Ce dictionnaire propose pas moins de 500 yôkai (créatures surnaturelles au Japon, fantômes, monstres, créatures célestes, ogres...) sur plus de 500 pages. Le fruit d’années de notes et de recherches de la part de Shigeru Mizuki, véritable passionné de ces êtres imaginaires, profondément ancrés dans la culture populaire du Japon et de ses régions. Un amour qui se ressent particulièrement à travers les splendides illustrations qui accompagnent les textes, renseignés et amusants, qui présentent ces monstres. Chaque page se compose d’un dessin du yôkai et d’un texte explicatif sur l’origine de la légende ou sur l’histoire qui entoure le yôkai. Vous découvrirez Akanamé, qui lèche la crasse dans les salles de bains désertes, Dorotabô, qui surgit de la boue des rizières, Iso Onna, créature marine qui recouvre les pêcheurs endormis de ses longs cheveux ou encore Kuroté, yôkai taquin qui caresse les fesses de ceux qui vont aux toilettes... On retrouve bien sur des créatures plus connues de par chez nous comme le kirin, le tengu ou les kitsune.
«L’histoire des yôkai est tout à fait réelle, expliquait, en 2007, un Mizuki farceur à son éditeur français, Jean-Louis Gauthey (Cornélius), sous l’œil des caméras d’Envoyé spécial. Les légendes en parlent depuis longtemps au Japon. Les plus matérialistes ne peuvent pas le savoir, mais les yôkai existent. On peut sentir leur présence dans les zones d’ombre des maisons. De nos jours, l’électricité a tout gâché. Pour les sentir, il faut aller dans la montagne ou les forêts, ils fuient les ampoules et ne supportent que l’éclairage traditionnel des lanternes.»
«L’histoire des yôkai est tout à fait réelle, expliquait, en 2007, un Mizuki farceur à son éditeur français, Jean-Louis Gauthey (Cornélius), sous l’œil des caméras d’Envoyé spécial. Les légendes en parlent depuis longtemps au Japon. Les plus matérialistes ne peuvent pas le savoir, mais les yôkai existent. On peut sentir leur présence dans les zones d’ombre des maisons. De nos jours, l’électricité a tout gâché. Pour les sentir, il faut aller dans la montagne ou les forêts, ils fuient les ampoules et ne supportent que l’éclairage traditionnel des lanternes.»
Ce dictionnaire est indispensable pour déchiffrer les nombreuses références aux yôkai que ce soit dans les manga, dans la littérature, ou au cinéma. Un livre très intéressant pour peupler des campagnes qui ont pour cadre le Pays du Soleil Levant ou tout autre lieu y ressemblant (Rokugan ???)... Moi je suis un gros fan de culture Japonaise, même si je n'ai encore mené aucune aventure dans ces contrées là, le Japon imbibe mes influences imaginaires au même titre que les Comics US par exemple...
Et pour aller plus loin dans les monstres et légendes d'Asie et couvrir un spectre encore plus large (c'est le cas de le dire), je vous conseille aussi le catalogue d'exposition "Enfers et Fantômes d'Asie". Un superbe ouvrage de 276 pages publié à l'occasion de l'exposition "Enfers et fantômes d'Asie" au Musée du quai Branly - Jacques Chirac du 10 avril 2018 au 15 juillet 2018. Fantômes vengeurs et affamés, spectres de la jungle et vampires sauteurs... Le monde asiatique de l'horreur est peuplé de créatures fantastiques. Les supplices et les revenants des enfers ont traditionnellement inspiré la peinture bouddhique, cependant, c'est à travers des récits populaires, adaptés au théâtre puis au cinéma, que les spectres d'Asie sont apparus. Souvent, ces esprits se manifestent pour réparer une injustice, accomplir un destin interrompu ou, tout simplement, raconter leur histoire. Enfers et fantômes d'Asie propose une anthologie de récits richement illustrée d'œuvres phares, des premiers siècles à la «pop culture», et montre qu'au-delà de l'horreur, les arts ont permis aux vivants de construire une relation avec les défunts.
Et pour aller plus loin dans les monstres et légendes d'Asie et couvrir un spectre encore plus large (c'est le cas de le dire), je vous conseille aussi le catalogue d'exposition "Enfers et Fantômes d'Asie". Un superbe ouvrage de 276 pages publié à l'occasion de l'exposition "Enfers et fantômes d'Asie" au Musée du quai Branly - Jacques Chirac du 10 avril 2018 au 15 juillet 2018. Fantômes vengeurs et affamés, spectres de la jungle et vampires sauteurs... Le monde asiatique de l'horreur est peuplé de créatures fantastiques. Les supplices et les revenants des enfers ont traditionnellement inspiré la peinture bouddhique, cependant, c'est à travers des récits populaires, adaptés au théâtre puis au cinéma, que les spectres d'Asie sont apparus. Souvent, ces esprits se manifestent pour réparer une injustice, accomplir un destin interrompu ou, tout simplement, raconter leur histoire. Enfers et fantômes d'Asie propose une anthologie de récits richement illustrée d'œuvres phares, des premiers siècles à la «pop culture», et montre qu'au-delà de l'horreur, les arts ont permis aux vivants de construire une relation avec les défunts.
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