mardi 28 juin 2022

Enrichissons le contexte de la future campagne avec des Aesirs, des Vanirs, des Exif, des Elfes Noirs...

Voici quelques éléments pour définir les événements anciens à l'origine de notre future campagne, évidemment de nouveaux ajouts vont surement venir enrichir tout cela.

Commençons d'abord par une présentation de l'Âge hyborien. Sur Wikipédia est écrit ceci :

L'Âge hyborien (the Hyborian Age, en anglais) est une expression de l'auteur Robert E. Howard qui désigne l'époque fictive à laquelle se déroulent certains de ses récits de fantasy, notamment ceux concernant Conan le Barbare.



Le terme « hyborien » est une contraction d'hyperboréen, terme originaire du grec ancien (Ὑπερϐόρεοι / Hyperbóreoi) désignant les habitants des régions « au-delà de Borée (le vent du nord) ». Selon Howard, l'Âge hyborien est une période fictive de l'histoire de la Terre, approximativement entre -14000 et -10000, à la fin du Paléolithique supérieur. Dans la chronologie fictive de Howard, l'Âge hyborien est compris entre l'Âge thurien ou pré-cataclysmique de Kull (vers -20000) et le massacre des Pictes (vers -9500).

Howard appréciait l'histoire et les récits historiques, et était conscient des difficultés soulevées par les longues recherches nécessaires pour assurer l'exactitude historique. En concevant une période imaginaire, « évanouie », et en choisissant des noms rappelant l'histoire terrestre, Howard évite les anachronismes historiques et de longues expositions.

S'il est absent de sa bibliothèque, et s'il n'y fait pas référence dans sa correspondance, il reste probable que la conception de l'Âge hyborien par Howard trouve ses origines dans The Outline of Mythology de Thomas Bulfinch (1913), ouvrage qui catalysa le désir d'Howard de « fusionner en un tout cohérent ses aspirations littéraires et les puissants éléments physiques et autobiographiques qui sous-tendent la création de Conan. »

Selon la nouvelle Le Phénix sur l'épée dans le recueil Conan l'Usurpateur, les aventures de Conan se déroulent … Entre les années où les océans burent Atlantis et les cités majestueuses, et les années de l'émergence des Fils d'Aryas.

Histoire fictive

Howard a expliqué les origines et l'histoire d'Aquilonia et de son peuple dans son essai L'Âge Hyborien. Les civilisations de Thuria, la Lémurie et l'Atlantide, mentionnées dans sa série Kull, ont toutes subi un cataclysme quelques siècles seulement après le règne du roi Valusian. Voici comment Howard voyait l'histoire de l'ère hyborienne dans son essai.

Les Temps Pré-cataclysmiques

Avant le cataclysme, vers 18 000 av. J.-C., il existe un immense continent dont la carte a été publiée dans l'intégrale des chroniques de Conan éditée de 1971 à 1974.

La civilisation de Thuran vit sur ce continent - qui allait devenir plus tard les continents d'Europe, d'Asie et d'Afrique, ainsi que de vastes terres qui n'existent plus de nos jours - et y développe les vastes royaumes de Kamélie, Valusie, Vérulie, Grondar, Thulé et Commorie, ainsi que d'autres royaumes plus secondaires. Les Pictes qui vivaient à l'âge de pierre habitent dans des îles lointaines de l'Océan Occidental. L'Atlantide est un petit continent situé entre les îles Pictes et le continent de Thuria. La Lémurie est un vaste archipel d'îles habité par une civilisation dont les habitants sont conséquemment appelés les Lémuriens. Il existe également dans les zones arides du continent thurien d'autres peuples qui vivent à l'état primitif. Sur les rives orientales du continent vit une civilisation non thurienne, originaire d'un continent sans nom situé à l'est des îles lémuriennes. Très loin au sud du continent se trouve une civilisation pré-humaine.

Quelques siècles avant le cataclysme, vivait Kull le conquérant, roi de Valusie, le plus puissant des royaumes de Thuran qui se livraient alors à une guerre incessante.

Vers 17000 av. J.-C. survint le cataclysme qui modifia cette partie du monde et raya de la surface de la Terre la civilisation de Thuran. L'Atlantide, les îles Pictes et la Lémurie disparaissent. De vastes secteurs du continent de Thuran sont engloutis dans les océans ou s'effondrent pour former des lacs et des mers, les volcans entrent en éruption, provoquant de terribles séismes, et les riches cités et empires s'écroulent. Des nations entières sont simplement rayées de la carte.

De 17 000 à 15 000 av. J.-C. : La percée hyborienne

Avant le cataclysme, une importante colonie de Pictes s'était installée sur les monts de Valusie, au sud de la frontière. Cette colonie accueillit les seuls survivants de la destruction de leurs îles. Des milliers d'Atlantes qui avaient survécu au cataclysme affluèrent et s'installèrent près des monts de Valusie. De nombreux survivants lémuriens atteignirent la côte est du continent de Thuran mais furent réduit en esclavage par les peuples de cette partie du continent pour quelques milliers d'années. À l'ouest du continent, des montagnes surgirent dans les jungles impénétrables. Des lacs recouvrent des cités ruinées et des vallées jadis fertiles.

Les Atlantes, qui étaient retournés à l'âge de pierre, utilisèrent leur culture guerrière pour combattre continuellement les barbares afin de préserver leur nouveau royaume. Ils entrèrent finalement en conflit avec la nation Picte dans un cycle de guerres sanglantes de cinq siècles. À la fin du conflit, le royaume barbare des Atlantes fut ramené à l'état primitif et l'évolution des Pictes, brusquement arrêtée.

L'extrême sud du continent de Thuran fut la seule partie à avoir échappé au cataclysme et était restée environnée de mystère. Les Zhémaïs (descendants des civilisations non-valusiennes) hantent les montagnes du sud-ouest. Tout au nord du continent, une horde sauvage à peine humaine qui fuyait l'anéantissement général se retrouvait dans un pays de glace où vivait un peuple d'hommes-singes. La horde chassa les hommes-singes au-delà du cercle arctique, espérant qu'ils y mourraient, mais les humains s'adaptèrent rapidement à ce climat glacial et réussirent à survivre.

Un second cataclysme, moins violent que le premier, achève de modifier la géographie terrestre en créant une mer intérieure qui fait séparer le Ponant de l'Orient. Les séismes de ce cataclysme eurent raison des barbares déchirés par des guerres tribales.

Mille ans après ce cataclysme, des bandes sauvages d'hommes-singes ayant perdu la connaissance du langage, des outils et du feu, errent sans but ni méthode, ce sont pourtant les descendants des fiers Atlantes. Les clans disséminés de Pictes devinrent cavernicoles. Pendant ce temps, les Lémuriens réussissent à se soulever contre leur oppresseur en le massacrant. Les Lémuriens revenus à l'état sauvage règnent maintenant sur les ruines d'une civilisation étrangère. Les survivants du massacre s'enfuirent à l'ouest pour arriver vers le sud et y chasser les pré-humains. Là, ils établirent le royaume de Stygie. Les royaumes pré-humains ont survécu par endroits ; des humains les vénèrent même longtemps après que la race des non-humains a cessé d'exister.

À l'extrême nord, les descendants des humains (qui avaient chassé les hommes-singes autrefois) avaient évolué. Leur dieu se nomme Bori et, quelques siècles plus tard, prennent ainsi le nom d'Hyboriens. En réalité, Bori était à l'origine un de leurs chefs, mais la célébrité de sa légende le propulsa au rang de divinité. 1 500 ans passés dans les pays de glace ont fait de ce peuple une ethnie de guerriers vigoureux, dont la fin de l'errance mena cette tribu vers le sud. Entretemps, un voyageur de l'époque répand la nouvelle que le désert de glace du nord était habité par des hommes-singes, descendants du peuple chassé par les premiers Hyboriens. Le voyageur y repart accompagné par plusieurs guerriers pour exterminer ce peuple d'hommes-singes. Personne ne revint de cette expédition.

La migration des tribus hyboriennes les mène toujours plus vers le sud et va faire de la prochaine époque une ère de conquête.

Les débuts de l'Âge Hyborien

La population des tribus hyboriennes continuant d'augmenter, le besoin de nouvelles terres augmenta également. Les Hyboriens commencèrent alors leur expansion au-delà de leurs territoires familiers, ouvrant une nouvelle ère d'errances et de conquêtes. Pendant cinq siècles, les Hyboriens se propagent vers le Sud et l'Ouest de leur continent sans nom (mais qu'Howard appelle « continent thurien », « Thuria » ou, déjà à l'Âge Hyborien, « Hyborie »).

Ils y rencontrent d'autres groupes tribaux pour la première fois depuis des millénaires, vainquent de nombreux petits clans de différentes origines. Les survivants des clans vaincus sont absorbés par le peuple conquérant, transmettant leurs traits raciaux aux nouvelles générations d'Hyboriens. Les tribus hyboriennes de sang-mêlé sont à leur tour obligées de défendre leurs nouveaux territoires contre des tribus de sang pur hyborien qui suivaient les mêmes itinéraires de migration. Les nouveaux envahisseurs absorbent souvent les tribus vaincues, ce qui entraîne un lacis de tribus et nations hyboriennes avec divers éléments entremêlés dans leurs lignées ancestrales.

Le premier royaume hyborien organisé est l'Hyperborée. La tribu qui l'établit entre dans l'ère néolithique, apprenant à construire des ouvrages durables en pierre, en grande partie à des fins de fortification. Ces nomades qui vivaient dans des tentes de peau de cheval abandonnent rapidement leur habitat premier au profit de durables maisons de pierre, s'installent définitivement dans ces habitats fortifiés et développent l'architecture cyclopéenne afin de continuer à fortifier leurs murs défensifs.

Les Hyperboréens sont alors la plus avancée des tribus hyboriennes et commencent à étendre leur royaume en attaquant leurs voisins, des tribus qui défendent farouchement leurs territoires mais les perdent inéluctablement et sont contraintes de migrer ailleurs. Certaines fuient la voie de l'expansion Hyperboréenne avant même de s'engager dans la guerre. Dans le même temps, les hommes-singes du cercle polaire arctique émergent en tant que nouvelle race d'humains, blonds et grands. Ils commencent leur propre migration vers le sud en déplaçant avec ou devant eux les tribus hyboriennes les plus septentrionales.

Les Maîtres de l'Ouest

Durant les mille années suivantes, les nations guerrières hyboriennes se développent jusqu'à dominer les régions occidentales du continent sans nom. Ils rencontrent les Pictes et les contraignent à se contenter de friches à l'ouest du continent, qui viendront à être connue comme le Désert des Pictes. À l'instar de leurs cousins hyperboréens, d'autres Hyboriens commencèrent à s'installer et à créer leurs propres royaumes.

La plus méridionale de ces jeunes nations est Koth, qui s'établit au nord des terres de Shem et commence bientôt à étendre son influence culturelle sur les bergers du sud. Juste au sud du Désert Picte se trouve la vallée fertile appelée Zing. La tribu hyborienne errante qui la conquiert y trouve les autres peuples qui y sont déjà installés, parmi lesquels une nation agricole (anonyme dans l'essai) apparentée à la population de Shem et une tribu guerrière Picte qui l'avait déjà conquise. Les vainqueurs absorbent les vaincus et Hyboriens, Pictes et parents sans nom des Shemites fusionnent en une nation nommée Zingara.

Au nord du continent, les envahisseurs aux cheveux blonds du cercle polaire arctique ont grandi en nombre et en puissance. Ils poursuivent leur expansion vers le sud, ce qui entraîne en retour la migration des tribus hyboriennes vaincues vers le sud. Même Hyperborée est conquise par l'un de ces clans barbares. Mais les conquérants décident de maintenir le royaume, gardant son ancien nom, fusionnent avec les Hyperboréens vaincus et adoptent certains éléments de la culture hyborienne. Malgré les guerres et les migrations continues, les autres régions du continent restent en l'état pour encore cinq nouveaux siècles.

Le monde

Les récits de l'Âge hyborien se déroulent principalement en Europe et en Afrique du Nord, avec parfois des allusions à l'Asie et à d'autres continents. D'après une carte dessinée par Howard en 1932, la géographie de ces régions est nettement différente, correspondant en partie aux modifications géographiques survenues lors des périodes glaciaires : la Méditerranée, la mer Noire, la Baltique et la mer du Nord sont asséchées, mais la mer Caspienne — renommée « mer Vilayet » — s'étend jusqu'au cercle polaire. La côte occidentale de l'Afrique gît également sous les eaux.

Pour nommer les royaumes imaginaires de l'Âge hyborien, Howard a puisé dans diverses sources mythologiques et historiques : ainsi par exemple, Khitai, loin à l'est, correspond à la Chine et Corinthie est le nom d'une civilisation hellénique.

Correspondances

Royaumes et régions

  • Le royaume disparu d'Achéron correspond à l'Empire romain. Son territoire couvrait l'Aquilonie, la Némédie et Argos. Dans la mythologie grecque, l'Achéron est l'un des quatre fleuves des Enfers.
  • Afghulistan : Cette région habitée par diverses tribus des monts Himéliens correspond à l'Afghanistan. Le nom est un mélange de Ghulistan et Afghanistan.
  • Amazones : Mentionné par Howard dans son essai L'Âge Hyborien, le royaume des Amazones fait référence à diverses légendes concernant des Amazones africaines, notamment les Amazones du Dahomey. Dans la mythologie grecque, l'Amazonie était le territoire d'une nation scythe de femmes guerrières d'Asie mineure, rivale puis alliée de Troie face au péril des Achéens.
  • Aquilonie : Ce territoire correspond plus ou moins à la France médiévale, avec quelques aspects romains et anglais. Aquilonia est le nom d'une ville d'Italie du Sud et un ancien nom de Quimper, une ville de Bretagne, mais le nom Aquilonie ressemble également à celui de l'Aquitaine.
  • Argos : Nom grec inspiré par les divers États commerçants de la Méditerranée, il provient probablement directement de l’Argo, le navire des Argonautes, ou de la cité grecque d'Argos.
  • Asgard : En référence directe à la mythologie nordique, où l'Ásgard est la résidence des Ases, ce royaume septentrional correspond à la Scandinavie médiévale.
  • Brythunie : Cette terre correspondrait à celle d'origine des Angles et des Saxons avant que ceux-ci n'envahissent l'île de Bretagne ; la civilisation associée décrite par Howard ressemble toutefois davantage à celle de la Pologne médiévale. Le nom Brythunie dérive du gallois Brython (« breton »), mais l'autre hypothèse, plus probable de par sa proximité phonétique et surtout géographique avec la région habitée par les cimmériens historiques de l'antiquité, la Crimée, laisse penser que la Bythinie, province anatolienne bordant la rive sud du Pont-Euxin, en serait à l'origine.
  • Cimmérie : Cette terre (du moins ses montagnes dans l'essai de Howard) englobe - avec une connotation clairement celtique - l'Irlande, l'Écosse et la Bretagne insulaire et se morcellera justement en trois parties qui y correspondent après le cataclysme marquant la fin de l'Âge Hyborien ; Howard a écrit par ailleurs que les Cimmériens vivaient dans un pays nuageux au relief tourmenté et étaient les ancêtres directs des Gaëls. Les Cimmériens historiques sont un peuple semi-nomade de l'Antiquité apparenté aux peuples iraniens, scythes et thraces, ayant habité dans le Bosphore cimmérien et la Tauride, comprenant l'actuelle Crimée, ceci étant attesté dès la deuxième moitié du IIe millénaire avant notre ère.
  • Corinthie : Elle correspond directement à la Grèce antique. Le nom provient directement de celui de la ville de Corinthe.
  • Darfar : Le nom provient du Darfour, région de l'ouest du Soudan.
  • Gunderland : Cette région du nord de l'Aquilonie correspond aux Pays-Bas ou à l'Allemagne du nord-ouest.
  • Hyperborée : En partie sur la Scandinavie et le monde slave plus à l'est, elle correspond à la Finlande, à la Russie et aux pays baltes.
  • Hyrkanie : Directement inspirée de l'Hyrcanie, terme désignant les régions situées au sud-est de la mer Caspienne, cette région correspond à l'Asie centrale.
  • Iranistan : Pays moyen-oriental correspondant à l'Iran moderne, formé par l'assemblage d'Iran + le suffixe -stan, « pays ».
  • Kambuja ou Kambulja : Correspond au Cambodge (« Kampuchéa »).
  • Keshan : Le nom provient très possiblement de Koush, nom égyptien de la Nubie.
  • Khauran : Correspond au royaume de Jérusalem et éventuellement aux autres États latins d'Orient. Le nom provient peut-être du Hauran, une région syrienne.
  • Khitai : Correspond à la Chine. Le nom dérive de Khitan ou Khitai, nom d'un peuple mongol qui conquit la Chine et fonda la dynastie Liao (937-1125).
  • Khoraja : Possible référence au khanat khazar, le nom s'inspire peut-être aussi des références faites par Sax Rohmer à la cité fictive de Khorassa dans son roman The Mask of Fu Manchu et rappelle Khorasan, nom d'une province du nord-est de l'Empire perse.
  • Kosala : Correspond à l'ancien royaume indien de Kosala.
  • Koth : Correspond à l'État hittite ; la capitale du Koth, Khorshemish, correspond à la capitale hittite, Karkemish.
  • Kusan : Probablement inspiré de l'empire kouchan.
  • Kush : D'après le royaume de Koush, en Nubie.
  • Les Marches bossoniennes correspondent au Pays de Galles, avec des éléments de l'Amérique du Nord coloniale.
  • Meru : correspond au Tibet. Le nom provient de Meru, montagne sacrée dans la mythologie hindoue.
  • Némédie : Rivale de l'Aquilonie, la Némédie est un équivalent du Saint-Empire romain germanique. Son nom rappelle celui de Nemed, qui conduisit des colons scythes en Irlande selon la mythologie irlandaise.
  • Ophir : Dans l'Ancien TestamentOphir est une région aurifère, peut-être sur les rives de la mer Rouge, mais Howard la situe ici clairement en Italie.
  • les étendues sauvages Pictes : Ce territoire correspond à l'Écosse picte avec des éléments de l'Amérique coloniale ; la plupart des personnages pictes de Howard ont des noms d'origine algonquine.
  • Poitain : Région du sud de l'Aquilonie, son nom est un mélange de Poitou et d’Aquitaine.
  • Punt : En référence au Pays de Pount, dans la Corne de l'Afrique.
  • Royaumes frontaliers : Situés sur la côte baltique allemande.
  • Shem : Le pays correspond à la Mésopotamie, la Syrie et l'Arabie. Dans la Bible, Sem ou Shem, fils aîné de Noé, est l'ancêtre des Hébreux, des Arabes et des Assyriens.
  • Stygie : La région correspond à l'Égypte et la Lybie antique. Son nom dérive de celui du Styx, un fleuve des Enfers dans la mythologie grecque.
  • Turan : Ancien nom persan du Turkestan, peut correspondre à l'Empire timuride, à l'Empire sassanide ou à l'Empire moghol. Les noms des villes turaniennes sont souvent en persan.
  • Uttara Kuru : Nom qui provient de celui du royaume médiéval d'Uttara Kuru, dans le nord de l'Inde.
  • Vanaheim : Dans la mythologie nordique, Vanaheim est la résidence des Vanes et correspond ici à la Scandinavie médiévale.
  • Vendhya : Les monts Vindhya sont une chaîne montagneuse du centre de l'Inde et donnent ici leur nom à une région qui correspond à l'Inde.
  • Zamora : Le nom, qui provient peut-être de la ville espagnole de Zamora, désigne ici les Roms.
  • Zembabwei : Le nom provient du Grand Zimbabwe, ensemble de ruines du Zimbabwe et capitale d'un empire qui couvrait les territoires actuels de ce pays et du Mozambique sous le nom d'Empire Monomotapa.
  • Zingara : Terme ancien faisant référence aux tziganes, Zingaro désigne ici ce qui correspond à la péninsule Ibérique ; il est possible que Howard ait confondu Zingara et Zamora, ville de cette région.

Autres lieux

  • Les monts Himéliens correspondent à l'Himalaya.
  • Les monts Karpash correspondent aux Carpates.
  • Les monts Poitaniens correspondent aux Pyrénées.
  • Le Styx correspond au Nil.
  • La mer Vilayet correspond à la mer Caspienne. Le terme vilayet désignait une région administrative de l'Empire ottoman.
  • La Zaporoska correspond au Don ou à la Volga.

Dans la Chronologie Marvel on lit que 11 000 av. J.C. :

Encore cinq siècles et les peuples hyboriens possèdent une civilisation virile, dont le plus puissant royaume est l’Aquilonie, bien que les autres rivalisent avec sa force et sa splendeur. Ils sont souverains dans le monde occidental. Cependant, au nord, des barbares aux cheveux dorés et aux yeux bleus ont poussé les dernières tribus des Hyboriens hors des régions enneigées, à l’exception d’Hyperborée. Leur terre est appelée Nordheim et ils sont divisés entre les roux Vanirs et les blonds Aésirs. Maintenant, les Lémuriens entrent à nouveau dans l’histoire, sous le nom d’Hyrkaniens. Poussant vers l’ouest, une tribu fonde le royaume de Turan sur la côte sud-ouest de la mer intérieure de Vilayet. Plus tard, d’autres clans Hyrkaniens pousseront à leur tour vers l’ouest à hauteur de l’extrémité nord de cette mer. [Conan Saga # 18, 50-54 & 56 / inédit en VF]

Regardons brièvement les peuples de cette époque. Les Hyboriens dominants ne sont plus uniformément dotés de cheveux longs et aux yeux gris ; ils se sont mélangés avec d’autres races mais ce mélange ne les a pas affaiblis. Les Shémites sont des hommes de taille moyenne, au nez en forme de bec de faucon, à la barbe et aux yeux noirs. Les classes dirigeantes de la Stygie sont des hommes grands, à la peau cuivrée et aux traits droits. Les Hyrkaniens sont sombres et généralement grands et maigres. Les peuples de Nordheim conservent leurs peaux claires, leurs yeux bleus et leur chevelure blonde ou rousse. Les Pictes sont les mêles que jadis : petits, à la peau sombre, avec des yeux et des cheveux noirs. Les Cimmériens sont grands et puissants, avec des cheveux noirs, et yeux bleus ou gris. Au sud de la Stygie s’étendent les vastes royaumes noirs des Amazones, des Kushites, des Atlaiéns et l’empire hybride de Zembabwei. Entre l’Aquilonie et les terres sauvages des Pictes s’étendent les Marches bossoniennes, peuplées par les descendants d’une race aborigène mêlée avec des Hyboriens. Ils sont des combattants entêtés et d’excellents archers, ayant du survivre pendant des siècles à la guerre avec les barbares du nord et de l’ouest. [Conan Saga # 18, 50-54 & 56 / inédit en VF]



Dans le Mythe on situe qu'en 9 600 avant J-C : L’Âge hyborien touche à sa fin, alors que les nations et les peuples commencent à se battre. Aquilonie et Hyperborea se livrent la guerre, les Picts et les Hyrkaniens ravagent leurs pays respectifs et les Vanir détruisent finalement Stygia. Les Aesir s’installent à Nemedia, et les Cimmériens livrent la guerre aux Hyrkaniens avant de se retirer vers l’Est. Les Hyboriens eux-mêmes sont écrasés par un autre peuple nordique. C’est l’époque de l’héroïque Ghor Kin, Égorgeur des Aesir, et le seigneur de guerre Gorm des Picts.

Dans la mythologie nordique, les Ases, du vieil islandais Æsirásafólkása ættir, forment le groupe de dieux principaux, associés ou apparentés à Odin, et habitant la cité d'Ásgard. Ils coexistent avec deux autres groupes de divinités : les Vanes et les Dises. Les Ases sont souvent mentionnés sous le terme de guðin ce qui signifie « dieux ». Les déesses Ases peuvent aussi être appelées Asynes.

Cette famille, qui comprend de très nombreuses divinités, est représentée par la Rune-Dieu As. À l'inverse des dieux grecs, les dieux d'Asgard sont mortels et peuvent ressentir la douleur physiquement et psychologiquement.



Il y a aussi une perspective évhémériste, où Snorri Sturluson a présenté les Ases comme des hommes venus d'Asie qui furent pris pour des dieux. Cette version figure, dans des récits sensiblement identiques, dans le prologue de l’Edda ainsi que dans les premiers chapitres de la Saga des Ynglingar. Le prologue de l’Edda fait remonter les origines d'Odin jusqu'à un roi troyen ayant épousé une fille du roi Priam. Prologue et Saga des Ynglingar relatent ensuite comment Odin, qui avait le don de voyance, apprit qu'il devait se rendre dans le nord. Aussi quitta-t-il la péninsule anatolienne avec une suite nombreuse. Supérieurs en beauté et en sagesse aux autres hommes, les Ases furent bientôt considérés comme des dieux. Odin établit ses fils à la tête des contrées traversées et se rendit pour sa part maître du territoire du roi suédois Gylfi. À sa mort, Njörd puis Freyr lui succédèrent. Ce dernier fut surnommé Yngvi, et c'est lui qui a donné son nom à la dynastie suédoise légendaire des Ynglingar.

Les Vanes, ou Vanir, sont un des trois groupes de divinités de la mythologie nordique, les deux autres étant les Ases et les Dises. Ils sont associés aux cultes de la fertilité, de la fécondité, de la sagesse et de la précognition. Ils sont associés au monde de Vanaheim. Ce groupe de dieux est aussi associé à la magie puisque c'est Freyja qui enseigna le seiðr1 (« la magie ») aux Ases et aux géants, ainsi que l'art astral à Odin. La présence de noms de dieux Vanes dans la toponymie atteste leur popularité et leur ancienneté.



Ils se sont battus pendant un temps contre les Ases. Cette guerre s'est terminée par une trêve et l'échange de quelques divinités. Les Vanes envoyèrent NjördFreyr et Freyja, et les Ases leur envoyèrent le simplet Hoenir et Mimir. Les Vanes, fâchés de cet échange déséquilibré, décapitèrent Mimir et envoyèrent sa tête à Ásgard. Par la suite, les Vanes sont reconnus comme étant un sous-groupe des Ases.

Dans la Chronologie Marvel à propos des Asgardiens, on peut apprendre notamment les éléments suivants :

Le terme « Asgardien » recouvre trois sens différents. D’abord, sur l’ensemble des Neuf Mondes de la dimension asgardienne, la Terre (Midgard) exceptée, vivent six différentes races d’humanoïdes intelligents, qu’il est globalement possible d’appeler Asgardiens compte tenu de leur dimension d’origine ; ces six races sont les dieux, les géants, les nains, les elfes, les trolls et les démons. Le terme Asgardien s’applique également aux dieux de cette dimension, c’est-à-dire les êtres ayant une apparence proche de celle des humains de la Terre. Enfin, dans un sens encore plus restrictif, les Asgardiens sont le groupe de dieux habitant la cité d’Asgard, c’est-à-dire la fusion de deux peuples : les Ases et les Vanes (les termes Aésirs et Vanirs sont également utilisés ; mais, afin d’éviter une confusion avec les anciens peuples de l’ère hyborienne, ils seront négligés en faveur des premiers). Les informations données en présentation concernent uniquement les Asgardiens dans le second sens du terme.




Les dieux

Les dieux sont donc les êtres à l’apparence la plus proche de celle des humains, et également la race la plus puissante des six évoquées. Leurs origines sont entourées de mystère et perdue dans les légendes même si les origines de leur souverain, Odin, sont plus connues et montrent une filiation entre les dieux et les premiers géants – surtout leur géniteur originel, Ymir. Selon certains récits, certains de ces dieux seraient nés sur Terre et auraient migré vers la dimension d’Asgard à une époque reculée. Quoiqu’il en soit, l’ensemble des dieux d’Asgard fut vénéré jusqu’à il y a un millier d’années par les humains vivant dans les territoires formant aujourd’hui la Scandinavie et l’Allemagne (ces derniers donnant des noms différents à ces dieux ; par exemple, Wotan pour Odin ou Donar pour Thor). Des milliers d’années plus tôt, au cours de l’ère hyborienne, les ancêtres des Asgardiens faisaient l’objet de cultes de la part des ancêtres des Scandinaves et des Germains : les peuples d’Aesgard et de Vanaheim vénéraient ainsi Ymir ainsi que Buri (aujourd’hui connu sous le nom de Tiwaz) et son fils Bor. Peu à peu, ils furent remplacés dans les cultes par une nouvelle génération de dieux, conduite par Odin et ses deux frères, Ve et Vili. A l’heure actuelle, à quelques rares exceptions, les dieux d’Asgard n’ont plus d’adorateurs sur Terre ; néanmoins, certains d’entre eux – et Thor au premier chef – continuent à s’intéresser au bien-être de l’humanité.


L’histoire

Il y a un temps immémorial, le géant hermaphrodite Ymir traversa les étendues glacées de Niflheim, en compagnie de la vache primordiale Audhumla. Celle-ci commença à lécher la glace et ce léchage constant provoqua l’émergence d’une entité humanoïde qui reçut le nom de Buri. Celui-ci prit la fuite avec l’un des enfants d’Ymir, engendrant un fils, Bor. A son tour, il s’unit à une géante, Bestia, et eut trois fils : Odin, Ve et Vili. Les trois garçons, adultes, finirent par affronter Ymir et le bannirent à Nifflheim, réduisant considérablement sa puissance même si Ymir devait revenir par la suite ; puis ils façonnèrent le continent d’Asgard. A un moment donné, Odin et ses deux frères firent face à Surtur, une autre entité primordiale de la dimension asgardienne ; Ve et Vili trouvèrent apparemment la mort au cours de cet affrontement qui permit, au contraire, à Odin d’acquérir une puissance incommensurable. Il engendra alors d’autres dieux, et en fit probablement venir d’autres à partir d’autres dimensions. Finalement, dans des circonstances inconnues, Asgard fut attaquée par ses différents ennemis coalisés et le premier Ragnarok eut lieu. De cela, des entités appelés Ceux-Qui-Siègent-Dans-l’Ombre tirèrent une forme de subsistance (il est même possible qu’ils soient précisément apparus lors de cette première destruction mais cela reste à confirmer) ; réalisant l’intérêt de Ragnarok à leurs yeux, ils déclenchèrent alors une succession de cycles de renaissances et de destruction des Asgardiens afin d’accroître leur puissance. Buri, prenant ses distances avec le reste des Asgardiens, vraisemblablement vers la fin de l’ère hyborienne, resta en dehors de ces Ragnarok successifs.

Le culte des Asgardiens par les mortels commença en effet un peu après 18500 avant Jésus-Christ (le premier vampire, Varnaë, immunisé aux dieux postérieurs de l’ère thurienne, raconta avoir assisté à l’émergence des Asgardiens : « J’ai vu et j’ai ri lorsque vos sauvages ancêtres grignotèrent leur civilisation sur les os des anciens dieux »). L’entité cosmique appelée le Non-Etre, alors qu’il se faisait passer pour son homologue cosmique Origine, prétendit que cette dernière avait conduit les Asgardiens à chercher la Terre. Autour de 10 000 ans avant Jésus-Christ, Woden (une autre appellation d’Odin) et d’autres divinités commencèrent à être fréquemment invoquées par les êtres humains et une civilisation se développa dans la région de Nordheimr, dont les peuples s’appelaient Aésirs et Vanirs. Les Nordheimr vénérèrent également Ymir lui-même, ainsi que sa fille Atali. Les humains continuèrent ainsi jusqu’aux alentours de 8000 ans avant notre ère, lorsque de rudes événements obligèrent de nombreux Nordheimr, comme la tribu du Fléau du Ver de Njord à migrer vers la Mer de Vilayet, qui allait devenir la Mer Caspienne. Ces Nordheimr migrants allaient devenir les ancêtres des Aryens.

On note donc que dans ces différentes chronologies, on peut situer la présence des Aesirs et des Vanirs, voire des Ases et des Vanes de la Mythologie Nordique durant l'Âge hyborien, soit, en gros, entre -20000 et -9000 avant J.C.

Venons en aux Elfes, sur Wikipédia, je retiens quelques points :

Un elfe est une créature légendaire anthropomorphe dont l'apparence, le rôle et la symbolique peuvent être très divers. À l'origine, il s'agissait d'êtres de la mythologie nordique, dont le souvenir dure toujours dans le folklore scandinave. Les elfes étaient originellement des divinités mineures de la nature et de la fertilité. On les retrouve dans la mythologie celtique, puisque quelques textes irlandais et écossais les évoquent.


Mythologie nordique

La présence de créatures étymologiquement liées aux álfar dans nombre de folklores postérieurs suggère fortement que la croyance dans les elfes fut commune parmi les peuples germaniques, non limitée exclusivement aux peuples de la Scandinavie antique, et qu'elle a perduré après la christianisation.

Les elfes apparaissent de diverses manières dans la mythologie nordique : ils peuvent relever tantôt de la mythologie inférieure (fréquemment confondus avec les nains), tantôt d’origines divines (la Völuspá les cite souvent à côté des Ases), peut-être même d’influences orientales ou chrétiennes (les chérubins, par exemple).

D'autres éléments à propos des Elfes dans la mythologie nordique proviennent de la poésie scaldique, de Edda poétique et des sagas légendaires. Les Elfes y sont liés au Æsir, en particulier par l'expression commune « Æsir et les Elfes », qui signifie vraisemblablement « tous les dieux ». Quelques universitaires ont comparé des Elfes aux Vanir (dieux de fertilité), mais dans Alvíssmál (« les Dires de Sagesse »), les Elfes sont distingués des Vanir et Æsir, comme indiqué par une série de noms comparatifs dans lesquels Æsir, Vanir, Elfes ont leurs propres traductions pour différents mots — reflétant ainsi leurs préférences raciales. Il est possible que ces mots indiquent une différence dans le statut entre les dieux principaux de Fertilité (les Vanir) et les divinités mineures (les Elfes).



Le dieu Freyr, seigneur des alfes lumineux.


Associés à la fertilité et au culte des ancêtres, liés selon le Grímnismál aux fylgjur et aux vörðar (esprits totémiques protecteurs) ainsi qu'aux dieux Freyr et Vili, ils sont généralement décrits comme des êtres semi-divins et il en existe des variantes lumineuses (ljósálfar), noires (svartálfar) et obscures (dökkálfar) - ces deux derniers termes désignant peut-être la même catégorie. Ils ont été considérés comme analogues aux nymphes, aux sylphes et aux roussalques.

L'historien et mythographe islandais Snorri Sturluson compte parfois les nains nordiques parmi les « elfes sombres » ou les « elfes noirs » mais c'est un abus de langage car il s'agit de deux types de créatures différentes : les « elfes sombres » habitant en Svartalfheim tandis que les nains sont en Nidavellir. Sturluson se réfère aux autres Elfes comme « elfes lumineux » habitant l'Álfheimr (« foyer des elfes ») et les associe à l'étymologie de elf (« blanc »). Il différencie les Elfes d'après l'Edda (Gylfaginning 17) :

« Staðr d'einn de Sá heu þar, heu kallaðr heu Álfheimr. Þat de fólk de byggvir de Þar, heu heita de Ljósálfar, jörðu de í de niðri de búa d'en Dökkálfar, reyndum correct de ólíkari de miklu d'ok de sýnum de þeim de ólíkir de þeir d'eru. Sýnum de sól d'en de fegri d'eru de Ljósálfar, bik d'en de svartari d'eru d'en Dökkálfar. »

« Il y a un endroit là [dans le ciel] qui s'appelle la demeure elfe (Álfheimr). Les gens qui y vivent sont appelés les elfes lumineux (ljósálfar). Mais les elfes sombres (dökkálfar) vivent ci-dessous dans la terre, et ils ont une tout autre apparence — et très différents d'eux en réalité. Les Elfes Lumineux sont plus lumineux que le soleil en apparence, mais les Elfes Sombres sont plus ténébreux que… »


On pourra donc dire que les anciens Elfes ont côtoyé les Ases et les Vanes, voire les Aesirs et les Vanirs.

J'en reviens aux Exif de la Mythologie Godzilla. Les Exif viennent d'Exifcalus, le quatrième satellite de l'étoile BD+48 740 dans la constellation de Persée. Il y a 100 000 ans, Exifcalus a été détruit par le monstre Ghidorah, et les Exif ont erré dans l'espace comme des vagabonds depuis. Il est probable que l'Exif ait visité la Terre dans le passé antique de l'humanité, inspirant les nombreuses religions du monde, qui étaient toutes destinées à imiter la religion Exif. Il est proposé que de nombreuses divinités, personnages saints et prophètes de religions humaines, y compris Dieu, Jésus, Allah et Bouddha, soient tous issus de la religion Exif. Dans ma future campagne, j'imagine les Exif comme des extraterrestres à l'origine des Elfes.



Dans la Chronologie du MytheIl y a 225 millions d’années : Les dinosaures surgissent et détruisent la civilisation des peuples serpent. Ceux qui survivent entrent dans la terre se cacher.

On sait que King Ghidorah a failli exterminer les dinosaures presque toutes les races présentes sur Terre il y a environ 130 millions d'années.

Et si c'était les hommes serpents qui devant l'avancée des dinosaures avaient cherché à se défendre. Ils auraient essayé par le biais d'un artefact de super-science ou d'un portail dimensionnel d'invoquer Yig ou Set pour les aider à reconquérir leurs territoires face à l'invasion des dinosaures. Mais ils auraient ouvert le passage a un être titanesque de pur chaos, King Ghidorah, uniquement mû par l'envie de se nourrir et de détruire.

Quand ils auraient vu ses trois têtes colossales, telles des serpents, apparaître dans les profondeurs des tunnels dimensionnels ils crurent un moment que leurs prières avaient portées, mais quelques instants après ils moururent.



Les différentes races extraterrestres anciennes qui peuplaient la Terre à cette période durent mettre leurs conflits de côté devant cette menace de pur chaos et dans une alliance ultime réussirent à bannir la créature monstrueuse dans l'espace entre les dimensions d'où elle venait. On ne su jamais quelle était son origine, ni ses intentions, elle n'appartenait à aucun des anciens panthéons et aucunes des vieilles races n'avaient été témoins d'une telle folie destructrice même chez les dieux et créatures cosmiques les plus instables. Puis l'incident fut oublié et les peuples continuèrent à apparaître et disparaître au fil des affres du temps, différents cataclysmes naturels ou non modifièrent bien des fois la Terre et des millions d'années plus tard, après la chute de la mythique Hyperborée, quelques part, sur un continent appelé Lémurie, une race étrange et ancienne, des Homo Erectus autrefois, il y a des centaines de milliers d'années, avant que des dieux de l'espace n'en fasse des Déviants, commença son apogée scientifique et technologique. Les savants des Déviants deviennent notamment des maîtres de la génétique. Certains d'entre eux établirent des contacts avec les quelques rares tribus de descendants des hommes serpents qui des millions d'années avant faisaient parti des races dominantes, et ils eurent vent, parmi les légendes anciennes de ce peuple, de la venue sur Terre d'un grand chaos en des temps immémoriaux. Se procurant les patrimoines génétiques des puissants dinosaures qui régnaient sur Terre autrefois, ils entreprirent la création d'une chimère, un puissant gardien qui pourra les protéger si ce chaos revenait un jour sur Terre : Godzilla.



Quelques milliers d'années plus tard, alors que l'Âge hyborien était dans ses premiers siècles, une race extraterrestre jusque là très discrète se fit connaître de tous et fréquenta Aesirs et Vanirs, ils étaient les Exif mais seront connus comme Elfes dans les légendes et les folklores. Des milliers d'années auparavant, leur monde a été détruit par le monstre Ghidorah, et les Exif ont erré dans l'espace comme des vagabonds depuis, jusqu'à trouver la Terre et s'y établir discrètement, celle ci était déjà occupée et le déclin de leur civilisation suite à la destruction de leur monde ne leur permettait pas de s'imposer sur cette nouvelle planète. Ils régressèrent et trouvèrent le salut en s'allient à de puissantes tribus humaines de guerriers. Quand ils eurent vent, dieu seul sait comment, du projet des Déviants dans la lointaine Lémurie, et des légendes qui en étaient à l'origine, ils réalisèrent qu'ici aussi, le chaos destructeur de leur monde était venu, et pouvait réapparaître. Pourtant, parmi eux, certains avaient commencé à prier ce démon, voyant en lui l'ultime vérité, embrassant la conviction que la vie n'avait aucun sens face à des êtres aussi incompréhensibles. Ils ont accepté Ghidorah comme leur divinité et ont trouvé un nouveau but en le servant, parcourant l'univers pour convertir les habitants d'autres mondes à leur façon de penser avant de convoquer Ghidorah pour manger leurs planètes et anéantir toute leur vie.

Ces Exif fanatiques, que l'ont connaîtra plus tard dans les mythes comme Elfes Noirs, commencèrent a essaimer leur culte, ralliant à eux diverses créatures malveillantes et chaotiques, ne vivant que pour piller et détruire. Ainsi, certains humains, géants, nains, hommes serpents corrompus et autres horreurs et mutants étranges rejoignirent leurs rangs. Lors d'une tentative pour invoquer le monstre, une partie de cette armée fut engloutie dans les tunnels entre les dimensions et leur projet fou s'arrêta là. Mais sur Terre, alors que les autres Exif, connus maintenant comme des Elfes allaient rentrer dans les légendes du monde avec tous les folklores qui leurs sont associés, les Exif fanatiques restant allaient s'enfoncer dans les profondeurs de la Terre pour continuer à perpétrer le culte infâme de leur dieu destructeur de monde en attendant une nouvelle chance de le voir revenir. Quand aux Exif qui disparurent dans les tunnels inter-dimensionnels avec leur suite de croyants corrompus, trouvèrent ils leur dieu, pour le moment nous ne le savons pas, jusqu'à ce, qu'un jour, un télescope humain n’aperçoivent un étrange astéroïde...






Voilà, c'est un peu le pitch de départ, le lore de la future campagne. Je voulais trouver une origine aux Elfes par rapport aux Exifs et les informations croisées de différents mythes et légendes, anciens ou de pop culture moderne m'ont permis de situer le début de ces événements à l'Âge hyborien et d'inclure une première apparition de Ghidorah en plein Mythe ancien. Cela va me servir pour introduire l'apparition de cultes étranges suite à celle de l’astéroïde, d'anciennes civilisations vont réapparaître dans les écrits, des créatures et des magies oubliées vont revenir et dans l'ombre, l'Empire Drow est de nouveau en mouvement, leurs éclaireurs sont déjà venus dans une ville de Pulp, New York ? Londres ? Paris ? Ils étendent leur influence et certains dirigeants de la vieille Europe travaillent pour eux, mais le but ultime des Exif est de faire venir leur dieu pour mettre à bas tous les peuples de la Terre dans un glorieux sacrifice purificatoire en son nom.

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