La Cité des nuages est dotée de tours incroyablement élevées et d'immenses places. La cité toute entière a une allure décorative. Construite plusieurs années avant la Guerre Civile Galactique en utilisant des matériaux en provenance de Miser, la première planète du Système de Bespin, la Cité des Nuages mesure plus de 16 kilomètres de diamètre et 17 kilomètres de haut, en incluant le long unipod qui se trouve sous la structure principale. Au total, la cité comporte 392 niveaux avec une immense plazza considérée comme la surface. Les niveaux supérieurs sont occupés par les hôtels, les casinos, les restaurants et autres lieux de divertissement. Les niveaux intermédiaires abritent les complexes industriels et les ouvriers de la Cité des Nuages ainsi que les bas quartiers situés aux environs de Port Town. Les niveaux inférieurs contiennent les installations de traitement du gaz Tibanna et les 3600 (les sources divergent, j'ai lu 36000 ailleurs) répulseurs qui permettent de maintenir le vaste complexe au-dessus de Bespin. Afin d'éviter que la Cité des Nuages ne soit ballottée par les vents imprévisibles de Bespin, un tunnel à vent central mesurant près d'un kilomètre de diamètre a été incorporé à la cité, afin de canaliser les bourrasques de vent et stabiliser l'ensemble. La Cité des Nuages a abrité jusqu'à 5,5 millions d'habitants incluant une vaste population d'Ugnaughts qui accomplissent la majeure partie des travaux industriels de la cité. La Brigade des Tempêtes surveille en permanence l'atmosphère de Bespin depuis la Tour de Kerros, le point le plus élevé de la Cité des Nuages, tandis que la Brigade Ailée s'occupe de la sécurité et effectue les patrouilles en Airspeeder des Nuages.
Les arrangements de niveau étaient les suivants:Niveaux 1–50 : Le quartier touristique composé d' hôtels de luxe et de casinos qui ont rendu la ville célèbre dans certaines parties de la bordure extérieure.
- Niveaux 51–100 : Zones d'habitation haut de gamme.
- Niveaux 101–120 : Bureaux administratifs.
- Niveaux 121-160 : Zones industrielles privées à la réputation tristement célèbre, connues sous le nom de Port Town.
- Niveaux 161–220 : Logement général des travailleurs de l'établissement.
- Niveaux 221–280 : Niveaux industriels.
- Niveaux 281–370 : Raffineries de gaz et quartiers des mineurs.
- Niveaux 371–392 : Contenait les moteurs répulsifs et générateurs de rayons tracteurs qui maintenaient la ville à flot et en position.
La structure principale de la ville en forme de soucoupe mesurait 16,2 kilomètres de diamètre et 17,3 kilomètres de haut. La ville flottait à 60 000 kilomètres au-dessus du noyau de la planète, qui était une géante gazeuse inhabitable. Certaines des colonies flottantes voisines, comme la salle de vapeur et les plates-formes industrielles, étaient également considérées comme faisant partie de la ville. Six générateurs de contrôle de gravité ont été placés au niveau supérieur de la ville pour réguler la position de celle-ci. À l'époque de la guerre civile galactique, l'Alliance rebelle a construit le centre gouvernemental Bespin au niveau supérieur. La fonction principale de la ville était de récolter le gaz tibanna en utilisant des faisceaux tracteurs pour aspirer le gaz dans les raffineries internes.
Population
Le dernier recensement officiel a placé la population de la Cité des nuages à 5 427 080. Ce chiffre ne comptait pas les droïdes.
Contextes
Dans un jeu Heroic-Fantasy, cela peut-être une cité hautement technologique des dieux ou d'un peuple considéré comme tel, vivant détaché des affres du monde d'en dessous, un peuple d'érudits ou d'extraterrestres qui du haut de leur 60km d'altitude exploitent certaines ressources dans la plus grande discrétion. Ce peuple ou ces dieux ne doivent pas êtres fondamentalement belliqueux car avec une telle technologie, ils auraient aucun mal à semer la dévastation à la surface du monde.
Dans une cadre Post-Apocalyptique, il peut s'agir d'une cité peuplée par les survivants purs de l'humanité, un lieu où vivraient les descendants des élites qui s'y seraient réfugiées dans un lointain passé, on peut imaginer par exemple les humains dans le film WALL-E, mais les possibilités sont grandes, il y a un certain nombre d'oeuvre où l'humanité (ou ses élites) s'est réfugiée dans ce type de station pour gouverner de loin une Terre en décomposition.
Dans ces deux cas, qu'est ce qui amènerai les PJ à devoir se rendre là bas ? Auraient ils été forcés ? Par qui, comment, pourquoi ? Serait-ce un privilège accordé ? Il y a bien des possibilités à envisager pour se rendre chez les "élus".
La cité pourrait être un avant poste ou une base extraterrestre, depuis quand est elle là ? Quelles sont les intentions des extraterrestres ? Ont-ils enlevé les PJ pour des expériences ? Comment fuir ?
Dans tous les cas, la cité pourrait aussi avoir été abandonnée, une IA continuant à la maintenir dans les airs mais avec le manque d'entretien et de ressources, celle-ci descendrait toujours plus bas proche de la surface, les habitants du wasteland pourraient la voir et des expéditions seraient montées avec des aéronefs de fortune pour aller l'explorer, mais rien ne dit que d'autres avant n'ai pas eu la même idée, ou que d'anciens occupants y soient toujours présents prêts à sortir de leur stase, peut-être qu'un peuple d'hommes oiseaux mutants y a élu domicile, peut-être sert elle de nid à une horreur volante ???
Dans tous les cas, c'est un bon donjon à explorer, recelant surement de nombreux trésors technologiques étranges, peut-être faut-il baisser le nombre de niveaux, 392 ça fait beaucoup. Il y a pas mal de paramètres à définir pour préparer son expédition et son retour et une fois sur place c'est le parfait inconnu pour des habitants d'un monde Heroic-Fantasy ou d'un Wasteland où le savoir des anciens est considéré comme une magie folle. Si le lieu abrite une civilisation et est pleinement en activité, c'est un bon cadre pour faire une campagne urbaine typée SF ou Cyberpunk.
Ce type de cités pourraient aussi servir dans un cadre de Multivers comme des lieux, neutres, qui se trouveraient à la croisée de plusieurs plans, un peu comme Sigil mais en version "technologique", ce seraient des lieux de commerce, de loisirs... On y trouveraient des portails dimensionnels et tous seraient bienvenus pour peu qu'ils aient des sous à dépenser. Les grandes querelles seraient laissées de côté mais le lieu serait quand même dangereux et rempli d'arnaques et de vols, des voyageurs de mondes peu développés seraient perdus et émerveillés ou effrayés, une milice locale s'occuperait de faire régner l'ordre au service d'un administrateur. Il y aurait plusieurs stations du genre dans le Multivers et elles pourraient toutes appartenir au même propriétaire, puissance cosmique ? Conglomérat privé ? Confédération galactique ?... Certaines stations aux croisement de zones peu sûres ou peu visitées auraient été abandonnée et servirait de repère à toute une population de parias et de marginaux ou de cultes du Multivers qui se dissimuleraient dans ses différents niveaux.
Dans un contexte un peu plus SF Pulp à l'ancienne, ce pourrait être un excellent lieu pour vos aventuriers de l'Ultracosme, ce pourrait être une structure oubliée et mystérieuse des Éloïs dans Warpland, et pour vos mutants sauvages des terres en friches toxiques, ben dans ce type de jeu on se pose pas la question, on fonce et on explore...
Dans un contexte super-héroïque, on pourrait imaginer que la cité garde sa fonction première d'extraction et qu'elle soit la propriété d'une entreprise comme la Roxxon Energy Corporation, associée avec une force extraterrestre par exemple pour piller les ressources d'une planète du Multivers, technologie secrète, espionnage industriel, agents du Shield (ou une autre organisation) infiltrés, piratage... Il y a tout un panel d'aventures à exploiter dans ce type de contexte.
Il existe un scénario, "Crise dans la Cité des Nuages" pour le Star Wars de WEG dans lequel on peut retrouver des plans pour jouer dans la cité, il se trouve sur quelques sites de ventes sur internet mais le prix est souvent élevé pour un module pas extraordinaire, pour collectionneurs surtout.
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