vendredi 28 juillet 2023

Idées diverses pour le Multivers, Commorragh, Atlantide Maudite, Melniboné, Menzoberranzan...

Dans Warhammer 40000, la Toile, qu’on appelle parfois la Dimension Labyrinthique, n’en est toutefois pas une à proprement parler. C’est un labyrinthe dressé entre l’univers matériel et le Warp ; elle fait partie des deux sans être totalement liée à l’un ou à l’autre. On la décrit souvent comme un réseau incroyablement complexe d’artères et de capillaires formant un dédale de tunnels luminescents, comme une tapisserie dont la trame serait autant de passages tendus entre le Warp et l’univers matériel. Une telle comparaison est bien évidemment approximative, car la Toile est un ouvrage qui s’étend au-delà des dimensions. Quoi qu’il en soit, elle est un lien entre le monde réel et les masses tourbillonnantes du Warp, une ouverture semblable à la surface d’un miroir, ou à un suaire drapant une chose abominable.

La Toile est l’œuvre des Anciens, qui lui donnèrent naissance afin d’être en mesure de se rendre sur leurs planètes les plus lointaines sans avoir à traverser les courants capricieux du Warp.




Commorragh est sise au cœur de la Toile. Ceux qui n’osent prononcer son nom la nomment simplement la Cité Crépusculaire. Elle est si vaste que la comparer à la plus faramineuses des cités de l’espace réel revient à comparer une montagne à une termitière. Ses dimensions sont inconcevables et impossibles à mesurer avec des moyens conventionnels, et sa population dépasse celle de plusieurs systèmes réunis. Commorragh est en réalité un vaste conglomérat de royaumes et de métropoles reliés entre eux par des portes et des chemins secrets. Elle s’accroche à la Toile comme une tumeur bouffie dont les métastases s’étendent sur de vastes pans de cet antique réseau. Ses noyaux de population sont en fait disséminés à travers la galaxie, à des milliers d’années-lumière les uns des autres. Il est pourtant possible de se rendre de l’une à l’autre très rapidement en empruntant des portails dérobés, car grâce à la Toile, les distances ne signifient rien.

Au sein de la Toile, Commorragh apparaît comme une entité aux dimensions impossibles, un royaume dont les proportions contradictoires ravagent la santé mentale de ceux qui le contemplent. Des milliers de navires accostent quotidiennement à ses docks, car les Drukharis sont bien plus nombreux que ce que leurs cousins des Vaisseaux-Mondes suspectent. Et ils ne sont pas seuls, car Commorragh abrite bien des espèces extraterrestres de mercenaires, de chasseurs de primes et de renégats prêts à risquer leur âme afin de s’approprier une parcelle des richesses de la cité.

Les origines de Commorragh remontent au zénith de la race Aeldari, des milliers d’années avant que l’Humanité ne soupçonne même son existence, car elle ne se situe pas dans le monde matériel mais dans la Toile, un univers parallèle qui renferme des formes de vie mystérieuses.

L’espace autour de Commorragh est strié de sillages lumineux tandis que les vaisseaux interstellaires vont et viennent entre les docks et les portails qui les entourent. Ces derniers sont tantôt petits et luisant d’une faible lumière, tantôt immenses et étincelants. Ces derniers sont suffisamment vastes pour laisser passer toute une flotte de vaisseaux pirates. Il est vain de tenter d’embrasser du regard la cité qu’ils desservent. Chaque nouvelle ziggourat de spires et de gratte-ciel semble plus grande que la précédente, et s’étend au-dessus d’un tissu urbain dont l’anarchie est tempérée par une beauté froide et inquiétante. Des vaisseaux ornementés sont amarrés par le biais de champs électromagnétiques crépitants aux profusions de quais aux formes baroques qui jaillissent des tours. C’est ainsi que la Cité Crépusculaire suinte constamment de corruption et la répand à travers l’univers.

Commorragh était à l’origine le plus grand port de la Toile. Les flottes qui y mouillaient étaient capables d’intervenir rapidement sur les planètes les plus vitales des Aeldaris. À cause de cette position stratégique, la cité était considérée comme le lieu le plus important de la Toile, à tel point qu’aucune faction de l’empire Aeldari n’y avait préséance. C’est précisément à cause de cette autonomie et du fait qu’elle ne dépendait pas de la juridiction des grands conseils des Aeldaris de cette époque que Commorragh devint un repaire d’activités illicites. La cité s’étendit de façon exponentielle sous l’apport de richesses incommensurables. Elle finit par englober d’autres ports de la Toile, des domaines privés et des fédérations secondaires, sans jamais sembler se satisfaire des richesses et de l’influence qu’elle s’appropriait.




Désormais, Commorragh est un amoncellement de contradictions architecturales et d’anomalies stellaires. Par nécessité, ses palais se sont développés verticalement et forment des conglomérats semblables à des ensembles d’épines s’élevant à la recherche de quelques rais de lumière. Ces spires sont reliées entre elles par des centaines d’arches et de ponts, et surmontées de structures argentées qui brillent d’une énergie inépuisable. Les sérails des Drukharis s’élancent à l’assaut des cieux mais plongent également dans les profondeurs du néant, car chaque année, la cité ronge un peu plus la dimension parallèle dont elle est l’hôte.


Les "Eldars Noirs" ou "Drukhari" désignent une partie du peuple Eldar s'étant totalement abandonné aux forces corruptrices du Chaos après la chute de leur civilisation. C'est une race décadente et corrompue, dont la civilisation agonisante a pour centre Commorragh. Les Eldars Noirs se nourrissent des âmes et de la mort de leurs victimes, qui leur accordent leur pouvoir et accroît leur longévité. Ils ont besoin sans cesse de la force vitale des autres êtres vivants, qu'ils extraient par le biais de la souffrance qu'ils infligent par tous les moyens imaginables. Hédonistes et déviants, l'art d'infliger la souffrance est devenu au centre de leur culture, de leur existence et de leurs plaisirs. Cette obsession va parfois jusqu'à retourner la souffrance contre leur propre corps, ou à manipuler la chair de manière générale dans des cérémonies macabres n'ayant de sens que pour eux-même; ou bien encore en manipulant le Warp pour créer des monstres nés des cauchemards des mortels.Leur esclaves ne sont cependant pas toujours voués aux tortures. Parmi eux, les guerriers les plus accomplis peuvent être choisis pour des combats d’arènes contre d'autres créatures voir des combattants eldars noirs, à des seules fins sportives ou ludiques.

Les sites Lexicanum et Omnis Bibliotheca sont toujours des sources d'informations géniales concernant Warhammer 40000.
Plus sur Commorragh ici et sur la Toile là.
Pour en savoir plus sur les Eldars Noirs, ici.

Je vois Commorragh comme une Cynosure version sombre, très sombre, une gigantesque et très SF Melniboné ou Menzoberranzan et ses Eldars Noirs sont des êtres pervers et pervertis, voués à des cultes sombres et décadents comme le sont les Drows ou les Melnibonéens.

C'est un lieu d'aventures hautement dangereux où les PJ risque un destin cruel et funeste et c'est un lieu de perversions où les PJ doivent faire preuve d'énormément de subtilité et laisser libre cours à leur côtés les plus sombres pour s'y frayer une place où au moins un court chemin si ils n'ont d'autres choix que de s'y rendre. C'est aussi un endroit formidable pour tous les aventuriers et mercenaires avides de fortunes et qui recherchent des missions sans trop se poser de cas de conscience. C'est également un lieu de commerce où vous trouverez surement votre bonheur si ce que vous souhaitez est illicite ailleurs dans le Multivers ou de nature impie.

Je vois là un lieu intéressant pour mon Multivers, en abaissant fortement le curseur Warhammer 40000 et en augmentant légèrement le curseur Drows et plus fort le curseur Moorcock, mais comment situé cela par rapport à l'Atlantide Maudite ? Car bien évidemment que le peuple dépravé de Commorragh entretient des relations avec les rois sorciers et les différents souverains de cette version sombre et décadentes de l'autrefois glorieuse Atlantide. Peut-être tout simplement car les deux sont de hauts lieux d'échanges et de commerces du Multivers où toutes les marchandises que vous ne trouverez pas ailleurs, qu'elles soient licites ou pas, sont à votre portée dans ces deux lieux, pour peu que vous payez le prix. L'esclavagisme est également un point d'échange très fort, tout comme les plaisirs les plus tordus... Qui fournit qui ? Qui échange quoi ?...

Les deux lieux ont également en commun d'être fortement soumis aux influences d'entités cosmiques et de sombres déités qui propagent leurs sombres desseins et leur influence malsaine à travers nombres de cultes et d'artefacts facilement trouvables sur les étals des commerçants.

Il y a surement des liens à trouver également avec Malekith et l'Exif, je me plongerez dans tout ça dans les prochaines semaines, Commorragh est en tout cas un lieu fortement intéressant pour lier beaucoup de mes contextes et de mes campagnes en regardant du côté obscur.

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