"Ainsi, comme convenu entre eux, Sodosma monta sur le coursier squelette et prit les rênes ornées de bijoux, puis monta sur son cheval pâle en se moquant de la Mort."
- Clark Ashton Smith, L'empire des nécromanciens
"L'empire des nécromants" est une très bonne histoire et elle peut faire l'affaire pour qui voudrait faire connaissance avec l'univers de Clark Ashton Smith. Elle est plutôt courte (moins de 10 pages en format poche) et contient quasiment tous les ingrédients de l'univers de cet auteur (civilisations très anciennes tombées en décadence, mondes agonisants, nécromancie et magie impure, sonorités exotiques ou archaïques...).
L'histoire, simple et efficace, est celle de deux nécromanciens, Mmatmuor et Sodosma, obligés de fuir les foudres du peuple de Tinarath pour leurs pratiques impures. Fuyant à travers un désert brûlant, ils arrivent en vue de Yethlyreom, une cité oubliée, ravagée par une épidémie de peste des siècles plus tôt. Grâce à leur art, ils en réveillent les morts et se proclament rois. Sur cette terre désolée et brûlée de soleil, ils se taillent un royaume de morts-vivants. Mais on ne réveille pas les morts impunément...
En dire plus serait gâcher le plaisir. Encore une fois, c'est court, l'histoire est simple, mais redoutablement efficace, avec de très bons passages. Principalement l'accord entre Hestaiyon et Illeiro : le premier est le fondateur de la cité, le second est son dernier roi, des siècles plus tard. Revenus d'entre les morts par les pouvoirs des deux nécromants, l'ancêtre et son lointain descendant se retrouvent, par-delà la mort et les siècles écoulés. Très fort également, la scène finale, avec la cohorte des défunts descendant en file indienne l'immense escalier pour rejoindre les catacombes et reprendre leur éternel sommeil.
L'histoire, simple et efficace, est celle de deux nécromanciens, Mmatmuor et Sodosma, obligés de fuir les foudres du peuple de Tinarath pour leurs pratiques impures. Fuyant à travers un désert brûlant, ils arrivent en vue de Yethlyreom, une cité oubliée, ravagée par une épidémie de peste des siècles plus tôt. Grâce à leur art, ils en réveillent les morts et se proclament rois. Sur cette terre désolée et brûlée de soleil, ils se taillent un royaume de morts-vivants. Mais on ne réveille pas les morts impunément...
En dire plus serait gâcher le plaisir. Encore une fois, c'est court, l'histoire est simple, mais redoutablement efficace, avec de très bons passages. Principalement l'accord entre Hestaiyon et Illeiro : le premier est le fondateur de la cité, le second est son dernier roi, des siècles plus tard. Revenus d'entre les morts par les pouvoirs des deux nécromants, l'ancêtre et son lointain descendant se retrouvent, par-delà la mort et les siècles écoulés. Très fort également, la scène finale, avec la cohorte des défunts descendant en file indienne l'immense escalier pour rejoindre les catacombes et reprendre leur éternel sommeil.
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