mardi 13 juillet 2021

Inspiration Bande Dessinée - Wonder Woman Dead Earth...

Dernièrement j'ai lu "Wonder Woman Dead Earth", cette BD résume bien certains paramètres que j'imagine pour mon contexte Post-Apocalyptique, à savoir un monde dévasté, des mutants, une société redevenue en partie médiévale et des super-héros perdus et désabusés. On est pas du tout dans le même schéma que Old Man Logan, mais on pourrait presque imaginer une sorte de campagne D&D post-apo avec une quête et quelques donjons à explorer (Paradise Island, la forteresse de la solitude de Superman à l'abandon...). En prenant ce récit et en brodant un peu autour, c'est envisageable.




Suite à un cataclysme d’une rare violence appelé le Grand Feu, la Terre est morte. Elle n’a pas disparu, mais devenue stérile, elle oblige ses derniers habitants à une lutte sans fin pour survivre. Pour tenter de débusquer les dernières ressources, les hommes partent par petits groupes au péril de leur vie, craignant à chaque instant de croiser le chemin de terribles Haedras, ces créatures démoniaques mutantes apparues mystérieusement à la suite de l’apocalypse. C’est ainsi que la jeune Dee, accompagnée de ses compagnons Eddog, Jonesy et Tal, part à l’aventure, bien déterminée à rapporter un butin utile au bien du camp. Tiraillé entre la crainte de croiser un monstre et celle de rentrer bredouille, le groupe tombe dans un gouffre et se retrouve nez à nez avec une créature tant redoutée. Ils ne doivent alors leur salut qu’au réveil inopiné de Wonder Woman, surgissant d’un caisson de verre et d’acier enfoui au fond d’une cave…




Elle découvre alors que la Terre n’est plus qu’un vaste désert radioactif… Piégée au cœur de cette plaine stérile tapissée des cendres d’un passé ravagé par l’arme nucléaire, la Princesse Amazone se doit alors de protéger la dernière cité humaine de monstres titanesques et tâche tant bien que mal de découvrir les secrets cachée sous la poussière de cette terre morte et désolée. Le retour de l’immortelle défenseure de l’humanité peut tout changer, mais bon nombre de questions restent en suspens et un constat amer s’impose : "On dirait que tu as échoué".




Daniel Warren Johnson, s’est vu confié l’écriture de ce récit sur Wonder Woman dans le format DC Black Label. Que ce soit dans le caractère sombre et désabusé des personnages ou encore dans le choix de la palette de couleurs, tout converge pour créer une ambiance pesante, oppressante, qui visiblement tient à cœur à l’auteur puisque elle rappelle par moments l’excellent Murder Falcon du même auteur.




Diana plonge ici dans un futur lointain et post-apocalyptique. Cette dernière est en partie amnésique et affaiblie. Réveillée de son sommeil artificiel, elle tombe sur une communauté de survivants. Ces hommes et femmes ont survécu derrière les murs d’une forteresse, comme à l’époque médiévale, pour se protéger des Haedras, monstres nés de l’Apocalypse.




La guerrière de Themyscira, après s’être révélée, décide à nouveau d’être ce qu’elle symbolisait par le passé. Elle prend en mains et guide les survivants jusque vers ses terres de Paradise Island, le dernier espoir de l’Humanité…Le voyage sera loin et violent mais Wonder Woman parviendra t-elle à retrouver sa mémoire complète et ses super pouvoirs ?

Nous apprenons dans ce récit que les humains s'en sont pris aux amazones suite à une énième incompréhension mutuelle. Cet antagonisme difficilement conciliable entre les habitantes de l'île sacrée de Themyscira et le reste de l'humanité va entraîner une apocalypse nucléaire (le Grand Feu).

Johnson livre ici un récit libre de tout contrainte de continuité. Il emmène Diana Prince là où on aurait sans doute jamais pensé la voir : Un monde futuriste post-apocalyptique. Imprégné de S-F et d’ Heroic Fantasy, il livre Diana à un désert chaotique et aride tel celui de l’Australie de Mad Max mélangé à un univers médiéval-fantasy pour survivre face aux mutants locaux. Malgré ce contexte inédit et une Diana massive, échevelée à l'allure de barbare Hyboréenne, l’auteur n’oublie pas ce qui fait Wonder Woman, ses idéaux, ses principes : son sens du devoir, son amour pour les autres et son altruisme.




Sa culpabilité croît au fur et à mesure que ses souvenirs remontent et qu'elle comprend sa culpabilité dans le désastre, jusqu'à la révélation finale. Nous avons même droit à un combat titanesque contre Superman qui voit le triomphe de Diana. Quelques années plus tard, après son réveil, alors qu'elle se recueille sur le cadavre du héros, elle arrache son crane et sa colonne vertébrale pour en faire une masse d'arme qu'elle glisse dans son lasso avant de se lancer dans un baroud d'honneur.





Une sorte de mélange entre Heroic Fantasy, Mad Max, Hokuto No Ken, Mutant Epoch et comics de super-héros qui m'a donné pas mal d'inspiration.

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