jeudi 8 décembre 2016

Inspiration - Lastman

Une chouette série qui passe en ce moment sur France 4 le mardi soir en seconde partie de soirée : Lastman. Bon c'est quasiment la fin car elle a déjà commencé il y a trois semaines au rythme de 4 à 5 épisodes (assez court) à chaque diffusion. Pour les amateurs d'animation Japonaise, de Comics corrosifs et autres films de type Thrillers à l'Anglaise à l'humour caustique (genre Arnaques, Crimes et Botaniques et tous les films de cette époque). Toutes ces influences c'est pas moi qui les dis mais je les ai lu à droite à gauche et l'auteur cite encore Alien, Les Dents de la Mer, Akira, Disney et bien d'autres choses. Pour moi c'est un animé d'inspiration très Japonisante avec une touche de cynisme à la Watchmen, du Gore, du Sexe (très peu), de Stephen King, des horreurs à la Cthulhu, des criminels sadiques, du Game of Thrones, du Blade et plein de références à l'actualité (le dernier épisode que j'ai regardé était une vrai satyre des chaînes d'infos continues avec des références au douloureux épisode de la prise d'otages de l'Hyper Casher Parisien).

Bref moi j'adore, je ne connais pas la BD mais cela me donne envie de m'y plonger et je trouve que c'est plein de bonnes idées à adapter à une aventure de Jdr dans un contexte contemporain, futuriste voire plus ancien comme l'entre deux guerres par exemple.




Synopsis :

Dix ans avant qu’il ne vienne tout casser dans la BD Lastman, Richard Aldana, jeune boxeur, se retrouve avec la gamine de son ami de son meilleur ami sur les bras. Mais la petite Siri est traquée par une secte de fanatiques qui croient à l’existence de la Vallée des Rois, un monde de légende dont elle serait la clé.

Paxtown, capitale corrompue, ivre de drogues et de médias, déchirée par les inégalités et rongée par la mafia. Ici les emmerdes sont aussi inévitables qu'une loi de la nature. Cette mégapole pourrie, elle a vu grandir Richard Aldana, démerdard, sans attache ni ambition, boxeur à ses heures. La boxe pour le jeune Richard, c'est ni un sport, ni une passion ; c'est juste un « répulsif à relous ». Et bien qu'il soit salement doué, plutôt crever pour Richard que de porter un short en satin et de participer à leur foutu championnat d'arts martiaux ultra violent, la Fist Fight Funeral Cup, pour lequel tout Paxtown s'arrête de respirer chaque année. Mais tout ça c'était avant que tout ne bascule. Avant que son ami Dave, le patron du club de boxe, ne soit assassiné. Du jour au lendemain, Aldana se retrouve avec la charge de son orpheline. Cette gamine, Siri, est maintenant prise pour cible par ceux qui ont déjà tué son père. Ils se font appeler « L'Ordre du Lion ». Ils forment une secte religieuse autrement plus dangereuse que les flics ou les gangsters qui pourrissent d'ordinaire Paxtown. Ces cinglés pensent que Siri est la clef vers leur « autre monde ». En cherchant dans le passé de Dave ce qui a pu déclencher une pareille tornade d'emmerdes, Richard et Siri sont aspirés dans une quête qui les dépasse, où revient le nom de « Vallée des Roi », lieu mythologique de magie et de démons.




Commentaires glanés ici et là :

Les amateurs de comics retrouveront l’univers de Lastman, saga déjà forte de neuf albums, qui a su fédérer une forte communauté de fans. Avec ce prequel, qui se déroule dix ans avant les intrigues de la bande dessinée, ils découvriront le passé de personnages qui leur sont familiers.

Un budget très serré explique les faiblesses de l’animation, toutefois compensées par l’inventivité visuelle, les points de vue inattendus et les scènes d’action d’une réjouissante vivacité.

S’ils se revendiquent sans réserve de l’esthétique des mangas – jusqu’à jouer de la présence d’accessoires très marqués années 1980 (ordinateurs, walkmans, voitures…) – les auteurs (parmi lesquels Balak, l'un des créateurs de la bande dessinée et Jérémie Périn, réalisateur du clip Fantasy) sont aussi de fins connaisseurs des séries anglo-saxonnes. Leur sens du cliffhanger, l’adjonction d’intrigues secondaires qui laissent place à l’humour ou à la sensualité, et même la qualité des voix contrebalancent une approche, volontairement au premier degré, du surnaturel et de la baston.

Autrement dit, Lastman emploie tous les ingrédients des bonnes séries, dans un dosage satisfaisant. Pas si fréquent dans la production française, animée ou pas.


Histoire de l'Œuvre :

Au commencement de Lastman se trouvent une bande-dessinée au titre éponyme (éditions Casterman), décrite comme un manga à la française, et sa bande d’auteur-dessinateurs, Bastien Vivès, Balak et Mickaël Sanlaville.

Quand le projet de concevoir une série animée s’est fait jour avec le producteur Didier Creste (Everybody On Deck), le choix de l’équipe s’est rapidement tourné vers Jérémie Périn, le réalisateur du clip devenu culte Fantasy, et son coscénariste Laurent Sarfati.

Dès le départ, la volonté était que ce soit un préquel, a raconté Laurent Sarfati, directeur d’écriture de Lastman aux côtés de Jérémie Périn qui le réalise. Parce qu’à cette époque seuls trois tomes existaient, et qu’ils n’étaient pas adaptés à une série.

Au sein du trio originel de la BD, seul Balak participera à l'écriture des 26 épisodes de 13 minutes. Au final, les auteurs de l’arche narrative et scénaristes de cette fiction destinée aux plus de 15 ans sont, outre Balak, Laurent Sarfati, Jérémie Périn, Laury Rovelli, Léonie De Rudder, Guillaume Mautalent et Matthieu Choquet.


L'histoire de la BD :

Adrian est un jeune élève dans une école d’arts martiaux. Il est appliqué, volontaire et assidu aux entrainements collectifs prodigués par Maître Jansen… mais il est moyennement doué. Sa timidité et sa frêle constitution ne sont certes pas des avantages. Pour le grand tournoi annuel, auquel se prépare la cité, il est associé à Vlad, un autre élève qui a tendance à être malade quand il a trop mangé. Pourtant, Adrian aimerait bien remporter le tournoi, car la récompense lui permettrait à lui et à sa (très) jolie maman, Marianne, boulangère de profession, de se mettre à l’abri du besoin pour longtemps. Or ça ne manque pas : le matin du grand jour, Vlad a bouffé trop de raclette et il a la gerbe. Maître Jansen annonce donc à Adrian qu’il est disqualifié, car il est interdit de participer en solo. Adrian en pleure de déception. Cependant, un solide gaillard, un adulte répondant au nom de Richard Aldana, avec une tête de gangster, vient lui aussi d’apprendre qu’on ne participe au tournoi qu’en duo. Il est pourtant venu dans la cité avec l’unique – mais curieuse – intention de gagner la coupe des rois. Il propose donc à Adrian une alliance de circonstance, tout en ayant bien conscience qu’il gagnera les combats quasiment tout seul. Aldana trouve cette idée encore meilleure quand il s’aperçoit que Marianne est une pure bombasse…





2 commentaires:

  1. La BD est excellente. Et ceci de façon totalement subjective. Un très bon dessin, une chouette histoire, des personnages ça-comme et un découpage fameux. Les autres je ne sais pas mais moi j'adore.

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    1. Je connais pas encore la BD mais l'animé est vraiment génial, les personnages et le ton général de la série sont excellents. Perso je suis fan et il faut que je découvre la BD.

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