vendredi 28 juin 2019

Illustrations by Slovakian artist Peter Kľúčik for THE HOBBIT (1990)

Peter Klúcik est né en 1953 à Bratislava, en Slovaquie. Il a étudié au département de graphisme et d'illustration du livre à l'Académie des beaux-arts de Bratislava en 1974-1980. Il est engagé dans les arts graphiques, la peinture, le dessin et l'illustration de livres.


Une petite histoire derrière ces illustrations

Peter Klúcik, illustrateur de longue date, a été invité à illustrer The Hobbit de JRR Tolkien peu après la chute du communisme en 1989. Pour ce projet, il a créé une quarantaine d'illustrations riches en détails qui transmettaient très bien l'atmosphère mystérieuse du livre. Mais la maison d'édition qui les a commandés n'a pas réussi à s'adapter à l'économie de marché et a perdu le droit de publier le livre. Un second éditeur s'approcha de lui, mais seulement pour la couverture du livre. Puis une troisième maison d'édition est apparue après que la Tolkien-Mania eut été incitée par la sortie en 2001 du premier film de la trilogie Le Seigneur des Anneaux, mais les droits d'auteur lui ont été refusés.

Après tout cela, Klúcik a pris une décision : il est passé de l'illustration à la peinture et depuis lors, il crée un monde fantastique d'animaux mystérieux à l'aide d'huile sur toile. Il trouve son inspiration dans les vrais animaux qu'il voit dans les livres et les documentaires télévisés, tels que les tigres, les zèbres et les rhinocéros. Il applique à ces images son imagination débridée, tordant leurs corps et jouant avec leur fourrure et leurs couleurs jusqu'à ce qu'elles se transforment en créatures nouvelles et inconnues vivant dans un environnement fantastique.

Avant de renoncer à l'illustration, Klúcik a créé des images pour environ 40 livres, notamment Pippi Longstocking d'Astrid Lindgren et Robinson Crusoé de Daniel Defoe. Mais le livre qui lui a permis d’élargir le plus son imagination et l’a amené au chemin qu’il a tracé est le dernier qu’il ait illustré: The Hobbit de Tolkien. Des écureuils poilus malfaisants mais drôles aux queues frisées sur les dragons volants, c’était une transition facile vers son monde rêvé, habité uniquement par des animaux.







2 commentaires:

  1. Je ne connaissais pas cet illustrateur. J'aime beaucoup le style qui propose une vision plus fantasmagorique de l'univers de Tolkien. Je vais essayer d'en découvrir plus sur le net.

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    1. Oui je les aimes beaucoup aussi, j'ai un autre article quelques part sur le Blog qui présente aussi des illustrations pour l'œuvre de Tolkien. Moi j'ai découvert Tolkien avec le JRTM dans les années 80 puis le film de Bakshi et les bouquins bien sur mais toujours avec une illustration médiévale fantastique assez classique voire enfantine ou onirique. J'adore les films de Peter Jackson mais à la longue je trouve l'imagerie qu'il a donné à l'œuvre trop monopolisante et vampirisante, on fini par ne plus voir l'œuvre autrement que par cette esthétique là et à la longue je trouve même qu'elle enlève une bonne partie du charme de cet univers. Je pense que ce côté un peu dark, épique et grandiloquent aurait été plus adapté au Silmarillion.

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