisine afghane, iranienne, azerbaïdjanaise, caucasienne et turque. Les ingrédients utilisés varient pas mal.
> Charlotte Effilée (« Efire » en VF et jap) (5ème fille) -> l’amande effilée est une amande mondée puis coupée en lamelles.
> Charlotte Custard (6ème fille) -> La costarde (« custard » en anglais) désigne toutes les préparations crémeuses réalisées en cuisant un mélange de lait et/ou de crème et de jaunes d’œuf. La crème anglaise et la crème pâtissière sont des exemples de costarde. En plus du lait, de la crème et des jaunes d’œufs, on peut ajouter de la farine, de la fécule de maïs, ou de la gélatine pour épaissir la préparation. Pour les desserts, la costarde est sucrée et éventuellement parfumée, par exemple à la vanille.
> Charlotte Angel (7ème fille) -> le gâteau des anges (« angel food cake » en anglais), est un gâteau originaire des États-Unis, en forme approximative de Kouglof. Il était considéré comme faisant partie de la nourriture des anges en raison de sa couleur blanche et de son aspect aéré. Le gâteau des anges est donc un gâteau léger alors que le gâteau du diable est un gâteau lourd au beurre (gâteau au chocolat à étages).
> Charlotte Brûlée (8ème fille) -> la crème brûlée est un dessert composé de jaune d’œufs, de sucre, de crème, de vanille et de caramel. Une fois refroidi, le dessus est caramélisé par une flamme au chalumeau (ou au gril ou par flambage), pour former une croûte dorée et croustillante.
> Charlotte Broyé (9ème fille) -> le broyé poitevin ou broyé du Poitou est un gâteau plat fait de sucre, de farine, de beurre et d’œufs. Il existe sous forme de petites et de grandes galettes. Par tradition, un broyé se casse d’un coup de poing en son centre.
> Charlotte Mash (10ème fille) -> son nom vient probablement de la purée de pommes de terre (« mashed potatoes »), un mélange de pommes de terre, écrasées et mélangées avec du beurre et du lait, de la crème fraîche ou de l’eau. Elle peut être assaisonnée de noix de muscade râpée.
> Charlotte Cornstarch (11ème fille) -> l’amidon/fécule de maïs (« corn starch » en anglais) est un glucide complexe contenu dans le grain du maïs. Une fois chauffé, il gonfle pour former un gel très épais. On l’utilise ainsi très largement dans l’industrie agro-alimentaire : pâtisserie (gâteaux ou pâte à crêpe), préparations culinaires salées, sauces industrielles, entremets, gâteaux mais aussi dans les potages, de la charcuterie, des pâtes, etc. Maïzena est une marque très connue en France d’amidon de maïs industriel.
> Charlotte Mozart (12ème fille) -> Le Mozartkugel (ou Mozartbonbon) est un bonbon en chocolat à base de pistache, pâte d’amande et praliné. C’est un chocolat parfaitement arrondi, sans zone plate, le premier du genre. Il est aussi probable qu’elle porte ce nom en raison du célèbre compositeur Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), en accord avec les noms sur le thème de la musique de certains membres de la famille Charlotte.
> Charlotte Marnier (13ème fille) -> « Grand Marnier » est une marque de liqueur française créée en 1880. Le produit vendu sous cette marque (Grand Marnier Cordon Rouge) est une liqueur à base de cognac et d’oranges amères, du même type que le curaçao, de couleur ambrée. Elle s’accorde avec les crêpes Suzette, le soufflé, le nougat glacé… et est très utilisée aux Etats-Unis dans des cocktails.
> Charlotte Smoothie (14ème fille) -> un smoothie est un type de boisson épaisse réalisée à partir de fruits et/ou de légumes mixés, parfois mélangés à des jus de fruits. Le smoothie a une consistance onctueuse et douce, proche de celle du milk-shake, mais diffère de ce dernier par le fait qu’il ne contient en général pas de crème glacée ni de lait.
> Charlotte Citron (15ème fille) -> le citron est un agrume, fruit du citronnier (Citrus limon). Sa chair est juteuse, acide et riche en vitamine C, ce qui lui vaut – avec sa conservation facile – d’avoir été diffusé sur toute la planète par les navigateurs qui l’utilisèrent pour prévenir le scorbut.
> Charlotte Cinnamon (16ème fille) -> la cannelle (« cinnamon » en anglais) est une épice provenant de l’écorce intérieure d’une des espèces de cannelier. La cannelle est principalement utilisée comme condiment aromatique et comme additif aromatique dans une grande variété de cuisines, de plats sucrés et salés, de céréales de petit-déjeuner, de collations et d’aliments traditionnels.
> Charlotte Melise (17ème fille) -> la mélisse officinale (Melissa officinalis) est une plante herbacée qu’on utilise pour agrémenter ou aromatiser certains mets. En cuisine, la mélisse donne une saveur fraîche aux viandes, volailles, poissons, salades de fruits et de légumes, aux soupes et aux puddings. Elle est utilisée en Espagne pour aromatiser le lait. Elle entre dans la composition de certaines liqueurs comme la Bénédictine.
> Charlotte Galette (18ème fille) -> en cuisine, une galette désigne soit un gâteau rond et plat (comme la galette des rois), soit un type de crêpe (la galette de sarrasin / de mil), soit une gaufre (« galette au beurre et au sucre », dans le Nord de la France), soit un pain (terme employé par les marins désignant le « biscuit de mer », sorte de pain desséché emporté lors des longs voyages).
> Charlotte Poire (19ème fille) -> la poire est un fruit à pépins comestible au goût doux et sucré dont il existe plus de deux mille variétés cultivées. Elle se consomme à maturité crue, cuite ou séchée, son jus étant utilisé tel quel et sous la forme fermentée d’un cidre nommé poiré. La culture du poirier pour la production de fruits daterait de la Préhistoire.
> Charlotte Prim (20ème fille) -> le primost (ou prim) est un fromage norvégien fait à partir de lait de vache qui a une texture facile à tartiner, offrant un goût semi-sucré. Les fromages caramélisés (avec le Gjetost ou Brunost) sont souvent servis avec du pain noir ou du pain plat norvégien, comme fromage de dessert ou comme fromage fondu dans une variété de plats culinaires.
> Charlotte Praline (21ème fille) -> en France, une praline est un bonbon constitué par une amande enveloppée de sucre cuit, lequel peut être teinté et parfumé de diverses manières.
> Charlotte Chiffon (22ème fille) -> le chiffon cake (« gâteau en mousseline de soie » apparemment en français) est un gâteau très léger fait avec de l’huile végétale (au lieu du beurre), des œufs, du sucre, de la farine, de la poudre à pâte et des arômes. Sa texture semblable à de la mousse fait de lui un type de « sponge cake » (gâteau anglais fait de génoise, très aéré, comme une éponge).
> Charlotte Laura (23ème fille) -> (l’un des 2 seuls enfants de Big Mom avec Dosmarche qui n’a pas un nom avec un rapport avec la nourriture/musique)
> Charlotte Marble (24ème fille) -> le gâteau marbré (« marble cake » en anglais) est un gâteau présentant des traits de différentes couleurs (rappelant le marbre) que l’on obtient en mélangeant différentes pâtes sombres et claires. Cette pâte peut contenir différents ingrédients comme la vanille, le chocolat, le café, des fruits ou des épices. « Marble cheese » est un nom donné aux fromages avec des motifs marbrés. Celles-ci sont produites en combinant deux caillés de couleurs différentes, ou fromages en grains ou fromages à pâte fondue.
> Charlotte Myukuru (25ème fille) -> possiblement un jeu de mot et mélange de « kurumi » (« noix » en japonais) et également un prénom commun (Kurumīyu Myūkuru). La noix est un fruit comestible à coque, produite par les noyers, et riche en nutriments comme des protéines et des acides gras essentiels. Les « kurumi no hatsukoi » sont de petites meringues infusées à la noix, mangeables en une bouchée, fabriquées à la main quotidiennement. (en VF, elle s’appelle Mucre, peut-être une francisation pour se rapprocher du mot  »sucre »)
> Charlotte Maple (26ème fille) -> le sirop d’érable (« maple syrup » en anglais) est une solution naturellement sucrée, transformée à partir de l’eau d’érable qui est recueillie au début du printemps et est ensuite concentrée par ébullition. L’eau d’érable est distincte de la sève d’érable qui arrive en fin de printemps dont on fait un sirop d’un goût sucré. La principale utilisation du sirop d’érable consiste à en verser sur des crêpes, des gaufres, ou du pain doré.
> Charlotte Joconde (27ème fille) -> le biscuit Joconde est une pâte battue à biscuits proche de la génoise ou du biscuit de Savoie. Il est composé de poudre d’amandes et de blancs en neige, farine, sucre et beurre. Le biscuit, imbibé par le sirop ou la crème, devient fondant ; cela le rend indispensable dans la réalisation de nombreuses pâtisseries (entremets, bûches de Noël…).
> Charlotte Panna (28ème fille) -> « panna » signifie « crème » en italien et la Panna cotta est un dessert italien élaborée à partir de crème, de lait et de sucre auxquels est ajouté de la gélatine pour obtenir une consistance ferme. Ce dessert est généralement servi avec un coulis de fruits rouges. Il peut également l’être avec du chocolat fondu, du caramel ou encore du miel.
> Charlotte Joscarpone (29ème fille) -> son nom est peut être une combinaison de « jo », une lecture alternée de (« onna« ) signifiant « femme », et « mascarpone« , un fromage à la crème italien auquel son frère jumeau doit son nom.
> Charlotte Décuplets (30 à 34ème filles) -> Nutmeg (30e fille), Akimeg (31e fille), Allmeg (32e fille), Harumeg (33e fille) et Fuyumeg (34e fille). La noix de muscade (« nutmeg » en anglais) est utilisée râpée comme épice pour accompagner des plats (viandes, soupes, purées de légumes, certains cocktails…). Les noms des autres filles sont des jeux de mots basés sur « nutmeg ». La noix de muscade est lue « natsumegu » en romaji japonais, et « natsu » est le mot japonais pour l’été. Les préfixes des noms des autres filles proviennent des mots des trois autres saisons (« aki » pour l’automne, « fuyu » pour l’hiver et « haru » pour le printemps), ainsi que « all » pour toutes les saisons.
> Charlotte Pudding (35ème fille) -> le mot pudding désigne souvent un dessert (ex : Christmas pudding), mais peut également être un plat salé. Dans la cuisine britannique, le terme pudding est également un terme générique pour désigner n’importe quel dessert, notamment les flans, riz au lait et crèmes. Le pudding est une masse compacte constituée en mélangeant divers ingrédients à un produit céréalier ou à un liant (farine, céréale, sang, œufs, graisse de rognon).
> Charlotte Flampe (36ème fille) -> son nom vient du flambage, une procédure de cuisson dans laquelle de l’alcool est ajouté à une poêle chaude pour se consumer en flammes. Celui-ci est à la fois carburant et fournisseur d’arômes. L’alcool est choisi en harmonie avec le mets, suivant l’arôme qu’on veut lui apporter.
> Charlotte Wafers (37ème fille) -> Une oublie (« wafer » en anglais) est une pâtisserie qui date du Moyen ge. Mince et de forme ronde, elle est préparée à partir de farine et d’eau, de lait ou de vin blanc, d’œuf, de sucre ou parfois de miel. Elle est cuite entre deux fers par l’« oublieur », comme une gaufre, puis souvent roulée en cylindre creux.
> Charlotte Normande (38ème fille) -> son nom peut venir soit de la vache normande (à la robe caractéristique blanche à taches brunes), race qui a la réputation d’être une race mixte, produisant une viande de qualité et dont le lait est particulièrement bien adapté à la transformation fromagère, soit pour le trou normand, une coutume gastronomique qui consiste à boire un petit verre de calvados entre deux plats. Il doit faciliter la digestion et redonner de l’appétit aux convives. Le calvados est de nos jours de plus en plus souvent servi accompagné d’un sorbet à la pomme, lors des repas festifs. (Par extension, le trou normand est composé d’un sorbet ou d’une glace arrosée d’une eau-de-vie ou d’une liqueur : colonel, glace pruneau-armagnac…)
> Charlotte Anana (39ème fille) -> l’ananas (Ananas comosus) est une plante tropicale avec un fruit multiple comestible constitué de baies regroupées, également appelées ananas. Il peut être consommé frais, cuit, en jus ou en conserve, et se trouve dans la cuisine de nombreux pays.
> Capone Pez (fils de Charlotte Chiffon, petit-fils de Big Mom) -> Comme son père, son nom de famille vient du célèbre gangster Al Capone (cf Capone Bege) Son prénom est le mot espagnol pour « poisson ». Il peut également s’agir d’une référence à la marque de bonbons PEZ en forme de petites briques (le saviez-vous ? Le nom « PEZ » vient des lettres du début, du milieu et de la fin du mot allemand « Pfefferminz », qui signifie « menthe poivrée »).
> Pound (25ème époux de Big Mom) -> son nom vient du quatre-quarts (« Pound cake » en anglais, car il pèse environ une livre [~453 grammes, arrondi à 500 gr]), un gâteau qui tire son nom du fait que les quatre ingrédients qui le composent (farine, sucre, beurre, œufs) y sont en quantité égale (en masse), et donc représentent chacun un quart.
La famille Charlotte doit son nom à la charlotte, un type de dessert moulé, formé d’une croûte faite de biscuits à la cuillère (ou des boudoirs), ou de tranches de pain, ou encore d’une génoise, et dont le centre est garni soit de fruits, soit d’une crème. Il aurait été inventé en l’honneur de la reine consort d’Angleterre Charlotte de Mecklembourg-Strelitz (1744-1818), grand-mère de la reine Victoria.
Buche est un cuisinier membre du WCI 31, étant au poste de chef cuisinier de la première cuisine. Son nom rappelle la bûche de Noël, gâteau terminant le repas de Noël dans plusieurs pays de culture française. A la base, c’était une vraie bûche, puis on en a fait un dessert : un biscuit génoise, sur lequel était étalée de la crème au beurre parfumée au café, au chocolat, au Grand Marnier (etc.) qu’on roulait ensuite pour lui donner la forme d’une bûche, qu’on recouvrait ensuite d’une fine couche de crème au beurre. Il était aussi agrémenté de petites décorations en sucre ou plastique (attention, celles en plastique ne sont pas comestibles). De nos jours, la recette a été adaptée, revisitée, déclinée (et autres synonymes) pour y mettre divers mousses de fruits, crèmes, gelées, crémeux, biscuits… ;
Diesel est un membre de l’Équipage de Big Mom, et un membre de la Tribu des Longs-Bras. Il possède un grand chapeau ressemblant à une cheminée crachant de la fumée, ainsi que des roues de chaque côté du corps. Son nom fait penser à la locomotive Diesel (donc avec un moteur à gazole, pas à charbon), même si son chapeau le fait davantage ressembler à une locomotive à vapeur.
– Que « Cavendish » s’appelle ainsi peut être interprété comme une blague sur ses cheveux blonds caractéristiques, car Cavendish est une souche commune de bananes (jaunes) qui a été popularisée en Grande-Bretagne mais représente aujourd’hui 97 % de celles qui entrent dans le commerce international. Le sous-groupe des bananiers Cavendish doit son nom au cultivar (= variété cultivée et sélectionnée pour ses caractéristiques) Dwarf Cavendish qui en fait partie, et qui a été ainsi nommé en l’honneur de William Cavendish (6e duc de Devonshire) (1790-1858), qui en a acquis très tôt un spécimen et dont les serres ont accueilli les cultures de cultivars qui sont à l’origine d’une exploitation commerciale dans le monde entier.
Anecdote potache : alors que Cavendish, prince, dû partir de son royaume et devenir pirate à cause de sa trop grande popularité (toutes les femmes du royaume étaient folles de lui et refusaient de se marier), William Cavendish (1790-1858), 6e duc de Devonshire, chevalier de la Jarretière, homme de cour et homme politique, était surnommé « le duc célibataire ». Il avait des maîtresses (dont l’une installée par lui à proximité), mais ses tentatives de mariages furent des échecs : sa cousine Caroline Ponsonby, qu’il avait projeté de prendre pour femme, épousa William Lamb, ce qui fut pour lui désastreux. On a aussi dit qu’il avait demandé la main de la princesse Marie, fille de George III, mais que celle-ci préféra épouser son cousin le prince William, 2e duc de Gloucester.
– Cavendish est donc membre de la famille royale du Royaume Bourgeois. « Bourgeois » est habituellement un adjectif pour décrire quelque chose qui concerne la bourgeoisie. C’est une classe définie sociologiquement, surtout à l’époque contemporaine, et désignant les personnes ayant un certain capital culturel et financier et appartenant aux couches supérieures voire intermédiaires d’une société : haute (en Angleterre appelée Gentry), moyenne et petite bourgeoisie (ce qu’en allemand on désigne par die Bourgeoisie).
Il pourrait aussi s’agir d’une référence au drame bourgeois, suivant le thème des œuvres européennes de Cavendish (et le fait qu’il adore se donner en spectacle et être le centre de l’attention). C’est un genre théâtral né au XVIIIe siècle sur un principe élaboré par Diderot, Beaumarchais et Marivaux. Le drame bourgeois se donne comme un intermédiaire entre la comédie et la tragédie. Il met en scène des personnages de la bourgeoisie. Le drame bourgeois recherche le naturel au détriment de la vraisemblance telle qu’elle a été érigée par le classicisme. On retrouve certains de ses thèmes chez Cavendish, comme le goût du romanesque et un penchant certain pour le pathos et l’exagération.
– La Lance KX, conçue par César Clown et utilisée par l’équipage de Bege pour tenter de tuer Big Mom, fait référence à plusieurs choses : déjà, sa forme est très proche du lance-roquette RPG-7 un « un lance grenade propulsée par roquette non guidée, antichar, portatifs et réutilisable » d’origine soviétique. Ensuite, la partie supérieure de la roquette est quadrillée de rouge et blanc, comme la célèbre fusée utilisée par Tintin dans Objectif Lune et On a marché sur la Lune, les 16ème et 17ème albums de bande dessinée des Aventures de Tintin. Enfin, le poison de l’arme est basé sur le gaz nerveux VX, l’agent nerveux le plus mortel connu à ce jour (dose létale à 10 mg-min/m3). Version plus mortelle du sarin, il partage avec lui ses symptômes et ses modes d’absorptions (l’inhalation et le contact cutané), mais contrairement à lui, il peut se répandre dans l’air et dans l’eau. ;
– Le pavillon des pirates de l’Équipage du New Age (dirigés par Bellamy) ressemble fortement à l’emblème des Rolling Stones, célébrissime groupe de rock britannique. Tout comme l’équipage du New Age, il s’agit d’une bouche pulpeuse tirant la langue. Le logo fut dessiné par John Pasche, encore étudiant au Royal College of Art de Londres, après que le manager du groupe ait demandé au collège de choisir un de leurs étudiants pour proposer des esquisses de logo à Mick Jagger en personne. Pasche voulait un logo simple qui exprime l’esprit rebelle mais aussi la sexualité qui émanait des Stones. A la base, sa création devait apparaître sur tous les communiqués de presse, sur le papier à lettre et tous les documents officiel des Stones. La bouche des Stones est apparue pour la première fois sur la pochette intérieure de leur album Sticky Fingers en 1970, représentant la photo d’un entre-jambes avec une fermeture éclair. ;
Masked Deuce est un alias utilisé par le premier membre de l’équipage de Ace, l’Équipage des Spade. Il a abandonné son vrai nom, qui reste inconnu, et cet alias lui a été donné par son ancien capitaine.
Le nom Deuce pourrait provenir d’une carte à jouer avec un rang de deux (après Ace -> As), également un mot d’argot pour le numéro deux.
– Les différentes attaques d’Absalom se rapportent à des jeux de cartes :
> Invisibilité, en japonais Sukētingu, fait référence au Skat, un jeu de cartes qui se joue avec 3 personnes et 32 ​​cartes.
> Le nom de la technique Les Mains de la Mort (Shisha no Te) provient de la combinaison de 5 cartes de poker qu’avait dans sa main le célèbre cow-boy Wild Bill Hickok au moment où il a été assassiné, qui porte depuis le nom de « la Main du Mort » (« The Dead Man’s Hand », A♠ A♣ 8♠ 8♣ + une cinquième carte).
> Les Mains de l’Abomination (en japonais « Les Mains d’une Personne Mystérieuse ») et Les Pieds de l’Abomination (en japonais « Les Jambes d’une Personne Mystérieuse ») se rapportent aux mains des jeux de cartes (les cartes détenues par chacun des joueurs) et aux jambes (« Legs » en anglais) définissant les brelans dans certains jeux de cartes dont la Carioca.
– Le pouvoir du Haki rappelle plusieurs autres concepts/choses :
> Il est très similaire à la Force, exposée dans la saga Star Wars. « Un pouvoir qui se trouve dans toutes les créatures du monde » (dixit Rayleigh) et qui s’éveille différemment selon les êtres. Ce sont des concepts à la fois flous, dont la véritable nature n’est pas vraiment déterminée, et concrets, car ils permettent véritablement d’influencer le monde. Ils sont véhiculés par la volonté (pour l’utiliser/y résister) et les émotions (comme quand Luffy utilise le haki des rois à Marineford à l’instant où Ace allait être exécuté). Ils nécessitent beaucoup d’entraînement pour pouvoir les maîtriser, mais permettent de gagner des capacités surhumaines (réflexes/perception, force(s), défense, influence/manipulation des autres…). Cependant, la plupart des gens ne sont pas conscients qu’ils l’ont ou n’arrivent pas à l’éveiller. (
article de forum très intéressant et plus complet sur le sujet)
> Haki (ou Hake) est le nom d’un Roi des mers (titre donné à un puissant chef viking) scandinave dans la mythologie Nordique. (Les Rois des mers sont aussi les plus grands et intelligents monstres marins vivant notamment à Calm Belt). Il a été mentionné dans des livres et poèmes islandais et danois, et aurait vécu au Vème siècle. Snorri Sturluson, le principal écrivain scandinave du Moyen ge, a écrit dans la saga Ynglinga que Haki avait amassé une grande force de guerriers et parfois pillé avec son frère Hagbard (qui était lui-même le héros d’une des légendes les plus populaires de l’ancienne Scandinavie). Quand Haki estima avoir amassé suffisamment de richesses et d’adeptes pour devenir le roi de Suède, il attaqua avec son armée le siège royal suédois à Uppsala. Haki était un guerrier brutal et il avait douze champions, parmi lesquels se trouvait le guerrier légendaire Starkad l’Ancien. (
article wiki sur Haki en anglais ; article sur les « sea kings »).
> Le Ki de Dragon Ball ressemble aussi au principe du Haki. C’est aussi une énergie vitale (ou force énergétique), présente à l’intérieur de chaque personne vivante, avec son foyer principal se trouvant au centre du corps. En la retirant, un individu est capable de la manipuler et de l’utiliser en-dehors de son corps. Il est nécessaire d’augmenter son énergie afin de devenir plus fort. Un entrainement intensif s’avère nécessaire pour surmonter cet obstacle. En général, lorsque les combattants font appel à leur énergie, ils sont en mesure d’obtenir une résistance accrue, une vitesse exceptionnelle et une endurance à toute épreuve (ça fait le café).
> Le Qi est une notion des cultures chinoise et japonaise qui désigne « un principe fondamental formant et animant l’univers et la vie ». Le qi est un concept hypothétique. Dans cette approche spirituelle, le qì est à l’origine de l’univers et relie les êtres et les choses entre eux : « nous ne possédons pas le chi, nous sommes le chi ! » Il circule à l’intérieur du corps par des méridiens qui se recoupent tous dans le « centre des énergies » appelé « champ du cinabre ». Il est présent dans toutes les manifestations de la nature. La notion du qi n’a aucun équivalent précis en Occident, mais elle partage de nombreux liens de convergence avec la notion grecque de πνεῦμα / pneûma (« souffle (vital) »), et avec la notion d’esprit (en latin « spiritus »), qui signifie souffle, vent.
– Le Jao-Kun Do est un style de combat pratiqué par le combattant Blue Gilly. Il utilise principalement ses jambes puissantes pour attaquer. Selon des Gladiateurs du Bloc B, les coups de Blue Gilly sont aussi durs que l’acier
Le mot chinois est 脚功道 -> littéralement Jiǎo gōng dào -> qui veut dire « pied » + « travail/puissance » + « route » -> traduit par « Jeu de pieds ». (J’ai galéré avec Google Trad pour en arriver là, donc je le mets quand même)
Jao Kun Do peut aussi être un jeu de mots sur le « Jeet Kune Do« , un style de combat et une philosophie fondée par Bruce Lee. Le JKD est avant tout un concept martial et non pas un sport ni un art martial traditionnel. Le JKD correspond à ce que son fondateur identifiait comme une voie de libération (et encore non pas la seule).
Il est inspiré principalement du wing chun, la boxe et l’escrime, avec des techniques qui lui sont propres, ainsi que des mouvements basés sur la mante religieuse du nord et du sud, le Choy Lee Fut, les Griffes de l’aigle, la boxe anglaise, la lutte, l’escrime, le judo, le jiujitsu et certains coups de pieds des styles du nord et du sud de la Chine. Le Jeet kune do ne doit pas être confondu avec les arts martiaux mixtes (MMA) et n’est pas praticable dans un environnement contrôlé par des règles. ;
– L’Arbre Adam, en plus de la référence biblique, peut aussi faire référence à un véritable arbre. Un séquoia géant, nommé Adam, a plus de 200 ans et pousse dans la Sequoia National Forest en Californie. C’est le 20ème plus grand séquoia géant du monde. ;
– Les ponéglyphes semblent être fortement basés sur les hiéroglyphes égyptiens, ayant tous les deux le suffixe « -glyphe » et qu’ils sont d’anciennes écritures qui ne sont plus utilisées de nos jours : les ponéglyphes ont été gravé il y a plus de 800 ans (pendant le Siècle Oublié) tandis que les hiéroglyphes furent utilisés du IVe millénaire avant notre ère au IVe siècle ap. J-C. Si l’étude des ponéglyphes est strictement interdite par le Gouvernement mondial, ce qui mena notamment à la destruction d’Ohara par un Buster Call, la connaissance des hiéroglyphes se perd avec la fermeture des lieux de culte dits « païens » par l’empereur Théodose Ier vers 380 ap. J.-C. Si quelques érudits se sont essayés à la traduction, dont des Européens au début du XIXe siècle (Johan David Åkerblad, Thomas Young), avec des succès incertains, il faudra attendre, après la découverte de la pierre de Rosette, le génie de Jean-François Champollion (1790-1832) pour enfin lever le voile sur leur signification, après quatorze siècles d’incompréhension.
Enfin, les premiers ponéglyphes vus dans la série étaient à Alabasta, pays fortement inspiré de l’Egypte antique.
– Le Chiouken est un art martial qui permet à Lao G d’utiliser des attaques fortes et rapides qui exploitent le thème de la vieillesse. Le nom de ses attaques ainsi que sa position initiale indiquent la partie du corps touchée et les dommages qui seront causés. De plus, son ultime technique, « Jioken Kyukyoku no Higi : Sento Ho-Ken » consiste à libérer toute la force de ses jeunes années qu’il a conservé en l’entraînant. Cette forme lui offre une musculature et une puissance conséquente. Cette technique est inspirée du « Qi Gong« , une gymnastique traditionnelle chinoise qui a pour but la préservation du corps et de l’esprit, et dont les effets supposées d’une pratique régulière incluent : « l’augmentation de la capacité de prévention et de guérison des maladies et des blessures, le maintien en bonne santé, l’augmentation de la qualité de vie, la longévité, le développement de soi, voire jusqu’au développement de dons de guérison et d’autoguérison, d’une force surhumaine et de pouvoirs surnaturels ». (source) ;
– Le geste que fait Bartolomeo pour activer ses pouvoirs (croiser ses index et majeurs) sert au Japon à repousser les « mauvaises choses ». ;
– Le vrai nom de Miss GoldenWeek est Marianne, et elle est surnommée « le Drapeau de la Liberté », ce qui fait référence au tableau d’Eugène Delacroix, La Liberté guidant le peuple (1830), qui est l’un des plus célèbres tableaux de l’artiste. Le fait qu’elle soit une peintre et qu’elle ait souhaité libérer ses collègues de Baroque Works dans ses mini-aventures la font encore ressembler à l’image de la Liberté de ce tableau.
(Marianne partage ce trait avec Belo Betty qui est aussi appelée « Drapeau de la Liberté ».)
Sur cette image (lien), Marianne est debout, tenant sa palette sur son bras gauche replié et son pinceau au bout de son bras droit tendu. C’est un clin d’oeil à la Statue de la Liberté, le (très) célèbre monument new-yorkais qui accueillait les immigrants européens venant faire fortune en Amérique.
– Le prénom de l’archéologue Nico Olvia est peut être une référence à Olbia, un site en Ukraine désigné comme réserve archéologique. ;
– Lorsque Luffy est en forme Snakeman, il utilise le style du léopard, frappant avec la deuxième phalange de ses doigts. C’est un style de combat à mains nues pratiqué dans les arts martiaux chinois traditionnels (Kung-Fu). La force se concentre en un seul point, et les frappes sont surtout circulaires. En outre, ses caractéristiques permettent des combinaisons simultanées de plusieurs attaques rapides et courtes. Par exemple, on peut bloquer et frapper l’adversaire au même moment.
– Vous avez aimé la liste à rallonge des prénoms des membres de la famille Charlotte basés sur la bouffe ? Alors, vous allez adorer la liste des noms des membres de l’Équipage aux Cent Bêtes de Kaido, basés sur les jeux de cartes !
> Les 3 Calamités sont King, Queen et Jack -> tout bêtement les mots anglais pour  »Roi »,  »Reine » et  »Valet », les 3 figures habituelles des jeux de 52 ou 32 cartes. Il y a aussi le Blackjack (ou vingt-et-un), surtout joué dans les jeux d’argent, où le but est de battre le croupier sans dépasser 21. Dès qu’un joueur fait plus que 21, il perd sa mise initiale. Chaque carte a une valeur précise et on les additionne pour avoir le total.|
> Gin Rummy -> le gin rami est un jeu de 52 cartes à 2 joueurs où le but, pour chaque joueur, est de se débarrasser de ses cartes par le biais de combinaisons. Il y a aussi une histoire de points à compter mais je n’ai pas trop compris. |
>Sheephead -> le Sheepshead est un jeu de 32 cartes où les joueurs (de 2 à 8, souvent 5) s’allient généralement avec un partenaire suivant les cartes qui leur manquent. Le but est de faire 61 points, alors que le paquet de cartes contient au total 120 points. Les atouts sont les cartes de carreaux (+ tous les valets et reines) tandis que le reste sont les cartes qui échouent. Il y a un ordre de puissance des cartes et chaque carte vaut un certain nombre de points, etc… |
>Page One -> le Page One est un jeu de 53 cartes (52 + 1 Joker) japonais où le but est de se débarrasser de toutes ses cartes en les plaçant sur une pile centrale. |
> Holdem -> le
Texas hold’em est la variante la plus jouée du poker, où les joueurs (entre 2 et 10) ont 2 cartes chacun, avec 5 cartes placées au milieu de la table et retournée face visible une par une à chaque tour. Le but du jeu est de remporter les jetons des autres joueurs en ayant la meilleure combinaison de cartes (parmi les 7 cartes dont ils disposent chacun) ou en leur faisant jeter leurs cartes (en bluffant). ; Le Omaha Hold’em est comme le Texas hold’em, à part que chaque joueur reçoit 4 cartes au lieu de 2. |
> Speed -> le Speed (ou Vitesse en VF)
> Basil Hawkins -> (son nom n’est pas basé sur un jeu de cartes, mais il utilise souvent un jeu de tarot pour faire des prévisions [cartomancie] ou même en combat après l’ellipse) |
> Dobon -> le Dobon est un jeu de carte japonais se jouant avec des cartes de poker. Dobon est également une expression utilisée au mahjong quand un joueur perd tous ses points. |
> Babanuki -> le
Babanuki (nom japonais du « Pouilleux« ) est un jeu à 51 cartes (le valet de trèfle est retiré) où les joueurs doivent se débarrasser de leurs cartes le plus vite possible, d’abord en retirant les cartes de même valeur et couleur, puis en piochant une carte chez son voisin en espérant compléter d’autres paires. Le dernier joueur, possédant le valet de pique (le pouilleux), perd la partie. |
> Daifugo -> le
Daifugō, ou « trou du cul« / »président » en VF, est un jeu à 32 ou 54 cartes où les joueurs posent des cartes de valeurs toujours plus hautes que les précédentes. Le but est de poser toutes ses cartes le plus vite possible, en rassemblant celles identiques, afin d’empêcher les autres de jouer et de pouvoir poser n’importe quelle(s) carte(s). L’ordre des joueurs à la fin de la partie est : président, vice-président, secrétaire/vice-trou du cul et trou du cul. #SubtilitéEtPoésie |
> Solitaire -> le solitaire est un jeu de cartes à un seul joueur, c’est-à-dire une
patience. Il faut ranger les cartes tirées dans 4 colonnes, selon leur couleur, dans l’ordre inverse de valeur, et en ne pouvant déplacer une carte que sur une carte immédiatement supérieure, par exemple un 6 sur un 7. Cela demande de la réflexion (et de la chance). ;
> Scotch -> Catch the Ten ou Scotch Whist, 36 cartes.
Ham Burger, roi du Royaume de Ballywood, est bourré de références aux États-Unis : il ressemble à Abraham Lincoln (1809-1865), 16e président des États-Unis, premier président républicain, e. Son statut de président de la séance lors de la Rêverie rappelle l’impérialisme américain. Son chapeau étoilé est une allusion à la bannière étoilée des États-Unis ( »Stars and Stripes »). Le nom de son royaume rappelle Hollywood, un quartier de Los Angeles, symbole du cinéma américain. Son nom est une référence au hamburger, symbole de la restauration rapide qui est souvent associé aux États-Unis.
Mororon, reine du royaume de Tajine, est elle une personnification du Maroc. Les deux premières syllabes de son nom sont les mêmes que  »Morocco », le nom anglais du pays. Elle porte une sorte de tunique longue ample appelée caftan, un vêtement traditionnel porté dans diverses régions à travers le monde (Moyen Orient, Maghreb et Asie centrale), propagé par l’expansion de l’islam ; ses gardes du corps portent quant à eux une djellaba, tenue traditionnelle des hommes marocains. Elle se baladait avec un verre de vin rouge, alors que le Maroc est connu mondialement pour son vignoble. Dans son introduction, Mororon cite une partie du film Casablanca (1942), qui se passe à Casablanca au Maroc (« Je trinque à toutes les prunelles du monde !« ) (à vérifier, j’ai trouvé nulle part cette réplique par rapport au film). Enfin, le nom de son royaume vient du tajine, un célèbre plat marocain et maghrébin qui est une sorte de ragoût cuit à l’étouffée qui peut être composé d’un mélange de viande, de volaille ou de poisson, de légumes ou de fruits et d’épices et d’huile d’olive. ;
Tacos, roi de Shishano, est quant à lui grandement inspiré du Mexique : Tacos porte des vêtements traditionnel de ce pays (serape + sombrero + petit cactus par-dessus) et son nom est probablement inspiré du taco, un antojito (en-cas) de la cuisine mexicaine qui se compose d’une tortilla de maïs contenant presque toujours une garniture. Son apparence fait penser à l’acteur Danny Trejo (1944-), célèbre acteur américain né de parents mexicains.
Sa déclaration lors de son introduction, « Plutôt mourir debout que vivre à genoux ! » est un hommage à Emiliano Zapata Salazar (1879–1919), qui fut l’un des principaux acteurs de la révolution mexicaine de 1910 contre le président Porfirio Díaz (et le gouvernement capitaliste, régime autoritaire et oligarchique, responsable de l’extrême pauvreté d’une grande partie de la population [surtout rurale]), puis de la guerre civile qui suivit le départ en exil de celui-ci en 1911. Bien que général, Emiliano Zapata, contrairement à Francisco Villa, ne porta jamais l’uniforme de l’armée fédérale. Il avait pour maxime : « Es mejor morir de pie que vivir toda una vida arrodillado » (« Mieux vaut mourir debout que vivre toute une vie à genoux »).
Le jour de son anniversaire est le même que
Dolores Ibárruri Gómez (1895 – 1989), une femme politique espagnole connue pour son slogan « ¡No pasarán ! » (« Ils ne passeront pas ! »), dirigé contre les rebelles nationalistes du général Franco (qui deviendra dictateur). Cette phrase est devenue le symbole de la lutte antifasciste.
Beer VI, roi du Royaume de Roshwan, est modelé sur le thème de la Russie. Son nom fait sûrement allusion à l’engouement national russe pour les boissons alcoolisées, la bière venant juste après la vodka en termes de popularité. Il ressemble à un homme russe (Raspoutine ?) et porte un ouchanka (couramment appelé chapka) ainsi qu’une bourka (cape en feutre caucasienne traditionnelle). J’ai eu un mal fou à trouver l’origine de sa tenue, car l’ouverture est au milieu, contrairement à la chemise russe (kosovorotka) qui est justement un peu décalée sur le côté (et la ceinture kushak russe ressemble à de la ficelle), bien que le rouge corresponde bien (image). C’est donc une sorte de vyshyvanka masculine (tenue nationale ukrainienne ; image), qui a effectivement une ouverture au milieu et une grosse ceinture, même si on ne retrouve pas le motif brodé sur le devant et qu’elle est habituellement blanche (et ya pas de fourrure au bout des manches). Oda, t’es chiant. ;
– Les filles de Beer IV, les princesses Matryo ressemblent beaucoup à des poupées russes, ou matriochkas, étant toutes parfaitement identiques à part leur taille et  »largeur » et portant toutes la même tenue : une sarafane (vêtement féminin populaire russe), un châle rouge, ainsi qu’un panier en osier au bras. La tenue, le châle rouge sur la tête, les grands yeux, les joues rouges et le sourire sont des éléments-clés des matriochkas (et parfois le panier). ;
– Le roi Tea IV est basé sur la culture britannique. Son chapeau est un chapeau melon portant les couleurs de l’Union Jack. Sa barbe est une paire d’aiguilles, comme celles de l’horloge Big Ben. Sa politesse envers Ham Burger est également un stéréotype des anglais. Son nom fait référence à l’heure du thé (16h, soit 4h de l’après-midi). ;
– Le roi Jeep doit son nom à la marque automobile américaine Jeep, connue pour sa production de véhicules tout-terrain à 4 roues motrices à partir de la Seconde Guerre Mondiale et utilisés par l’armée américaine. ;
– Le roi Seki ressemble aux vampires classiques comme Dracula : longues canines pointues, oreilles pointues, menton proéminent, cheveux longs coiffés vers l’arrière, grande cape noire à hauts bords, foulard blanc sur le torse + fleur en boutonnière et sourcils en forme de faucilles (dans le manga). Il doit aussi du thé, comme il est coutume dans l’aristocratie/la noblesse. ;
– La reine Ban Dedesinée est nommée d’après la bande dessinée, utilisant des dessins pour raconte des histoires, et plus particulièrement la bande dessinée franco-belge, car elle a ce nom même en VO (ce n’est pas une trad Glénat alakon, cc PIPO et SANDY).
– Un certain nombre de dirigeants présents à la Rêverie ont des noms basés sur des spécialités culinaires :
> Samosa : Le samoussa est un beignet populaire du sous-continent indien. De forme triangulaire, il est composé d’une fine pâte de blé qui enrobe une farce traditionnellement faite de légumes ou de viande, de piment et d’épices (notamment la coriandre et le curcuma). Askip, Samosa ressemble aussi à Donald Trump, mais ça me saute pas aux yeux (il est blond et en costard, mais à part ça…).
> Ramen : Les
rāmen sont un plat japonais et chinois constitué de pâtes dans un bouillon à base de poisson ou de viande et souvent assaisonnés au miso ou à la sauce soja, conformément au thème chinois du Pays des Fleurs. Ramen ressemble aussi physiquement à un chinois, avec ses longues moustaches fines tombantes, son hanfu (vêtement traditionnel chinois) et ses petites lunettes rondes teintées (en Chine, des lunettes en quartz fumé furent utilisées dès le XIIe siècle pour protéger les yeux contre l’éblouissement ainsi que pour masquer les expressions des yeux des juges lors d’interrogatoires.). L’art chinois utilisait des motifs floraux par exemple pour les peintures de paysages, sur de la porcelaine, de la céramique ou du textile. L’âge d’or des motifs floraux est né pendant la dynastie Song dans les années 960 à 1279.
> Potaufeu : Son nom vient du pot-au-feu, un plat de viande de bœuf cuisant longuement à feu très doux dans un bouillon aromatisé par des légumes et un bouquet garni.
> Lemoncheese : Le lemon cheese est un autre nom pour le  »lemon curd » ( »crème de fruits » en français), une pâte à tartiner ou une garniture pour desserts, généralement au citron, au citron vert, à l’orange ou aux framboises.
Farafra est un membre de l’armée rebelle dirigée par Koza à Alabasta. L’oasis d’Al-Farafra est la moins peuplée des cinq grandes oasis du désert de l’ouest en Égypte. ;
Eccoli fut un participant du concours de cuisine se déroulant à Logue Town (uniquement dans l’anime). Son nom ressemble également à E. coli (pour Escherichia coli), une bactérie intestinale très commune que l’on retrouve couramment dans la flore digestive des mammifères, dont l’homme. Cependant, certaines souches d’E. coli peuvent être pathogènes, entraînant alors des gastro-entérites, infections urinaires, méningites, ou sepsis. ;
– Lors de la première rencontre de l’équipage au chapeau de paille avec Wiper, peu après leur arrivée sur la mer d’Opale des îles célestes, il porte un masque tribal et un bouclier. Son masque est plus ou moins carré, avec des cornes noires recourbées ressemblant à celles des bisons, une mâchoire proéminente avec seulement des petites dents inférieures et de grandes canines, et très bariolé (rouge, vert et jaune avec les contours marron foncé). Son bouclier est rectangulaire mais arrondi en bas, avec une fente sur la partie supérieure, est de couleur jaune orangé avec des peintures longilignes verticales violettes foncées, et fait à peu près les 2/3 de sa taille.
Pour le bouclier, sa forme quasi rectangulaire me fait un peu penser à un mélange entre les boucliers africains (comme
ceux des Topoke du Congo) et océaniens (comme ça). L’un de ceux qui ressemblent le plus sont ces boucliers des  »Eastern Highlands » de Nouvelle-Guinée, qui sont de longs rectangles (120 cm en moyenne) peints en noir avec des décorations minimales. Le problème vient de la fente horizontale, quasi jamais présente sur des boucliers tribaux, à part parfois un petit trou au milieu de certains modèles africains : c’est cependant très courant sur les boucliers ballistiques. Les boucliers africains sont aussi très souvent de forme ovale pointu (comme sur le drapeau du Kenya) ou très fins, et les océaniens décorés avec plein de motifs étranges. Donc ce n’est pas clair.
Quant à son masque… impossible de trouver. On dirait une sorte de gloubi-boulga de masques tribaux pris à droite à gauche :
Namahage, Oni/Hannya, tribu Bamileke du Cameroun, tribu Bozo du Nigeria, certains trucs indiens (comme celui-ci ou celui-là) ou ce masque des amérindiens canadiens … avec les dents des Orcs de Warcraft. Ce masque africain Guere de Côte d’Ivoire, avec des yeux ronds blancs et des dents d’animaux sur une mâchoire proéminente, est pas trop mal… mais le truc auquel ça me fait penser le plus, ce sont les masques des sorciers amérindiens dans Lucky Luke (comme lui).
(Si vous avez des pistes, dites-le-moi…)
Hannyabal ressemble à un mélange entre un démon Hannya (dont on voit les masques dans le théâtre nô) et le célèbre masque mortuaire de Toutankhamon. ;
– Franky doit peut-être son véritable nom, Cutty Flam, à deux bateaux historiques :
>Le Cutty Sark est un navire à voiles britannique qui servit au commerce du thé de Chine et de la laine néo-zélandaise avec le Royaume-Uni. Dernier bâtiment du genre, il est gravement endommagé par un incendie le 21 mai 2007. Il doit son nom à la sorcière Nannie Dee qui apparaît dans Tam o’ Shanter, le poème de Robert Burns (1790). Comme Nannie porte une chemise trop courte, Tam la surnomme cutty-sark, ce qui signifie littéralement « chemise courte » en scots (une langue germanique parlée en Écosse et dans le nord de l’Irlande). Le Cutty Sark est l’un des derniers clippers à avoir été construits, en 1869, à Dumbarton en Écosse, par la société Scott & Linton, pour l’armateur londonien John Willis. Il est le dernier spécimen de cette génération de navires à être resté en bon état de conservation..
>Le Fram (« En avant ») est un navire qui fut utilisé pour l’exploration polaire successivement par les explorateurs norvégiens Fridtjof Nansen, Otto Sverdrup et Roald Amundsen entre 1893 et 1912. C’est une goélette à trois mâts conçue en 1892 par l’architecte naval norvégien Colin Archer en prévision de l’expédition de Nansen, au cours de laquelle elle devait se laisser prendre par la banquise afin de dériver par-dessus le pôle Nord. Le Fram est maintenant exposé et conservé dans le quartier de Bygdøy à Oslo dans un musée qui lui est consacré, le Frammuseet.
– Le sous-marin des Pirates du Hearts (l’équipage de Law) est sûrement inspiré de  »Yellow Submarine » des Beatles, qui est à la fois :
>Une chanson des Beatles parue le 5 août 1966 en single et sur l’album Revolver.
>Un film d’animation américano-britannique de George Dunning, basé sur la musique des Beatles et sorti en 1968.
>Le 10ème album studio des Beatles, paru le 13 janvier 1969 aux États-Unis et le 17 janvier 1969 en Grande-Bretagne, il s’agit de la bande originale du film.
> »Yellow Submarine Songtrack » est un album compilation des Beatles, publié le 13 septembre 1999 comme bande originale pour la ressortie du film. ;
– Le poisson qu’Oda utilise comme symbole est un Microcanthus strigatus, aussi appelé poisson à rayures, poisson footballeur ou poisson prisonnier. C’est une espèce de  »sea chub » ( »merle de mer » selon Google Trad uniquement) originaire de l’océan Pacifique, depuis le Japon et la Chine jusqu’à l’Australie et à l’est jusqu’aux îles d’Hawaii. On peut le trouver sur les récifs de la côte et dans les lagons à des profondeurs allant de 1 à 140 m. Cette espèce peut atteindre 16 cm de long. On peut également le trouver dans le commerce des aquariums. Cette espèce est le seul membre connu de son genre biologique. ;
– Je ne sais pas si c’est volontaire ou pas de la part d’Oda, mais Charlotte Pudding correspond en bonne partie à un stéréotype de personnage dans les mangas : la Mayadere. Une Mayadere est une personne qui est originellement une ennemie et a l’intention de tuer le protagoniste mais elle en tombe amoureuse et le rejoint. Il s’agit de la contraction des mots ‘’Maya’’ qui veut dire  »vraie flèche » (référence à la flèche de Cupidon) et de  »Deredere » (= gentil, joyeux, énergique, doux…). Elle restera quand même le genre à faire des  »blagues » à propos de le tuer de temps en temps… Après avoir changé de camp, elle devient une Tsundere effrayante et dangereuse (pour tout le monde, y compris celui qu’elle aime), car violente et instable. La mayadere a tendance à être très rude avec celui qu’elle aime et peut finir par lui nuire dans sa confusion.
C’est parce qu’elle ne sait pas comment faire face à ses sentiments. Mais elle peut montrer un côté bienveillant et doux. Elle est également un peu similaire à la Yandere, car elle est très possessive et ne veut pas partager celui qu’elle aime avec d’autres filles. Mais contrairement à la Yandere et la Yangire, elle n’a pas de « crise » de violence, mais a une moins grande focalisation sur le recours à la violence, et se contrôle totalement. Elle est impertinente et forte avec ses opinions, mais est secrètement calme et timide et déteste ennuyer les autres ; elle veut juste se faire des amis. Elle pourra se battre pour protéger ceux qu’elle aime.
Pudding, chargée par sa mère de tuer Sanji lors de leur mariage, tombera amoureuse de celui qu’elle trouvait pathétique quand il complimentera son troisième œil, première personne à le faire. Partagée entre sa nature originelle de fille douce et gentille, et son caractère modelé par des années d’exclusion par les autres (à cause de son œil) et d’ordres non négociables de sa mère abusive, elle voit le premier ressurgir en présence de Sanji, ce qui la trouble et l’embarasse profondément, par rapport aux autres mais aussi à elle-même.
– Le nom de Portgas D. Rouge semble être dérivé du  »Jolly Roger » (ainsi que son compagnon, Gol D. Roger), le nom des pavillons pirates. Une des origines probables de cette expression est que le pavillon rouge d’origine (signifiant ‘’pas de quartier !’’), appelé le « joli rouge » par les boucaniers français, aurait eu sa prononciation déformée par leurs camarades britanniques.
La première utilisation documentée du Jolly Roger ne remonte cependant qu’à 1700, lorsque le français Emmanuel Wynne le hisse durant un engagement contre le HMS Poole au large de Santiago de Cuba. Le commandant du HMS Poole le décrit alors comme « une enseigne de sable (= noir) avec des os croisés, une tête de mort et un sablier ». Le Jolly Roger n’a été utilisé par les pirates (d’origine anglaise ou nord-américaine) de l’Atlantique Nord et des Antilles que durant le premier quart du XVIIIe siècle. Il servait à la fois à faire connaître clairement son identité et ses intentions aux autres (“Rendez-vous ou ça va chier.”) ainsi que de
memento mori, car la vie de pirate est aussi hédoniste qu’elle est dangereuse et courte. ;
– Un lecteur avait remarqué sur l’étiquette d’une bouteille de vin chez lui que c’était un « Fullbody sec » et demandait dans un SBS si c’était l’origine du nom du lieutenant Fullbody. Oda explique alors que “on entend souvent les spécialistes dire « qu’un vin a du corps », n’est-ce pas ? Eh bien en anglais, on dit « body ». Et comme le corps du vin varie en fonction de son âge, on dit pour un vin qui a reposé longtemps en cave qu’il est « corsé » (« fullbody » en anglais) !
II) Les lieux :
Les endroits que visitent nos amis de l’Équipage au chapeau de Paille ne sont pas choisi au hasard : ils contiennent eux aussi des références plus ou moins cachées. Découvrons-les ensemble !
Île de Dawn :
– L’Île de Dawn doit son nom à Romance Dawn, deux histoires écrites par Oda qui ont servi de prototype à One Piece. C’est l’île de naissance de Luffy et là où il a grandi, ce qui est cohérent, puisque Romance Dawn est là où Luffy a été techniquement créé.
– Le royaume de Goa, contrôle toute l’Île de Dawn, à East Blue. Il a sûrement pour inspiration Tallo’, devenu Gowa (ou Goa), un état princier indonésien et ancien royaume. La royauté semblait y très importante, puisqu’il y a eu trois dynasties depuis sa fondation au début du XIVème siècle (la troisième, toujours en cours, compte 37 rois qui se sont succédés). Le neuvième roi a construit une forteresse pour installer son palais (rapport avec le palais isolé du reste de la ville dans One Piece, ainsi que le mur séparant Goa du Grey Terminal). ;
– Le Grey Terminal , une sorte de décharge publique géante, zone de non-droit qui abrite toutes sortes de rebuts de la société, est inspiré de Smokey Mountain, un célèbre bidonville de Manille, capitale des Philippines. Smokey Mountain a fonctionné pendant plus de 40 ans, constitué de plus de deux millions de tonnes de déchets. Les substances inflammables dues à la décomposition des déchets ont conduit à de nombreux incendies qui provoquèrent beaucoup de victimes. La zone a été officiellement fermée en 1995. Le site a été transformé en logements sociaux pour les populations pauvres vivant autour de la décharge, dont les bidonvilles ont été supprimés. 30 000 personnes vivaient de la récupération dans les déchets des sites d’enfouissement.
– Le village de Fuchsia et le royaume de Goa sont inspirés des mots japonais « fuusha goya » qui veulent dire « moulin à vent », une installation très courante aux alentours de Fuchsia.
Baratie :
– Le nom de ce restaurant de haute mer vient du nom du restaurant où Oda a travaillé à temps partiel : « Baratei » (蔷薇 Bara-tei, qui signifie littéralement « Rose Arbor » en anglais, soit quelque chose comme « Tonnelle rose » en VF).
– L’apparence du restaurant est en revanche basé sur le Bonsaï River Cruise (ou Saigon Diner Cruise), un bateau proposant des repas l’après-midi ou le soir, pendant une croisière le long de la rivièr ;e Saigon, à Hô-Chi-Minh-Ville (anciennement Saïgon), au sud du Vietnam. La nuit, des néons lui donnent l’air d’un gros poisson.
Cocoyashi :
– Le bâtiment d’Arlong Park ressemble au temple bouddhiste Hōryū-ji (situé à Ikaruga, ville de la préfecture de Nara au Japon) et plus précisément à sa pagode à 5 niveaux. Le bâtiment date de la période Asuka (VIe siècle – 710) et est considéré, avec le bâtiment principal (kon-dō) et la porte centrale, comme les plus anciennes constructions en bois du monde.
Loguetown :
– Le nom de la ville est dérivé des terminaisons des mots « prologue » et « épilogue« , les parties d’un livre qui expliquent ce qui se passe avant et après l’histoire sans être directement liées à l’intrigue. Cette ville est également connue sous le nom de « la ville du début et de la fin » (ou « la ville où tout commence et tout se termine »), car Gol D. Roger naquit et mourut sur cette île, et c’est ici que s’est répandue la grande vague de piraterie et qu’a commencé la quête du One Piece.
– Depuis l’échafaud où Roger fut exécuté, on peut voir 3 choses (
image 1 ; image 2) : les bâtiments avec des arches à leur pied, un gros dôme et une tour (en haut à gauche). Les bâtiments sont semblables à ceux autour de la piazza della Signoria, le dôme à celui de la cathédrale Santa Maria del Fiore, et la tour celle du Palazzo Vecchio (image comparative 1 ; tableau de la place). La piazza della Signoria est l’une des deux plus importantes places touristiques de Florence (Toscane, Italie).
Le cap des jumeaux :
– L’endroit est inspiré de Thacher Island (Massachusetts, USA) et ses deux phares jumeaux, afin d’être sûr qu’il y en ait toujours un qui fonctionne. L’île doit son nom à un naufrage tragique en 1635, d’un navire anglais allant à Marblehead (Massachusetts) en provenance d’Ipswich (Angleterre). Anthony Thacher et sa femme furent les seuls survivants à échouer sur l’île en question. Ils perdirent les quatre enfants de Thacher d’un précédent mariage, ainsi que son cousin, la femme de ce dernier et leurs six enfants.
Whiskey Peak :
– Les maisons de l’île, parallélépipédiques et très simples (une porte et deux petites fenêtres carrées), sont calquées sur le Pueblo de Taos, un ensemble d’habitations empilées et de centres cérémoniels en adobe (briques d’argile), remarquablement représentatif de la culture des Indiens Pueblos de l’Arizona et du Nouveau-Mexique. Il se trouve à environ 110 km au nord de Santa Fe (Nouveau-Mexique). Le territoire autour du pueblo est une Réserve indienne. Le Pueblo de Taos, occupé et entretenu par chaque génération depuis 800 ans, est classé par les Nations unies depuis 1992 comme un site historique mondial.
Little Garden :
– L’île entière est inspirée de la trilogie Jurassic Park (plutôt les films 2 et 3, car les dinosaures y vivent en liberté), à moins que ce ne soit plutôt Le Monde Perdu de Sir Arthur Conan Doyle, publié en 1912. C’est le récit d’une expédition sur un haut-plateau peuplé de créatures préhistoriques. Le livre reflète l’engouement populaire pour les dinosaures durant les premières années du XXe siècle.
Île de Drum :
– Le château de Drum a été inspiré par le château de Neuschwanstein, le plus célèbre d’Allemagne, situé près de Füssen dans l’Allgäu. Le roi Louis II de Bavière l’a fait construire au XIXe siècle. Les deux châteaux sont également placés au sommet d’un éperon rocheux, haut de 5000 mètres pour celui de Drum et… 200 m pour l’allemand.
Alabasta (Sandy Island) :
– Tout le royaume ressemble à l’Egypte (ancienne ou actuelle) : l’architecture des bâtiments (des bâtiments bariolés avec des toits plats, des dômes, des tours…), les tenues vestimentaires, le casino qui ressemble à une pyramide, le palais royal, le roi semblable à un pharaon, l’environnement désertique, le commerce (Nanohana est une vile portuaire), les animaux (chameaux, crocodiles, hérons…), le fleuve qui traverse le royaume (rivière Sandora / Nil), etc.
La ville de Nanohana (image ci-dessous) ressemble particulièrement au Caire, la capitale 
égyptienne :



– Le nom « Alabasta » provient sûrement de « alabaster », le mot anglais pour l’albâtre, un type de pierre blanche utilisé en taille de pierre et en sculpture. Il en existe deux formes bien distinctes : l’albâtre calcaire et l’albâtre gypseux. Leur faculté de prendre un beau poli (comme le marbre) les ont inclus dans les marbres antiques jusqu’à la chute de l’Empire romain. Cela vient du fait que le royaume est très ancien (la capitale Alubarna a été construite il y a environ 4000 ans), donc avec un fort lien avec l’Histoire.
– La capitale Alubarna ressemble à s’y méprendre à Agrabah, la ville fictive moyen-orientale dans le film Disney Aladdin. On y voit un FAT palais surplombant une ville constituée de petites maisons simples, avec une entrée au milieu desservie par un grand escalier.
Agrabah est elle-même inspirée du Taj Mahal, le fameux mausolée de marbre blanc situé à Agra (Inde), ainsi que de la ville de Bagdad (Irak). Le Taj Mahal a 3 dômes alignés, comme le palais d’Alubarna, même si ceux de ce dernier sont globalement similaires en taille, alors que le dôme central du premier est bien plus gros que les 2 autres. ;
– Le casino pyramidal Rain Dinners (faisant aussi office de QG secret pour Baroque Works) ressemble au Luxor Las Vegas, un hôtel-casino 5 étoiles du Strip de Las Vegas qui a ouvert en 1993. Construit sur le thème de l’Égypte antique, l’hôtel doit son nom à la ville de Louxor. La partie principale est une pyramide de 106 mètres de haut (en comparaison, la Pyramide de Khéops mesure 137 m) et l’entrée se fait à travers une immense reproduction du Sphinx de Gizeh. Le décor comporte d’autres éléments rappelant l’Égypte, notamment des obélisques et des statues de dieux.
Jaya :
– Le nom de l’île peut être une référence à l’île indonésienne de Java, ou de la province indonésienne de Papouasie occidentale (autrefois nommée Irian Jaya). ;
– La péninsule de Doberai, à l’extrémité nord-ouest de l’île de Nouvelle-Guinée, est également connue sous le nom de Vogelkop, « tête d’oiseau » en néerlandais (+ et Bird’s Head Peninsula en anglais), car elle a une forme ressemblant (vaguement) à celle de la tête d’un oiseau, comme les South Birds de Jaya. ;
– La capitale de l’Indonésie, Jakarta, doit l’origine de son nom au mot sanscrit « Jayakarta » qui signifie « Acte Victorieux ». Jaya, vu sa jungle tropicale et sa faune, est peut-être alors en partie basée sur l’Indonésie. ;
– Les îles en forme de crâne (comme l’île de Jaya il y a 400 ans, avant que le Knock-Up Stream n’expédie une bonne moitié dans le ciel, qui deviendra Upper Yard à Skypiéa) sont souvent présentes dans les fictions impliquant des pirates, et ce bien avant One Piece : par exemple Isla de Muerta dans Pirates des Caraïbes, ou Skull Island où vit King Kong. ;
– Les South Birds ressemblent à des toucans, de par leur bec énorme par rapport à leur corps, mais aussi à certains calaos, pour l’excroissance bizarre sur leur tête. ;
Mock Town, ville où les pirates vivent à l’abri du gouvernement mondial (et en profitent pour boire, manger et jouer à des jeux d’argent sans craintes), me fait penser à l’Île de la Tortue, une île de la mer des Caraïbes, située au nord-ouest d’Hispaniola. Cette île des Antilles était un bastion pour les flibustiers et boucaniers qui écumaient les Caraïbes au XVIIe siècle et a été le premier territoire de Saint-Domingue colonisé par la France.
Skypiéa :
– Le Giant Jack, une double tige de haricot dominant par sa taille tout Skypiéa, est un clin d’oeil au conte Jack et le Haricot magique, mais peut-être aussi au « pois de Turquie » d’une des histoires du Baron de Münchhausen, réputé pour sa croissance fulgurante, que la Baron plante afin d’aller récupérer sa hachette d’argent, qu’il a malencontreusement lancé jusqu’à la Lune. ;
– Le thème de toute l’île tourne autour du Paradis : la Heaven’s Gate permet de monter jusqu’à Skypiéa, les Skypiéns ont des ailes dans le dos comme des anges et sont habillés en blanc, ils vivent sur des nuages (solides), il fait toujours beau et chaud, le dirigeant de l’île porte le nom de « dieu », les lieux s’appellent « Angel Island », « Angel Beach » ou encore « Lovely Street » (référence aux anges et à l’amour, émotion la plus représentative de Dieu [et aux rues pavées d’or, même si les rues ont ici un sol en nuage]). ;
Upper Yard, territoire de Dieu interdit aux habitants de Skypiéa, fait sûrement écho au Jardin d’Eden : l’île, composée de terre (et pas de nuages), est presque essentiellement composée d’une jungle aux arbres géants, avec des rivières de nuages liquides. Or, la terre est indispensable dans le ciel, afin de faire pousser des plantes pour se nourrir. Les Skypiéns sont confinés sur la petite île céleste d’Angel Island, alors qu’une quantité fabuleuse de précieuse Vearth (terre) est juste à portée, mais gardée par le dieu local et ses prélats. Le Jardin d’Eden est également une oasis de végétation luxuriante et variée, mais est gardé par « des chérubins qui agitent une épée flamboyante » (Genèse 3:24).
– La cité d’or de Shandora est basée sur le mythe des cités d’or d’Amérique (du Sud). Cette légende prit de l’ampleur à partir de 1539, avec le récit de Marcos de Niza, moine franciscain envoyé en exploration en Amérique du Nord et qui prétendit alors avoir découvert l’existence de sept immenses et riches cités qui ne furent jamais retrouvées. Dans la tradition portugaise, ces sept cités s’appelaient Aire, Anhuib, Ansalli, Ansesseli, Ansodi, Ansolli et Con. Selon la légende, ces Sept Cités sont devenues des États prospères et paisibles, dans une sorte de communauté utopique sans pauvreté ni injustice, où les gens vivent en harmonie, et possèdent une richesse fabuleuse. Leur emplacement exact était inconnu, mais un lien avait été établi avec la tradition antique d’Antillia, l’île de l’ouest analogue à l’Atlantide, censée être un Élysée.
Tout le monde croyait à cette légende : Antillia figurait sur un certain nombre (au moins 23) de cartes marines et mappemondes après le XIVe siècle, et Christophe Colomb prévoyait d’y débarquer lors de son voyage au Japon (?). Le mythe a par la suite évolué en engendrant plusieurs autres légendes qui ont inspiré de nombreuses œuvres de fiction et durablement marqué l’imaginaire collectif (notamment en interférant avec le mythe d’Eldorado, inspiré de la mythologie et des traditions Chibchas en Amérique du Sud). ;
– Le nom de  »Shandora » vient sûrement de Shangri-La, un lieu imaginaire décrit dans le roman Lost Horizon ( »Les Horizons perdus » en VF), écrit par James Hilton en 1933. Lost Horizon narre l’histoire des rescapés d’un accident d’avion qui réussissent à atteindre une lamaserie utopique, appelée « Shangri-La », aux confins du Tibet. Il s’agit d’un lieu fermé dans lequel on voit de merveilleux paysages et où le temps est suspendu dans une atmosphère de paix et tranquillité ; en outre, ses habitants, selon Christian H. Godefroy, ne connaissent pas la maladie, vivent centenaires, et n’ont ni banques ni prisons. En tibétain, un la est un col de montagne. Shangri-La signifie donc le « col Shangri ».
Le nom et le concept de Shangri-La auraient pu être inspirés par le mythe de Shambhala, introduit en Occident dès le XIXe siècle. Cette « Terre de bonheur » mythique du bouddhisme tantrique serait dépositaire de l’enseignement du
kalachakra qui fut transmis par le Bouddha à la demande de son roi Suchandra. Selon le 14ème Dalai Lama, c’est une terre pure qui, bien qu’étant terrestre, ne peut cependant pas être située sur une carte ; seuls y ont accès ceux qui ont acquis le karma convenable. Elle serait située, selon les uns ou les autres, au Tibet, en Sibérie du sud, dans/sous le désert de Gobi, voire en Russie. ;
– La pyramide en or de Shandora ressemble pas mal au Temple I de Tikal, au nord du Guatemala. L’un des plus grands sites archéologiques et centres urbains de la civilisation maya précolombienne. La construction de Shandora est en étages, très verticale, avec une sorte d’ouverture surmontée d’une continuité de la pyramide (contrairement à la pyramide de Kukulcán, qui a un toit plat), ce qui correspond bien à la forme de celle de Tikal. ;
– L’espèce de bateau volant d’Ener où seuls les  »élus » peuvent monter à bord est clairement inspiré de l’Arche de Noé.
Son engin volant à l’allure antique pourrait aussi ressembler aux fameux vimānas (= « chars des dieux », « chars célestes »), dans la croyance hindoue. Ils sont décrits dans les textes hindous et les épopées sanskrites.
Les problèmes sont cependant de taille, car le mot peut aussi parler de  »temples volants », et c’est ce qu’on retrouve le plus souvent sur les illustrations : des sortes de temples en formes de pyramides/cloches plus ou moins larges ou hauts qui volent par magie. Parfois, on voit des chars (comme ceux tirés par les chevaux) qui volent tous seuls, ou encore des sortes de mini-temples de la taille d’une pièce, avec un toit, tirés ou supportés par un ou plusieurs oiseaux (souvent des cygnes).
L’autre problème, plus pénible, est que vu qu’on parle d’engins volants antiques, tous les connards d’ufologues/fans de théories extraterrestres ou du complot ont écrit et illustré n’importe quoi là-dessus, y voyant des ovnis ou la preuve d’un contact avec des aliens qui avaient filé leurs connaissances aux anciens indiens (théorie des anciens astronautes). Tout est mélangé, c’est le bordel.
.
Mais si on reprend la définition du mot, on se rapproche plus du truc d’Ener, vu que Monier Monier-Williams définit un Vimana comme « une voiture ou un char des dieux, toute voiture aérienne automobile (= qui se meut elle-même) servant parfois de siège ou de trône, parfois se déplaçant elle-même et transportant son occupant dans les airs ; d’autres descriptions font du Vimana plus une maison ou un palais, dont on dit qu’il a sept étages« , et cite le Pushpaka Vimana du roi Ravana comme exemple (décrit comme étant un « chariot qui ressemble à un nuage brillant dans le ciel, comme le Soleil«  ;  »pushpaka » signifie  »fleuri »). Il peut donc désigner n’importe quelle voiture ou véhicule, notamment une bière (= un cercueil) ou un navire, ainsi qu’un palais d’un empereur, en particulier avec sept étages. Ils sont aussi souvent représentés comme étant en or, quand ce n’est pas carrément des
vrais temples qui en sont recouverts.
Water Seven :
– La ville est évidemment très fortement inspirée de Venise, en Italie : les canaux sillonnant la ville servent à se déplacer rapidement à bord de gondoles/yagaras, les masques de carnaval portés par certains habitants ressemblent beaucoup à des masques vénitiens, et la ville s’enfonce lentement dans l’eau, ce qui fait que les premiers étages de vieux bâtiments sont désormais sous l’eau. ;
– L’Aqua Laguna (une marée haute annuelle qui engloutit la partie inférieure de la ville avec une énorme vague, obligeant les gens à évacuer, puis réparer les dégâts) est aussi une référence à l’Acqua alta de la lagune de Venise, le pic de marée provoquant la submersion partielle de la ville, phénomène arrivant fréquemment entre l’automne et le début du printemps. Cela rend difficile les déplacements par les rues de Venise (calle) et les espaces ouverts autour des édifices de Venise (campi). Elle inonde souvent les parties basses de la ville, comme la place Saint-Marc. Lors de certaines marées exceptionnelles, l’eau peut monter à plus de 1,40 m au-dessus du zéro marégraphique (ce qui recouvre d’eau + de 50 % de la surface de la ville ; ceci est arrivé 15 fois entre 1923 et 2012, avec un record à +194 cm en 1966). L’Acqua Alta est heureusement bien moins violente que l’Aqua Laguna, qui est plutôt comparable à un tsunami. ;
– Le Puffing Tom ressemble au Puffing Billy, la première locomotive à adhérence utilisée en service commercial. Elle a été mise au point par William Hedley en 1813 pour Christopher Blackett, propriétaire des houillères de Wylam près de Newcastle upon Tyne en Angleterre. Elle sera utilisée au moins jusqu’en 1862.
C’est la plus ancienne locomotive conservée au monde. Elle est exposée au Science Museum de Londres. Une réplique fonctionnelle a été construite en 2006 au Beamish Museum. Sa jumelle de 1815, la Wylam Dilly est préservée au Musée royal d’Écosse. Une troisième locomotive, la Lady Mary, aurait été construite.
Thriller Bark :
– Le Triangle de Florian fait évidemment référence au célèbre Triangle des Bermudes. Le premier est situé entre Water Seven et l’Archipel Sabaody, le second est le triangle formé par l’archipel des Bermudes, Miami et San Juan à Porto Rico. Tous deux sont des zones maritimes réputées maudites, qui sont le théâtre d’un grand nombre de disparitions de navires.
– Les ombres géantes que voient l’équipage au Chapeau de paille dans le Triangle de Florian (venant d’habitants d’îles célestes) sont en réalité un spectre de Brocken. C’est l’ombre considérablement agrandie d’un objet, observée d’un sommet montagneux dans la direction opposée au soleil, et projetée sur un nuage de gouttelettes d’eau ou sur du brouillard. Elle est parfois entourée d’un cercle lumineux. Si ce dernier est coloré comme un arc-en-ciel, il s’agit alors d’une gloire (anthélie).
En revanche, d’après ce que j’ai compris, chaque personne ne peut voir que son propre spectre, car il faut être bien aligné dans l’axe Soleil-obstacle-nuage, et je ne crois pas que quelqu’un situé derrière le nuage/brouillard (qui sert d’écran à l’ombre portée) puisse l’observer (il aurait plutôt fallu une toile en tissu qu’une nappe de brouillard pour que Luffy et Cie puissent voir les ombres venant de Skypiéa).
– La façon dont un zombie est purifié en lui faisant manger du sel pour annuler le pouvoir de Kage Kage no Mi ressemble à une croyance commune à la plupart des pratiques occultes. La croyance est que l’on peut purifier un esprit maléfique, comme un zombie, en l’entourant de sel ou en lui faisant manger du sel, qui aurait des propriétés saintes.
 »Le sel est un puissant purificateur, servant à protéger et bannir. L’usage et la valeur du sel est ancestral, produit de l’évaporation de l’eau de mer, il a un symbole de destructeur avec les romains qui le dispersaient lors de campagnes pour rendre un sol infertile, et un symbole de vie, car il est indissociable de notre équilibre et de notre santé. Le sel se dissout, il circule dans notre sang, il peut aussi sous forme de cristaux être un barrage. » (
Source) En occultisme, on peut donc en disposer aux 4 coins de sa maison/son jardin pour protéger la zone des mauvais esprits (ou pour l’  »équilibrer électriquement »), ou en porter sur soi pour se prémunir du mauvais oeil (dans des petits sachets de toile ou du papier alu).
Attention : avant toute action, le sel doit être purifié puis béni/consacré. Sinon, ça donnera au pire de l’hypertension aux zombies (héhé :v ).
– Le manoir de Hogback présente de grandes ressemblances avec la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Thriller Bark et Brook rendent plusieurs hommages au « King of Pop », Michael Jackson :
>Le nom du bateau lui-même (et de l’arc) vient de la chanson Thriller (1982), tout comme les zombies qui dansent et chantent sur une chanson appelée
Zombie Night dans l’épisode 344.
>La blague de Brook de s’appuyer contre un mur pour faire un angle de 45 degrés est basé sur le « Anti-Gravity Lean » (= inclinaison anti-gravité) dans le clip de Smooth Criminal (1988).
Amazon Lily :
– L’architecture et le décor du village ressemble à celle de la Chine féodale, avec ses bâtiments blancs aux colonnes rouges, à plusieurs niveaux, avec des toits aux bords relevés en tuiles. ;
– Le nom de l’île vient de la fleur Eucharis amazonica, et toutes ses habitantes ont des noms de fleurs. Mais c’est aussi et surtout une référence aux Amazones, un peuple de femmes guerrières de la mythologie grecque résidant sur les rives de la mer Noire (ou en Asie Mineure, ou en Libye).
Île Karakuri :
– La plus haute montagne de l’île a deux vis gigantesques plantées en son milieu, vestiges d’une ancienne création du Dr. Vegapunk qui échoua : cela fait penser aux vis dans le cou de la créature de Frankenstein dans le film culte Frankenstein de 1931 avec Boris Karloff (dont le scénario se base moins sur le roman de Mary Shelley de 1818 que sur l’adaptation théâtrale montée en 1927 et écrite par Peggy Webling). On reste bien dans le thème « cyborg » de l’île. ;
– Le nom de l’île est une référence aux karakuri ningyō, des poupées mécaniques ou automates fabriqués au Japon du XVIIe siècle au XIXe siècle. Le mot karakuri signifie « mécanisme » ou « astuce », et ningyō veut dire « figure humaine ». On utilise ces poupées pour le divertissement, dans des théâtres (butai karakuri), des festivals (dashi karakuri) ou, plus « couramment » (parce que c’est quand même rare et assez has been de nos jours), à la maison (zashiki karakuri). L’exemple le plus connu de zashiki karakuri sont les poupées serveuses de thé, qui se déplacent et transportent les tasses de thé quand on en pose une dans leurs mains (il y en avait même une dans le film 7 de One Piece : « Le Mécha géant du château Karakuri »).
Tequila Wolf :
– Tequila Wolf fait référence aux camps de concentration nazis de la Deuxième Guerre Mondiale, des centres de détention de grande taille utilisés par le Troisième Reich de 1933 à 1945 (dans toute l’Europe orientale) pour interner, exploiter la force de travail et, au final, tuer. Les détenus sont forcés de construire ces camps, puis y travaillent dans des conditions inhumaines, y laissant souvent leur vie. Ils furent employés pour éloigner et terroriser les opposants politiques au régime, puis pour y interner les Juifs, les Tziganes, les Témoins de Jéhovah, les homosexuels et les « éléments asociaux » comme les criminels, vagabonds, etc. ;
– On peut également noter une petite ressemblance avec les camps du Goulag de l’Union soviétique. Car en réalité, le terme de « Goulag » ne désigne pas les camps eux-mêmes (c’est un abus de langage), mais l’organisme central gérant les camps de travail forcé (c’est un acronyme qui signifie « Administration principale des camps »). Elle a été créée en juillet 1934 (même si l’Empire russe utilisait depuis le XVIIe siècle des brigades de travail forcé en Sibérie) et le dernier camp correctionnel de travail fut fermé en 1991. Au total, probablement 10 à 18 millions de personnes séjournèrent dans les camps du Goulag, et plusieurs millions furent exilées ou déportées dans diverses régions de l’Union soviétique.
– Nico Robin rappelle Anne Frank (1929-1945) quand on la cache des soldats du gouvernement mondial puis lorsqu’elle est dénoncée. ;
– L’armée révolutionnaire ressemble aux armées soviétiques et américaines qui ont libéré des prisonniers des camps de concentrations et d’extermination. Dès juillet 1944, les troupes soviétiques découvrent et libèrent les premiers camps, sans forcément prendre conscience de l’ampleur du phénomène ; le 27 janvier 1945, Auschwitz, le dernier camp d’extermination encore en activité, est à son tour libéré par les Soviétiques ; les Américains libèrent l’un des derniers camps, Mauthausen, le 5 mai 1945.
Impel Down :
– Les uniformes (noirs ou marron), ainsi que les brassards et casquettes avec des insignes portés par les geôliers de la prison d’Impel Down (ainsi que leur comportement plus ou moins violent) semblent être une référence à ceux portés par les militaires du Troisième Reich allemand (ressemblance frappante, surtout quand on voit Shiliew ou Domino). ;
Impel Down est elle-même sûrement une référence à la célèbre prison de la Newgate, prison de Londres connue pour ses prisonniers renommés (comme l’auteur de Robinson Crusoé, Daniel Defoe), ses apparitions dans de nombreux romans anglais (dont plusieurs de Charles Dickens) et ses conditions sanitaires déplorables ;
– Avec ses étages proposant des peines différentes, de plus en plus sévères à mesure que l’on y descend, la prison rappelle la structure de l’Enfer, première partie de la Divine Comédie de Dante Alighieri ( ♥ ). Dailleurs, l’étage des Bêtes démoniaques (niveau 2) où le Basilic terrorise tout le monde fait penser au 3ème cercle (Gourmandise), avec Cerbère qui griffe et dévore les pécheurs, tandis que le niveau 4 et son chaudron géant de sang bouillant rappelle le Phlégéthon, fleuve composé de la même matière qui brûle les Violents envers les autres du 7ème cercle, et le niveau 5, plus bas niveau (si on oublie les niveaux 5.5 et 6 qui sont secrets) est un enfer glacial, tel le 9ème cercle de la Traîtrise.
(Le niveau 1 (Enfer écarlate) où les prisonniers sont poursuivis par des gardes et des araignées venimeuses à travers une forêt artificielle d’épines et de lames au lieu d’herbe et de feuilles, est peut-être une version plus extrême de l’Antichambre de l’Enfer, où les damnés sont harcelés par des mouches et des guêpes qui les piquent sans arrêt tandis qu’ils marchent sur un tapis de vers.)
Marineford :
– Le château du QG de la Marine à Marineford ressemble beaucoup (pour sa forme et sa position au sommet de murailles ressemblant à un « plateau rocheux artificiel ») au très célèbre château de Himeji, un château japonais situé à Himeji dans la préfecture de Hyōgo (Kansai). C’est l’un des plus anciens bâtiments du Japon médiéval et il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO et désigné comme trésor culturel du Japon. Le château a été conçu et réalisé pendant l’époque Nanboku-chō (1333-1392) de la période Muromachi (1336-1573). Le château de Himeji apparaît souvent à la télévision japonaise. La raison en est simple : lorsque le tournage d’une fiction historique doit avoir lieu, les producteurs se tournent naturellement vers ce château, qui est le seul du Japon à être aussi bien conservé (donjon et murailles).
Île des Hommes-Poissons :
– La Place de la Thon-corde est un jeu de mot entre le thon (car c’est sur l’île des Hommes-Poissons) et la célèbre Place de la Concorde à Paris, où le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette ont été guillotiné en 1793 (et d’autres personnages plus ou moins célèbres, comme Robespierre, Danton, Louis-Philippe ou encore Lavoisier). ;
Beverly Fish fait évidemment référence à Beverly Hills, capitale hollywoodienne surtout connue pour être la résidence de nombreux professionnels et vedettes du cinéma depuis le début des années 1920. ;
Noah, l’ancien navire géant datant du Siècle Perdu, est inspiré de l’Arche de Noé. Dans la Bible (Genèse 3 à 6), c’est un immense navire en bois (137 m de long, 23 m de large et 14 m de haut) construit sur l’ordre de Dieu afin de sauver Noé, sa famille (ses trois fils ainsi que leurs épouses) et ainsi qu’un couple (ou sept couples) de toutes les espèces animales pour les sauver du Déluge sur le point d’advenir. On ne sait pas l’utilité de Noah, mais un certain Joy Boy aurait demandé aux Hommes-Poissons il y a 800 ans de toujours protéger l’arche jusqu’au « jour venu », en leur promettant de soulever l’Arche et la déplacer avec l’aide de Poséidon. ;
– Le Mermaid Café, un bar où les employés sont exclusivement des sirènes, est un jeu de mot entre  »mermaid » ( »sirène » en anglais) et les Maid Cafés japonais, des cafés où les serveuses portent un uniforme de domestique ( »maid » en anglais) qui sont fréquentés par un public essentiellement otaku. ;
– Le Palais Ryugu est une référence à Ryūgū-jō, un palais sous-marin dans la légende japonaise de Urashima Tarō (cf Tamatebako). Alors que la légende dit que Tarō y avait été guidé après avoir sauvé une tortue de mer, les chapeaux de paille ont été amenés ici après avoir sauvé Megalo, animal de compagnie de la princesse Shirahoshi. ;
– Le cimetière de la Forêt Marine fait peut-être écho à la forêt japonaise d’Aokigahara, située au pied du Mont Fuji, aussi connue sous le nom de Jukai, la « mer d’arbres ». Cette forêt est une destination touristique populaire, mais elle est également tristement connue pour le nombre élevé de suicides (surtout par pendaison) commis à cet endroit. Il est considéré comme l’un des sites où l’on se suicide le plus au monde (une centaine/an au moins), avec le Golden Gate Bridge à San Francisco (20 suicides/an en moyenne) ou les chutes du Niagara à Ontario, Canada. ;
– Le Tamatebako est une boîte controversée dans le Palais Ryugu qui contient les terribles Energy Steroids, qui confèrent une force incroyable, mais qui finissent par faire vieillir les personnes prématurément. C’est une autre référence à la suite de la légende d’Urashima Tarō qui, au bout de trois jours dans le palais sous-marin de Ryūjin, souffrit du mal du pays, et voulut retourner chez lui. La princesse Otohime lui offrit un petit coffret incrusté de joyaux, en lui donnant l’ordre de ne pas l’ouvrir. De retour sur Terre, Urushima se rendit compte que ce n’était pas trois jours, mais 300 ans qui avaient passé, et que plus personne ne se souvenait de lui ! Triste, il se souvint du coffret lui ayant été offert par Otohime. Il l’ouvrit, libérant une fumée blanche, qui l’enveloppa ; il vieillit subitement de 300 ans et, alors qu’il tombait en poussière, entendit alors la voix douce de la princesse, lui murmurant : « Je t’avais dit de ne pas ouvrir cette boîte. Elle contenait ton âge réel… »
Punk Hazard :
– L’explosion de Smiley libère le gaz Shinokuni (Morte-Terre en VF), qui se répand à grande vitesse, pétrifiant tout sur son passage dans une matière semblable à de la pierre blanche. A noter que les victimes peuvent encore être sauvées si la « coquille » est brisée moins d’une demi-journée après l’infection. Cela peut être rapproché de l’éruption du Vésuve en 79 ap. J.-C., qui a projeté plusieurs mètres de cendre et de scories volcaniques sur la ville de Pompéi (plusieurs autres villes furent aussi touchées, comme Herculanum ou Oplontis, mais pas de la même manière). Les habitants qui n’avaient pas pris la fuite (ou qui étaient revenus chercher des affaires après être partis en toute hâte) trouvèrent la mort suite à l’écroulement de leurs maisons sous le poids des pierres ponces ou asphyxiés par les nuées ardentes. L’éruption aurait causée au total environ 3000 morts. ;
– L’énorme explosion provoquée il y a 4 ans par César détruisit le laboratoire et contamina toute l’île avec des gaz toxiques, tuant la vie végétale et des centaines d’habitants. Beaucoup de survivants dont le Dr Vegapunk ont été évacués, mais les prisonniers qui ont servi de cobayes ont été laissés pour compte. César s’est également échappé mais a été arrêté et emprisonné pour avoir construit une arme illégale. C’est à cette époque que Punk Hazard a été fermé par la Marine et le Gouvernement Mondial.
Cela peut faire penser à de graves catastrophes comme le bombardement atomique sur Hiroshima puis Nagasaki en août 1945 : elles tuèrent respectivement 340 000 et 195 000 habitants. Le nombre de personnes tuées par l’explosion, la chaleur et la tempête de feu consécutive, est difficile à déterminer et seules des estimations sont disponibles, allant de 110 000 à 250 000 morts, sans compter les cas ultérieurs de cancers (plusieurs centaines) ou autres effets secondaires. Les survivants des explosions, les hibakusha, sont devenus le symbole d’une lutte contre la guerre et les armes atomiques à travers le monde.
– L’explosion peut aussi évoquer la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, qui a commencé le 26 avril 1986 dans la centrale nucléaire V.I. Lénine en Ukraine (encore en URSS). Il s’agit de la plus grave catastrophe nucléaire du XXe siècle, classée au niveau 7, le plus élevé, de l’échelle internationale des événements nucléaires (INES). L’accident a été provoqué par l’augmentation incontrôlée de la puissance du réacteur n°4 conduisant à la fusion du cœur.
Les conséquences sanitaires de la catastrophe de Tchernobyl, controversées, sont importantes aussi bien sur le plan sanitaire, écologique, économique que politique. Plus de 200 000 personnes ont été définitivement évacuées (surtout de la ville de Prypiat et des villages proches). Le nombre de morts directement liés à la catastrophe, objet de controverses, varie selon les sources de 200 (décès d’origine radiologique avérés officiellement constatés par une autorité) à un peu moins d’un million. Les autorités soviétiques invoquent quant à elles un chiffre extrêmement faible. ;
Punk Hazard est un peu similaire à l’Islande. C’est une île volcanique, nordique et isolée. Elle se trouve au sommet d’une ‘’frontière divergente’’, la dorsale médio-atlantique, l’endroit où s’écartent les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine. C’est donc un des rares endroits où on peut voir de la lave recouvrant de la glace. (Source). ;
– J’ai trouvé ça totalement par hasard grâce à Antoine Daniel sur GeoGuessr, mais Deception Island m’a fait pas mal penser à Punk Hazard. C’est une île de l’archipel des îles Shetland du Sud, dans l’océan Austral, située à 120 km au nord de la péninsule Antarctique. Les seuls lieux habités sont des bases de recherche scientifique dépendantes des forces armées argentines et espagnoles.
L’île a quelques caractéristiques intéressantes :
>L’île a (quasiment) une forme de donut avec une grande baie, Port Foster, qui occupe la majorité du centre de l’île.
>Cette baie a une entrée assez étroite et dangereuse (les ‘’Forges de Neptune’’)
>À l’entrée des Forges de Neptune se trouve la baie des Baleiniers, bordée d’une plage de sable noir.
>Son point le plus élevé est un mont non nommé de 576 m.
>Un volcan, dont les dernières éruptions, en 1967 et 1969, infligèrent des dégâts importants aux bases scientifiques (la base britannique, Biscoe House, eut son centre détruit par l’éruption de 1969)
>Le volcan étant jugé trop dangereux pour qu’on investisse dans de nouvelles stations, il n’en reste plus que deux, utilisées seulement en été : Gabriel de Castille (Espagne), et Decepción (Argentine).
>Enfin, l’île a des micro-climats très variés. La température de l’eau peut s’élever jusqu’à 70 °C, et l’air près des régions volcaniques jusqu’à 40 °C. Comme il est possible de prendre un bain chaud en creusant dans le sable de l’anse, l’île est une destination prisée des croisières en Antarctique.
Dressrosa :
Dressrosa est globalement calquée sur l’Espagne, en particulier l’Andalousie et la Catalogne, pour l’architecture, les vêtements, les danceurs(euses) de flamenco, la cuisine, et la terminologie espagnole :
>L’architecture des villes (comme
Acacia, ville portuaire où se situe le Colisée Corrida) et du plateau du palais royal (qui surplombe la ville) est similaire au style du Parc Güell, un grand jardin réalisé par l’architecte catalan Antoni Gaudí à Barcelone qui figure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. On retrouve les couleurs variées, les arches, les toits en forme de tours, les motifs à carreaux, le style tout en courbes, les murs inutilement crénelés…
>Les crimes passionnels y sont très fréquents (car les femmes sont très belles mais aussi très capricieuses et jalouses), comme dans la littérature espagnole, surtout lors de la période du Romantisme au début du XIXème siècle. (Le romantisme est un mouvement qui défend la fantaisie, l’imagination et les forces irrationnelles à l’œuvre dans l’esprit humain.)
>Les Poissons Combattants vivant entre Dressrosa et Green Bit ressemblent à des taureaux, pour leurs grandes cornes et leur tempérament (très) agressif. La tauromachie est d’ailleurs un sport commun en Espagne.
> Les citoyens transformés en jouets et dont les souvenirs de leur existence passée est effacée des autres humains rappelle la façon dont les pays dans le passé supprimaient les « éléments indésirables » de la société en les changeant en « non-personnes« , qui cessent effectivement d’exister. Ils n’ont pas de droits, pas de présence (les gens les ignorent et font comme s’ils n’étaient pas là), ne sont pas crus s’ils tentent de témoigner de leurs mauvais traitements, et sont considérés comme des objets/animaux. L’Espagne sous Franco était l’un des pays qui emploient de telles méthodes (peut-être aussi l’Inde d’autrefois avec les Intouchables, les esclaves noirs dans l’Amérique coloniale, ou les Juifs sous l’Allemagne nazie, mais je ne sais pas si c’est exactement ça). (->
article intéressant sur ce sujet)
>Il est possible que la Nuit tragique de Dressrosa d’il y a 10 ans où le roi Riku et ses soldats, manipulés par Doflamingo, massacrèrent la population et mirent le pays à feu et à sang, ait pour base la guerre civile espagnole (1636-1939), entre le camp des républicains (loyalistes et révolutionnaires anarchistes orientés à gauche et extrême-gauche) et les nationalistes (rebelles putschistes orientés à droite et à l’extrême-droite, mené par le général Franco). ;
– L’un des rares éléments de Dressrosa qui n’est pas totalement basé sur l’Espagne est le Colisée Corrida. Si la corrida est bien une tradition espagnole et qu’il y a des arènes dédiées spécialement aux courses de taureaux (« plazas de toros », soit « places de taureaux »), le Colisée de Rome était en revanche un lieu de spectacles qui a été utilisé (pendant 500 ans) pour les venationes (combats d’animaux sauvages), les munera (combats de gladiateurs) et autres spectacles publics, tels que des exécutions de condamnés à mort, des reconstitutions de batailles célèbres et des drames basés sur la mythologie romaine.
Le Colisée Corrida présente surtout des combats en PvP entre combattants, mais la phase finale du Tournoi pour remporter le Mera Mera no Mi était un affrontement de combattants contre des animaux (les Poissons-Combattants d’Elite), et on apprend lors de la présentation du taureau Fighting Bull (alias Ucy) que des prisonniers pouvaient gagner leur liberté s’ils parvenaient à le tuer. ;
– Le palais royal est inspiré de l’Alhambra de Grenade, un ensemble palatial constituant l’un des monuments majeurs de l’architecture islamique, et l’un des plus prestigieux témoin de la présence musulmane en Espagne du VIIIe au XVe siècle. On le reconnaît surtout de par son style assez carré, ses tours, et surtout son plan d’eau en face de l’entrée, comme pour la Tour de Comares. ;
– L’énorme pont qui traverse Dressrosa d’un bout à l’autre a pour origine le « Puente Nuevo« , le plus récent et le plus imposant des trois ponts franchissant les gorges du Guadalevín qui coupe la ville andalouse de Ronda en deux. Le pont originel s’est effondré lors de sa construction en 1735. En 1751, les travaux recommencent pour s’achever finalement 42 ans plus tard (soit en 1793). C’est aujourd’hui l’une des principales attractions de la ville.
Zo :
Zunesha ressemble beaucoup à l’Elephant Rock, une falaise et un petit cap du sud de l’Islande qui a la forme d’une tête d’éléphant. L’élément le plus frappant du rocher est son épaisse arcade sourcilière, lui donnant à la fois un air sérieux et formant une ombre en-dessous, qui fait que son œil apparaît noir, comme Zunesha (élément qui lui donne l’air infiniment vieux, comme une momie desséchée).
Totto Land :
– Une certaine influence quant aux particularités de l’archipel Totto Land semble provenir des travaux de Walt Disney et la série de cartoons « Silly Symphonies« , en particulier le cartoon de 1932 « Flowers and Trees » (impliquant une forêt de plantes sentientes) et de 1935 « The Cookie Carnival » (avec une ville faite de sucreries habitée par des personnes en sucreries).
Erbaf (/Elbaf) :
Erbaf est un royaume peuplé de géants, considéré comme le pays le plus puissant du monde en raison de son armée réputée pour sa force. Sa culture semble être basée sur celle de la Scandinavie médiévale avec des références à la mythologie nordique :
> Leur société est principalement pacifique, mais tourne autour de l’honneur au combat et honore des guerriers de renom.
> La plupart de ses citoyens connus ressemblent à des représentations stéréotypées de vikings.
> Selon Jaguar D. Sauro, tous les géants ne sont pas d’Elbaf, et il ne partageait pas les convictions des habitants de l’île qu’il a qualifiées de « barbares ».
> L’arbre absolument titanesque qu’il contient (
à droite) pourrait faire référence au mythologique Yggdrasil, l’arbre-monde de la mythologie nordique.
> Dans la vraie vie, le semla, une brioche fourrée à la pâte d’amande et à la crème (spécialité suédoise), était aussi traditionnellement consommé dans les pays nordiques avant une période de jeûne (le carême).
> Certains personnages d’Erbaf sont nommés d’après des personnages de la mythologie nordique : Loki est le nom du dieu farceur de la discorde. Gerth (ou Gerd) est le nom de la plus belle des géantes, et l’épouse de Freyr, dieu de la fertilité. Yarle est un nom commun dans les pays scandinaves, et est le fils d’un dieu nordique (Jarl, fils de Heimdallr et de l’humaine Modir, eut onze fils, les ancêtres de la race des guerriers dans la société nordique). ;
– Elbaf est « fable » écrit à l’envers. Le mot « fable » peut avoir plusieurs sens :
1) Ce qui sert de matière, de sujet à un récit.
[En parlant d’un ouvrage littér.] Ensemble des faits constituant le fond d’une œuvre.
2) Récit, le plus souvent symbolique, dans lequel l’imagination intervient pour une grande part.
Légende relative aux origines des religions, à l’histoire des peuples, etc.
[Spécifique] Récit ayant trait à l’Antiquité, relatant notamment les hauts faits des dieux et des héros de la mythologie.
Court récit allégorique, le plus souvent en vers, qui sert d’illustration à une vérité morale.
3) Allégation fausse, récit mensonger. (
lien de cette définition)
.
Tout ceci fait effectivement penser à Erbaf : elle est sujet de nombreuses histoires et légendes, exagérées ou pas, le plus souvent par rapport à des combats/batailles de leurs habitants guerriers. Usopp, le mythomane de l’Équipage au chapeau de paille, inspiré par sa rencontre avec Dorry et Brogy à Little Garden, voudra lui aussi devenir un valeureux guerrier des mers et aller à Erbaf.
Pays des Wa :
– L’île d’Onigashima a le même nom et la même forme de tête de monstre (et contient aussi des  »monstres ») que l’île mythique d’Onigashima (« Île des onis »), visitée par le personnage folklorique Momotarō dans ses aventures. ;
– Les arbres du pays ressemblent à ceux des estampes japonaises traditionnelles. ;
– Dans le chapitre 910, lors de l’approche de l’île par Luffy, Nami, Sanji, Brook et Chopper, on voit une vague copiée sur la très célèbre estampe La Grande Vague de Kanagawa (1830 ou 1831), aussi appelée Vague d’Hokusai. Cette estampe est l’œuvre la plus connue de Hokusai (peintre de l’époque Edo spécialiste de l’ukiyo-e) et la première de sa fameuse série Trente-six vues du mont Fuji, dans laquelle l’utilisation du bleu de Prusse renouvelait le langage de l’estampe japonaise. ;
– Dans le même chapitre, les énormes carpes remontant le courant puis une cascade sont une référence à une légende chinoise d’après laquelle les carpes du fleuve Jaune qui arrivent à passer par-dessus une chute d’eau (appelée la porte du Dragon) s’envoleraient vers le ciel en se transformant en dragons.
Cette légende serait à l’origine des koi-nobori japonais (lit. « Bannière carpe »), des manches à air en forme de carpes koï utilisées lors de la journée des enfants, le 5 mai, ayant jadis pour objet d’encourager les garçons à être forts et valeureux. Les carpes représentent ainsi la force et la persévérance, du fait qu’elles remontent à contre-courant les rivières et cascades du Japon et d’Asie. C’est aussi cette légende qui est à l’origine des Pokémon Magicarpe et Léviator.
Divers :
Royaume de Flevance (pays d’enfance de Law) :
> Le terme de « Ville Blanche«  fait référence à Hiroshima, ville japonaise qui fut attaquée par une bombe atomique lancée par les États-Unis le 6 août 1945, pendant la seconde guerre mondiale. Elle fut la première ville à être bombardée par ce genre d’arme. Ses habitants souffrirent notamment des radiations dues à l’explosion.
> Flevance partage plusieurs de ses traits avec la ville italienne de Casale Monferrato. Toutes deux ont été surnommés la « Ville Blanche« . Toutes deux ont développé une industrie centrée sur l’exploitation et l’utilisation de matériaux toxiques – l’amiante à Casale Monferrato et le plomb blanc à Flevance – qui ont entraîné la mort de nombreuses personnes qui y étaient exposées : des villes italiennes concernées par l’énorme procès de l’amiante à Turin, elle fut la plus touchée avec environ 1 500 morts estimés. Le procès de deux ex-dirigeants d’Eternit responsables, selon l’accusation, de la mort de 2.900 personnes, ouvert à Turin en décembre 2009, s’est achevé le 13 février 2012 par la condamnation des deux prévenus à 16 ans de prison. Les indemnités octroyées aux parties civiles atteignirent 25 millions d’euros pour cette ville.
> Le
Blanc de Saturne (ou Céruse) est similaire à l’amiante, notamment à cause de ses caractéristiques (matière toxique, utilisation industrielle…).
Il est aussi très proche de notre véritable
blanc de Saturne, ou blanc de plomb, qui servit à fabriquer des peintures et du fard blanc dès l’Antiquité. Sa toxicité est connue depuis l’Antiquité mais, réputé être le meilleur pigment blanc, il reste en usage même après la mise dans le commerce d’alternatives. Son usage est interdit au début du XXe siècle. La diminution de l’emploi de la peinture à l’huile hors du domaine des beaux-arts lui a fait perdre son importance.
La teneur en plomb du blanc de plomb le rendait en effet toxique tant pour les ouvriers qui la fabriquaient, que pour les peintres qui l’appliquaient, que pour les enfants qui sont en contact avec les poussières ou écailles issues de cette peinture toxique. L’organisme n’élimine pas le plomb qu’il absorbe ; de petites doses ont un effet grave par accumulation. La céruse a été et reste responsable de plusieurs formes de saturnisme (dont le
pica chez les enfants). C’est exactement le même problème que connut la ville de Flevance dans le manga, où tout était faite en céruse, ce qui la mena à sa perte.
> La maladie provoquée par l’exposition au Blanc de Saturne, le saturnisme, ressemble au mésothéliome, parfois qualifié de « cancer de l’amiante ». La survenue de cette maladie est très lente, souvent de l’ordre de 30 à 40 ans, voire plus (alors que le saturnisme se développe et s’aggrave de génération en génération). Ces deux maladies sont causées par l’accumulation de Césure/fibres minérales dans le corps de la victime suite à son exposition à l’extraction du minerai et des produits fabriqués avec ce dernier. ;
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– Le repaire de Duval ressemble pas mal à l’atoll artificiel au début du film Waterworld (photo dans l’angle de l’entrée, photo panoramique de l’intérieur, concept art). ;
– Le château du royaume de Luvneel a été inspiré par la Cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux de Moscou (qu’il ne faut pas confondre avec le Kremlin, qui est une forteresse rouge aux toits gris-vert avec plusieurs tours). ;
– Le palais de Pangée de la terre sainte de Marie-Joie (abritant le QG du Gouvernement Mondial et la demeure des Dragons Célestes) ressemble au château de Chambord, situé en France (Loir-et-Cher), qui fut édifié à partir de 1519 par François 1er. Il s’agit du plus vaste des châteaux de la Loire, et le seul domaine royal encore intact depuis sa création. ;
– L’Archipel des Boyn, où s’entraîne Usopp pendant l’ellipse de 2 ans, a pour origine l’archipel d’Ogasawara (un archipel à plus de 1000 km au sud du Japon, composé de 41 îles pour 73 km2 de superficie), et plus précisément les îles d’Ogasawara, autrefois appelé îles Bonin, constituées de trois chaînes d’îles. L’archipel a été ajouté à la liste de l’UNESCO des sites naturels du patrimoine mondial en 2011 : les animaux et les plantes y ont subi des processus évolutionnaires uniques car ces îles n’ont jamais été reliées à un continent. Elles sont ainsi souvent surnommées les «Galapagos de l’Orient». La plupart des îles sont inhabitées, mais présentent une faune et une flore extrêmement denses ; Le paysage est dominé par des types forestiers subtropicaux et des zones arbustives sclérophylles environnées de falaises abruptes. ;
Ohara et son Arbre de la Cognition, arbre-bibliothèque géant contenant des milliers de ressources historiques recueillies dans l’ensemble du globe pendant des centaines d’années, furent bombardés par le Buster Call il y a 20 ans. Cela peut être assimilé à la destruction de la bibliothèque d’Alexandrie : fondée à Alexandrie, en Égypte, en 288 av. J.C., c’était la plus célèbre bibliothèque de l’Antiquité, réunissant les ouvrages les plus importants de l’époque. Elle était couplée avec une université et une académie, et sa collection était estimée à 400 000 volumes à ses débuts, et jusqu’à 700 000 au temps de César. Elle fut définitivement détruite entre 48 av. J.-C. et 642 ap. J.-C., par une cause oubliée (les différentes hypothèses concernent des guerres ou des catastrophes naturelles). ;
Kilauea est la « Terre de Feu » (火の国, Hi no Kuni) où Musshuru fut exilé dans le 9ème film. C’est une île non-canon. On ne sait rien de l’île à part qu’il y fait très chaud, ce qui neutralisait les pouvoirs de Musshuru, les spores qu’il créait étant vulnérables au feu. Dans le monde réel, Kilauea est le nom d’un volcan actif situé à Hawaii. C’est à la fois un des plus imposants volcans du monde (1 246,2 m d’altitude), et l’un des plus actifs : l’une de ses bouches éruptives, le Puʻu ʻŌʻō, est en éruption continue depuis le 3 janvier 1983, et il a connu 52 éruptions pour le seul XXe siècle. Ces éruptions qui ont défini le type éruptif hawaïen sont marquées par une lave d’une grande fluidité issue du point chaud d’Hawaï et qui a donné naissance aux autres volcans de l’archipel. La lave très fluide émise par le Kīlauea forme généralement des fontaines, des lacs et des coulées de lave.
Pour les Hawaïens, le Kīlauea est la demeure de Pélé, déesse hawaïenne des volcans et du feu. C’est elle qui déclenche les séismes en frappant le sol avec son pied et provoque les éruptions en utilisant son Paʻoa, un bâton magique. Divinité parmi les plus importantes de la mythologie hawaïenne, elle faisait l’objet d’un important culte au sommet du volcan, culte qui se perpétue encore aujourd’hui avec quelques offrandes et danses en son honneur.
Raijin Island est une île du Nouveau Monde où la foudre y tombe comme la pluie. Raijin (ou Raiden) est le dieu du tonnerre et des éclairs de la mythologie japonaise. Il est souvent décrit comme un démon frappant des tambours pour créer le tonnerre. Selon la tradition, c’est Raiden qui serait à l’origine de la faillite de la tentative d’invasion mongole du Japon en 1274 alors qu’il créa Kamikaze, le typhon qui arrêta l’avancée mongole.
De plus, il y a un phénomène météorologique au Venezuela appelé ‘’Relámpago del Catatumbo’’ (= ‘’Foudre de Catatumbo’’) où de puissants éclairs frappent 280 fois par heure, pendant une dizaine d’heures, environ 150 nuits par an. C’est aussi connu sous le nom de ‘’tempête éternelle’’. Cet orage se développe en un endroit précis, au-dessus de l’embouchure du río Catatumbo lorsqu’il se jette dans le lac Maracaibo.
– Le Nouveau Monde (Shin Sekai), est le nom de la 2nde moitié de Grand Line, l’océan équatorial de la planète, dont l’entrée est à Reverse Mountain et la séparation à Red Line (l’immense et unique continent en forme d’anneau qui passe par les pôles).
Le nouveau monde était autrefois l’appellation du continent américain. Il symbolisait la renaissance, que ce soit géographique ou personnelle. Comme il venait d’être découvert, c’était l’occasion de partir pour un monde inexploré, une « terre vierge » remplie de nouvelles découvertes, de richesses, d’endroits à conquérir, mais aussi de dangers. Et plus tard (jusqu’au début du XIXème siècle), quand les pays européens colonisèrent l’Amérique du Sud, des bateaux faisaient la navette avec l’Europe (la célèbre Flotte des Indes), chargés de richesses venant des mines ou des plantations (métaux précieux – argent et or -, pierres précieuses, perles, épices, sucre, tabac, soie et autres biens exotiques). Ceci a jadis attiré les plus grands pirates de l’histoire. Seulement, pour accéder à ce pays de cocagne, il fallait traverser à l’époque tout l’Océan Atlantique ; une mission réservée aux meilleurs marins du monde (car les bateaux n’étaient pas aussi perfectionnés qu’aujourd’hui).
Le rapprochement avec les pirates de One Piece est assez clair ; leur voyage jusqu’aux confins de ce monde peu connu et gouverné par la loi du plus fort ne sera pas de tout repos !

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