Dans le cadre de ma recherche de ressources pour élargir mon univers de jeu et ma collection en passant, je viens de me procurer ce supplément de contexte pour Fading Suns, "Atlas Stellaire : les Fiefs Décados".
L’univers de Fading Suns se situe dans un cadre de Space Opéra avec ses planètes multiples, des races extra-terrestres et des vaisseaux spatiaux. La société est par contre calquée sur un modèle féodal : des nobles arrogants, une Eglise toute puissante (l’église du Soleil Universel), des Guildes marchandes protégeant jalousement leurs monopoles et une immense majorité de serfs, sur fond de sentiment de décadence. Ce postulat a en fait un énorme avantage pour le rôliste : il permet de transposer de bonnes vieilles habitudes du med-fan dans un univers de science fiction.
Vous pouvez télécharger ici un pdf présentant une introduction à l'univers de Fading Suns.
En termes de source d’inspiration, on pense immédiatement à Dune pour ses maisons nobles et leurs dures luttes, Warhammer 40K également avec une technologie déclinante et une église qui associe la technologie au pêché.
Le monde de Fading Suns se situe dans un lointain avenir. Les hommes dans leur exploration spatiale tombèrent à la limite du système solaire sur un immense cercle sculpté de gargouilles. D’abord perplexes devant ce premier témoignage d’une intelligence extra terrestre, ils en découvrirent bientôt l’utilisation : un portail permettant de communiquer avec un autre système solaire possédant une planète abritant la vie. Les humains découvrirent ainsi des dizaines de mondes reliés par le Réseau Stellaire et l’aventure de la colonisation et de l’exploitation de ces planètes débuta. A l’apogée de la civilisation humaine, lors de la seconde république, le Réseau Stellaire couvrait des centaines des mondes. Depuis cette époque, les coordonnées de nombreux mondes ont été perdus ou les portails volontairement scellés, réduisant les Mondes Connus à une quarantaine de systèmes solaires.
Des milliers d’années se sont écoulés depuis la découverte du premier portail, l’histoire de Fadings Suns a vu la colonisation de nombreux mondes, la rencontre de races extra-terrestres intelligentes, la naissance d’une nouvelle religion, l’extinction de deux républiques interplanétaires. La situation à l’époque du jeu est marquée par un sentiment de déclin : les soleils se meurent, la technologie est oubliée, déclinante, entre les mains de quelques guildes jalouses de leur monopole, les différents mondes sont pour la plupart aux mains de nobles plus soucieux de leurs querelles et de leur statut que de leurs sujets. Mais un nouvel espoir se fait jour avec l’avènement d’un nouvel empereur...
Le jeu permet des ambiances assez variées : entre exploration, sorcellerie, découverte des mystères, relations avec des extra-terrestres, guerre, chasse à l’hérétique ou au républicain (ou l’inverse)…
La série des Fiefs Stellaires (Imperial Surveys) quant à elle, se présente sous la forme d'un rapport dépeignant les fiefs de chacune des cinq Maisons Royales, réalisé par les Chevaliers Errants (Questing Knights) de l'empereur Alexius. Cet opus, le cinquième pour la VO et le deuxième pour la VF, est consacré à la maison Décados, dirigée par des maîtres du complot, de la conjuration et du renseignement, cachés derrière une façade ô combien réussie d'hédonisme et de décadence.
En guise de prologue, Une destinée manifeste introduit l'auteur de ce rapport, messire Klimenty Décados, ainsi que ses motivations - le tout avec un verbe bien trop mielleux pour être honnête... La propagande décados est déjà à l'oeuvre.
Puis viennent les descriptions des quatre systèmes stellaires - présentation du système, carte planétaire, histoire, géographie, personnalités marquantes, particularités locales - aux mains de la maison de la Mante.
Severus, Venimeuse efflorescence, foyer des Décados qui règnent depuis leurs cités-forteresses, entourées de jungles impénétrables où rôdent les étranges Ascorbites. L'endroit est aussi dangereux qu'étouffant, que l'on soit perdu dans la jungle où dans les jeux politiques du palais du Prince Hyram.
Cadavus, Le monde malade, planète ravagée par la pollution et les retombées des conflits atomiques, gangrenée par la pauvreté et par des rébellions incessantes. Ici, seules survivent quelques poignées de mystiques et de durs à cuire, au gré des deux saisons. Certains rêvent d'accéder à l'un des deux pôles, derniers havres de verdure, mais la noblesse veille... C'est également ici qu'ont trouvé refuge les nobles de la maison Masseri, chassés de leurs terres natales par les Symbiotes, aujourd'hui sous étroite "protection" de la Mante.
Malignatius, La foi et la colère, monde glaciaire dérobé il y a peu à la maison Li Halan, planète à laquelle les Décados ont insufflé une liberté religieuse sans limites pour mieux contrecarrer les pieux Li Halan, ce qui a permis l'émergence d'une multitude de nouveaux cultes, et donc d'hérésies, pour le plus grand déplaisir de l'Eglise...
Cadix (Cadiz en VO), L'invisible contact, autrefois bijou (inachevé) de la Seconde République qui joncha la planète de villes plus merveilleuses les unes que les autres afin d'impressionner les Vao (Vau), laissées à l'abandon depuis la Chute. Cette planète, sur laquelle règne l'intrigante Salandra Décados, est également le foyer des Hironem, espèce dont les us et coutumes ne sont pas sans rappeler les Mandarins vaos.
Enfin, les dernières pages sont consacrées aux quelques fiefs décados disséminés au travers des Mondes Connus, notamment sur Manitou, seule planète hors de la juridiction de l'Inquisition, et sur Pandémonium, déjà présentée dans le livre de base et le livret accompagnant l'écran. La Mante lorgne également sur Iver, en dépit de la concurrence des Hazat, le temps de régler le problème des Chauki....(Source - Le Grog)
En bref, vous avez là un bon supplément de contexte, cette maison extravagante qu'est les Décados méritait un supplément digne de ce nom. Le texte se présente sous la forme d'un rapport écrit par un chevalier impérial Décados et il est très agréable à lire. Les illustrations sont impeccables, rien à dire dessus. C'est court mais il y a beaucoup de contenu et ça c'est ce que je recherche.
Quelques liens intéressants avec pas mal de ressources en français pour Fading Suns :
https://www.sden.org
http://jdr.ariistef.over-blog.com
En termes de source d’inspiration, on pense immédiatement à Dune pour ses maisons nobles et leurs dures luttes, Warhammer 40K également avec une technologie déclinante et une église qui associe la technologie au pêché.
Le monde de Fading Suns se situe dans un lointain avenir. Les hommes dans leur exploration spatiale tombèrent à la limite du système solaire sur un immense cercle sculpté de gargouilles. D’abord perplexes devant ce premier témoignage d’une intelligence extra terrestre, ils en découvrirent bientôt l’utilisation : un portail permettant de communiquer avec un autre système solaire possédant une planète abritant la vie. Les humains découvrirent ainsi des dizaines de mondes reliés par le Réseau Stellaire et l’aventure de la colonisation et de l’exploitation de ces planètes débuta. A l’apogée de la civilisation humaine, lors de la seconde république, le Réseau Stellaire couvrait des centaines des mondes. Depuis cette époque, les coordonnées de nombreux mondes ont été perdus ou les portails volontairement scellés, réduisant les Mondes Connus à une quarantaine de systèmes solaires.
Des milliers d’années se sont écoulés depuis la découverte du premier portail, l’histoire de Fadings Suns a vu la colonisation de nombreux mondes, la rencontre de races extra-terrestres intelligentes, la naissance d’une nouvelle religion, l’extinction de deux républiques interplanétaires. La situation à l’époque du jeu est marquée par un sentiment de déclin : les soleils se meurent, la technologie est oubliée, déclinante, entre les mains de quelques guildes jalouses de leur monopole, les différents mondes sont pour la plupart aux mains de nobles plus soucieux de leurs querelles et de leur statut que de leurs sujets. Mais un nouvel espoir se fait jour avec l’avènement d’un nouvel empereur...
Le jeu permet des ambiances assez variées : entre exploration, sorcellerie, découverte des mystères, relations avec des extra-terrestres, guerre, chasse à l’hérétique ou au républicain (ou l’inverse)…
La série des Fiefs Stellaires (Imperial Surveys) quant à elle, se présente sous la forme d'un rapport dépeignant les fiefs de chacune des cinq Maisons Royales, réalisé par les Chevaliers Errants (Questing Knights) de l'empereur Alexius. Cet opus, le cinquième pour la VO et le deuxième pour la VF, est consacré à la maison Décados, dirigée par des maîtres du complot, de la conjuration et du renseignement, cachés derrière une façade ô combien réussie d'hédonisme et de décadence.
En guise de prologue, Une destinée manifeste introduit l'auteur de ce rapport, messire Klimenty Décados, ainsi que ses motivations - le tout avec un verbe bien trop mielleux pour être honnête... La propagande décados est déjà à l'oeuvre.
Puis viennent les descriptions des quatre systèmes stellaires - présentation du système, carte planétaire, histoire, géographie, personnalités marquantes, particularités locales - aux mains de la maison de la Mante.
Severus, Venimeuse efflorescence, foyer des Décados qui règnent depuis leurs cités-forteresses, entourées de jungles impénétrables où rôdent les étranges Ascorbites. L'endroit est aussi dangereux qu'étouffant, que l'on soit perdu dans la jungle où dans les jeux politiques du palais du Prince Hyram.
Cadavus, Le monde malade, planète ravagée par la pollution et les retombées des conflits atomiques, gangrenée par la pauvreté et par des rébellions incessantes. Ici, seules survivent quelques poignées de mystiques et de durs à cuire, au gré des deux saisons. Certains rêvent d'accéder à l'un des deux pôles, derniers havres de verdure, mais la noblesse veille... C'est également ici qu'ont trouvé refuge les nobles de la maison Masseri, chassés de leurs terres natales par les Symbiotes, aujourd'hui sous étroite "protection" de la Mante.
Malignatius, La foi et la colère, monde glaciaire dérobé il y a peu à la maison Li Halan, planète à laquelle les Décados ont insufflé une liberté religieuse sans limites pour mieux contrecarrer les pieux Li Halan, ce qui a permis l'émergence d'une multitude de nouveaux cultes, et donc d'hérésies, pour le plus grand déplaisir de l'Eglise...
Cadix (Cadiz en VO), L'invisible contact, autrefois bijou (inachevé) de la Seconde République qui joncha la planète de villes plus merveilleuses les unes que les autres afin d'impressionner les Vao (Vau), laissées à l'abandon depuis la Chute. Cette planète, sur laquelle règne l'intrigante Salandra Décados, est également le foyer des Hironem, espèce dont les us et coutumes ne sont pas sans rappeler les Mandarins vaos.
Enfin, les dernières pages sont consacrées aux quelques fiefs décados disséminés au travers des Mondes Connus, notamment sur Manitou, seule planète hors de la juridiction de l'Inquisition, et sur Pandémonium, déjà présentée dans le livre de base et le livret accompagnant l'écran. La Mante lorgne également sur Iver, en dépit de la concurrence des Hazat, le temps de régler le problème des Chauki....(Source - Le Grog)
En bref, vous avez là un bon supplément de contexte, cette maison extravagante qu'est les Décados méritait un supplément digne de ce nom. Le texte se présente sous la forme d'un rapport écrit par un chevalier impérial Décados et il est très agréable à lire. Les illustrations sont impeccables, rien à dire dessus. C'est court mais il y a beaucoup de contenu et ça c'est ce que je recherche.
Quelques liens intéressants avec pas mal de ressources en français pour Fading Suns :
https://www.sden.org
http://jdr.ariistef.over-blog.com
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