vendredi 26 janvier 2024

Quelques nouvelles idées autour de Millevaux, Warpland, H.G. Wells, les Morlocks, Junk Head...

Dans La Machine à explorer le temps, H. G. Wells (1866-1946) nous transporte en l’an 802701 dans un monde aux apparences de paradis, où se côtoient deux groupes interdépendants : les Eloïs et les Morlocks. Les premiers sont des créatures gracieuses et oisives, les seconds forment un peuple laborieux mais animal qui vit sous Terre. Avec ce roman écrit en 1895, Herbert George Wells inaugure un nouveau genre littéraire, celui de la S-F à un moment où la société britannique, en cette fin du XIXe siècle connaît une phase de prodigieux essor technologique. L'œuvre se présente comme un véritable conte philosophique, une réflexion sur l'avenir incertain d'une humanité dominée par des techniques qu'elle a elle-même créées.




Dans La Machine à explorer le temps, H. G. Wells imagine donc deux espèces distinctes : les Eloïs et les Morlocks. Elles descendent toutes deux de l'Homme et entretiennent une relation d'interdépendance, aucune ne pouvant survivre sans l'autre.

Les Morlocks sont les descendants du prolétariat, refoulé avec toute l’activité industrielle sous la surface du sol, les Eloïs ceux des classes privilégiées qui se sont réservé la surface de la Terre, le soleil et l’air pur. Les Eloïs, à vivre de générations en générations dans l’oisiveté, au sein de l’environnement protégé que leur assurent les Morlocks, sont devenus atones, infantiles et inconsistants. Ils ne réagissent même plus lorsque l’un d’entre eux tombe à l’eau et se noie sous leurs yeux. Par un retournement de situation, ils sont devenus le gibier des Morlocks, des hominidés albinos qui vivent dans l’obscurité du sous-sol d’où ils émergent quotidiennement pour les chasser et les dévorer. De ceux qu’ils avaient la charge de nourrir et de servir, les esclaves ont fait un élevage.

On reconnaîtra évidemment dans cette histoire une inspiration darwinienne. Ce qu’il me paraît intéressant de souligner, c’est que Wells imagine une évolution de l’espèce qui ne résulte pas de l’adaptation de celle-ci à un milieu naturel qui s’impose à elle, mais de sa confrontation à celui qu’elle a créé de ses propres mains. En l’occurrence, les Eloïs et les Morlocks ont eu pour matrice la société industrielle de la fin du XIXème siècle que Wells a sous les yeux. Avec maintenant un recul de plus d’un siècle, on peut reconnaître à cette fable de 1895 une indéniable qualité prospective. Par exemple, même si l’on n’a pas encore enterré nos activités, nous avons bien une bipolarisation similaire à celle de l’allégorie : des régions de la Terre et des populations se spécialisent dans les tâches de production industrielle, dans des conditions qui n’ont rien à envier au XIXème siècle tant du point de vue humain que social et écologique, tandis qu’ailleurs d’autres populations profitent de l’aubaine pour vivre à moindre coût, et que des régions se désindustrialisent. Quant à l’évolution de l’espèce elle-même, plus d’un observateur de notre société dénonce l’établissement d’un "totalitarisme mou" qui engendre une humanité sous influence, infantilisée et manipulable, sans plus grand chose à envier à l’inconsistance des Eloïs de Wells.

Eloïs : Des habitants de la surface de la Terre, devenue un immense jardin. De petite taille (environ 1m20), ils ont une chevelure bouclée, de petites oreilles, une petite bouche et un petit menton finissant en pointe. Ils sont végétariens et se nourrissent de fruits. D'apparence frêle, ils se comportent comme des enfants et passent leur temps à jouer, se baigner dans le fleuve ou encore se faire la cour. Dotés d'une intelligence sous-développée, ils sont indolents et très vite fatigués. Leur langue est excessivement simple avec des phrases composées de seulement deux mots.

Morlocks : Les Morlocks vivent sous terre. Ils sont carnivores et leur langage est différent de celui des habitants de la surface. Ils ont la peau blême, un visage sans menton et des grands yeux gris rosâtre sans paupière. Leur aspect rappelle un singe avec la tête renversée en arrière et une longue chevelure blonde tombant sur les épaules. Ces créatures possèdent d'immenses machines grâce auxquelles ils fournissent aux Eloïs leurs habits et autres moyens de subsistance.




Nuits obscures : Les Eloïs appellent ainsi les nuits de Nouvelle Lune. Ils craignent les nuits obscures car elles les plongent dans l'obscurité. Les Morlocks qui ne supportent pas la lumière profitent de cette période pour partir les chasser afin de se nourrir.

Ce roman permet à l'auteur de développer ses nombreuses réflexions sur la lutte des classes. Il considère le fossé qui oppose les Eloïs et les Morlocks comme l'extension des différences sociales qui existent déjà à la fin du XIXe siècle. Les ouvriers sont alors retranchés dans des conditions difficiles pendant que la classe la plus aisée reste oisive sur la surface de la planète. La théorie sur l'évolution de Charles Darwin a également beaucoup influencé l'écriture de H. G. Wells. Sur la Terre de 802701, les ouvriers se seraient au fil des ans adaptés à leur vie sous la surface alors que les plus riches auraient continué à chercher le confort et la beauté. Cette recherche les aurait menés à un affaiblissement physique et intellectuel. Mais, malgré cette dégénérescence, l'émotion et la tendresse auraient survécu, apportant tout de même une lueur d'espoir dans cette vision plutôt pessimiste de H. G. Wells.

La Machine à explorer le temps est donc empreinte d'une double dimension sociologique et satirique. Sociologique d'abord parce qu'elle analyse l'inhumanité de la condition des prolétaires dans la société capitaliste, qui les exclut des bienfaits d'un progrès social réservé à la classe dominante, laquelle s'avère incapable en fin de compte de défendre son propre groupe, et se voit dévorée à son tour par ceux qu'elle avait voué au sous-sol et aux feux de la mine. Satirique ensuite, parce qu'elle oppose deux groupes incapables de se passer l'un de l'autre, renvoyant dos à dos l'indolence et la frivolité des Éloïs, et l'ingéniosité et l'appétit de nourritures carnées des Morlocks, symbole par excellence d'un état de développement rudimentaire.

Cela me ramène à un article que j'avais réalisé sur Warpland et le film d'animation Junk Head :

Warpland est un jeu de Gavriel Quiroga, et également un monde entortillé par la technologie d’une civilisation disparue.
Le ciel a été transformé en kaléidoscope, laissant échapper de temps en temps des maelströms mutagènes qui changent à jamais l’apparence du paysage et de ses habitants.

Les Abysses a perforé la réalité, la corrompant toute avec son énergie infectieuse tout en séduisant avec puissance ceux qui sont assez fous pour l’écouter.

Aujourd’hui, l’humanité vit dans un âge de fer auto-imposé où la recherche et le progrès scientifique ont été interdits sous peine de mort. Seuls ceux qui sont assez courageux pour défier l’anathème et la volonté de la Citadelle osent comprendre le passé, cherchant à découvrir d’anciens artefacts encore cachés sous des ruines en ruines et des temples abandonnés.
  • Un cadre original de science-fiction peuplé de tribus, d’ordres et de cultes!
  • Un système de règles légères sans classe 2d6 à la fois intuitif, dynamique et rapide!
  • Choisissez parmi des dizaines de mutations, de dons sombres et de défauts pour votre personnage!
  • Avec un large éventail de tables aléatoires, des phénomènes du ciel aux rencontres dans les plaines d’Arkanar!




Warpland est donc à la fois un décor, un jeu de rôle et un système de jeu, tous enveloppés sous une étrange couverture de style bandes dessinées 2000AD. Le système permet aux joueurs de vraiment personnaliser leur PJ. Les personnages utilisant ce système ont l'agilité, la puissance, le savoir et l'esprit comme attributs, ils commencent à 5 par défaut et vous pouvez répartir 8 points entre eux. Pour effectuer une action, vous obtenez un résultat égal ou inférieur à votre attribut. Si vous n'avez pas la compétence appropriée, vous avez un modificateur de -2. De plus, le maître de jeu peut appliquer d'autres modificateurs allant de +1 à -3. Mais ce qui fait Warpland, c'est le décor du jeu ! Un monde fantastique gonzo de science-fiction / science-fantasy et de toute l'originalité sortie de l'esprit tordu de son créateur.




Warpland est un monde distordu par la technologie d'une civilisation disparue depuis des siècles.

Le ciel est devenu un kaléidoscope hallucinant, libérant de temps à autre des maelströms mutagènes qui altèrent à jamais l'apparence du paysage et de ses habitants.

Les Abysses ont perforé la réalité, leurs énergies infectieuses corrompant tout, promettant pouvoir à ceux qui sont assez fous pour les écouter.

Aujourd'hui, l'Humanité vit un âge de fer tyrannique où les études académiques et le progrès scientifique ont été interdits sous peine de mort. Seuls ceux qui sont assez courageux pour défier l'anathème et la volonté de Citadelle osent chercher à comprendre le passé, découvrant d'anciens artefacts encore cachés dans des ruines et des temples abandonnés.

Un cadre original de science-fantasy peuplé de tribus, d'ordres rigides et de cultes impies, et illustré façon Druillet ou Moebius, dans la droite lignée de Métal Hurlant !




Alors, qu'y a-t-il à propos de Warpland qui est si attrayant en tant que jeu de style OSR Sword & Sorcery ? ! Eh bien, le décor de Warpland est l'essence même de l'œuvre d'art Fantasy ou Sword & Sorcery des années 80. Un paramètre qui permet au MJ de l'explorer, de l'utiliser et de le modifier au besoin. Druillet et Métal Hulant sont cités, mais j'y verrai encore plus une sorte de Tygra, la glace et le feu (certaines illustrations semblent tout droit sorties du film), teinté de Conan et d'un zeste de corruptions chaotiques d'un Warhammer old-school, le tout avec une couche de Druillet. Une sorte de cousin un brin plus Sword & Sorcery et moins post-apo de Planète Hurlante.

Le livre interdit de l'intangible réalité qui est livré avec est un livre de vingt-trois pages de tableaux, de règles, de rôles et d'idées optionnels. Il s'agit d'un livre de référence qui fonctionne comme un mini livre de règles pour Warpland. Et le cadre post-apocalyptique barbare étrange fonctionne très bien avec ce Livre que vous pouvez utiliser comme matériel avec vos réglages favoris.




A lui seul il ramène la sauvagerie du cadre post-apocalyptique de Warpland et à quel point cela peut être dangereux. Les tableaux sur la mutation provoquées par la faille dimensionnelle géante en disent long sur la nature sauvage du cadre de campagne. Pris isolément, Warpland présente un monde où la réalité elle-même a été brisée. La guerre techno-arcanique qui a envahi le décor est révélatrice de plusieurs choses, une société brisée de façon irréparable, les Éloïs et les Morlocks se sont mutuellement blessés d'une manière qui défie toute explication et finalement le cadre a été renvoyé à l'âge de pierre.

Cela en dit long sur les lieux d'aventure et les donjons sous la forme de ruines, de sites oubliés et de villes abandonnées. Ces endroits regorgent d'artefacts super scientifiques, d'objets magiques et même de trésors étranges. Tout cela est lié au fait que les PJ sont les enfants de la dernière génération de survivants, ils peuvent et doivent affecter le monde d'une manière dont ils ne sont même pas conscients. En d'autres termes, les PJ ont l'opportunité d'agir en héros face à l'oubli.

Le concept des Morlocks et des Éloïs renvoi bien évidemment du titre de H.G. Wells.

La Machine à explorer le temps (titre original : The Time Machine: An Invention) est un roman court de science-fiction, publié en 1895 par H. G. Wells (Royaume-Uni). Il est considéré comme un classique du genre sur le voyage dans le temps.

L'histoire :


Londres, à l’extrême fin du xixe siècle. Dans la maison d’un savant, un groupe d’amis écoute celui qui prétend être le premier voyageur du temps narrer ses aventures.

Le voyageur du temps commence son récit en décrivant le monde de l’an 802 701. La Terre est habitée par les Éloïs, descendants des hommes. Androgynes, simplets et doux, ils passent leur temps à jouer tels des enfants et à manger des fruits dans le grand jardin qu’est devenue la Terre. À la surface de celle-ci, ne subsiste plus aucune mauvaise herbe, ni aucune autre espèce animale. Le monde semble être devenu un paradis.

Toutefois l’explorateur du temps ne tarde pas à se rendre compte que cette apparente harmonie cache un terrible secret. Des puits menant à des systèmes d’habitations souterraines sont répartis un peu partout, et un bruit de machine s’en échappe. C’est sous terre que vit une autre espèce descendante aussi des hommes, les Morlocks, sortes de singes blancs aux yeux rouges ne supportant plus la lumière à force de vivre dans l’obscurité. La nuit, ils vont et viennent à la surface en remontant par les puits, pour enlever des Éloïs dont ils se nourrissent, devenus ainsi leur bétail à leur insu. En explorant l'un des « puits » qui conduisent aux habitations souterraines des Morlocks, il découvre la machinerie et l'industrie qui rend possible le paradis dans lequel vivent les Éloïs à la surface. Il en déduit alors que l'espèce humaine a évolué en deux espèces différentes : les classes fortunées sont devenues les Éloïs oisifs, et les classes laborieuses piétinées sont devenues les Morlocks, brutaux et craignant la lumière.

L’explorateur, dont la machine à voyager dans le temps a disparu, va devoir descendre sous terre affronter les Morlocks, s’il veut pouvoir retourner chez lui. Entre-temps, il va se lier avec une Éloïe, Weena.




Dans Warpland, il est également possible de placer Neurocity, un autre jeu de l'auteur Gavriel Quiroga.

Neurocity est un complexe urbain souterrain couronné par un soleil numérique glitch gouverné par un supercalculateur toujours vigilant nommé ISAC Une société fermée au bord de l'effondrement subissant une involution de la technologie numérique à la technologie analogique en raison de la rareté des matériaux et du recyclage constant des composants.

Écrasé sous le poids insupportable du système, tu es allongé. Un citoyen dans ce cauchemar technologique. Céderez-vous votre personnalité et obéirez-vous ? Ou peut-être oserez-vous découvrir la vérité sur cet endroit abandonné dans lequel vous êtes né ?




Plusieurs idées de contexte sont proposés pour placer la cité dans Warpland, il y en a un qui m'intéresse, c'est imaginer que Neurocity soit les vestiges d'une ancienne civilisation humaine, à l'origine des deux sous-espèces qui se sont fait la guerre et ont détruit le monde, les Morlocks et les Éloïs. Cité hors du temps, gouvernée par l'IA ISAC devenue folle depuis des milliers d'années et gouvernant un monde fait de machines et de drones pervers qui traquent les intrus pour protéger ISAC. Sous Neurocity pourraient s'étendre les souterrains de Junk Head comme un immense donjon avec son écosystème si particulier.




Le Pitch : dans un futur très lointain, à force de manipulations génétiques, l’humanité est parvenue à atteindre la quasi-immortalité. Elle a néanmoins perdu la faculté de procréer et court à l’extinction. Elle a aussi produit plusieurs nouvelles formes de vie artificielle dont les Marigans, qu'elle utilise comme force de travail. Au début très dociles, ces clones se sont rebellés contre leurs créateurs et sont partis en exil dans les profondeurs souterraines où ils ont muté et proliféré. Les deux autres formes seraient les Morlocks et les Éloïs qui après la chute de leurs maîtres humains sont partis peupler le monde, on pourrait imaginer là une première guerre contre ISAC afin de gagner leur liberté, les Éloïs plus intelligents auraient appris à maîtriser la technologie de leurs anciens maîtres l'utilisant pour s’échapper, puis la perpétuant par la suite durant le développement de leur propre civilisation. Les Morlocks, plus stupides, auraient été manipulés par ISAC pour lutter contre leurs "frères", ce qui entraîna une animosité entre les deux factions. Les Éloïs, une fois libres auraient réduit les Morlocks en esclavages, ou cantonnés à des tâches serviles, et ainsi auraient planté sans le savoir les graines de la guerre à venir. Quand au Marigans, ils ont continué à vivre dans les souterrains de Neurocity, ignorant tout cela. La domination des Éloïs se déroulerait aux alentours de l'an 802 701, les événements de Warpland dans un futur encore plus lointain, après que la guerre est entraînée une apocalypse.

Fin de la parenthèse sur mon ancien article.

Maintenant, en replaçant cela dans le contexte de Millevaux décrit dans mon dernier Post, la Phénicie est décrite dans l'Atlas comme une nation cruelle et mercantile qui fait bien peu de cas de la vie humaine, à moins de pouvoir en tirer un bon prix. La Phénicie organise le plus grand commerce d'esclaves de toute l'Europe. Des expéditions sillonnent Millevaux des jungles pygmées aux terres noires d'Ukraine, achetant ou capturant des peuplades entières. Numides oints d'onguents rares, vestales à la chair racornie de Cappadoce, gladiateurs mutants de Teratopolis échouent dans les grouillants marchés de Carthage, de Tripoli et de Moloch pour être vendus à des proxénètes florentins, des pervers soufis ou des sorciers sheitanites.

On peut imaginer, plutôt, qu'une invasion et une guerre frontale,  que la Phénicie vend aussi des esclaves aux royaumes Eloïs de la péninsule Arabique. Ces nombreux petits royaumes et ces différentes cités états sont très riches et très avancées technologiquement mais la population qu'on surnomme les Eloïs s'est réduite avec le temps et est devenue oisive et hédoniste, pour faire fonctionner leurs sociétés, les différents souverains achètent massivement des esclaves à la Phénicie via la zone de trafics qu'est la Mer Rouge. La Mer Rouge peut marquer une frontière avec la Phénicie mais aussi avec la zone contaminée par Millevaux, ici il n'y a pas de Mur de la Honte (Muraille gigantesque et réputée infranchissable qui entoure Millevaux. Certains prétendent qu'il existe un monde au-delà, l'Extérieur) pour protéger le monde extérieur de la contagion, ou celui-ci n'est plus que fragments bien peu entretenus et surveillés. C'est le domaine des trafics en tous genres et des contrebandiers, comme à l'époque d'Henry de Monfreid (l'occasion de me replonger dans ces lectures d'adolescence tient ???).




La Phénicie y vend de nombreux esclaves aux royaumes Eloïs que ces derniers surnomment les Morlocks (par quelques déformations ou incompréhensions linguistiques) car ils viennent de l'Empire où est vénéré Moloch. Ces Morlocks vivent dans d'immenses structures souterraines où se trouvent toutes la machinerie qui permet de faire fonctionner les cités hautement technologiques des Eloïs, au fil des siècles et ne voyant jamais la lumière du jour, ils évoluent et deviennent plus sauvages. Certains sont utilisés pour des expériences génétiques, du clonages... Par les scientifiques Eloïs, peut-être aidé par des chercheurs de la Confédération Helvétique venus eux aussi à l’extérieur de Millevaux par les routes de contrebandes pour chercher des alliés et des financements afin de mener à bien leur projet Hécate (voir dans l'Atlas). Ces Morlocks modifiés ou clonés sont nommés Marigans (comme dans Junk Head). Mais la Phénicie a un agenda secret, lorgnant sur les richesses et la technologie des Eloïs elle infiltre de nombreux agents parmi les esclaves ou les commerçants venus faire du négoce, tous ont pour but le moment venu, par d'habiles jeux de manipulations, de fomenter une gigantesques révoltes des Morlocks, de plus en plus nombreux dans les profondeurs des royaumes Eloïs, afin de déstabiliser ces derniers pour s'emparer de leur pouvoir.




On peut imaginer que les Marigans soient les outils de cette propagandes, ou un troisième parti qui veulent guider les esclaves vers leur liberté mais pas pour les même raison que la Phénicie, peut-être sont ils manipulés par la Confédération Helvétique dans un but précis également, bref il y a plein de possibilités d'intrigues pour amener à cette guerre inévitable qui donnera naissance aux Terres du Warp dans la région, provoquant une nouvelle catastrophe sur notre pauvre Terre. Des idées à développer...

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