jeudi 25 février 2021

Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie...

En 1962, l'écrivain britannique Arthur Clarke écrivait dans Profiles of the Future : «Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie.»Cette citation a inspiré le terme Clarketech , un qualificatif pour une technologie si puissante et miraculeuse qu'elle permettrait à une civilisation de réaliser des prodiges au-delà de l'imagination.

J'imagine un décor qui ressemble à de la fantaisie, mais qui est en fait une sorte de science-fiction post-technologique . Ce qui le rendrait "complexe" par opposition au fantasme scientifique habituel, c'est qu'il ne recourrait pas à des concepts essentiellement fantastiques comme des entités extra-dimensionnelles ou des pouvoirs psioniques par exemple. Le fantastique proviendrait de sources comme définies par la Clarketech, la nanotechnologie, la cybernétique et la bio-ingénierie...

Oui, Numenéra présente déjà un monde totalement imprégné de nanotechnologies qui peut être exploité comme par magie par les masses, ignorant sa nature. Mais Numenéra met toujours en scène des pouvoirs psychiques et des monstres extra-dimensionnels. Ce que j'envisage ressemble plus au Ventus de Karl Schroeder qui présente un monde sur lequel un lent et complexe processus de terraformation a échappé au contrôle des hommes, à la veille de son aboutissement.




Les colons, envoyés pour y prospérer, sont tout juste tolérés par les Vents, des machines efficientes qui gèrent l'écosystème de la planète et qui interdisent toute technologie risquant d'altérer la biosphère. Adoptant un mode de vie rupestre, les ventusiens se sont organisés en royaumes de type féodal et ont divinisé les Vents. Calandria May et Axel Chan, deux mercenaires bio-améliorés au service de l'Archipel humain, sont dépêchés sur Ventus pour traquer le Général Armiger, l'âme damnée de 3340, une Intelligence Artificielle qui a bien failli éradiquer l'humanité de la Galaxie. En butte à l'hostilité des Vents et à la méfiance des colons, leur enquête les mène droit vers le jeune Jordan, dont le destin exceptionnel sera déterminant pour l'avenir de la planète et pour la résolution de l'énigme qu'elle représente… Dans Ventus, les «esprits» animant le monde naturel sont des nanotechnologies contrôlées par l'IA. Au-delà de la nanotechnologie, les monstres seraient des créations génétiquement modifiées du passé ou des descendants de celles-ci. Ou peut-être de véritables extraterrestres. Les dieux seraient des entités biologiques post-humaines ou d'IA - ou une combinaison des deux. Ou des produits de l'imagination humaine. Ou des restes de bombes pourquoi pas.

Bref un monde primitif ou féodal par exemple, qui prendrait place sur une autre planète ou dans un futur très très lointain ou un passé très très ancien, voire un monde perdu de type monde sous-terrain... Mutant Year Zero peut être une approche intéressante pour imaginer l'émerveillement que suscite tout élément inconnu qui devient du coup une relique incroyable aux yeux des PJ. Toutefois je n'envisage pas ce type d'univers dans un background post-apocalyptique mais vraiment une sorte de Science-Fantasy ou de Sword & Sorcery ou la magie serait remplacée par un concept de technologie "Clarketech". En fait j'imagine plutôt qu'un cadre "SF", quelque chose de plus Comics ou Pulp comme le Pays Sauvage dans les comics Marvel, créé il y a y a 250 millions d’années par un peuple extraterrestre et "géré" par la technologie de celui-ci pour le climat par exemple. Enfin c'est quelques idées lancées comme ça et un petit Post pour changer un peu de ma déferlante HOTT des ces dernières semaines.


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