vendredi 27 janvier 2023

Inspiration - Chainsaw Man

J'ai regardé récemment la première saison de Chainsaw Man, l'adaptation par le studio MAPPA du manga éponyme de Tatsuki Fujimoto, l'auteur de Fire Punch. Les événements de l'histoire se déroulent en 1997, dans une chronologie alternative où par exemple l'Union soviétique existe toujours, cela tombe bien puisque je suis friand de ce type de concept pour mes campagnes et toutes nouvelles idées sont toujours les bienvenues, alors petit résumé de cette oeuvre pleine de matières intéressantes à recycler.




Après la conclusion de la première partie du manga fin 2020, l'adaptation en animé propose une première partie de 12 épisodes.

L'adaptation d'un manga en animé est toujours un grand moment. Un moment d'attente fébrile en priant que le résultat soit à la hauteur et l'animation réussie. Il faut aussi se tenir à l'affût de l'annonce du casting de doublage (élément central dans la communication des animés au Japon). Si les premiers visuels révélés par le studio MAPPA, studio derrière Dororo, Kids On The Slope, la dernière saison de L'Attaque des Titans ou encore Jujutsu Kaisen, avaient déjà su convaincre les foules, le résultat final s'est avéré encore plus réussi.

Le manga :

Chainsaw Man, c'est donc un manga écrit par Tatsuki Fujimoto, qui a proposé en décembre 2018 un shonen complètement barré à l'humour noir et cynique comme on l'aime.




Chainsaw Man se déroule dans un monde où les démons existent et peuvent s’en prendre à la population. On y suit les aventures de Denji, parfait exemple du raté, un peu crétin et qui vit une existence misérable, obligé de rembourser les dettes contractées par son père avant sa mort, ce qui le pousse à devenir chasseur de démons. Pourtant, son seul compagnon, sa seule source de réconfort, est aussi un démon du nom de Pochita. Trahi et laissé pour mort, Denji va fusionner avec Pochita pour devenir Chainsaw Man, un démon tronçonneuse, découpant tout sur son passage. Recruté par la suite dans un bureau de chasseurs de démons et hypnotisé d'amour (et d’envie sexuelle) par la magnétique Makima, Denji s'apprête à vivre une année très mouvementée car dans ce monde, les plus grandes peurs des gens prennent toujours forme, et face à cette menace sans fin, seuls résistent les chasseurs de démon de la Sécurité Publique.




Ce qui frappe d’emblée avec Chainsaw Man, c'est la violence totalement jubilatoire qui s'échappe de cet univers urbain : des boucheries à n'en plus finir, un humour adolescent qui tabasse, des chara-designs très classes, un côté impitoyable dans la mise à mort des personnages principaux... Pour autant, après sa vision psychotique d’une humanité post-apo aux abois, voilà que Fujimoto met les deux pieds dans le plat de la subversion en matraquant les codes rigides du shonen nekketsu pour offrir un regard impitoyable sur l’univers de la chasse aux démons. Ce modèle vous est très certainement familier, puisque l’industrie de la japanimation en gave ses lecteurs depuis de nombreuses années, répétant ad nauseam un processus qui semble déjà vieux comme le monde, mais dont le public reste toujours friand, comme le témoigne le succès de My hero Academia et consorts… Ainsi, voir des mangas comme Chainsaw Man débarquer avec la volonté de chambouler les codes en proposant un héros bien loin d’être héroïque, ça fait du bien.




Chainsaw Man apparaît d’entrée comme un plaisir à analyser, à disséquer, l’artiste n’hésitant pas à balancer ses influences, qu’il s’agisse d’une tronçonneuse héritée du cinéma bis américain, d’un sens de la mise-en-scène rappelant Tsutomu Nihei (BLAME!), d’un mal-être (adolescent) digne de celui dépeint par Inio Asano, d’un bestiaire de créatures dont certaines ne sont pas sans rappeler le travail de Mike Mignolia, et ce jusqu’à une citation aussi épique qu’incongrue de Sharknado, enfin, certaines représentations du héros rappellent le trait de Q Hayashida sur Dorohedoro. L'influence cinématographique est donc prédominante dans Chainsaw Man, qui enchaîne sans répit références et compositions de cases dignes d'un film de Tarantino. Le mélange d'influences fonctionne, et offre un univers dont la graphie générale est finalement une immense lettre d’amour au cinéma.

Un autre point marquant du manga est sa vision de la mort. La précision chirurgicale avec laquelle le mangaka montre la mort sous tous ses angles, dévorant tout ce qui se trouve autour des protagonistes, provoque une sensation à la fois effrayante et fascinante, comme si Fujimoto aimait mettre le chaos dans son propre univers en massacrant à tour de bras tout son théâtre de marionnettes. Simple envie de faire mourir gratuitement ? Que nenni ! Cette vision impitoyable de la société n’est finalement qu’un miroir de la société japonaise et de ses burn-out à répétition, ici représenté par le fait que le service de traque des démons soit un service… public et étatique. Nos fiers combattants ne sont ici que de simples fonctionnaires, désireux de se faire un peu d’argent malgré les risques, et que la mort attend à chaque coin de rue.

Pourtant, malgré le chaos apparent, un point notable est que le monde créé par l’artiste s’avère très ordonné et régi par des règles strictes, dont il ne diverge que rarement et qui, justement, emprisonnent les personnages. Tout repose ainsi sur la notion de "contrat". Avec les yakuzas que Denji doit rembourser, ou avec les démons, lesquels prêtent leurs pouvoirs aux humains contre diverses contreparties, étant entendu que plus un individu recherche un pouvoir puissant, plus il devra sacrifier des choses précieuses à ses yeux pour l’obtenir.




Un tel concept possède un fort potentiel malsain et horrifique, puisque nous imaginons aisément quel genre de contreparties des démons pourraient demander. D’autant plus que Fujimoto se montre rapidement versé dans le "body horror", une forme horrifique reposant sur l’altération du corps humain que nous retrouvons notamment dans les premiers films de David Cronenberg et pouvant donner des résultats particulièrement perturbants. Le design des personnages participe à cet effroi constant, en présentant des chasseurs de démon souvent blessés et mutilés, et dont les stigmates peuvent tout autant provenir de leurs combats que des contrats passés.




Sa publication dans le Shônen Jump constitue une surprise, même si elle souligne aussi une évolution de sa ligne éditoriale, et se situe ainsi dans une continuité. Nombre de séries publiées dans le magazine impliquent de la violence, mais celle-ci s’exerce le plus souvent de manière ciblée et limitée. Seuls les personnages directement impliqués dans l’action vont en souffrir, et lorsque l’un des principaux protagonistes meurt en raison de cette violence, sa disparition se fait traditionnellement de manière épique. En outre, nous trouverons fréquemment des moyens de restaurer l’intégrité physique des victimes de cette violence (en dehors des antagonistes), voire même de les ressusciter (Dragon Ball a fait école). Les personnages ne ressortiront pas spécialement traumatisés par leur expérience. Paradoxalement, cette violence peut donc être qualifiée d’inoffensive. Cela n’a pourtant pas toujours été ainsi, preuve en est que le Shônen Jump a un temps hébergé le travail de Go Nagai, pour qui "la violence doit choquer afin d’être porteuse de sens".

Tout participe dans Chainsaw Man à créer un malaise de tous les instants. Avant même l’apparition de Chainsaw Man, Denji mène une vie de misère, où survivre chaque jour s’apparente à un miracle, et où, à seulement 16 ans, il a vendu plusieurs de ses organes. Une situation aucunement liée à la présence des démons, mais bien à celle des yakuzas et des dettes contractées par son père. Ce qui la rend finalement crédible, Chainsaw Man n’est pas la seule œuvre décrivant les systèmes d’usure japonais, et la vente d’organes pour subvenir à ses besoins n’a malheureusement rien d’un mythe dans de nombreux pays. Au contraire, ici, l’aspect fantastique, la présence de démons, représente pour Denji une porte de sortie, en lui fournissant un compagnon d’infortune et une maigre source de revenus. Là où les démons représentent plutôt la source de tous leurs maux pour la majorité des personnages. Le bonheur de Denji fait donc le malheur de n’importe quelle autre personne dans son monde, mais parce que lui n’a jamais rien possédé que les démons auraient pu lui prendre.

Denji rêve d’un meilleur quotidien, ce qui pour lui passe par des petits bonheurs simples : une tartine avec quelque chose dessus, ou se rapprocher d’une personne de sexe féminin. Ce dernier point l’obsédant, plus parce que symbolisant une "vie normale" que pour une question de libido. Et il n’est pas dit que les femmes qu’il croisera dans son périple se révéleront à la hauteur de ses fantasmes.

L'animé :




Les douze épisodes réalisés par MAPPA sont l'occasion de rappeler la qualité d'animation proposée par le studio, un compromis efficace entre CGI (computer generated imagery, pour dire animation 3D) et animation traditionnelle, donnant un mix convaincant, que ce soit durant les affrontements ultra dynamiques comme dans les scènes de vie plus calmes.




Certaines des scènes les plus attendues pour leur adaptation n’auront pas déçu les fans, même si quelques-uns reprocheront un petit manque de folie dans la manière de mettre en scène certains affrontements. MAPPA reste dans les clous avec cette adaptation, sans trop se compromettre en tant que studio à suivre, et offre un spectacle sanglant et épique, qui manque peut-être d’un peu de piment.




D'ailleurs, quand on parle d'animation, impossible de ne pas mentionner la performance du studio qui a consisté à offrir non pas un seul (comme il est d'usage dans la quasi totalité des animés) mais bien douze génériques de fin différents. L'occasion de découvrir le génie de MAPPA à l'œuvre, allant autant dans l'hommage aux œuvres de Maurits Cornelis Escher (célèbre illustrateur ayant notamment conçu ce dessin des escaliers infinis) que dans le déjanté.

Le rendu final est accompagné de la bande son dantesque de Kensuke Ushio, un mélange incisif de sons électroniques qui fracasseront les oreilles les plus sensibles, et qui correspond parfaitement à l’ambiance sonore déjantée que l’on attendait.




L’anime de Chainsaw Man conclut donc sa première salve avec les honneurs, et l'on espère une deuxième partie de la même qualité, surtout quand on sait quelles aventures attendent Denji...

Je me suis régalé en tous cas et il y a tellement d'idées à récupérer (ne serait-ce déjà que le concept de services publics de chasse aux démons), pour agrémenter un peu plus mon univers rôlistique...




Sur Wikipédia en résumé :

Univers

L'histoire se déroule dans un monde où les démons naissent des peurs humaines. Les démons sont généralement dangereux et malveillants, leur pouvoir étant proportionnel à la peur qu'ils suscitent. Cependant, les humains peuvent conclure des contrats avec eux pour utiliser leur pouvoir, et il existe des individus spécialisés dans leur chasse et leur emploi, appelés Devil Hunters. Les démons sont originaires de l'Enfer et existent dans un cycle entre la Terre et l'Enfer : ils migrent vers la Terre lorsqu'ils sont tués en Enfer, et vice-versa. En Enfer habitent des démons extrêmement puissants appelés Primal Fears, qui n'ont jamais été tués. Le transit entre les plans semble être supervisé par le Hell Devil.

Un démon peut, dans certaines conditions, habiter le corps d'un humain mort, acquérant certains de ses souvenirs et de sa personnalité ; une telle créature s'appelle un Fiend. Les démons qui ont naturellement une forme humanoïde sont dits bienveillants envers les humains. Les événements de l'histoire se déroulent en 1997, dans une chronologie alternative où l'Union soviétique existe toujours, et de nombreux événements tels que l'Holocauste semblent ne pas s'être produits.

Denji est un jeune homme sans argent qui travaille comme Devil Hunter auprès d'un mafieux. Avec l'aide de Pochita, son chien-démon-tronçonneuse, il continue de rembourser les dettes de son père. Cependant, après s'être fait trahir, il fusionne avec Pochita et devient homme-tronçonneuse. En échange, son ami lui demande de réaliser son rêve de vivre une vie simple. Grâce à ce nouveau pouvoir, Denji est recruté par le gouvernement pour rejoindre une section spéciale pour traquer les démons, notamment le Démon-Flingue, l'une des plus puissantes créatures.

Résumé détaillé

Au Japon, dans un univers proche du nôtre, hommes et démons se côtoient. La plupart des créatures sèment la terreur partout où ils passent et il est fréquent de faire appel aux "Devil Hunters", des humains, chargés de les éliminer. Denji est un jeune adolescent qui exerce cette activité à l'aide de Pochita, un démon proche d'un chien avec une tronçonneuse en guise de truffe, avec lequel il a passé un pacte pour rembourser les dettes de son père. Ce dernier crût bon d'échapper à ses usuriers en se suicidant, mais les yakuzas exigèrent que son fils leur verse la somme que son paternel leur devait. Dès lors, Denji effectue divers petits boulots et traque les démons en espérant un jour, vivre une vie tranquille loin de ses créanciers.

Une nuit, le chef des yakuzas le trahit. Les bandits ont eux aussi conclu un contrat avec un démon, le Démon-Zombie, qui transforme tous ceux qu'il touche en mort-vivant. Découpés en morceaux, Denji et Pochita finissent jetés dans une poubelle. Un peu du sang de l'humain coule alors dans la bouche de démon, le réanimant, et celui-ci propose un nouveau pacte à Denji : lui donner son cœur pour qu'il vive cette vie simple dont il rêve depuis toujours. De nouveau en vie, Denji se rend compte qu'une cordelette pend au milieu de son torse. En la tirant, il devient un être mi-humain, mi-démon, doté d'une tronçonneuse en guise de tête et sur les avant-bras. Il en profite pour massacrer le Démon-Zombie et les mafieux avant qu'une équipe gouvernementale ne débarque sur les lieux. En échange de sa coopération, Makima, leur cheffe (dont Denji tombe immédiatement amoureux) lui propose de rejoindre une unité expérimentale, la Section Spéciale 4, pour traquer le Démon-Flingue, l'un des plus puissants démons. Si Denji réussit, elle réalisera n'importe lequel de ses vœux. Accompagné d'autres Devil Hunters comme Aki, Himeno et Kobeni ainsi que de Power (l'hominidémone du sang), l'adolescent se lance donc à sa poursuite.

Après quelques chasses contre des démons mineurs, l'équipe est attaquée par des assassins qui cherchent à enlever Denji. Leur chef n'est autre que le petit-fils du chef des yakuzas, Samourai Sword, qui possède la même faculté que l'adolescent, à ceci près qu'il est un homme-katana. Himeno, par amour pour Aki, se sacrifie pour sauver les quelques survivants et décision est prise que Denji et Power soient entraînés par Kishibe, le plus puissant des Devil Hunters pour riposter face à une nouvelle attaque. Avec l'aide d'autres hominidémons comme Bean, l'homme-requin, l'hominidémon Violence et les démons, Ange et Araignée, Samourai et son équipe sont mis hors d'état de nuire. Dans son debrief, Makima explique que leur cheffe, Akane Sawatari, s'est "suicidée" sans donner plus d'explication que le Démon-Flingue souhaitait le cœur du démon-tronçonneuse. De plus en plus attiré par Makima, Denji rencontre une adolescente de son âge, Reze, dont il tombe également amoureux. Il passe son temps dans le café où elle travaille jusqu'à une nuit où ils entrent par effraction dans un lycée. Reze lui propose alors de partir loin de tous ses problèmes, mais Denji refuse avant qu'elle ne lui révèle qu'elle aussi est une assassin dotée de pouvoirs explosifs. Malgré de nombreux morts du côté des Devil Hunters, Denji réussit à la capturer avant de la laisser s'enfuir, lui demandant de se retrouver au café. Reze est cependant tuée par Makima en cherchant à le revoir. Peu après, Denji est placé sous surveillance par Makima, persuadée que des assassins des États-Unis ou de la Chine ne vont pas tarder à tenter leur chance. De son côté, Aki apprend auprès du Démon-Ange que les démons suivent un cycle de réincarnation entre l'Enfer et la Terre tant qu'ils inspirent la peur chez les hommes. S’ils n'ont aucun souvenir de l'Enfer, l'Ange lui explique qu'après avoir interrogé les démons de la section spéciale, le bruit d'une tronçonneuse est le seul dont ils se souviennent avant leur mort. Les tueurs que sont Quanxi, le Père Noël et la Maîtresse font leur apparition, avec pour objectif de leur pays respectif de capturer Denji, provoquant un véritable carnage à Tokyo. La Maîtresse envoie tout le monde en Enfer où assassins comme Devil Hunters doivent faire face au Démon-Enfer qui tue la plupart des forces en présence. Makima réussit à sauver les quelques survivants et Denji tue la Maîtresse avec l'aide de Quanxi.

À la suite de cette nouvelle tentative, Aki demande à ce que Denji et Power (dont il a la charge depuis le début) ne participent plus aux missions. Il est cependant obligé d'accepter en découvrant que leur prochain objectif n'est autre que le Démon-Flingue. Makima lui explique que le Démon est déjà mort et que certains pays en possèdent des morceaux. Il s'agit d'armes de destruction massive et leur but est d'en voler une pour renforcer la puissance japonaise. Juste avant la mission, Aki, accompagné de l'Ange, renouvelle sa demande à Makima de protéger Denji et Power à n'importe quel prix. Sa Cheffe demande alors subitement à ses deux agents d'exécuter sans ordre sans qu'ils ne puissent rien y faire tandis que le Président américain conclut un pacte avec le Démon-Flingue pour tuer Makima dont l'identité réelle est le Démon-Domination. Malgré des milliers de morts, rien n'arrive à la tuer. Denji est ensuite attaqué par Aki, transformé en Démon-Flingue et est obligé de le tuer. Plusieurs jours plus tard, Denji croise Makima (dont il ne connaît pas l'identité réelle) qui l'emmène dans son appartement. Fatigué de devoir prendre des décisions trop lourdes de conséquences, l'adolescent lui demande de réaliser son souhait et de devenir son chien. Makima accepte et tue Power qui venait souhaiter l'anniversaire de Denji. Le Démon-Domination lui explique qu'il souhaitait le briser psychologiquement pour s'emparer de son pouvoir. Makima lui révèle également que la mort de son père n'est rien d'autre qu'une mascarade de son esprit, tué en état de légitime défense lorsque ce dernier tenta de s'en prendre à Denji quand il était enfant. Les Yakuzas profitèrent alors de la situation pour faire de Denji leur homme à tout faire.

Un peu plus tard, Kishibe, soupçonnant Makima de trahison depuis longtemps, lance un assaut contre elle. L'ex-cheffe demande de l'aide à Denji qu'elle nomme "Chainsaw Man" et explique à Kishibe qu'elle souhaite créer un monde parfait grâce à lui, car les démons dévorés par le démon-tronçonneuse sont définitivement effacés de la mémoire des hommes. L'affrontement entre Chainsaw Man et les forces spéciales prennent des proportions gigantesques, mais la puissance du démon diminue au fur et à mesure que les humains commencent à lui vouer de l'admiration. Power est ressuscitée temporairement et sauve Denji avant de succomber à ses blessures lui faisant promettre d'éduquer le futur démon du sang. Kishibe réussit à mettre Denji à l'abri en lui faisant comprendre que Makima le traquera où qu'il soit, mais Denji réussit à la tuer en comprenant qu'elle reconnaît les gens à leur odeur et que, depuis leur rencontre, seule celle de Chainsaw Man l'intéresse. Pour l'empêcher de se régénérer, Denji la mange sous la forme de divers plats. Le plan fonctionne et quelques jours plus tard, Kishibe lui présente Nayuta, le nouveau Démon-Domination, ressuscité sans souvenirs de sa vie passée. Kishibe le charge de son éducation et Pochita lui demande d'aider Nayuta à créer son monde parfait en construisant une relation d'égale à égale. L'arc se conclut sur Denji, devenu lycéen, s'apprêtant à combattre un démon.

Univers

L'univers de Chainsaw Man est proche du nôtre à l'exception des démons qui y habitent. Pour les traquer, les gouvernements font appel aux Devil Hunters, présents dans tous les pays chargés de les mettre hors d'état de nuire.

  • Démon : Dans l'univers de Chainsaw Man, les démons font partie du quotidien de l'humanité. Chacun est désigné par le terme "Démon" et un nom désignant son concept ainsi que son pouvoir. Plus un démon est craint, plus il gagne en puissance, à l'inverse, plus il est admiré, plus il en perd. Leur apparence prend des formes diverses et variées, voire grotesque, car n'importe quoi peut devenir un démon (le premier visible est le Démon-Tomate). La plupart sont de nature maléfique, parfois neutre ou même amicale dans certains cas. Tous ont en commun de se nourrir de sang et de pouvoir passer des pactes avec des humains. Il s'agit généralement d'un nombre d'années en vie humaine avant ou à chaque utilisation du pouvoir du démon. Les plus puissants passent généralement leur contrat avec des chefs d'État, car la vie de plusieurs milliers d'individus est requise pour activer leur pouvoir. D'autres ont des demandes particulières ou des affinités comme un type d'humain. En cas de non-respect par l'une ou l'autre partie, l'humain ou le démon meurt. Il peut arriver que le démon refuse d'utiliser ses pouvoirs si son adversaire lui est supérieur, s’il est contrarié ou si le contrat ne permet pas d'utiliser ses capacités complètes. Dans ce cas, il peut être immédiatement renégocié, le plus dangereux est de se donner entièrement pour que le démon apparaisse et déploie sa pleine puissance. Si n'importe qui peut passer un pacte avec eux, peu d'humains s'y risquent à l'exception des Devil Hunters, qui voient leurs capacités décuplées pendant leur mission. En revanche, le coût à payer est élevé et il n'est pas rare que, même jeune, il ne leur reste que quelques années voire mois à vivre. Les démons semblent profondément individualistes et ne voient aucun problème à tuer leurs congénères. Ces créatures suivent un cycle de réincarnation entre l'Enfer et la Terre. Lorsqu'elles sont tuées, leur vie recommence dans l'un ou l'autre monde sans souvenirs de leur vie passée. Les démons sont intrinsèquement liés à l'humanité et ne disparaissent jamais complètement tant que quelqu'un croit en leur existence. Leur plus grande crainte est d'être dévorés par Chainsaw Man, le démon-tronçonneuse, qui fait disparaître définitivement leur nom de la mémoire des hommes et de ce fait, les tue définitivement.
  • Devil Hunter : Comme leur nom l'indique, les Devil Hunters sont des humains chasseurs de démons. Ils sont employés dans tous les pays et représentent le principal rempart contre les forces surnaturelles. Il est fréquent qu'ils passent un contrat avec un, voire plusieurs démons pour les aider dans leur tâche. Certains chasseurs gardent également secret le nom des créatures avec lesquelles ils ont passé un contrat. Compte tenu de la dangerosité de leur mission, leur espérance de vie est courte même avec leur allié démoniaque. De ce fait, peu de gens souhaitent entrer dans ce corps de métier. Au Japon, la plupart portent un costard quel que soit leur sexe et agissent en binôme dans le secteur public. Ils sont ensuite regroupés au sein de diverses unités avec un chef référent. Leur autre fonction est de servir les besoins de leurs pays respectifs et ils sont considérés comme des assassins aux yeux des autres patries. À l'inverse, la collaboration peut être également envisagée. Les démons, hommes-démons ou les hominidémons peuvent être également inclus dans leurs rangs tant qu'ils montrent un minimum d'intelligence. En cas de désertion, leur statut redevient celui de cible à abattre.
  • Hominidémon : Les hominidémons sont des démons ayant rejoint la Terre via un corps humain récemment décédé. Parfois, ces démons se remémorent la vie du corps qu'ils ont emprunté, ce qui les rend plus dociles que leurs congénères. Les hominidémons peuvent aussi rejoindre les Devil Hunters pour éviter d'être traqués. À l'exception de leur tête qui trahit leur nature (cornes, mandibule, yeux supplémentaires, etc.), rien ne les distingue d'un homme normal. Tout comme les démons, ils se nourrissent de sang pour se régénérer, possèdent une force phénoménale et peuvent se transformer brièvement en leur forme démoniaque pour certains.
  • Homme-Démon : Hybride extrêmement rare né de la fusion entre un humain et un démon. Les Hommes-Démons furent dévorés par Chainsaw Man et leur nom fut oublié, mais ils continuèrent d'exister. Pour se transformer, chacun doit déclencher un mécanisme, par exemple, tirer sa cordelette pour Denji. Leur apparence est semblable les unes les autres avec une tête et des mains en forme d'objet (tronçonneuse, sabre, pistolet, etc.). Dotés d'une force herculéenne, ils doivent boire du sang pour se régénérer.




Deux autres animés dont j'essaierai de vous parler prochainement mais qui sont vraiment biens, la seconde saison de Lastman, Lastman Heroes, visible sur la plateforme de France TV, sur France TV Slash, où l'on en apprend beaucoup plus sur la Vallée des Rois, un excellent contexte de Fantasy pour du Jdr et Trigun Stampede, une nouvelle adaptation de Trigun que je viens de commencer à regarder et qui ma fois, pour le moment est plutôt pas mal.



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